Coronavirus : 780 millions infectés au lieu de 35 millions !
Soudain l’organisation mondiale de la santé vient de s’apercevoir que le virus n’aurait pas concerné 35 millions de personnes mais presque 800 millions (10 % de la population mondiale). En cause évidemment les estimations approximatives voire les tricheries de certains pays pour minimiser l’ampleur de la pandémie. Dans les pays en développement, il y a aussi l’incapacité à effectuer le moindre comptage un peu pertinent compte tenu de l’état du système sanitaire.
Il convient sans doute de se méfier de ce chiffre de 10 % de contaminés sur la totalité de la population mondiale avancé désormais par l’organisation mondiale de la santé. En effet cette organisation est assez contestée en particulier par les États-Unis. Comme toutes les organisations internationales ou presque, l’OMS est en effet une énorme boutique avec des structures surabondantes composées souvent de personnalités proches du pouvoir de chacun des pays. Davantage des experts à profil politique qu’à profil scientifique même si certains sont diplômés.
En augmentant de manière considérable le nombre de personnes contaminées, l’OMS gonfle ainsi en même temps son objet social et son utilité.
Compte tenu du fait que les États-Unis envisagent de ne plus financer l’organisation mondiale de la santé et même de la quitter, l’OMS et de fait davantage sous l’influence d’autres grands pays et surtout de la Chine.
L’OMS a décrété l’alerte mondiale le 30 janvier face au Covid-19. L’institution a été vivement critiquée depuis, en particulier par les Etats-Unis, pour avoir tardé à décréter cet état d’urgence, alors que le coronavirus avait été signalé dès la fin décembre en Chine.
L’organisation a également été critiquée pour des recommandations jugées tardives ou contradictoires, notamment sur le port du masque ou les modes de transmission du virus. D’autres ont aussi souligné que l’organisation manquait à la fois de ressources budgétaires et d’indépendance face aux Etats.
Lundi, le représentant autrichien, Clemens Martin Auer, a loué la rapide réponse de l’OMS face au Covid-19 ainsi que les efforts menés par l’organisation en terme d’ »information », mais a appelé à revoir sa gouvernance.
« Nous aurions souhaité nous réunir antérieurement », a-t-il notamment dit. « Est-ce que le Conseil est un organe actif ou bien s’agit-il d’une façade pour exprimer la gratitude (des pays) face au travail qui est effectué? »