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Europe: ou comment financer 800 milliards d’investissement

Europe: ou comment financer 800 milliards d’investissement

Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, propose un remède qui reste dans la théorie de l’économie orthodoxe. Il préconise des investissements à hauteur de 800 milliards d’euros par an, dont une large partie serait de l’argent public. Dans un contexte d’insuffisance budgétaire, n’y a-t-il pas d’autres solutions exemptent d’endettements excessifs ? Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière. ( dans la Tribune)

Dans un rapport publié le 09 septembre 2024, l’ancien président de la Banque centrale européenne préconise un plan d’investissement massif de 800 milliards d’euros par an dans les secteurs des nouvelles technologies, de la transition environnementale et de la défense. Ce plan devrait relancer massivement la croissance. Mais l’Europe a besoin de beaucoup d’argent pour reprendre sa place dans le monde face aux États-Unis et à la Chine. À la réunion de la Communauté politique européenne, du 7 novembre 2024 à Budapest, les vingt-sept membres ont validé le diagnostic de M. Draghi sur la perte de compétitivité… La question du financement reste entière…

Dans la vie politique occidentale, l’économie occupe une place centrale. Les dernières élections aux États-Unis, en Europe et en France ont montré que les défaites des partis en place est due principalement à l’économie du quotidien : coût de la vie et la gestion de l’inflation par les Banques centrales ; les réformes structurelles improductives et qui freinent la croissance.

Depuis le traité de Maastricht et le Traité de Lisbonne modifiant le traité sur l’Union européenne et le traité instituant la Communauté européenne, c’est la théorie orthodoxe (libérale) qui exerce le plus d’influence sur les décisions des membres de l’Union européenne. Le traité établissant la Communauté européenne, qui a été rebaptisé TFUE réaffirme deux objectifs importants pour la compréhension de la solution proposée par M. Draghi et celle décrite dans cette tribune : le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) et l’indépendance de la Banque centrale européenne BCE.

Nous pouvons lire à l’article 126 de ce traité :

« les États membres évitent les déficits publics excessifs … la Commission surveille l’évolution de la situation budgétaire et du montant de la dette publique… le Pacte de stabilité et de croissance est un instrument important pour la réalisation de ces objectifs ».

 Le PSC impose aux États de la zone euro d’avoir à terme des budgets proches de l’équilibre ou excédentaires. Le rétablissement des comptes publics passe par la maîtrise de la dépense publique qui repose principalement sur des réformes structurelles. Le TFUE entend par réformes structurelles ou réformes néolibérales :

« la libéralisation du marché des biens et services (ce qui implique notamment ouverture à la concurrence et privatisations totales ou partielles), flexibilisation du marché du travail (visant à renforcer les incitations au travail par des changements de législation, sur le salaire minimum, le temps de travail, etc.) et, enfin, réduction globale du poids des dépenses publiques, en particulier sociales (réduction de la supposée « générosité » des systèmes publics de retraite, de santé, etc.) et de la « pression fiscale » sur les entreprises et les « créateurs de richesse ».

Nous pouvons lire à l’article 123 de ce traité :

« Il est interdit à la Banque centrale européenne… d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres… le paragraphe 1 ne s’applique pas aux établissements publics de crédit… ».

Pour faire face aux difficultés financières, les pays de l’UE pourront s’endetter uniquement auprès des banques commerciales.

Les résultats de cette politique économique ne sont pas réellement un succès : il y a 16 ans, la production de richesse européenne était de 10,36% supérieure à celle des États-Unis alors qu’en 2023 elle était de 48,77% inférieure. Le PIB de l’Union européenne a augmenté de 2008 à 2023 de 12,58% (mesuré en dollar courant) soit en moyenne 0,79% par an, contre 84,83 % pour les États-Unis et 287,58% pour la Chine (source Banque mondiale).

Quant au poids de la dette publique, la moyenne de la zone euro en 2023 était de 88,6% du PIB et la moyenne de l’UE 81,7% du PIB. L’Europe n’a pas d’argent, les caisses sont vides et les pays membres sont fortement endettés : la dette publique de la France au sens du traité de Maastricht représentait 110,6 % du PIB et se situait à la troisième place de la zone euro, derrière celles de la Grèce (161,9 % du PIB) et de l’Italie (137,3 % du PIB), etc.

