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Hausse du Prix du Carburant : un chèque charité de 8 euros par mois

Hausse du Prix du Carburant : un chèque charité de 8 euros par mois


Adieu la vente à perte. À la place Macron promet un petit chèque charité de 100 € par voiture et par an aux plus modestes soit environ 8 euros pr an. Une mesure qui de toute façon ne coûtera pas trop cher puisque 40 % des ayants droits ne réclament même pas.

Le projet de loi du ministre de l’économie et de la première ministre concernant l’éventualité d’une vente à perte et donc que enterré. Il sera remplacé par un petit chèque de 100 € pour la moitié de la population.

Et à la place de la vente à perte on va impulser la vente à prix coûtant. Un slogan aussi vide que le précédent car peu de personnes sont en capacité de calculer le coût réel du carburant.

Ce qui évidemment exclut ceux qui ne sont pas salariés, les retraités par exemple auxquelles sans doute va conseiller le déplacement en vélo !

Macron promet faussement et naïvement qu’il va aller chez les raffineurs pour rechercher leurs marges. On se demande bien par quel dispositif législatif puisque rien n’est prévu. On se contente simplement de menacer…. un jour.

Du coup la seule promesse est celle de Total qui déclare maintenir le prix du litre à 1,99 pour un moment.

Concernant les hausses dans l’alimentaire, Macron se contente de reprendre les propos du ministre de l’économie en indiquant qu’une réunion aura lieu entre les industriels du secteur et les distributeurs. Et Macron d’affirmer qu’il veillera personnellement à une baisse des prix.

On peut donc imaginer que le chef de l’État et son épouse se rendront dans les supermarchés pour faire un relevé régulier des étiquettes !

Et pour finir ce cri du cœur ou du porte-monnaie : » personne ne doit profiter de la crise ». Même pas à Versailles ?

Chômage : Malgré une croissance anecdotique, sous la barre des 8% d’ici 2025

Chômage : Malgré une croissance anecdotique, sous la barre des 8% d’ici 2025 ( Banque de France)

Le taux de chômage ne devrait pas repasser au-dessus de la barre des 8%, malgré un environnement international délicat, estiment les experts de la Banque de France. Malgré une croissance relativement modérée, l’emploi devrait mieux résister que prévu, relève la Banque de France. Surpris par la résistance du marché du travail ces derniers mois, les analystes ont revu leurs hypothèses, entraînant un «changement significatif» dans leurs estimations. Une décision qui s’appuie notamment sur des calculs de productivité et sur la réforme des retraites, dont «la montée en charge progressive à partir de septembre 2023 aurait un impact positif sur le nombre d’actifs qui se transmettrait progressivement à l’emploi». La banque de France toutefois n’indique pas que parmi les facteurs explicatifs il y a aussi un très grand nombre d’entrées en apprentissage aussi une baisse de demande d’emploi du fait de l’évolution démographique.

Dans un premier temps, cette année, le marché de l’emploi résisterait, et le taux de chômage se tiendrait à 7,1% en moyenne. Ensuite, le ralentissement de l’activité entraînerait une hausse du taux à 7,4% puis 7,6% sur les deux prochaines années. Un rebond, certes, mais qui devrait rester temporaire et qui est, surtout, bien moins notable que prévu. Le cap des 8% ne devrait donc pas être franchi et le chômage resterait nettement inférieur à son niveau pré-Covid.

«À l’horizon 2025, l’économie française réussirait à concilier sortie de l’inflation et retour progressif de la croissance, sans récession», résume le directeur général des statistiques, études et international à la Banque de France, Olivier Garnier. La croissance, d’abord, repartirait progressivement à la hausse : après le choc engendré par la guerre en Ukraine et la flambée inflationniste, elle atteindrait 0,7% en 2023 en moyenne, un niveau revu légèrement à la hausse. Elle s’établirait ensuite à 1% en 2024 et 1,5% en 2025, des estimations moins élevées que prévu malgré une reprise de la consommation des ménages et des prix du pétrole et du gaz un peu plus faibles qu’anticipé en mars. Une dynamique expliquée par l’environnement international troublé.

