Archive pour le Tag '80%'

Page 2 sur 7

Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé l’intervention

Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé l’intervention

Les commentateurs habituels des grandes médias ont été bien timides pour évaluer la prestation à la télé de Macron. En effet les Français, eux, sont prêts de 80 % à condamner cette intervention et à considérer que la proposition du programme sur « 100 jours » est irréaliste. Bref, une nouvelle claque monumentale pour un président déjà très affaibli et donc le maintien dans la fonction va forcément se poser s’il continue dans son obstination. D’après le sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, une écrasante majorité des Français (78%) jugent même que le chef de l’État a «raté» son intervention télévisée. «Jamais Odoxa n’avait enregistré un score aussi bas», d’après Odoxa.

Une majorité des Français (59%) refusent encore de tourner la page des retraites, estimant que «ce n’est pas le bon moment» pour avancer sur d’autres sujets. Ils sont néanmoins 39% à souhaiter «passer à autre chose» après la promulgation de la réforme, le 15 avril dernier.

Pour maintenir son cap, Emmanuel Macron compte sur un «apaisement» du dialogue social, alors que les tensions avec l’intersyndicale persistent. Sans vouloir «brusquer» les partenaires sociaux, le président leur a donné «jusqu’à la fin de cette année» pour bâtir «un nouveau pacte de la vie au travail». Mais cette méthode est elle aussi jugée sévèrement par les Français (62%), qui l’estiment même irréaliste (79%).

Dans ce contexte, le rapport des Français au gouvernement se révèle négatif. Les ministres testés par l’institut enregistrent tous de hauts niveaux de défiance, qu’il s’agisse du ministre du Travail, Olivier Dussopt (74%), le ministre de la Santé, François Braun (74%) ou le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti (71%). Pour ces derniers, le compte-à-rebours est pourtant déjà lancé : ils devront incarner, d’ici le 14 juillet, les trois chantiers prioritaires du chef de l’État.

Intervention Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé

Intervention Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé


Les commentateurs habituels des grandes médias ont été bien timides pour évaluer la prestation à la télé de Macron de lundi dernier . En effet les Français, eux, sont prês de 80 % à condamner cette intervention et à considérer que la proposition du programme sur « 100 jours » est irréaliste. Bref, une nouvelle claque monumentale pour un président déjà très affaibli et donc le maintien dans la fonction va forcément se poser s’il continue dans son obstination. D’après le sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, une écrasante majorité des Français (78%) jugent même que le chef de l’État a «raté» son intervention télévisée. «Jamais Odoxa n’avait enregistré un score aussi bas», d’après Odoxa.

Une majorité des Français (59%) refusent encore de tourner la page des retraites, estimant que «ce n’est pas le bon moment» pour avancer sur d’autres sujets. Ils sont néanmoins 39% à souhaiter «passer à autre chose» après la promulgation de la réforme, le 15 avril dernier.

Pour maintenir son cap, Emmanuel Macron compte sur un «apaisement» du dialogue social, alors que les tensions avec l’intersyndicale persistent. Sans vouloir «brusquer» les partenaires sociaux, le président leur a donné «jusqu’à la fin de cette année» pour bâtir «un nouveau pacte de la vie au travail». Mais cette méthode est elle aussi jugée sévèrement par les Français (62%), qui l’estiment même irréaliste (79%).

Macron à la télé : 80 % des Français désapprouvent l’intervention

Macron à la télé : 80 % des Français désapprouvent l’intervention

Les commentateurs habituels des grandes médias ont été bien timides pour évaluer la prestation à la télé de Macron. En effet les Français, eux, sont prêts de 80 % à condamner cette intervention et à considérer que la proposition du programme sur « 100 jours » est irréaliste. Bref, une nouvelle claque monumentale pour un président déjà très affaibli et donc le maintien dans la fonction va forcément se poser s’il continue dans son obstination. D’après le sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, une écrasante majorité des Français (78%) jugent même que le chef de l’État a «raté» son intervention télévisée. «Jamais Odoxa n’avait enregistré un score aussi bas», d’après Odoxa.

Une majorité des Français (59%) refusent encore de tourner la page des retraites, estimant que «ce n’est pas le bon moment» pour avancer sur d’autres sujets. Ils sont néanmoins 39% à souhaiter «passer à autre chose» après la promulgation de la réforme, le 15 avril dernier.

Pour maintenir son cap, Emmanuel Macron compte sur un «apaisement» du dialogue social, alors que les tensions avec l’intersyndicale persistent. Sans vouloir «brusquer» les partenaires sociaux, le président leur a donné «jusqu’à la fin de cette année» pour bâtir «un nouveau pacte de la vie au travail». Mais cette méthode est elle aussi jugée sévèrement par les Français (62%), qui l’estiment même irréaliste (79%).

Dans ce contexte, le rapport des Français au gouvernement se révèle négatif. Les ministres testés par l’institut enregistrent tous de hauts niveaux de défiance, qu’il s’agisse du ministre du Travail, Olivier Dussopt (74%), le ministre de la Santé, François Braun (74%) ou le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti (71%). Pour ces derniers, le compte-à-rebours est pourtant déjà lancé : ils devront incarner, d’ici le 14 juillet, les trois chantiers prioritaires du chef de l’État.

Prix de l’énergie pour les entreprises, une hausse mortifère de plus de 80 % en 2023

Prix de l’énergie pour les entreprises, une hausse mortifère de plus de 80 % en 2023 (Insee)

Globalement d’après l’INSEE la hausse des coûts de l’énergie serait de 84 % pour les entreprises en 2023. L’industrie et l’agriculture, particulièrement exposées, devraient subir de plein fouet la flambée des prix de l’électricité payés aux fournisseurs. « En 2022, la hausse globale était de 20% pour tous les acteurs économiques. En 2023, on s’attend à une augmentation de près de 100% par rapport à l’année dernière.