M. Draghi propose d’unifier les marchés des capitaux, d’harmoniser la réglementation bancaire, de réviser la taxonomie de l’UE pour les activités durables (qui sert à guider et mobiliser les investissements privés) et de faciliter les instruments de dette en communs. En réalité il y a sept travaux interminables qui compromettent le développement européen :

 

Quant aux instruments de dette en commun, elle divise plusieurs pays européens. L’Allemagne n’est plus très favorable à une nouvelle expérience. Afin de faire face aux conséquences économiques de l’épidémie de la COVID-19, en juillet 2020, l’Union européenne a mis sur pied un plan de relance de 806,9 milliards d’euros, 750 milliards d’euros au prix de 2018 (NextGenerationEU). Ce plan octroie des subventions (338 milliards d’euros) et des prêts pour soutenir les réformes et les investissements (385 milliards d’euros) dans les États membres de l’UE. Ils ont décidé de s’endetter en commun et de rembourser cet emprunt de 2028 à 2058 (30 ans).

Pour aider l’Ukraine, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE ont approuvé à l’unanimité une aide de 50 milliards d’euros. Cette aide passera dans le budget pluriannuel européen 2021-2027. La seule réponse du commissaire européen au Marché intérieur pour stimuler la production de l’industrie de la défense de l’UE est la collaboration entre les États membres. M. Draghi propose-t-il de nouveaux emprunts à rembourser peut-être à partir de 2058 ?

Le rapport de M. Draghi se repose en grande partie sur les marchés financiers

Aux côtés de la Banque européenne d’investissement BEI, ce rapport souhaite renforcer le rôle des Banques publiques et nationales de développement … Les actionnaires de la BEI sont les 27 États membres de l’Union européenne, elle a pour mission de favoriser la réalisation des objectifs économiques de l’Union européenne en accordant des prêts à long terme pour financer des investissements viables.

Pour les Banques publiques de développement BPD qui sont autonomes dans leur gestion, elles assurent la déclinaison financière du mandat public qui leur est confié. Elles doivent déployer des instruments financiers générateurs de revenus avec un mandat adossé sur des politiques publiques des États qui possèdent tout ou partie de leur capital. Dans un contexte de déficits budgétaires, les États actionnaires ne peuvent plus augmenter les capitaux de ces institutions. Ces Banques peuvent seulement emprunter sur les marchés financiers pour l’investir dans les entreprises des secteurs stratégiques. En 2023, la BEI a signé uniquement de nouveaux financements pour 87,85 milliards d’euros, soit 10% de la somme énoncée pour le plan Draghi.

Mais comment financer la croissance sans recourir aux banques privées et à l’endettement ?

  • Harmoniser la fiscalité des entreprises

À chaque fois qu’il y a une dérive des comptes publics, plusieurs économistes proposent de taxer les superprofits ou les superdividendes. Pour Thomas Piketty, il suffirait de forcer les plus riches à céder 10% de leurs patrimoines d’une manière exceptionnelle. Cette somme servirait à rembourser la dette publique. À titre d’exemple, à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale, l’Allemagne a mis en place un prélèvement sur les fortunes immobilières pour apurer son endettement … Dans un monde de fuite des capitaux et de subventions telles que la loi sur la réduction de l’inflation IRA (États-Unis) et la stratégie « Made in China 2025« , mieux vaut revoir le code du capital et remplacer les aides par un renforcement des quasi-fonds propres.

Dans son livre Le Code du capital - Comment la loi crée la richesse capitaliste et les inégalités Katharina Pistor soutient que le :

« droit conçu par et dans l’intérêt de riches acteurs privés induit à la fois l’accumulation de richesse, l’envol des inégalités et les crises à répétition« .

Mais si la loi qui donne le pouvoir au capital a été réformée dans l’intérêt des milliardaires depuis plusieurs années, « il suffit » de rechanger cette loi pour répartir la richesse dans l’intérêt commun et permettre à l’État de disposer de plus de recettes.

