Affrontement politique Bangladesh : 77 morts
Une crise sociale qui se transforme maintenant en crise politique en morts et en blessés. En cause l’affrontement de manifestants dans la rue et la présence de l’armée. Bilan pour l’instant 77 morts et des centaines de blessés. Les manifestants réclament la démission de la Première ministre bangladaise Sheikh Hasina et du parti au pouvoir.
D’anciens officiers militaires ont depuis apporté leur soutien au mouvement de contestation. « Nous sommes profondément préoccupés (…) et attristés par tous les meurtres, tortures, disparitions et arrestations massives qui ont tourmenté le Bangladesh au cours des trois dernières semaines », a déclaré dimanche à la presse l’ancien chef de l’armée bangladaise, le général Ikbal Karim Bhuiyan. « Nous demandons au gouvernement en place de retirer immédiatement les forces armées de la rue », a-t-il ajouté, dans une déclaration commune avec d’autres anciens officiers supérieurs, en soulignant que les gens n’avaient « plus peur de sacrifier leur vie ».
« Ceux qui sont responsables d’avoir poussé les habitants de ce pays dans un état de misère aussi extrême devront être traduits en justice », a-t-il encore estimé.
Samedi, l’actuel chef de l’armée, le général Waker-uz-Zaman, avait lui affirmé que l’armée avait « toujours été aux côtés du peuple et le sera(it) toujours », selon un communiqué.
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