S’agissant de 2023, la hausse des prix de l’électricité la plus spectaculaire attendue par l’Insee concerne l’industrie et l’agriculture. Les conjoncturistes tablent sur une envolée de 92% pour ces deux secteurs. Compte tenu du poids de l’énergie dans l’activité de l’industrie et de l’agriculture, de nombreuses entreprises pourraient vaciller dans les mois à venir. Dans les services marchands (privé) et le tertiaire non marchand (public), l’Insee anticipe respectivement des bonds de 77% et 66%.

Par taille, ce sont principalement les grandes entreprises qui pourraient enregistrer les plus fortes hausses (+101%). A l’opposé, les petites entreprises devraient moins subir (38%).

L’évolution des prix des produits industriels au-delà de 2023 est à ce stade difficile à prévoir. « Il ne se passait pas grand-chose depuis 2016 sur l’évolution des prix des produits industriels depuis 2016 et on a vu apparaître une montagne à partir de janvier 2021 », a expliqué Nicolas Studer, chef de la division des prix à la production. « La reprise après le Covid et les problèmes d’approvisionnement ont commencé à faire grimper les prix, » a-t-il poursuivi.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a ensuite propulsé les prix des produits industriels vers des sommets avant qu’ils ne redescendent au milieu de l’été. « C’est une situation nouvelle et inédite.

Dans le détail, les prix de l’énergie ont commencé à marquer le pas, sans vraiment retrouver leur niveau d’avant crise sanitaire. C’est également le cas dans l’industrie chimique, le bois, le papier et carton ou encore les produits en caoutchouc ou les produits métallurgiques et métalliques. Surtout, les prix des produits de l’industrie alimentaire sont restés à des niveaux bien supérieurs à ceux d’avant 2019, sans véritablement commencer à s’infléchir.

Du côté des ménages, l’organisme public a calculé que la hausse des factures d’électricité devrait être relativement limitée. D’après les réponses fournies par les fournisseurs d’énergie, cette augmentation devrait être de 16% en raison du bouclier tarifaire.

L’année dernière cette hausse était de 5%. « Les ménages bénéficient d’un marché davantage protégé que les clients professionnels, » soulignent les économistes dans l’étude. Il reste que les derniers chiffres d’inflation de janvier (6%) pourraient encore peser sur le porte-monnaie des Français.

D’après les dernières enquêtes du service de statistiques du ministère du Travail, les revenus réels en euros constants, c’est-à-dire en prenant en compte l’inflation, ont chuté pour la plupart des catégories professionnelles au troisième trimestre 2022. Le salaire mensuel de base (SMB) a baissé respectivement de 1,3 %, 1,1 %, 2,9 % et 3,0 % sur un an pour chacune de ces catégories (ouvrier, employé, profession intermédiaire et cadre), soulignent les statisticiens.

Economie: Coût de l’énergie pour les entreprises , une hausse mortifère de plus de 80 % en 2023

Economie: Coût de l’énergie pour les entreprises, une hausse mortifère de plus de 80 % en 2023 (Insee)

Globalement d’après l’INSEE la hausse des coûts de l’énergie serait de 84 % pour les entreprises en 2023. L’industrie et l’agriculture, particulièrement exposées, devraient subir de plein fouet la flambée des prix de l’électricité payés aux fournisseurs. « En 2022, la hausse globale était de 20% pour tous les acteurs économiques. En 2023, on s’attend à une augmentation de près de 100% par rapport à l’année dernière.

S’agissant de 2023, la hausse des prix de l’électricité la plus spectaculaire attendue par l’Insee concerne l’industrie et l’agriculture. Les conjoncturistes tablent sur une envolée de 92% pour ces deux secteurs. Compte tenu du poids de l’énergie dans l’activité de l’industrie et de l’agriculture, de nombreuses entreprises pourraient vaciller dans les mois à venir. Dans les services marchands (privé) et le tertiaire non marchand (public), l’Insee anticipe respectivement des bonds de 77% et 66%.

Par taille, ce sont principalement les grandes entreprises qui pourraient enregistrer les plus fortes hausses (+101%). A l’opposé, les petites entreprises devraient moins subir (38%).

L’évolution des prix des produits industriels au-delà de 2023 est à ce stade difficile à prévoir. « Il ne se passait pas grand-chose depuis 2016 sur l’évolution des prix des produits industriels depuis 2016 et on a vu apparaître une montagne à partir de janvier 2021 », a expliqué Nicolas Studer, chef de la division des prix à la production. « La reprise après le Covid et les problèmes d’approvisionnement ont commencé à faire grimper les prix, » a-t-il poursuivi.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a ensuite propulsé les prix des produits industriels vers des sommets avant qu’ils ne redescendent au milieu de l’été. « C’est une situation nouvelle et inédite.

Dans le détail, les prix de l’énergie ont commencé à marquer le pas, sans vraiment retrouver leur niveau d’avant crise sanitaire. C’est également le cas dans l’industrie chimique, le bois, le papier et carton ou encore les produits en caoutchouc ou les produits métallurgiques et métalliques. Surtout, les prix des produits de l’industrie alimentaire sont restés à des niveaux bien supérieurs à ceux d’avant 2019, sans véritablement commencer à s’infléchir.

Du côté des ménages, l’organisme public a calculé que la hausse des factures d’électricité devrait être relativement limitée. D’après les réponses fournies par les fournisseurs d’énergie, cette augmentation devrait être de 16% en raison du bouclier tarifaire.

L’année dernière cette hausse était de 5%. « Les ménages bénéficient d’un marché davantage protégé que les clients professionnels, » soulignent les économistes dans l’étude. Il reste que les derniers chiffres d’inflation de janvier (6%) pourraient encore peser sur le porte-monnaie des Français.