Seuls les pays les moins endettés peuvent se permettre de financer leurs entreprises ce qui pose un problème de concurrence. En Allemagne le financement des entreprises prend la forme de subventions non remboursables, de prêts à faible taux d’intérêt, de garanties, d’investissements ou d’incitations fiscales. En France, aides à l’embauche, aides à la création d’entreprise, prêts garantis… près de 2 000 dispositifs publics bénéficient aux entreprises. L’article 107 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) interdit en principe les aides publiques aux entreprises (appelées « aides d’État »), au motif qu’elles sont susceptibles de fausser la libre concurrence et donc le bon fonctionnement du marché intérieur…

La BEI devrait généraliser les financements directs sous forme de quasi-fonds propres pour financer la croissance des entreprises innovantes. La BCE devrait remettre en place un nouveau TLTRO (opérations ciblées de refinancement à long terme à des taux favorables) spécialement pour la BEI, les Banques publiques d’investissements ou de développement et les Caisses de crédit public.

  • Créer des produits d’épargne européens

En 2023, le PIB par habitant en dollar courant est de 81 695,2 pour les États-Unis (334,91 millions d’habitants) à comparer à celui de l’Europe de 40 823,9 (448,76 millions d’habitants). Les économies des ménages aux États-Unis ont atteint une valeur de 911 milliards de dollars en 2023 soit environ 825 milliards d’euros et environ 2 500 euros par Américain. Une nouvelle enquête de la National True Cost of Living Coalition montre que 65% des Américains de la classe moyenne ont des difficultés financières et 46% des Américains n’ont pas 500 dollars d’épargne d’urgence, et 28% n’ont pas d’épargne du tout.

Pour les Européens, les ménages détenaient environ 35 500 milliards d’euros au 31 décembre 2023, soit en moyenne 79 107 euros par Européen. Une grande partie de cette épargne est « exportée » en dehors de la zone euro tandis que les entreprises européennes se procurent une fraction de leurs besoins en fonds propres auprès d’investisseurs non-résidents. Il faut donc repenser totalement la manière de relier en Europe l’épargne et l’investissement.

Ce n’est pas la première fois que la Commission européenne crée un produit d’épargne européen. En 2019, la Commission a introduit le plan d’épargne retraite individuel européen (Pan-European Personal Pension Product, PEPP), qui offre aux citoyens de l’UE la possibilité d’épargner pour la retraite. Ce fut un succès très limité, car chaque pays a ses propres règles internes et chaque banque commerciale a des frais d’entrée ou d’adhésion différents, les versements sont bloqués jusqu’à la retraite…

La manière la plus simple est de créer plusieurs livrets d’épargne européens (nouvelles technologies, transition climatique, défense, etc.) gérés par des établissements de crédit public spécialisés. Chaque citoyen pourra choisir librement où placer ses économies. La structure des livrets doit être exactement la même dans l’ensemble de l’UE : même taux de rémunération, mêmes limites de cotisation, mêmes limites de plafond, mêmes options de retrait, mêmes avantages fiscaux, etc. Les nouveaux Livrets seraient garantis. Ils devraient présenter plusieurs atouts pour les consommateurs : flexibilité, frais de gestion nuls, pas de frais de transfert entre pays européens, etc.

  • Réindustrialisation et création de 15 millions de nouvelles petites entreprises locales financées par les Caisses de crédit public

Ces caisses emprunteraient directement à la BCE. Tous les pays européens doivent avoir, comme l’Allemagne, des Caisses de crédit public en plus des Banques commerciales privées et des Banques coopératives. En Allemagne les banques de droit public regroupent les quelque 500 caisses d’épargne (Sparkasse) et les banques centrales des États (Landesbanken). En France une grande institution financière publique, la Caisse des Dépôts et Consignation CDC gère 48 caisses de retraite, reçoit les dépôts légaux des notaires, etc. Elle est une partenaire de long terme des collectivités locales, en d’autres termes un grand investisseur institutionnel. C’est la BPI Banque publique d’investissement (uniquement 44 milliards d’euros d’actifs) qui accompagne « les entreprises, de l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, du crédit aux fonds propres ».

