Punir l’ abstention ? ( François de Rugy )
L’abstention massive prévue aux départementales inquiètent sans d’abord parce qu’elle va bousculer les équilibres politiques . ( en particulier peser de manière très négative sur les résultats du PS dont les électeurs sont les moins motivés). Certains s’interrogent et notamment François de Rugy ( verts, EELV). Comme dans certains pays le vote pourraiat alors être obligatoire. La question se pose cependant pour savoir si cette abstention, sans doute record aux prochaines municipales, n’est pas la conséquence d’une absence de résultat économique et social du pouvoir en place. Au-delà sil ne découle pas plus généralement dune absence d’offre politique crédible. Un vote obligatoire et voire uen sanction ne saurit pas forcément de nature à répondre à ces problématiques. Faut-il sanctionner l’absentéisme ? Pour François de Rugy, le droit de vote est surtout un devoir. « J’en ai un peu assez qu’à chaque élection on se lamente, qu’on se mette à pleurer sur l’abstention et qu’on ne fasse rien. » Le coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale a partagé son agacement face à l’absentéisme qui s’annonce lors des prochaines élections départementales. »Je vais déposer une proposition de loi à l’Assemblée nationale cette semaine pour le vote obligatoire », a-t-il annoncé au micro de Sud Radio. Mais alors, quelles sanctions contre les abstentionnistes ? François de Rugy mise sur une contravention. « Il s’exposerait à une petite amende, comme quand on se gare mal, qu’on comment des infractions mineures, une amende de 35 euros qui peut-être minorée à 22 euros. » Une amende donc pour lutter contre ce phénomène grandissant de l’abstention. « Sinon il faut arrêter de se lamenter et dire que finalement, l’abstention, c’est quasiment un vote comme un autre’, a-t-il commenté. La République ce sont des droits mais aussi des devoirs. Si l’abstention était sanctionnée, le député écologiste rappelle cependant que le vote blanc est une possibilité alors qu’une loi a été votée l’année dernière pour reconnaître ce choix. « Évidemment, si l’on n’est pas content par l’offre politique des partis et des candidats qui se présentent et bien on a la possibilité de voter blanc. Et ce vote est décompté de façon précise », a-t-il argumenté avant de conclure « la République ce sont des droits mais aussi des devoirs ».