D’après les dernières enquêtes du service de statistiques du ministère du Travail, les revenus réels en euros constants, c’est-à-dire en prenant en compte l’inflation, ont chuté pour la plupart des catégories professionnelles au troisième trimestre 2022. Le salaire mensuel de base (SMB) a baissé respectivement de 1,3 %, 1,1 %, 2,9 % et 3,0 % sur un an pour chacune de ces catégories (ouvrier, employé, profession intermédiaire et cadre), soulignent les statisticiens.

Coût de l’énergie pour les entreprises : une hausse de plus de 80 % en 2023

Coût de l’énergie pour les entreprises : une hausse de plus de 80 % en 2023 (Insee)

Globalement d’après l’INSEE la hausse des coûts de l’énergie serait de 84 % pour les entreprises en 2023. L’industrie et l’agriculture, particulièrement exposées, devraient subir de plein fouet la flambée des prix de l’électricité payés aux fournisseurs. « En 2022, la hausse globale était de 20% pour tous les acteurs économiques. En 2023, on s’attend à une augmentation de près de 100% par rapport à l’année dernière.

S’agissant de 2023, la hausse des prix de l’électricité la plus spectaculaire attendue par l’Insee concerne l’industrie et l’agriculture. Les conjoncturistes tablent sur une envolée de 92% pour ces deux secteurs. Compte tenu du poids de l’énergie dans l’activité de l’industrie et de l’agriculture, de nombreuses entreprises pourraient vaciller dans les mois à venir. Dans les services marchands (privé) et le tertiaire non marchand (public), l’Insee anticipe respectivement des bonds de 77% et 66%.

Par taille, ce sont principalement les grandes entreprises qui pourraient enregistrer les plus fortes hausses (+101%). A l’opposé, les petites entreprises devraient moins subir (38%).

L’évolution des prix des produits industriels au-delà de 2023 est à ce stade difficile à prévoir. « Il ne se passait pas grand-chose depuis 2016 sur l’évolution des prix des produits industriels depuis 2016 et on a vu apparaître une montagne à partir de janvier 2021 », a expliqué Nicolas Studer, chef de la division des prix à la production. « La reprise après le Covid et les problèmes d’approvisionnement ont commencé à faire grimper les prix, » a-t-il poursuivi.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a ensuite propulsé les prix des produits industriels vers des sommets avant qu’ils ne redescendent au milieu de l’été. « C’est une situation nouvelle et inédite.

Dans le détail, les prix de l’énergie ont commencé à marquer le pas, sans vraiment retrouver leur niveau d’avant crise sanitaire. C’est également le cas dans l’industrie chimique, le bois, le papier et carton ou encore les produits en caoutchouc ou les produits métallurgiques et métalliques. Surtout, les prix des produits de l’industrie alimentaire sont restés à des niveaux bien supérieurs à ceux d’avant 2019, sans véritablement commencer à s’infléchir.

Du côté des ménages, l’organisme public a calculé que la hausse des factures d’électricité devrait être relativement limitée. D’après les réponses fournies par les fournisseurs d’énergie, cette augmentation devrait être de 16% en raison du bouclier tarifaire.

L’année dernière cette hausse était de 5%. « Les ménages bénéficient d’un marché davantage protégé que les clients professionnels, » soulignent les économistes dans l’étude. Il reste que les derniers chiffres d’inflation de janvier (6%) pourraient encore peser sur le porte-monnaie des Français.

D’après les dernières enquêtes du service de statistiques du ministère du Travail, les revenus réels en euros constants, c’est-à-dire en prenant en compte l’inflation, ont chuté pour la plupart des catégories professionnelles au troisième trimestre 2022. Le salaire mensuel de base (SMB) a baissé respectivement de 1,3 %, 1,1 %, 2,9 % et 3,0 % sur un an pour chacune de ces catégories (ouvrier, employé, profession intermédiaire et cadre), soulignent les statisticiens.

Tweeter: La brutalité d’Elon Musk a fait partir 80 % du personnel

Tweeter: La brutalité d’Elon Musk a fait partir 80 % du personnel

Elon Musk qui se veut libertarien – surtout pour lui-même- s’assoie sans état d’âme sur la liberté des autres. Ainsi sa brutalité a entraîné le départ de 80 % du personnel. Du coup l’avenir du réseau se trouve largement hypothéqué d’autant que les annonceurs se retirent progressivement de Twitter, or ce sont eux qui financent le réseau.

Pour réduire la masse salariale, Elon Musk s’y est pris en trois temps. D’abord, un immense plan social à la hache concernant 50% des effectifs de l’entreprise, doit 3.700 personnes, la première semaine de novembre. La semaine suivante, le nouveau patron s’est attaqué aux contractuels, en annonçant le licenciement de 80% d’entre eux, essentiellement dans la modération des contenus, alors même que Twitter était considéré avant le rachat comme l’un des réseaux sociaux les moins efficaces sur le sujet. Enfin, lors de la troisième semaine de novembre, Elon Musk s’est attaqué aux survivants du premier plan social en lançant aux quelques 3.700 employés restants un ultimatum : travailler « à fond, inconditionnellement » ou prendre la porte.
D’après le magazine Fortune, 75% des restants ont choisi à ce moment-là de partir. Ajoutons à ces vagues de départ quelques centaines de licenciements éparpillés dans le mois -surtout des employés et managers qui critiquaient ouvertement ou dans les messageries internes la gestion d’Elon Musk-, et Twitter ne compterait aujourd’hui que 1.000 employés et 1.100 contractuels, soit 2.200 en tout, contre 12.900 vingt-trois jours plus tôt !