L’Allemagne a adopté le «Mittelstand» qui est la principale force de l’économie allemande avec 3,5 millions d’entreprises familiales innovantes, tandis que la France a choisi de développer des champions nationaux cotés en Bourse. Les PME du Mittelstand, se financent en majorité via les 500 caisses d’épargne publiques (2 492,8 milliards d’euros).

Société: un réveillon calme avec « seulement « 800 voitures brûlées

Société: un réveillon calme avec « seulement « 800 voitures brûlées

Presque 100 000 policiers nt été mobilisés pour le réveillon pour empêcher notamment les violences, pillages, les incendies en particulier de voitures. Le ministre de l’intérieur s’est félicité des résultats de la mobilisation policière. Il a considéré que le pays avait connu une situation plutôt calme. Il a même souligné qu’avec 21 % de voitures brûlées en moins, on devait constater l’absence d’incidents notables. Pire, il a même suggéré que nombre d’incendies de voitures étaient le fait de propriétaires voulant escroquer l’assurance.

Un curieux raisonnement dans la mesure où on sait que les voitures brûlées se situent surtout dans les banlieues où la valeur marchande des automobiles anciennes est relativement faible. Les assurances ne remboursent en fait que la valeur de l’argus, c’est-à-dire en général bien en dessous de la valeur d’usage considérée par la propriétaire.

Reste que se satisfaire de seulement 800 000 voitures brûlées au lieu de 1000 habituellement témoigne de l’impuissance de l’État et même presque d’une forme d’adhésion tacite à ces manifestations délictuelles.

Les voitures brûlées constituent désormais un peu une sorte de rituel comme les feux d’artifice. Le problème est que ce rituel se prolonge désormais toute l’année et que la presse locale comme les pouvoirs publics font tout pour minimiser ce scandale quotidien.

Il y a donc 21% de voitures brûlées de moins lors de la nuit du Nouvel An 2023 (690) par rapport à l’année précédente (874), a déclaré dimanche 1er janvier le ministre de l’Intérieur, qui s’exprimait depuis Mayotte où il est en visite. Un communiqué du ministère a par la suite souligné « une baisse tendancielle du nombre de véhicules incendiés ces dernières années », puisque 1 316 avaient brûlé lors du Nouvel An 2019 !

Sécurité : un réveillon calme avec « seulement « 800 voitures brûlées

Sécurité : un réveillon calme avec « seulement « 800 voitures brûlées

Presque 100 000 policiers nt été mobilisés pour le réveillon pour empêcher notamment les violences, pillages, les incendies en particulier de voitures. Le ministre de l’intérieur s’est félicité des résultats de la mobilisation policière. Il a considéré que le pays avait connu une situation plutôt calme. Il a même souligné qu’avec 21 % de voitures brûlées en moins, on devait constater l’absence d’incidents notables. Pire, il a même suggéré que nombre d’incendies de voitures étaient le fait de propriétaires voulant escroquer l’assurance.

Un curieux raisonnement dans la mesure où on sait que les voitures brûlées se situent surtout dans les banlieues où la valeur marchande des automobiles anciennes est relativement faible. Les assurances ne remboursent en fait que la valeur de l’argus, c’est-à-dire en général bien en dessous de la valeur d’usage considérée par la propriétaire.

Reste que se satisfaire de seulement 800 000 voitures brûlées au lieu de 1000 habituellement témoignent de l’impuissance de l’État et même presque d’une forme d’adhésion tacite à ces manifestations délictuelles.

Les voitures brûlées constituent désormais un peu une sorte de rituel comme les feux d’artifice. Le problème est que ce rituel se prolonge désormais toute l’année et que la presse locale comme les pouvoirs publics font tout pour minimiser ce scandale quotidien.