Parallèlement, l’inflation semble bel et bien avoir atteint son pic ce semestre. Les prix de l’énergie reculent, et ceux de l’alimentaire commencent à ralentir, notent les experts, avec une nuance : «Historiquement, les hausses des prix des matières premières alimentaires sont partiellement répercutées et leurs replis ne s’accompagnent pas d’une baisse des prix finaux mais d’un arrêt de leur hausse». En d’autres termes, il ne faut pas s’attendre à voir de reculs massifs des prix en rayon dans l’immédiat. Désormais, la hausse des prix est principalement tirée par les services, «sous l’effet notamment des revalorisations salariales». La Banque de France prévoit donc un taux moyen annuel de 5,6% cette année, avant un ralentissement marqué en 2024 – à 2,4% – et en 2025 – à 1,9%.

Malgré une croissance relativement modérée, l’emploi devrait mieux résister que prévu, relève la Banque de France. Surpris par la résistance du marché du travail ces derniers mois, les analystes ont revu leurs hypothèses, entraînant un «changement significatif» dans leurs estimations. Une décision qui s’appuie notamment sur des calculs de productivité et sur la réforme des retraites, dont «la montée en charge progressive à partir de septembre 2023 aurait un impact positif sur le nombre d’actifs qui se transmettrait progressivement à l’emploi».

Inquiets, les ménages devraient toutefois garder une bonne partie de leurs gains au chaud sous leur matelas. Sur ce point, la Banque de France reste prudente : «Nous pensions que le surplus d’épargne pouvait être mobilisé, être un moteur pour l’économie. Mais nous avons été plutôt surpris négativement», les consommateurs étant restés frileux jusqu’ici. L’épargne accumulée depuis des mois ne devrait donc pas être dépensée, sauf surprise – bienvenue pour la consommation, et donc l’économie.

Un avertissement clair est toutefois lancé sur les finances publiques, dont l’amélioration se fait attendre… encore et toujours. La France reste un éternel bonnet d’âne : si, entre 2021 et 2025, les États de la zone euro doivent faire reculer leur ratio d’endettement de huit points en moyenne, celui de l’Hexagone ne reculerait que d’un point, selon l’institution. La divergence entre Paris et les autres capitales devrait donc s’accroître, à politique inchangée. «Le ratio de la dette publique ne diminuerait pas et resterait proche de 111% du PIB sur tout l’horizon de prévision», prévoient les analystes. Un constat inquiétant, qui contredit les promesses de bonne gestion des comptes publics brandies par le gouvernement.

Croissance européenne 2023 : plus 0,8 % ?

Croissance européenne 2023 : plus 0,8 % ?

La commission économique européenne se veut optimiste peut-être pour contrer des scénarios plus gris du fonds monétaire international et autre institutions. La prévision de croissance pour 2023 est toutefois modeste seulement 0,8 %. Une évolution qui dépendra sans doute aussi d’une inflation qui va encore augmenter et toucher particulièrement les achats de denrées alimentaires.

Dans le nouveau scénario économique de la commission européenne on prévoit cette année 0,8 %, . Pour les pays de la zone euro, il est question d’une augmentation de PIB de 0,9 %, soit 0,6 point de mieux. L’année prochaine, en 2024, la croissance s’établirait à 1,6 % dans l’UE et à 1,5 % dans la zone euro, sans changement par rapport aux prévisions d’automne.
L’économie européenne a enregistré un taux de croissance de 3,5 %, au lieu de 3,2 % attendus.

Cette année comme en 2024, la France devrait faire mieux que l’Allemagne, avec des prévisions de croissance de 0,6 % puis 1,4 contre 0,2 % et 1,3 %. Toutefois, les deux grandes économies de l’UE seront en deçà de la moyenne européenne. L’Espagne tire ainsi très bien son épingle du jeu. Grâce à la forte reprise du tourisme, son économie devrait connaître une croissance de 1,4 % en 2023 puis de 2 % en 2024. Quant à l’économie italienne, elle pourrait croître de 0,8 % cette année puis de 1 % l’an prochain, tirée par le plan de relance européen dont elle est le premier bénéficiaire.
Parmi les facteurs explicatifs,, la baisse notable des prix du gaz. Après la flambée ¬historique qu’il avait connue à l’été 2022, le TTF, indice de référence pour l’UE, est revenu fin janvier à ses niveaux d’avant la guerre en Ukraine, soit 55 euros par MWh.