De fait, on retiendra du premier mois d’Elon Musk quatre « accomplissements », tous plus inquiétants les uns que les autres : la boucherie sur la masse salariale ; le flop spectaculaire de l’abonnement Twitter Blue à 8 dollars par mois, lancé puis rangé indéfiniment au placard à cause de nombreuses dérives ; la rupture de neutralité assumée lorsqu’Elon Musk a appelé ses 118 millions de followers à voter Républicain aux élections de mi-mandat début novembre, confirmant les craintes sur son agenda politique ; et la réintégration de Donald Trump suite à un simple sondage, alors même que l’ancien président avait été banni de tous les grands réseaux sociaux l’an dernier en raison de son rôle actif pour encourager les émeutes du Capitole du 6 janvier 2021, qui ont provoqué six morts.

Ces premières semaines donnent un aperçu assez clair de la méthode et du style de management d’Elon Musk : faire table rase de l’ancien Twitter -dont il exécrait la culture d’entreprise- pour reconstruire à partir de ce qu’il en reste. Ainsi, après avoir viré sans ménagement la moitié des effectifs et congédié tous ceux qui osaient le critiquer, l’ultimatum donné aux restants sonne comme une nouvelle épuration, par la qualité cette fois, en se débarrassant de tous ceux qui avaient survécu jusque-là mais qui ne partagent pas ses valeurs.

Problème : la purge est si violente qu’il ne reste plus grand-chose. Si Twitter avait certainement un peu de « gras » à couper dans ses effectifs avant Musk, il paraît peu probable que l’entreprise employait 10.800 personnes de trop. Ce qui ne manque pas d’interroger sur la capacité de Twitter à fonctionner normalement pour ses utilisateurs, de manière sécurisée, et à répondre à ses obligations légales de modération des contenus.

Mais peu importe la violence et le danger que la méthode Musk créé pour la survie à court terme de l’entreprise. Elon Musk est dans une croisade culturelle contre l’ancien Twitter. « Je peux vous dire ce qui marche chez Tesla : être présent physiquement au bureau et se donner à fond »; a déclaré l’entrepreneur lors d’un Spaces, un salon de discussion sur le réseau social. La purge passe donc aussi par la destruction de la culture d’entreprise de Twitter.

Le nouveau patron la juge trop libérale avec son télétravail généralisé, son progressisme typique de la Silicon Valley, et sa politique de ressources humaines axée sur la bienveillance et les avantages pour les salariés comme la cantine gratuite et à volonté. Dès son arrivée, Elon Musk a donc appliqué à Twitter ce qui fonctionne déjà dans ses autres entreprises : le présentiel tous les jours de la semaine sauf exceptions. Le milliardaire a également mis fin aux repas gratuits dans un souci d’optimisation des coûts.

Turquie : 80 % d’inflation mais baisse des taux !

 Turquie : 80 % d’inflation mais baisse des taux !

 

Une curieuse stratégie monétaire en Turquie qui connaît 80 % d’inflation mais vient de décider une baisse des taux. Une  baisse de son taux directeur de 14% à 13%. Le contraire de la stratégie des autres banques centrales.

 

En juillet par exemple , la Réserve fédérale américaine (Fed) avait ainsi décidé de relever ses taux directeurs de trois-quarts de point de pourcentage, comme en juin, soit la plus forte hausse des taux aux Etats-Unis depuis 1994. De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux d’intérêt, pour la première fois depuis 11 ans, de 50 points de base en juillet dernier et devrait poursuivre cette hausse en septembre.

De son côté, la banque centrale turque a opté pour une politique inverse, dictée par le président Recep Tayyip Erdogan. « Le processus de désinflation débutera avec le rétablissement d’un environnement de paix dans le monde et la disparition des effets de base de l’inflation », justifiait ainsi l’institution monétaire en juin dernier. Erdogan a bâti, ces dernières années, un modèle économique qui repose largement sur la consommation et l’investissement encourageant de vastes projets immobiliers et qui serait donc mise à mal par une hausse des taux d’intérêts.

A 79,6% sur un an en juillet, selon les chiffres officiels, elle atteint son plus haut niveau depuis vingt-quatre ans. D’autant que selon le Groupe de recherche sur l’inflation (Enag), composé d’économistes turcs indépendants, elle atteignait en réalité 175,5% sur un an en juin, soit plus de deux fois le taux communiqué par l’Office national des statistiques (Tüik).

 

Chaque mois, c’est un nouveau record. L’inflation atteint désormais 73,5% en Turquie, son plus haut depuis décembre 1998, selon les dernières données officielles communiquées ce vendredi. Un fléau qui touche tous les secteurs, du transport (+ 107,62% en un an en mai), à l’alimentaire (+91,63%). Seule éclaircie, la hausse des prix à la consommation a, elle, ralenti en mai par rapport à sa progression en avril. Ce même jour, des économistes turcs indépendants du Groupe de recherche sur l’inflation (Enag) ont, eux, affirmé que l’inflation atteint en réalité 160,76 % sur un an.

Dans ce pays régulièrement en proie à une inflation galopante, la guerre en Ukraine, qui a provoqué une flambée des prix de l’énergie, est venue aggraver une économie déjà fragile. Face à cette situation, la Turquie a pourtant adopté une stratégie à rebours de celles mises en place dans plusieurs pays où l’inflation sévit aussi. Les Etats-Unis et l’Europe notamment, ont en effet entrepris de remonter leurs taux d’intérêt dans le but de freiner la hausse des prix. Recep Tayyip Erdogan persiste quant à lui à les maintenir bas, estimant que les remonter favoriserait l’inflation. La banque centrale turque, qui avait été contrainte par le chef de l’Etat à abaisser son taux directeur de 19% à 14% fin 2021, l’a donc maintenu à ce seuil. Pourquoi une telle stratégie ? Le problème c’est que maintenant la situation monétaire en Turquie pourrait provoquer une crise plus large  y comprise au plan mondial.

 

« Réseaux sociaux- »Twitter et autres : 80 % de faux comptes ?

« Réseaux sociaux- »Twitter et autres   : 80 % de faux comptes ? 