Il y a donc 21% de voitures brûlées de moins lors de la nuit du Nouvel An 2023 (690) par rapport à l’année précédente (874), a déclaré dimanche 1er janvier le ministre de l’Intérieur, qui s’exprimait depuis Mayotte où il est en visite. Un communiqué du ministère a par la suite souligné « une baisse tendancielle du nombre de véhicules incendiés ces dernières années », puisque 1 316 avaient brûlé lors du Nouvel An 2019.

Covid France : plus 800 malades hospitalisés en 24 heures

Covid France : plus  800 malades hospitalisés en 24 heures

Plus de 800 personnes atteintes du Covid-19 ont été hospitalisées au cours des dernières 24 heures, dont 165 en soins critiques, des admissions qui se concentrent en Martinique, en Guadeloupe et dans les Bouches-du-Rhône, selon les chiffres de Santé publique France samedi. Au total, 10.463 malades du Covid-19 sont actuellement hospitalisés, contre 10.515 la veille, dont 2106 en réanimation (contre 2091 vendredi).

Covid-Région parisienne :des taux d’ incidence de 800 !

Covid-Région parisienne :des taux d’ incidence de 800 !

Les indicateurs se dégradent dans les deux départements franciliens, même si la pression hospitalière se fait davantage ressentir dans le territoire le plus peuplé de la banlieue parisienne.

La Seine-Saint-Denis n’est plus le département qui affiche le taux d’incidence le plus élevé de France. Le département a cédé sa place ce lundi au Val-d’Oise. Le premier affiche 781 cas pour 100.000 habitants, le second 794, selon les données de Covid Tracker publiées ce lundi. Ces deux territoires devraient être les premiers à franchir la barre des 800. À titre de comparaison, ce chiffre s’établit à 371 à l’échelle nationale.

Mais si le taux d’incidence est supérieur dans le Val-d’Oise, s’agissant des autres indicateurs sanitaires, c’est en Seine-Saint-Denis, territoire le plus peuplé de la banlieue parisienne, que les chiffres sont les plus alarmants. Le taux de positivité s’établit à 13,7% en Seine-Saint-Denis, contre 12,8% dans le Val-d’Oise.

La tension hospitalière s’élève à présent à 160% en Seine-Saint-Denis. Au total, 1029 personnes sont hospitalisées, dont 160 en réanimation.

Hommage à Samuel Paty : près de 800 incidents dans les établissements scolaires

Hommage à Samuel Paty : près de 800 incidents dans les établissements scolaires

 

Près de 800 incidents, sur plus de 12 millions d’élèves, ont été signalés autour de la minute de silence en hommage à l’enseignant Samuel Paty, assassiné par un terroriste le 16 octobre, selon un nouveau bilan communiqué par le ministère de l’Education nationale jeudi 3 décembre. Dans un premier temps, 400 incidents avaient été remontés juste après, les 2 et 3 novembre. Du 4 à la fin novembre, 393 faits supplémentaires ont été signalés, « en partie en raison du délai de remontée des signalements », précise le ministère.

Selon ce bilan détaillé, établi dans le cadre du dispositif « faits établissement » qui recense, analyse et transmet au niveau national « les situations d’atteinte au principe de laïcité », 48% de ces incidents ont eu lieu au collège,  23% en primaire, 18% en lycée général et technologique et 11% en lycée professionnel.  La majorité des faits (90%) ont été commis par des élèves, seule une soixantaine d’incidents impliquant des parents.

 

Coronavirus Brésil : plus de 40 000 morts et 800 000 contaminés

Coronavirus Brésil : plus de 40 000 morts et 800 000 contaminés

Plus de 40 000 morts liées au nouveau coronavirus, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du pays. Ce pays de 212 millions d’habitants a enregistré 40 919 décès, dont 1 239 lors des dernières 24 heures. Sao Paulo a dépassé pour la première fois la barre des 10 000 décès (10 115), contre 7 363 pour Rio de Janeiro. Seuls les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont rapporté davantage de décès dus au Covid-19.

Le Brésil a également dépassé les 800 000 cas confirmés de contamination au coronavirus, dont 30 412 au cours des vingt-quatre dernières heures, a rapporté le ministère de la Santé. Il s’agit du plus grand nombre de cas d’infections au monde, encore une fois après les Etats-Unis. Néanmoins, la plupart des spécialistes estiment que les chiffres officiels sont largement sous-estimés faute de tests suffisants.

Coronavirus États-Unis : 800 morts en 24 heures, tassement

Coronavirus États-Unis : 800 morts en 24 heures, tassement

Les Etats-Unis ont enregistré lundi 759 nouveaux décès dus au coronavirus au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le nombre total de morts à 90.309, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. Ce bilan quotidien est l’un des plus bas de ces deux derniers mois. Le pays, le plus endeuillé au monde en valeur absolue, compte plus de 1,5 million de cas de personnes infectées, selon ces nouvelles statistiques enregistrées à 20 heures 30 locales.

Plus de 283.000 personnes ont en outre été déclarées rétablies, selon la même source.

Coronavirus Chine : 8 , 80 ou 800 cas nouveaux ?

Coronavirus Chine : 8 , 80 ou 800 cas nouveaux en Chine ?

 

Il faut évidemment prendre avec des pincettes les chiffres  la Chine. Rappelons que le bilan total et de l’ordre  de 5000 morts depuis le début de l’épidémie pour une population d’un milliard, 500 millions d’habitants tandis qu’on compte plus de 100 000 décès en Europe pour moins de 500 millions d’habitants. Il y aurait une certaine reprise de la pandémie en Chine. La question est de savoir dans quelle proportion. Officiellement huit nouveaux cas de contamination au coronavirus ont été confirmés le 15 mai en Chine continentale, ont déclaré les autorités sanitaires chinoises dans un communiqué publié samedi. Six des huit cas confirmés sont des infections «importées», les deux dernières contaminations sont des transmissions locales dans la province du Jilin, dans le nord-est du pays. Le fait qu’on impute les nouveaux cas à des personnes venues de l’étranger pose déjà de sérieuses interrogations sur la pertinence des chiffres. La Chine reconnaît huit cas nouveaux. Mais s’agit-il réellement de 8 cas, de 80 ou de 800 ?

Coronavirus France : 800 cas nouveaux, 79 décès au total, une dérive incontrôlable

Coronavirus France : 800 cas nouveaux, 79 décès au total, une dérive incontrôlable

 

La propagation en France prend un rythme de moins en moins contrôlable avec en particulier 800 nouveaux en 24 heures. La preuve que le plan du gouvernement est complètement inadapté à l’enjeu. Un gouvernement qui hésite toujours entre ses préoccupations économiques et la crise sanitaire. Officiellement,  la France aurait  décidé d’étaler la propagation du virus, c’est-à-dire le faire durer  le plus longtemps possible. Cela pour éviter un pic qui viendrait complètement paralyser les capacités système de santé. La vérité est toute autre à savoir que le gouvernement comme d’ailleurs des autorités sanitaires très complaisantes ne contrôlent rien du tout et prennent des mesures contradictoires depuis le début de la crise. La vérité, c’est qu’on ne connaît même pas le nombre de personnes contaminées puisque le virus est notamment véhiculé par des personnes saines sans symptômes significatifs et qui n’en auront pas. On pourra en particulier noter que le gouvernement se refuse depuis le début à toute régulation de la mobilité. Pire il autorisait des manifestations sportives de manière particulièrement irresponsable. Maintenant il autorise encore les théâtres et autres cinémas à réunir jusqu’à 100 personnes et surtout des élections complètement secondaires vis à vis de l’enjeu sanitaire.

 

Coronavirus Allemagne : plus 100 infectés samedi 800 en tout

Coronavirus Allemagne : plus 100 infectés samedi 800 en tout

 

 

L’Allemagne comme d’autres pays connaît une nette accélération du nombre de personnes infectées. Le nombre de cas de contamination avérés au nouveau coronavirus en Allemagne a bondi de plus de 100 samedi, pour atteindre 795 personnes en milieu d’après-midi.

L’Allemagne comptait samedi dans la matinée 684 cas confirmés de contamination au coronavirus, selon l’institut Robert Koch, avec des foyers épidémiques importants dans l’ouest et le sud du pays.

Le total est bien plus de dix fois supérieur à ce qu’il était il y a une semaine. L’Allemagne recensait 66 cas le 29 février.

La première économie de la zone euro, et le pays le plus peuplé d’Europe occidentale, est le deuxième pays du continent après l’Italie pour le nombre de cas de contamination enregistrés.

Jusqu’à présent, aucun décès lié au coronavirus n’a été signalé en Allemagne.

800 kms parcourus par un automobile véhicule à hydrogène

800 kms  parcourus par un véhicule automobile à hydrogène

Bertrand Piccard, pilote suisse  a établi , mardi, le record du monde de la plus longue distance parcourue par un véhicule à hydrogène : de 700 kilomètres. La voiture n’a été chargée qu’une seule fois, au départ lundi de Sarreguemines, en Moselle. Elle a terminé son périple 24 heures plus tard au Bourget.

« L’hydrogène, ce n’est pas le futur, c’est le présent. Cela m’amusait de faire un record avec une voiture de série, sur une route normale », explique le pilote. « Ce n’est pas un record que je fais pour moi. C’est un record que je fais pour la société. Toutes ces nouvelles technologies, c’est un nouveau cycle qui commence. Chacun peut y participer. »

En 24 heures, dans son SUV Hyundai, le Nexo, Bertrand Piccard a accueilli le président de la région Grand Est, Philippe Richert, le Grand-duc Henri du Luxembourg et les ministres Bruno Le Maire et Elisabeth Borne. A tous, il a fait passer ce message : il faut investir. « Il faut absolument, maintenant, développer beaucoup plus l’infrastructure. Et il faut une fabrication locale d’hydrogène. »

Il est arrivé au Bourget avec le Prince Albert de Monaco. Et toujours avec l’esprit de compétition. « Je ne sais pas si je vais réussir à vider ce réservoir », plaisante Bertrand Piccard. Le record a été homologué par huissier : 778 kilomètres parcourus avec encore 49 kms en réserve.

General Electric : 300 postes sauvés sur 800 ?

General Electric : 300 postes sauvés sur 800 ?

Initialement General Electric devait créer 1000 emplois. En fait, il a proposé d’en supprimer 800 ! Devant les protestations légitimes des salariés, GE envisage  maintenant d’en sauver 300 sur 800 suppressions prévues. Sans doute sur la pression du gouvernement largement mouillé car c’est Macron qui a géré le dossier Alstom et son démantèlement au profit de l’américain GE.  . Depuis que l’entreprise américaine a annoncé son plan de suppression de postes à Belfort, les salariés occupent l’usine, même si des discussions acharnées ont lieu puisque le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, s’est impliqué afin que General Electric réduise son plan social.

Jeudi, le groupe a donc fait un pas dans cette direction en adressant une lettre à tous les salariés de Belfort. Dans ce courrier qu’Europe 1 a pu se procurer, General Electric détaille les deux options sur la table : sauver 307 emplois si un accord de compétitivité est trouvé – donc si les collaborateurs acceptent de travailler plus sans être payés plus afin de réaliser 12 millions d’euros d’économies en un an – ou sauver seulement 111 postes si un accord n’est pas trouvé. Le groupe veut désormais convaincre les salariés et en appelle aux organisations syndicales. Certaines, comme le CGC, soutiennent le plan.

En revanche, le message de Philippe Martinez, le patron de la CGT, invité d’Europe 1 ce vendredi matin, est limpide : le plan est inacceptable.  »Si la direction de General Electric et Bruno Le Maire, que j’ai eu à plusieurs reprises au téléphone, ne disent pas ‘on supprime des emplois et, en plus, ceux qui vont rester vont travailler plus et vont souffrir plus’, et bien il y a de quoi discuter mais on nous impose toujours une solution qui n’est pas la bonne », a-t-il déclaré. .

En réalité, General Electric pourrait se passer de l’accord de la CGT pour valider son plan, le syndicat étant majoritaire à Belfort mais en-deçà des 50%. L’entourage de la direction le reconnaît toutefois : « C’est le premier syndicat sur place. Si on n’arrive pas à les embarquer, ils continueront de bloquer et le plan ne servira à rien ».

800 suppressions de postes à Pôle Emploi

800 suppressions de postes à Pôle Emploi

L’idée originale et pertinente selon laquelle on pourrait faire évoluer les effectifs de pôle emploi en fonction de la conjoncture est déjà enterrée. En effet alors que le chômage ne se réduit pas (contrairement à ce qu’a indiqué le Premier ministre, Édouard Philippe) et qu’il va vraisemblablement augmenter compte tenu du net tassement de la croissance, on a décidé de supprimer 1.618 postes, selon le projet de loi de finance (PLF) 2019 présenté lundi, dont 800 postes à Pôle Emploi et 550 postes à l’Agence nationale pour la formation (Afpa). Une curieuse façon de se préparer à l’inévitable montée du chômage. On objectera qu’on peut se poser la question de l’efficacité et du rôle de Pôle emploi. Mais comme d’habitude, on met un peu la charrue devant les bœufs. On s’attaque aux moyens au lieu de définir d’abord les objectif, une objection valable  pour l’ensemble des services de l’État puisque  le gouvernement a renoncé à s’attaquer à la réforme de l’État et même à publier le rapport Cap 22 qui fait des propositions dans ce domaine. Bref c’est la technique habituelle du rabot. Les crédits alloués au ministère du Travail seront de 12,23 milliards d’euros en 2019, soit une baisse de 2,1 milliards d’euros à périmètre constant.

SNCF: une grève à 800 millions d’euros

SNCF une grève à 800 millions d’euros

 

Une grève énorme de 800 millions d’euros aurait pu en grande partie être limitée voire même évitée si les parties en cause avaient montré un peu plus de responsabilité et  de compétences. La faute à la radicalisation d’organisations syndicales qui ont un peu de mal à prendre en compte les changements de l’environnement économique notamment en matière de transport et dont la philosophie date des années 50. Finalement dans l’imaginaire cheminot, la SNCF et toujours cette entreprise qui a compté jusqu’à 500 000 salariés et qui était en situation de totale monopole sur le marché des transports. Une mentalité de fonctionnaire, pas  celle d’une entreprise prenant en compte d’une part la problématique de gestion, d’autre part dimension commerciale. On objectera sans doute que des progrès ont été réalisés. Ceci étant l’entreprise traîne toujours en dépit de ces progrès une vingtaine d’années de retard en matière de modernisation économique, financière mais aussi sociale.  la responsabilité en incombe aussi gouvernement. Au lieu de marcher sur le ventre de manière délibérée des organisations syndicales, il aurait dû ouvrir le dialogue sans préjugés et sans diktats d’entrée. On aurait alors abouti sans doute au même résultat à savoir au nouveau  statut pour les cheminots comme pour l’entreprise avec maintien des avantages acquis pour le personnel actuel. Dans le domaine financier on ne pouvait aboutir à une autre solution que la prise en compte par l’État d’une partie d’un endettement dont il est aussi grandement responsable. Ce conflit mal géré  va laisser des rancœurs et prépare mal surtout à un changement de culture indispensable. À moins qu’on accepte l’hypothèse de la disparition un jour de cette entreprise Solution que la prise en compte par l’État d’une partie d’un endettement dont il est aussi grandement responsable. Reste vraiment Le coût s’explique par une perte de chiffre d’affaires, à hauteur de 770 millions d’euros, à laquelle s’ajoutent 160 millions d’euros de mesures commerciales destinées aux clients de la compagnie et aux autres entreprises ferroviaires. A ces pertes, la SNCF soustrait 140 millions d’euros engendrés par les retenues sur salaire et par les économies d’énergie réalisées pendant les 37 jours de grève. Pour l’Unsa, les coûts engendrés sont de la responsabilité de la direction et du gouvernement, et non des syndicats. “C’est un aveu d’échec cuisant du dialogue social”, selon Florent Monteilhet, joint par Reuters. En 2017, le résultat net du groupe s’est élevé à 679 millions d’euros. Pour 2018 le résultat pourraiat être proche de zéro.

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