» Valls a une obligation de résultat » ( Cambadélis) ….pas lui !
Le Premier secrétaire du PS a évoqué le cas des frondeurs mais pas fou Cambadélis n’a pas voulu griller son avenir au PS. Certes Valls, et Hollande demandaient que les frondeurs soient punis au lieu de cela ils ont été simplement « grondés » ; en outre pour équilibre son propos Cambadélis a pris la précaution d’indiquer que le gouvernement devait mieux entendre les parlementaires ! Drôle de punition pour les frondeurs . Cambadélis sait évidemment que le PS va prendre uen raclée historique au départementales qui fera perdre la plus grand partie de son crédit à Valls , lequel sera peut être amené à démissionner ; Il ne faut donc pas se griller pour le congrès du PS de mars, un congrès contraint de se gauchiser pour continuer d’exister sur échiquier politique. Cambadélis ainsi revenu sur la décision du bureau national du parti de ne pas prendre de sanctions à l’encontre des frondeurs, qui avaient menacé de ne pas voter la loi Macron, obligeant le gouvernement à passer son texte en force. « Il n’y a pas eu de sanction à court terme car il n’y a pas eu de vote. Et on ne sanctionne pas sur des intentions », s’est-t-il justifié. Pour autant, le parti est encore loin de s’être débarrassé de ses divisions internes. « Ce n’est pas leur fin [aux frondeurs, NDLR] car il y a des divergences. Et il ne faut surtout pas le nier, c’est idiot », a-t-il insisté. « Mais tout le monde a pris en compte les circonstances. » Ces circonstances qu’évoque Jean-Christophe Cambadélis, il espère y remédier par une stratégie plus globale, par un grand besoin d’union au sein du parti, surtout face à l’état de santé du reste de la gauche. « Si le PS rentre dans une crise permanente, va a l’explosion, il n’y aura plus de gauche dans ce pays. » « Aujourd’hui qui frappe à la porte ? Pas le libéralisme échevelé mais le Front National » prévient Jean-Christophe Cambadélis. « L’ensemble des militants doivent comprendre qu’il faut continuer à discuter, voir où se trouve le centre de gravité de la gauche, et s’unir car le combat va être dur pour la défense de la république. » Une situation en forme de cas de force majeure, qui facilite les bons rapports entre le patron de Solférino et le Premier ministre, dont les relations ont souvent été brumeuses. « Valls a une obligation de résultat, moi de cohésion », a-t-il expliqué. « Il connaît parfaitement les données du problème, je connais parfaitement les données du problème donc nous nous entendons bien. » Et de conclure : « Je n’ai pas vu de tensions entre nous, jusqu’à présent en tout cas. »