Les bots* sont-ils à l’origine du déclin de notre monde numérique ? Il est plausible que plus de 80 % des comptes Twitter soient en fait des faux – et Twitter n’est pas le seul réseau social à être concerné. Voici pourquoi… Par Dan Woods, Global Head of Intelligence chez F5. (la Tribune)

*Un bot informatique est un agent logiciel automatique ou semi-automatique qui interagit avec des serveurs informatiques. Un bot se connecte et interagit avec le serveur comme un programme client utilisé par un humain, d’où le terme « bot », qui est la contraction par aphérèse de « robot »

 

 

À ce stade, nous sommes nombreux à avoir entendu parler de l’échec de l’acquisition et de l’affaire juridique qui se profile entre Twitter, une société qui n’a pas cherché à être achetée, et Elon Musk, qui a annulé son offre d’achat de la société.

Au centre de ce conflit se trouve le trafic de robots. Il est presque certain que le trafic de robots de Twitter est beaucoup plus important que ce qui est exprimé publiquement et de ce que les équipes imaginent en interne. En toute honnêteté, c’est probablement le cas pour toutes les organisations qui sont ciblées par des bots malveillants ou indésirables mais qui n’utilisent pas les meilleures technologies pour les éliminer.

 

Dans le cas de Twitter, l’une des principales motivations est d’obtenir la création de nouveaux comptes. On a l’impression que plus une personne a de followers, plus ses tweets sont intéressants, et en effet, les comptes ayant le plus de followers ont tendance à être plus influents.

Ce modèle peut alors devenir préoccupant dès lors qu’il vise à amplifier l’influence. Imaginez l’influence que vous pourriez avoir en contrôlant automatiquement des millions de comptes Twitter qui interagissent avec les comptes réels de personnalités publiques et de citoyens privés. Cette situation est susceptible d’attirer des acteurs étatiques très motivés disposant de ressources pratiquement illimitées.

Non seulement l’incitation est énorme sur Twitter, mais il existe aussi des moyens. Il existe d’innombrables services sur Internet (y compris les marketplaces du dark/deep web) qui proposent des comptes Twitter, des followers, des likes et des retweets contre rémunération.

Pour moins de 1 000 dollars, il est possible d’obtenir près de 100 000 followers, qui retweetent tout et n’importe quoi. Ces comptes ont des noms tels que TY19038461038, et ils suivent beaucoup d’autres comptes.

Créer un compte Twitter en utilisant l’automatisation est particulièrement facile. En y regardant d’un peu plus près, il est possible d’écrire un script qui crée automatiquement des comptes Twitter. Sans pour autant changer d’adresse IP ni le nom du compte.

Il y a quelques années, un réseau social américain a déployé une stratégie de défense contre les robots et a découvert que 99 % de son trafic de connexion était automatisé.

En fait, 80 à 99 % du trafic est automatisé sur de nombreuses applications. Ces résultats ne sont pas un cas isolé – ils sont communs à de nombreuses organisations (commerçants, institutions financières, sociétés de télécommunications et entreprises de restauration rapide, pour n’en citer que quelques-unes).

La nouvelle a bien sûr été dévastatrice pour l’entreprise. Elle savait qu’elle avait un problème de bot, mais n’avait jamais imaginé qu’il était aussi grave. Les conséquences ont rapidement été ressenties. Seule une infime partie de leurs comptes clients étaient de véritables clients humains. La majeure partie était des robots

 

Pour les réseaux sociaux, le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens (DAU), qui est un sous-ensemble de tous les comptes, joue un rôle important dans l’évaluation. La révélation que leur DAU ne représentait qu’une fraction de ce qu’elles pensaient a entraîné une baisse significative de leur valeur.

Aurait-il alors été préférable pour les actionnaires de cette entreprise de ne jamais apprendre la vérité et de se contenter d’affirmer que leur problème de bots était inférieur à 5 % ? Sans aucun doute, oui.

Cette pression ne s’applique pas seulement aux sites de réseaux sociaux dont la valorisation est déterminée par le nombre de DAU. Elle s’applique également aux entreprises qui vendent des produits à forte demande dont les stocks sont limités, comme des billets de concert, des baskets, des sacs à main de marque ou le prochain iPhone.

Lorsque ce type de produits sont vendus en quelques minutes à des robots, pour être ensuite revendus à des prix très élevés, cela créé un mécontentement des clients, mais l’entreprise parvient à écouler rapidement l’ensemble de son stock et alors, rien n’est fait pour maitriser ce procédé.

Dans ces cas, une entreprise peut vouloir donner l’impression qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour arrêter les bots alors qu’en réalité, elle ne fait pas grand-chose.

Selon le volume et la vitesse de l’automatisation que nous observons aujourd’hui, la sophistication des bots et le manque relatif de contre-mesures, on peut facilement faire la conclusion suivante : selon toute vraisemblance, plus de 80 % des comptes Twitter sont en fait des bots.

Sans nul doute, Twitter essaie d’empêcher toute automatisation indésirable sur sa plateforme, comme toutes les entreprises. Mais il est probable qu’il s’agisse d’une automatisation très sophistiquée de la part d’acteurs extrêmement motivés. Dans ces circonstances, la lutte contre les bots n’est pas une mince affaire. Elle nécessite des outils tout aussi sophistiqués.

Cependant, il y a quelque chose de beaucoup plus important en jeu ici. Le problème des bots est plus important que les recettes publicitaires, le cours de l’action ou la valorisation d’une entreprise. Ne pas lutter contre l’usage de bots, menace l’ensemble des fondements de notre monde numérique.

Permettre aux bots de proliférer conduit à une fraude massive qui coûte des milliards. Cela permet aux nations et aux organisations malveillantes de diffuser de fausses informations, d’influencer les processus politiques voire même de créer de potentiels conflits.