Maiss les consommateurs et les entreprises vont devoir continuer à composer avec des prix du gaz trois fois plus élevés qu’en 2019 et une inflation sous-jacente (inflation hors énergie et produits alimentaires non transformés) encore en hausse en janvier.

Linflation passerait de 9,2 % en 2022, à 5,6 % en 2023 puis 2,5 % en 2024 dans la zone euro

Covid France 8 février 2023 : 4.999 nouveaux cas confirmés en 24h

Covid France 8 février 2023 : 4.999 nouveaux cas confirmés en 24h.

On enregistre mardi 7 février 2023 : 4.999 nouveaux cas confirmés en 24h. Soit au total 146 947 cas et +42 morts supplémentaires en 24 heures soient au total 164 469.. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.582 (0) décès au total.
Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 134.887 (+42 en 24h).
Le taux de reproductivité R est de 0,82 le taux d’incidence à 37,81 et la tension hospitalière à 15,4 %. Le taux de positivité est à 0,0 %.
La France compte actuellement 13.619 (-182) personnes hospitalisées et 780 (-9) malades en réanimation.

• Bilan des régions :

• Ile-de-France : 4.009 (+31) hospitalisées, 251 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
• Grand Est : 1.204 (-16) hospitalisés, 65 (-1) en réanimation et +2 décès en 24h
• Hauts de France : 1.324 (-5) hospitalisés, 65 (0) en réanimation et +2 décès en 24h
• Auvergne Rhône Alpes : 1.286 (-29) hospitalisés, 93 (0) en réanimation et +7 décès en 24h
• Provence-Alpes Côte d’Azur : 1.123 (-42) hospitalisé, 60 (-2) en réanimation et +8 décès en 24h
• Bretagne: 341 (-73) hospitalisés, 15 (-4) en réanimation et +4 décès en 24h
• Normandie : 767 (0) hospitalisés, 21 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
• Nouvelle-Aquitaine : 1.161 (0) hospitalisés, 90 (+4) en réanimation et +1 décès en 24h
• Pays de la Loire : 160 (-10) hospitalisés, 11 (-2) en réanimation et +2 décès en 24h
• Occitanie: 895 (-25) hospitalisés, , 53 (-4) en réanimation et +8 décès en 24h
• Centre-Val de Loire : 616 (+6) hospitalisés, 24 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
• Bourgogne-Franche-Comté : 480 (-9) hospitalisés, 24 (-1) en réanimation et +4 décès en 24h

Zone euro: l’inflation toujours à un très haut niveau sur un an, 8,5 %

Zone euro: l’inflation toujours à un très haut niveau sur un an, 8,5 %

L’inflation diminue très légèrement pour le troisième mois consécutif mais demeure un niveau très élevé à hauteur de 8,5 % en zone euro. Contrairement aux affirmations de certains experts, on est loin d’en avoir fini avec la hausse des prix. Et l’inflation ne va certainement pas disparaître à partir de l’été mais seulement peut-être se tasser compte tenu de la tendance baissière de l’économie européenne qui va tutoyer la récession dans certains pays.

Sur un mois en janvier, , l’indice des prix calculé aux normes européennes (IPCH) a baissé de 0,4%, comme en décembre, a précisé l’institut européen de la statistique. Si, sur un an, les prix de l’énergie continuent de connaître la progression la plus forte (+17,2%), ils subissent un ralentissement de plus en plus marqué puisque leur hausse avait été de 25,5% en décembre après avoir culminé à 41,5% en octobre. A l’inverse, l’inflation dans la catégorie « alimentation, alcool et tabac » accélère à 14,1% après 13,8% en décembre.