Si nous voulons, en tant que société, continuer à bénéficier de toutes les connaissances, de tous les divertissements et des autres avantages que nous offre l’internet et notre monde mobile et connecté, nous devons faire quelque chose contre le trafic automatisé en ligne. La seule façon de lutter contre les bots est de mettre en place notre propre automatisation hautement sophistiquée.

Twitter et autres : 80 % de faux comptes ?

 

 Twitter et autres   : 80 % de faux comptes ? 

Les bots* sont-ils à l’origine du déclin de notre monde numérique ? Il est plausible que plus de 80 % des comptes Twitter soient en fait des faux – et Twitter n’est pas le seul réseau social à être concerné. Voici pourquoi… Par Dan Woods, Global Head of Intelligence chez F5. (la Tribune)

*Un bot informatique est un agent logiciel automatique ou semi-automatique qui interagit avec des serveurs informatiques. Un bot se connecte et interagit avec le serveur comme un programme client utilisé par un humain, d’où le terme « bot », qui est la contraction par aphérèse de « robot »

 

 

À ce stade, nous sommes nombreux à avoir entendu parler de l’échec de l’acquisition et de l’affaire juridique qui se profile entre Twitter, une société qui n’a pas cherché à être achetée, et Elon Musk, qui a annulé son offre d’achat de la société.

Au centre de ce conflit se trouve le trafic de robots. Il est presque certain que le trafic de robots de Twitter est beaucoup plus important que ce qui est exprimé publiquement et de ce que les équipes imaginent en interne. En toute honnêteté, c’est probablement le cas pour toutes les organisations qui sont ciblées par des bots malveillants ou indésirables mais qui n’utilisent pas les meilleures technologies pour les éliminer.

 

Dans le cas de Twitter, l’une des principales motivations est d’obtenir la création de nouveaux comptes. On a l’impression que plus une personne a de followers, plus ses tweets sont intéressants, et en effet, les comptes ayant le plus de followers ont tendance à être plus influents.

Ce modèle peut alors devenir préoccupant dès lors qu’il vise à amplifier l’influence. Imaginez l’influence que vous pourriez avoir en contrôlant automatiquement des millions de comptes Twitter qui interagissent avec les comptes réels de personnalités publiques et de citoyens privés. Cette situation est susceptible d’attirer des acteurs étatiques très motivés disposant de ressources pratiquement illimitées.

Non seulement l’incitation est énorme sur Twitter, mais il existe aussi des moyens. Il existe d’innombrables services sur Internet (y compris les marketplaces du dark/deep web) qui proposent des comptes Twitter, des followers, des likes et des retweets contre rémunération.

Pour moins de 1 000 dollars, il est possible d’obtenir près de 100 000 followers, qui retweetent tout et n’importe quoi. Ces comptes ont des noms tels que TY19038461038, et ils suivent beaucoup d’autres comptes.

Créer un compte Twitter en utilisant l’automatisation est particulièrement facile. En y regardant d’un peu plus près, il est possible d’écrire un script qui crée automatiquement des comptes Twitter. Sans pour autant changer d’adresse IP ni le nom du compte.

Il y a quelques années, un réseau social américain a déployé une stratégie de défense contre les robots et a découvert que 99 % de son trafic de connexion était automatisé.

En fait, 80 à 99 % du trafic est automatisé sur de nombreuses applications. Ces résultats ne sont pas un cas isolé – ils sont communs à de nombreuses organisations (commerçants, institutions financières, sociétés de télécommunications et entreprises de restauration rapide, pour n’en citer que quelques-unes).

La nouvelle a bien sûr été dévastatrice pour l’entreprise. Elle savait qu’elle avait un problème de bot, mais n’avait jamais imaginé qu’il était aussi grave. Les conséquences ont rapidement été ressenties. Seule une infime partie de leurs comptes clients étaient de véritables clients humains. La majeure partie était des robots

 

Pour les réseaux sociaux, le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens (DAU), qui est un sous-ensemble de tous les comptes, joue un rôle important dans l’évaluation. La révélation que leur DAU ne représentait qu’une fraction de ce qu’elles pensaient a entraîné une baisse significative de leur valeur.

Aurait-il alors été préférable pour les actionnaires de cette entreprise de ne jamais apprendre la vérité et de se contenter d’affirmer que leur problème de bots était inférieur à 5 % ? Sans aucun doute, oui.

Cette pression ne s’applique pas seulement aux sites de réseaux sociaux dont la valorisation est déterminée par le nombre de DAU. Elle s’applique également aux entreprises qui vendent des produits à forte demande dont les stocks sont limités, comme des billets de concert, des baskets, des sacs à main de marque ou le prochain iPhone.

Lorsque ce type de produits sont vendus en quelques minutes à des robots, pour être ensuite revendus à des prix très élevés, cela créé un mécontentement des clients, mais l’entreprise parvient à écouler rapidement l’ensemble de son stock et alors, rien n’est fait pour maitriser ce procédé.

Dans ces cas, une entreprise peut vouloir donner l’impression qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour arrêter les bots alors qu’en réalité, elle ne fait pas grand-chose.

Selon le volume et la vitesse de l’automatisation que nous observons aujourd’hui, la sophistication des bots et le manque relatif de contre-mesures, on peut facilement faire la conclusion suivante : selon toute vraisemblance, plus de 80 % des comptes Twitter sont en fait des bots.

Sans nul doute, Twitter essaie d’empêcher toute automatisation indésirable sur sa plateforme, comme toutes les entreprises. Mais il est probable qu’il s’agisse d’une automatisation très sophistiquée de la part d’acteurs extrêmement motivés. Dans ces circonstances, la lutte contre les bots n’est pas une mince affaire. Elle nécessite des outils tout aussi sophistiqués.

Cependant, il y a quelque chose de beaucoup plus important en jeu ici. Le problème des bots est plus important que les recettes publicitaires, le cours de l’action ou la valorisation d’une entreprise. Ne pas lutter contre l’usage de bots, menace l’ensemble des fondements de notre monde numérique.

Permettre aux bots de proliférer conduit à une fraude massive qui coûte des milliards. Cela permet aux nations et aux organisations malveillantes de diffuser de fausses informations, d’influencer les processus politiques voire même de créer de potentiels conflits.

Si nous voulons, en tant que société, continuer à bénéficier de toutes les connaissances, de tous les divertissements et des autres avantages que nous offre l’internet et notre monde mobile et connecté, nous devons faire quelque chose contre le trafic automatisé en ligne. La seule façon de lutter contre les bots est de mettre en place notre propre automatisation hautement sophistiquée.

Eaux en bouteille: Près de 80 % contiennent des microparticules de plastique

Eaux en bouteille: Près de 80 % contiennent des microparticules de plastique

 

 

Le commerce de l’eau en  bouteille est évidemment un contresens écologique mais aussi économique. C’est aussi un danger sanitaire que 80 % des bouteilles contiendraient des micros plastiques. L’association Agir pour l’Environnement  vient de publier une étude intitulée «Nous buvons du plastique». Pour l’association, «le plastique génère des quantités astronomiques de microplastiques qui contaminent les écosystèmes et les corps humains. Le plastique ne se dégrade pas : il se fragmente en microdébris, en microplastiques.» Partant de ce constat, Agir pour l’Environnement a voulu vérifier si les principales eaux en bouteille vendues en France étaient impactées. Vittel, Cristalline, Evian, Volvic ou encore Perrier sont ainsi concernés. ( info du Figaro)

Conclusion, 78% des eaux testées contiennent des microplastiques. Pour la Vittel Kids de 33 cl, indique l’enquête, leur nombre atteint même 121 microparticules par litre. Si l’association considère que l’origine principale de ces contaminations pourrait être industrielle, «les sources de microplastiques ne sont pas encore bien élucidées». Elles proviendraient ainsi de la «dégradation de l’emballage» ou des «fragments qui se détachent du bouchon».

Ces microparticules sont aussi bien détectées dans les selles que dans le sang et peuvent aussi bien atteindre d’autres organes comme le cerveau, les poumons ou le placenta. L’association rappelle une des données essentielles du problème: «La pollution devient imperceptible, mais demeure bien réelle» et elle contamine «la biodiversité, le cycle de l’eau, les sols, la chaîne alimentaire et in fine nos organismes». Selon Agir pour l’Environnement, 8,3 milliards de tonnes de plastiques ont été produites depuis 1950. Dont la moitié ces quinze dernières années. «Nous en mangeons, nous en buvons et nous en respirons. Chaque semaine, nous en ingérons en moyenne 5 grammes, l’équivalent d’une carte de crédit», souligne l’étude.

«Le plastique provient de ressources fossiles, pétrole et gaz, qui subissent des transformations chimiques dangereuses pour fabriquer les polymères. (…) L’industrie du plastique contribue aussi fortement aux émissions de gaz à effet de serre (production, transport, incinération…)», poursuit Agir pour l’Environnement. L’occasion également de détailler ses propositions face à un recyclage qui est, selon l’association, trop faible. Cette dernière propose ainsi d’organiser une sortie du plastique d’ici 2030, d’interdire les plastiques à usage unique ou encore de refuser que le plastique soit en contact avec un aliment susceptible d’être chauffé.

Sondage pouvoir d’achat: Priorité pour 80 %


Sondage pouvoir d’achat: Priorité pour 80 %

 

.Selon le sondage Elabe, une majorité de personnes interrogées évaluent qu’il faut en priorité qu’exécutif et oppositions s’entendent sur cette thématique du pouvoir d’achat, particulièrement prégnante dans le contexte de forte inflation.

78% des personnes questionnées la citent, ce qui la place très largement en tête devant la santé, citée par 55% des personnes, les retraites (40%) et l’environnement et l’écologie (33%).

92% des Français interrogés se positionnent pour une augmentation de 4% des retraites, 91% pour la hausse des pensions de retraite au niveau du Smic pour une carrière complète et au niveau du seuil de pauvreté pour le minimum vieillesse.

 

90% soutiennent le passage de la TVA de 20% à 5,5% sur les produits énergétiques et 87% le blocage des prix des produits de première nécessité. Sur la ristourne de 18 centimes d’euros par litre à la pompe, 86% sont en faveur de sa prolongation.

78% se déclarent pour un plafonnement de l’augmentation des loyers de 3,5% pendant un an et à la suppression de la redevance audiovisuelle. 71% veuillent l’instauration du Smic à 1500 euros net mensuels.

Vaccin Covid-19 : une quatrième dose aux plus de 80 ans

Vaccin Covid-19 : une  quatrième dose aux plus de 80 ans

Jean Castex a annoncé samedi l’ouverture de la quatrième dose de vaccin «aux plus de 80 ans ayant reçu leur dose de rappel depuis plus de trois mois», face au léger rebond de l’épidémie de Covid-19, dans une interview au Parisien. Le premier ministre a dit aussi recommander «fortement aux personnes fragiles du fait de leur âge ou de leurs pathologies de maintenir le port du masque dans les lieux clos et dans les grands rassemblements.»

Dans ce contexte, le premier ministre a dit vouloir «accompagner les personnes les plus vulnérables». En ce sens, «nous allons ouvrir dès à présent la quatrième dose aux plus de 80 ans ayant reçu leur dose de rappel depuis plus de trois mois, qui sont confrontés à une perte progressive de leur immunité», a-t-il déclaré.

Présidentielle 2022 : 80% des jeunes envisageraient de voter d’après une étude douteuse

Présidentielle 2022 : 80% des jeunes envisageraient de voter d’après une étude douteuse

 

Une étude particulièrement douteuse d’ Ipsos – Sopra Steria démontrerait que 80 % des jeunes seraient prêts à voter aux présidentielles.