L’inflation est au cœur des préoccupations de la Banque centrale européenne (BCE), qui se réunit jeudi. Un nouveau relèvement de 50 points de base de son principal taux directeur, à 2,5%, est attendu pour juguler la hausse des prix alors que la banque centrale a pour objectif à moyen terme une inflation à 2%.

Pauvreté : 6,5% et 8,5% de la population et 300 000 SDF

Pauvreté : 6,5% et 8,5% de la population et 300 000 SDF

D’après l’Observatoire des inégalités la pauvreté concerne chaque année « entre 6,5% et 8,5% de la population et on constate 500 000 pauvres de plus » en 20 ans.

D’après le centre d’observation de la société, le taux de pauvreté remonte en France depuis le début des années 2000. En 15 ans (de 2004 à 2019) le taux de pauvreté a progressé de 7 % à 8,2 % au seuil situé à 50 % du niveau de vie médian, et de 12,7 % à 14,6 % au seuil à 60 %. Selon le premier seuil, le nombre de pauvres a augmenté d’1,1 million, de 4,1 à 5,2 millions. En 2019, le taux de pauvreté a retrouvé son niveau de 1979. Contrairement aux craintes des premiers mois de 2020, rien n’indique que la pauvreté ait explosé depuis.

La pauvreté a baissé dans les années 1970 et au début des années 1980, notamment du fait de l’amélioration de la situation des personnes âgées. Au seuil de pauvreté fixé à 50 %, le taux de pauvreté a diminué de 12 % à 7 % entre 1970 et 1990. Le nombre de pauvres s’est réduit de 5,8 à 3,8 millions. Ce mouvement est considérable. Cela signifie qu’au cours de cette période les inégalités se sont réduites « par le bas » : les revenus des classes moyennes ont progressé, mais ceux des plus pauvres encore davantage en dépit de la montée du chômage.

Le milieu des années 1990 et surtout le début des années 2000 a marqué un tournant. La pauvreté progresse sous l’effet de plusieurs facteurs. L’évolution de longue période repose en partie sur des phénomènes démographiques, en particulier la hausse du nombre de familles monoparentales aux faibles revenus. Le facteur migratoire (l’arrivée de populations démunies) joue, mais beaucoup moins que dans les années 1970, époque où le solde migratoire était beaucoup plus fort. Depuis les années 2000, la hausse de la pauvreté est surtout le fait d’une croissance qui demeure historiquement faible et, en conséquence, d’un niveau de chômage élevé même si la situation avait commencé à s’améliorer à partir de 2015. La détérioration structurelle du marché du travail (précarité et bas salaires notamment) pèse en particulier sur les niveaux de vie des plus jeunes.

Quel sera l’impact en matière de pauvreté de la crise économique entraînée par la crise sanitaire ? Le chiffre d’un million de pauvres supplémentaires, affichés dans la presse à l’automne 2020, n’a pas de fondements. Notre modèle social, ainsi que les mesures prises en 2020 et 2021 ont, en partie, amorti le choc : les revenus sont restés quasiment stables en 2020 alors que l’activité a baissé de 8 %. Cette situation n’est pas incompatible avec la croissance d’une forme de grande pauvreté, notamment celle de jeunes se retrouvant sans ressources. Une baisse de revenu des personnes dont le niveau de vie est déjà inférieur au seuil de pauvreté – 900 euros mensuels au seuil à 50 % du niveau de vie médian, n’a en effet aucun impact sur le nombre de pauvres et le taux de pauvreté.

Retraites : coup de pouce supplémentaire de 0, 8 % !

Retraites : coup de pouce supplémentaire de 0, 8 % !

D’après le du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023 , une toute petite augmentation de 0, 8 % concernera les Retraite aux 1er janvier 2023. Une mesure qui s’ajoutera aux autres et permettra d’atteindre une augmentation moyenne des retraites de 3,1 % en 2022, à mettre en regard de l’augmentation des prix de 6 % sur un an.Bref, une perte de pouvoir d’achat en moyenne de 3 % !

Après une hausse de 1,1 % en janvier 2022, les pensions ont été augmentées de 4 % au 1er juillet . Même chose pour les prestations sociales (allocations familiales, RSA, etc.), qui ont bénéficié du coup de pouce de 4 % en juillet après une hausse de 1,8 % en avril.

Toutefois, comme ces revalorisations exceptionnelles n’ont été effectives qu’à mi-année, le gouvernement calcule dans le PLFSS que cela correspond à une revalorisation en moyenne annuelle de 3,1 % pour les retraites. Il restera un reliquat de hausse estimé à 0,8 % au 1er janvier 2023, toujours au titre de l’inflation 2022.

Pour les allocations familiales et le RSA, la nouvelle augmentation programmée serait de 1,7 % au 1er avril. Cela reste des estimations, le montant précis des hausses sera établi sur la base de l’inflation effectivement constatée (entre novembre 2021 et octobre 2022 pour les retraites, et entre février 2022 et janvier 2023 pour les autres prestations).

Par ailleurs, au vu de la forte inflation encore attendue l’année prochaine (+4,3 %) , un débat sur une nouvelle anticipation des revalorisations pourrait s’ouvrir au Parlement lors de l’examen du budget de la Sécurité sociale, prévu à partir de la mi-octobre à l’Assemblée nationale. L’opposition de gauche en a déjà fait l’une de ses revendications.

Inflation: un minimum de 6,8 % en 2022 mais 10% en réel

Inflation: un minimum de 6,8 % en 2022 mais 10% en réel

Officiellement d’après l’INSEE l’inflation devrait continuer sa hausse et atteindre atteindre  6,8 % en septembre sur un an et s’établir à 5,5 % en moyenne sur l’année, contre 1,6 % en 2021. Cette hausse devrait se propager dans l’ensemble de l’économie.

D’après l’INSEE la baisse du pouvoir d’achat des Français serait seulement de 1 % après redistribution. Une évaluation très approximative. En moyenne les prix auront augmenté officiellement de 5,5 % , les salaires de 2 à 3 %. Donc une perte officielle d’au moins 2 %. Évidemment des chiffres assez approximatifs puisque l’indicateur de l’INSEE sous-estime la hausse des prix notamment due à la modification de la structure de consommation des ménages dont  les dépenses contraintes pèsent de plus en plus. En termes monétaires, les ménages en moyenne risquent de perdre près de 1500 € cette année.

Dans la réalité, la véritable inflation devrait être proche de 10 % vers la fin de l’année. Pour limiter l’inflation, on tente de peser sur la spirale salaire prix;  le problème, c’est qu’en même temps on tue la consommation et la croissance.

Encore une fois ces prévisions sont assez fragiles car elles intègrent des mesures redistributives difficiles à évaluer et sur des mesures prochaines incertaines compte tenu de l’environnement politique

Etats-Unis : l’inflation s’envole à plus 8,6% sur un an

Etats-Unis : l’inflation s’envole à plus 8,6% sur un an

 

L’indice des prix à la consommation (IPC) aux Etats-Unis a augmenté de 8,6% en mai par rapport au même mois il y a un an, selon le Bureau des statistiques et du travail américain (BLS). En avril, elle s’était affichée à 8,3% en avril, et en mars à 8,5%. Elle reste au plus haut depuis 40 ans. Ce chiffre est supérieur au consensus des analystes interrogés par Bloomberg qui tablait sur 8,3%.

 

Notons que l’union européenne n’est mieux lotie en matière d’évolution des prixLe taux d’inflation annuel de la zone euro est estimé à 8,1% en mai 2022, contre 7,4% en avril selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne

Sur une base mensuelle, l’IPC a augmenté de 1 % en mai par rapport à avril qui avait enregistré une hausse de 0,3 % par rapport à mars.

Selon le BLS, cette hausse des prix touche tous les produits. Ainsi, l’inflation sous-jacente (sans les prix de l’alimentation et de l’énergie) progresse en mai de 6% sur un an (0,6% sur un mois). Les prix de l’alimentation augmentent de 10,1% sur un an (1,2% sur un mois) tandis que les prix de l’énergie ont bondi de 34,6% en un an (3,9% sur un mois).

Ces majorations qui entament le pouvoir d’achat des ménages américains et nourrissent le mécontentement pourraient bien faire perdre la majorité aux démocrates au Congrès lors des élections de mi-mandat en novembre prochain. Cette échéance électorale est cruciale, car une large partie des élus est renouvelée.

 

 

Zone euro :Forte hausse de l’inflation à 8,1 %

Zone euro :Forte hausse de l’inflation à 8,1 %

Par Clémentine Gallès, Cheffe Économiste et Stratégiste de Société Générale Private Banking

L’inflation en Zone euro a ainsi affiché 8,1% pour le mois de mai et continue donc de progresser (après 7,4% au mois d’avril), de surprendre à la hausse (le consensus s’attendait à 7,7% d’inflation) et de largement dépasser les projections de la BCE (graphique 2). Bien que la hausse reste principalement alimentée par l’inflation énergétique et alimentaire, l’inflation sous-jacente a également augmenté pour atteindre 3,8%, un niveau de plus en plus inconfortable pour la Banque Centrale européenne. Cette situation contraste avec celle des Etats-Unis où le point haut semble en train d’être passé avec notamment un ralentissement de l’inflation sous-jacente au mois d’avril qui devrait être confirmé à la publication des chiffres de mai.

Des indicateurs d’activité toujours positifs mais des risques de plus en plus élevés sur les perspectives économiques. En effet, si les indices PMI pour le mois de mai sont en baisse, ils demeurent au-dessus du seuil de 50 points, indiquant une activité qui ralentit mais qui reste en croissance. Le secteur des services notamment continue de bénéficier de la normalisation des conditions sanitaires et apparaît particulièrement moteur. Le sous-indice de la création d’emploi reste également très favorable, faisant état d’un marché du travail solide et résilient en Zone euro. Néanmoins, cette situation relativement bonne des entreprises contraste avec une confiance des ménages au plus bas dans un environnement de contraction de leur revenu disponible réel. La question de la capacité de résistance des économies de la Zone euro à cette nouvelle surprise à la hausse sur l’inflation est bien réelle.

Une BCE qui pourrait vouloir aller plus vite dans la normalisation de sa politique monétaire. Au cours des dernières semaines, la BCE a fait évoluer sa communication, poussant les observateurs à anticiper une hausse des taux d’intérêt directeurs de 25 points de base au mois de juillet ainsi qu’au mois de septembre. Les tous derniers chiffres d’inflation alimentent même les spéculations quant à une potentielle hausse de 50 points de base (au lieu de 25 points de base) en juillet prochain. Si une normalisation de la politique monétaire semble tout à fait logique dans le contexte actuel d’inflation, la BCE devra rester très vigilante à ne pas durcir trop vite et trop fort les conditions monétaires, au risque de faire basculer définitivement en récession des économies déjà bien fragilisées.

Clémentine Gallès

Croissance Chine : Plus 5,5 % en 2022 au lieu de 8,1 % en 2021

Croissance Chine : Plus 5,5 % en 2022 au lieu de 8,1 % en 2021

Officiellement la Chine envisage 5,5% »  un ralentissement de sa croissance avec un objectif « d’environ 5,5% » pour cette année, contre +8,1% en 2021. 

Des craintes toujours d’actualité. « Au niveau mondial, maintenir une croissance moyenne à élevée pour une économie de cette taille (comme la Chine) est un défi majeur », a estimé devant la presse le Premier ministre chinois, Li Keqiang. Avec la pandémie mondiale, un rebond épidémique en Chine et la guerre en Ukraine, « l’économie fait face à de nouvelles pressions baissières », a-t-il averti. Le Premier ministre n’a pas explicitement mentionné ces facteurs mais évoqué « divers environnements complexes qui changent et des incertitudes qui augmentent ».

 

Chômage zone euro : à 6,8% en baisse

Chômage zone euro : à 6,8% en baisse 

 

Le taux de chômage de la zone euro a atteint en janvier son plus bas niveau historique, à 6,8% de la population active, en baisse de 0,2 point par rapport au mois précédent, d’après Eurostat .La France se situe à 7,3 %.

. Sur un an, en janvier, le chômage a baissé de 1,4 point dans la zone euro et de 1,3 point dans l’UE. Quelque 13,35 millions d’hommes et de femmes restaient cependant sans emploi dans l’UE, dont 11,23 millions dans la zone euro, selon Eurostat. La guerre en Ukraine, susceptible de pénaliser l’activité, jette une ombre sur les perspectives des prochains mois.

Bruxelles prévoit pour l’instant 4% de croissance du PIB en 2022, mais cette prévision devrait être abaissée lors d’une nouvelle estimation au printemps. Parmi les pays membres de l’UE, les taux de chômage les plus élevés en janvier ont été enregistrés en Espagne (11,2%), en Grèce (10,4%) et en Italie (8%). En France, 7,3% de la population active était au chômage, contre 3,5% en Allemagne. La République tchèque (1,9%) et la Pologne (2,8%) affichaient les plus

Economie-croissance française : plus 7% en 2021 mais…… moins 8% en 2020 !

Economie-croissance française :  plus 7% en 2021 mais…… moins 8% en 2020 ! 

 

 

 

 Les grands médias reprennent largement les propos du ministre de l’économie à propos du record de croissance de 7 % enregistrés en 2021. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a qualifié ce chiffre de «rebond spectaculaire» qui «efface la crise économique».

 

La vérité c’est qu’on ne rattrape rien du tout en tout cas pas totalement. Normalement l’année 2020, aurait dû dégager une croissance de l’ordre de 2 % et c’est une baisse de 8 % du fait de la crise sanitaire  qui a été enregistrée. Le déficit est donc de 10 % en 2020, le déficit qui n’a pas été totalement comblé d’autant que normalement une croissance de 2 % aurait dû être aussi réalisée  en 2021. Pour preuve que rien n’a été comblé et qu’on est encore en retard, la consommation des ménages qui constituent l’essentiel de la croissance française est juste revenue à son niveau de fin 2019. La France est donc encore en retard

Le ministre se félicite aussi de l’amélioration du chômage puisque 500 000 chômeurs auraient disparu des statistiques de pôle emploi. C’est à peu près le même chiffre d’auto entrepreneurs qui a été nouvellement enregistré ( officiellement 400 000 réellemnet déclarés) . Cela signifie que beaucoup ont abandonné leurs activités de salariés dans les secteurs les plus touchés comme l’hôtellerie ou le tourisme pour se mettre à leur compte. Le problème c’est que la plupart des autos entrepreneurs ne dégage que des rémunérations insignifiantes. Beaucoup disparaissent au bout de deux ans.

On peut effectivement se réjouir du redressement français mais il convient donc de le relativiser car nous sommes en retard sur nos perspectives.

Certes on a sans doute sauvé un certain nombre d’emplois mais la facture n’est pas négligeable. Au total, l’État aura encore dépensé l’an dernier un peu plus de 60 milliards d’euros, selon les chiffres donnés récemment par le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt, au prix d’un déficit public qui devrait avoisiner les 7% et d’une dette publique autour de 113%.

Une facture qui provient notamment de la facilité pour les états dont la France de s’endetter avec de l’argent gratuit mais qu’il faudra bien rembourser un jour. Un remboursement qui s’effectue actuellement via l’inflation qui en quelque sorte amorti la politique très accommodante des banques centrales.

La croissance française : cocorico, plus 7% en 2021 mais moins 8% en 2020

La croissance française : cocorico, plus 7% en 2021 mais moins 8% en 2020 

 

 

 Les grands médias reprennent largement les propos du ministre de l’économie à propos du record de croissance de 7 % enregistrés en 2021. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a qualifié ce chiffre de «rebond spectaculaire» qui «efface la crise économique».

 

La vérité c’est qu’on ne rattrape rien du tout en tout cas pas totalement. Normalement l’année 2020, aurait dû dégager une croissance de l’ordre de 2 % et c’est une baisse de 8 % du fait de la crise sanitaire  qui a été enregistrée. Le déficit est donc de 10 % en 2020, le déficit qui n’a pas été totalement comblé d’autant que normalement une croissance de 2 % aurait dû être aussi réalisée  en 2021. Pour preuve que rien n’a été comblé et qu’on est encore en retard, la consommation des ménages qui constituent l’essentiel de la croissance française est juste revenue à son niveau de fin 2019. La France est donc encore en retard

Le ministre se félicite aussi de l’amélioration du chômage puisque 500 000 chômeurs auraient disparu des statistiques de pôle emploi. C’est à peu près le même chiffre d’auto entrepreneurs qui a été nouvellement enregistré . Cela signifie que beaucoup ont abandonné leurs activités de salariés dans les secteurs les plus touchés comme l’hôtellerie ou le tourisme pour se mettre à leur compte. Le problème c’est que la plupart des autos entrepreneurs ne dégage que des rémunérations insignifiantes. Beaucoup disparaissent au bout de deux ans.

On peut effectivement se réjouir du redressement français mais il convient donc de le relativiser car nous sommes en retard sur nos perspectives.

Certes on a sans doute sauvé un certain nombre d’emplois mais la facture n’est pas négligeable. Au total, l’État aura encore dépensé l’an dernier un peu plus de 60 milliards d’euros, selon les chiffres donnés récemment par le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt, au prix d’un déficit public qui devrait avoisiner les 7% et d’une dette publique autour de 113%.

Une facture qui provient notamment de la facilité pour les états dont la France de s’endetter avec de l’argent gratuit mais qu’il faudra bien rembourser un jour. Un remboursement qui s’effectue actuellement via l’inflation qui en quelque sorte amorti la politique très accommodante des banques centrales.

Sondage Présidentielle : 21 % souhaitent la victoire de Le Pen, 8 % celle de Zemmour

 

Sondage Présidentielle : 21 % souhaitent la victoire de Le Pen, 8 % celle de Zemmour

D’après le sondage Kantar Public pour franceinfo et « Le Monde », la candidate du RN est donc perçue comme moins extrême que l’ancien journaliste. Le nombre de Français qui souhaitent la victoire de Marine Le Pen à la présidentielle est limité (21 %) mais nettement supérieur à la proportion qui exprime le même souhait s’agissant du polémiste (8 %). Par ailleurs, 29 % des Français jugent probable que Marine Le Pen soit élue présidente de la République, alors que 10 % font le même pronostic pour Éric Zemmour.

La moitié des Français (50 %) considèrent la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen comme « un danger pour la démocratie », contre 62 % pour le candidat de « Reconquête! » Éric Zemmour, selon le baromètre annuel de l’image du Rassemblement national réalisé par Kantar Public pour franceinfo et Le Monde, publié lundi 17 janvier.

À moins de trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, 40 % des Français, soit 9 points de moins qu’en février 2019, considèrent Marine Le Pen comme la représentante d’une « extrême droite nationaliste et xénophobe », alors qu’ils sont 64 % des Français à considérer Éric Zemmour comme tel.

Sur  les idées politiques, la part de Français qui estiment qu’il y a « trop d’immigrés en France » (47 %, +1 point depuis mai 2021) ou « qu’on ne se sent plus vraiment chez soi en France » (39 %, -1 point depuis mai 2021) restent stables et inférieurs aux niveaux observés dans le passé. La présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre, défendue par Marine Le Pen dans cette campagne, suscite un certain intérêt (53 % sont d’accord), mais la suppression de l’aide médicale d’Etat (32 %) ou la suppression du droit du sol (30 %) convainquent beaucoup moins.

 

Ce sondage a été réalisé en face-à-face, entre le 5 et le 11 janvier, au domicile de 1 016 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus. La marge d’erreur est de 3,1 %.

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