De quoi s’interroger sur la pertinence de tels résultats quand on connaît le désintérêt général des électeurs potentiels. Globalement il y a d’abord environ 10 % de Français non-inscrits auxquels il faut ajouter 35 % qui n’ont pas l’intention de voter. Les jeunes feraient exception de près cette étude d’ Ipsos.

Exactement le contraire des enquêtes conduites Anne Muxel, directrice de recherches. 

 

Anne Muxel, directrice de recherches au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), a conduit plusieurs enquêtes sur le rapport des jeunes à la politique. Elle a notamment publié (avec Olivier Galland) La Tentation radicale. Enquête auprès des lycéens (PUF, 2018). (interview)

Avec un taux d’abstention de près de 60 % toutes tranches d’âge confondues, le scrutin municipal du 28 juin a battu un record, mais qu’en est-il de l’électorat jeune ? Un record dans le record ?

Oui, c’est encore plus marqué chez les jeunes, puisque l’abstention atteint 72 % chez les 18-34 ans, selon une estimation Ipsos-Sopra Steria. Rien d’étonnant : pour la tranche 18-24 ans, quel que soit le type de scrutin, le taux, ces dernières années, est supérieur de dix points en moyenne à celui de l’ensemble de la population. Au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, comme aux élections européennes de 2019, seul un petit tiers des 18-24 ans s’était rendu aux urnes. Mais dans le surcroît d’abstention des jeunes entrent plusieurs composantes.

Il y a d’abord ce que j’appelle le « moratoire électoral » des années de jeunesse : un temps de latence avant le passage à l’exercice effectif du droit de vote. Outre l’entrée progressive dans la vie adulte, il y a aussi le phénomène de « mal-inscription », quand certains restent inscrits près de chez leurs parents alors qu’ils sont déjà éloignés géographiquement par les études ou le travail. A ces causes structurelles s’ajoutent des raisons plus politiques, l’abstention exprimant alors soit une forme consciente et délibérée de protestation, soit une totale indifférence vis-à-vis du jeu électoral. L’abstention des jeunes s’inscrit aussi dans la généralisation d’un nouveau type de comportement électoral que l’on observe dans l’ensemble de la population : la participation intermittente, variable selon les enjeux et les scrutins. Le vote systématique, c’est-à-dire le sens du devoir de voter, s’est affaibli.

Le désengagement croissant des jeunes du jeu électoral ne met-il pas en cause, à terme, la pérennité des institutions ?

Le vote est l’outil par excellence de « faisabilité » de la vie démocratique. Si les jeunes continuent de se désengager de cette action citoyenne, alors cela peut effectivement mettre en péril la solidité de la démocratie elle-même. Il faut cependant nuancer car il existe d’autres formes d’implication dans la vie démocratique que la participation aux élections. Mais cette question du désengagement est réelle. Elle s’adresse à toute la classe politique et concerne, même si le phénomène est plus marqué chez les jeunes, toute la population, tant la défiance à l’endroit des institutions et du personnel politique est forte.

 

Pourquoi perdre des vies au Mali ?

Pourquoi perdre des vies au Mali ?

 

Pourquoi »Perdre la vie pour assurer la sécurité d’un pays qui ne veut pas de vous « , interroge, mardi 1er février sur franceinfo, Christian Cambon, président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, et sénateur du Val-de-Marne. L’interview du sénateur sur France Info

 Comment évaluez-vous la situation de la France au Mali ?

Christian Cambon : C’est un sentiment d’amertume parce que dans ces jours difficiles pour la France au Mali je pense aux 53 soldats qui y ont laissé la vie et aux centaines de blessés qui seront marqués à vie. Le constat c’est que la junte, actuellement au pouvoir au Mali, ne souhaite pas la présence française et les humiliations qu’on nous fait endurer doivent nous conduire à un examen en profondeur pour évaluer les solutions que nous avons devant nous. Cette humiliation pose nos relations avec les pays d’Afrique. Le ministre dit qu’elle est excellente mais malgré tout c’est un signe de faiblesse que nous identifions et c’est aussi un questionnement en Europe. J’espère que les indications du gouvernement sont les bonnes. Il y a beaucoup de questions et un grand gâchis à constater.

La France doit-elle désengager ses militaires ?

Le désengagement avait commencé puisque le président de la République avait annoncé un redéploiement mais je pense que maintenant il faut être très clair. Quand je vois le Mali remettre en cause nos accords militaires, quand je vois qu’il interdit le survol d’une partie du territoire du Mali à notre propres avions, quand je vois la présence des milices Wagner alimentées par les Russes qui prennent de plus en plus de positions dans le pays, les campagnes anti-françaises, bien évidemment on en peut que tirer les conclusions de cette situation.

« Je pense qu’il faut avoir le courage de dire que ce n’est sans doute plus à partir du Mali qu’il va falloir poursuivre notre présence au Sahel. »

 

Est-ce que la lutte contre le terrorisme continue ?

Bien sûr, mais il faut savoir qu’il n’y a jamais de solution militaire à ce genre de conflit. La solution politique qui est dans la main des dirigeants maliens finira un jour par s’imposer, mais elle doit respecter un certain nombre de principes. Nos soldats se sont battus pour assurer la sécurité et la souveraineté du Mali. Quand on apprend qu’un certain nombre de ses dirigeants sont en train d’ouvrir des pourparlers avec des terroristes qui ont du sang français sur les mains, c’est inacceptable.

Qu’attendez-vous du gouvernement français ?

Nous demandons qu’il associe la représentation nationale. Nos concitoyens se posent beaucoup de questions sur cet engagement. Ils voient nos soldats revenir blessés ou pire encore et se demandent pourquoi on est là-bas. Perdre la vie pour assurer la sécurité d’un pays qui ne veut pas de vous pose beaucoup de questions.

12345...7



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol