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Environnement- Sécheresse : 75 % des nappes à un niveau trop bas

Environnement- Sécheresse : 75 % des nappes à un niveau trop bas

Le Bureau de recherches géologiques et minières annonce que 75% des nappes «affichent des niveaux bas à très bas». Rien ne permet d’hypothéquer sérieusement sur la pluie qui pourrait tomber au printemps et cet été. Par contre ce qui est sûr c’est que les nappes souterraines n’ont pas été rechargées par les pluies d’automne et d’hiver et que 75 % d’entre elles affichent des niveaux très bas.

Au sortir de l’hiver, période où les nappes sont censées se recharger avant que la végétation reprenne sa croissance au printemps, «l’ensemble des nappes affiche des niveaux sous les normales et 75% affichent des niveaux bas à très bas» poursuit le BRGM, avant d’ajouter que «de nombreux secteurs présentent un risque avéré de sécheresse durant la période estivale». L’an dernier, au 1er avril, 58% des niveaux étaient sous les normales. L’été 2022 a pourtant subi une sécheresse historique.

. Selon le BRGM, une bonne cinquantaine de départements métropolitains, notamment dans le Nord, le centre et le sud-est du pays présentent ainsi un risque «très fort» de sécheresse «présageant d’un printemps et d’un été probablement tendus» et qui en l’absence de pluies «très excédentaires» dans les prochaines semaines devraient se traduire par des arrêtés de restriction d’eau.

En mars, où selon Météo-France la France a connu un excédent de précipitations de 40% au niveau national par rapport aux normales, mais avec des situations très hétérogènes selon les régions; seules les nappes de la Bretagne à la Nouvelle-Aquitaine ont bénéficié «d’épisodes conséquents de recharge». Plusieurs autres, en Champagne, dans le couloir Rhône-Saône, le Roussillon ou en Provence/Côte d’Azur, affichent toujours des «situations peu favorables» avec des niveaux qui restent très bas. Globalement, «les pluies infiltrées en profondeur durant le mois de mars n’ont pas été suffisantes pour engendrer une amélioration franche», note le BRGM.

Sécheresse : 75 % des nappes à un niveau trop bas

Sécheresse : 75 % des nappes à un niveau trop bas

Le Bureau de recherches géologiques et minières annonce que 75% des nappes «affichent des niveaux bas à très bas». Rien ne permet d’hypothéquer sérieusement sur la pluie qui pourrait tomber au printemps et cet été. Par contre ce qui est sûr c’est que les nappes souterraines n’ont pas été rechargées par les pluies d’automne et d’hiver et que 75 % d’entre elles affichent des niveaux très bas.

Au sortir de l’hiver, période où les nappes sont censées se recharger avant que la végétation reprenne sa croissance au printemps, «l’ensemble des nappes affiche des niveaux sous les normales et 75% affichent des niveaux bas à très bas» poursuit le BRGM, avant d’ajouter que «de nombreux secteurs présentent un risque avéré de sécheresse durant la période estivale». L’an dernier, au 1er avril, 58% des niveaux étaient sous les normales. L’été 2022 a pourtant subi une sécheresse historique.

. Selon le BRGM, une bonne cinquantaine de départements métropolitains, notamment dans le Nord, le centre et le sud-est du pays présentent ainsi un risque «très fort» de sécheresse «présageant d’un printemps et d’un été probablement tendus» et qui en l’absence de pluies «très excédentaires» dans les prochaines semaines devraient se traduire par des arrêtés de restriction d’eau.

En mars, où selon Météo-France la France a connu un excédent de précipitations de 40% au niveau national par rapport aux normales, mais avec des situations très hétérogènes selon les régions; seules les nappes de la Bretagne à la Nouvelle-Aquitaine ont bénéficié «d’épisodes conséquents de recharge». Plusieurs autres, en Champagne, dans le couloir Rhône-Saône, le Roussillon ou en Provence/Côte d’Azur, affichent toujours des «situations peu favorables» avec des niveaux qui restent très bas. Globalement, «les pluies infiltrées en profondeur durant le mois de mars n’ont pas été suffisantes pour engendrer une amélioration franche», note le BRGM.

Sondage : 75 % pour le nucléaire

Sondage : 75 % pour le nucléaire

 

 

 

Selon un sondage de l’institut réalisé pour le JDD*, 75 % des personnes interrogées se disent en effet favorables au nucléaire ; et ce pourcentage est majoritaire quels que soient la classe d’âge ou le parti politique. Les clivages demeurent mais se réduisent : 84 % des plus de 65 ans défendent cette énergie, contre 69 % seulement chez les moins de 35 ans ; 88 % la soutiennent à droite contre 66 % à gauche. « Même chez les Insoumis (56 %) et chez Europe Écologie-Les Verts (53 %), le soutien est majoritaire, observe Frédéric Dabi. Les leaders de ces deux partis qui disent stop au nucléaire sont en porte-à-faux avec leurs électeurs. »

La raison de cette opinion majoritaire ? La crise, qui a remis le débat de l’indépendance énergétique de la France sur la table mais aussi ses répercussions sur le coût de l’électricité, et donc sur le pouvoir d’achat. Ce sont deux éléments qui ressortent de l’enquête Ifop : 81 % des sondés jugent le nucléaire indispensable à l’indépendance de la France, 67 % l’estiment bon marché.

Enfin, sur l’avenir de la filière en France – alors que le Président a annoncé vouloir six EPR à l’horizon 2030 – , 65 % des Français sont favorables à la construction de nouveaux réacteurs (seulement 45 % pour LFI et 41 % pour EELV ; 85 % pour LREM et Les Républicains. Un chiffre en augmentation par rapport à la dernière enquête de l’Ifop réalisée en octobre 2021 : 51 % des Français seulement soutenaient la construction de nouveaux réacteurs.

*Étude Ifop réalisée en ligne du 8 au 9 septembre 2022 auprès d’un échantillon de 1 003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas. Pour les résultats observés, la marge d’erreur est comprise entre plus ou moins 1,4 % et plus ou moins 3,1 %.

BCE : hausse de 50 ou 75 points de base en septembre

BCE : hausse de 50 ou 75 points de base en septembre

 

En raison d’une hausse des prix toujours galopante aussi de l’influence de la banque centrale américaine, la BCE devrait être amenée à relever de 50 points  base son taux directeur.

Mais l ‘inflation qui continue d’atteindre des sommets – 8,9 % sur un an en juillet dans la zone euro, son plus haut historique – pourrait bien la pousser à adopter une stratégie plus agressive à l’instar de celle menée par la Réserve fédérale américaine (Fed) aux Etats-Unis. Cette dernière a déjà relevé à plusieurs reprises ses taux directeurs : d’un quart de point -la hausse habituelle – mi-mars, d’un demi-point – alors la plus forte hausse depuis 2000, en mai puis de trois-quarts de point en juillet. Du coup,  l’euro s’est encore affaibli par rapport au dollar. Le risque évidemment c’est de tuer une croissance dans les prévisions sont déjà très faiblardes pour 2023.

Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, a d’ailleurs affirmé la semaine dernière que les perspectives d’inflation ne s’étaient pas améliorées depuis juillet, donnant à penser qu’elle serait favorable à un relèvement important du coût du crédit en septembre. Ce samedi, elle s’est à nouveau exprimée à ce sujet affirmant que les banques centrales doivent agir avec « détermination » pour combattre l’inflation. Face à « la voie de la prudence », la responsable monétaire a défendu « celle de la détermination » qui consiste à « réagir avec plus de force à la poussée actuelle d’inflation », a-t-elle plaidé lors de la réunion de Jackson Hole, aux Etats-Unis. « Si une banque centrale sous-estime la persistance de l’inflation – comme la plupart d’entre nous l’ont fait au cours de la dernière année et demie – et si elle tarde à adapter ses politiques en conséquence, les coûts peuvent être considérables », a-t-elle prédit.

Trois facteurs plaident en faveur de cette option, a-t-elle expliqué lors de cette grand-messe annuelle des banquiers centraux dans l’Ouest américain : « l’incertitude quant à la persistance de l’inflation, les menaces pour la crédibilité de la banque centrale et les coûts potentiels d’une action trop tardive » contre la hausse des prix, selon son discours mis en ligne par la BCE.

Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui aussi défendu une action déterminée de la BCE. « Nous pouvons avoir une approche graduelle, mais nous ne devons pas être lents et retarder la normalisation (de la politique monétaire, NDLR) jusqu’à ce que des anticipations d’inflation plus élevées nous obligent à des relèvements de taux agressifs », a-t-il expliqué. « Ramener l’inflation à 2% est notre responsabilité; notre volonté et notre capacité à tenir les engagements de notre mandat ne sont pas négociables », a déclaré le gouverneur, selon son discours obtenu par l’AFP. « N’ayez aucun doute qu’à la BCE, nous augmenterons les taux si nécessaire au-delà de la normalisation », a-t-il assuré.

 

Et ce, « même au risque d’une croissance plus faible et d’un chômage plus élevé », selon Isabel Schnabel. C’est en effet le risque d’un resserrement monétaire. Or, la perspective d’une récession dans la zone euro (les 19 pays ayant adopté la monnaie unique) est imminente. Les indicateurs passent au rouge les uns après les autres et, après un fort rebond en 2021 post-covid, la croissance devrait fortement ralentir en 2022. D’après le dernier indice PMI, l’activité s’est contractée au mois d’août à 49,2 après un premier repli au mois de juillet à 49,9. Avec deux mois de reculs consécutifs, l’économie de la zone euro se rapproche donc de la récession technique. Cette phase se définit par deux trimestres consécutifs de recul de l’activité.

 

Sondage sécurité Macron: Bilan négatif pour 75 % des Français

Sondage sécurité Macron: Bilan négatif pour 75 % des Français

 

D’après l’IFOP : les trois quarts des Français jugent négativement le bilan sécuritaire du chef de l’État. Un chiffre en nette hausse par rapport au début de son premier quinquennat. « En 2018, 41 % des Français jugent positif le bilan sécurité d’Emmanuel Macron. En 2022, ils sont 31 % avant la campagne présidentielle. Ce mois d’août, on descend à 25 %. C’est un score plancher ! », relève Frédéric Dabi directeur général du département Opinion de l’Ifop.

Il remarque également que « dans toutes les catégories de population, le jugement positif du bilan de Macron est devenu minoritaire ». Y compris dans son socle électoral, où plus d’un tiers de ceux qui ont voté pour Macron à la présidentielle de 2022 estiment que le compte n’y est pas.

Dans le détail, les Français ne créditent au Président réélu un bilan positif qu’en matière de terrorisme. Sur la lutte contre les rodéos urbains (21 %), la délinquance et la criminalité (25 %), le maintien de l’ordre au quotidien (30 %), seule une (très) petite minorité des Français donne quitus au chef de l’État. Et Dabi de conclure : « La sécurité reste un sujet talon d’Achille pour le président et le gouvernement ».

 

Taux d’intérêt FED : relèvement entre 0,75 % et 3,5 % ?

Taux d’intérêt  FED : relèvement entre 0,75 % et 3,5 % ?

 

Au départ du processus de remontée des taux d’intérêt la FED avait prévu de remonter les taux d’intérêt à trois reprises d’un quart  de point. Face à la hausse exceptionnelle de l’inflation, la FED s’est résolue à ajouter une quatrième étape de remonter d’un quart . Mais récemment des membres de la FED ont laissé entendre que les relèvements qui seront opérés courant 2022 pourraient se faire par demi-point et non pas par quart. Bref la fourchette entre les intentions premières et les perspectives s’élargit de 0,75 % à 3.5 % pour l’ensemble de l’année 2022.

Dans une interview accordée vendredi et publiée samedi soir par le Financial Times, le président de l’antenne de la Réserve fédérale d’Atlanta, Raphael Bostic, a affirmé que «toutes les options (étaient) sur la table à chaque réunion» de l’institution. Il s’attend toujours à trois hausses d’un quart de point de pourcentage d’ici la fin de l’année. Mais «si les données indiquent que les choses ont évolué d’une manière telle qu’un mouvement de 50 points de base est nécessaire ou [serait] approprié, alors je pourrais y réfléchir», a-t-il dit. Il a aussi souligné qu’il «serait à l’aise» avec l’idée de prendre une décision «à chaque réunion», suggérant ainsi qu’il pourrait y avoir une hausse de taux à chacune des sept réunions restant d’ici la fin de l’année.

Compte tenu de l’envolée exceptionnelle de l’inflation, le plus probable c’est qu’on pourrait atteindre la fourchette haute du relèvement des taux d’intérêt évoqué par Raphael Bostic.

La hausse des prix à la consommation aux États-Unis en décembre se révèle aussi forte que prévu. Le gain de 0,5 % de l’indice des prix le mois dernier, annoncé par le Département du travail, porte à 7 % l’inflation en 2021. Il faut remonter à 1982 pour retrouver une telle flambée. Voilà trois mois qu’en rythme annuel l’inflation dépasse 6 %, soit trois fois l’objectif de moyen terme de la Réserve fédérale.

 

Le taux du livret A : un taux de 0,75 % au lieu de 0,50 % ?

Le taux du livret A : un taux de 0,75 % au lieu de 0,50 % ?

 

Le taux d’épargne du livret à est bien entendu insignifiant puisque ce taux d’intérêt est bloqué à 0,5% depuis le 1e février 2020.

Le taux du livret a résulte d’un calcul tordu qui s’appuie d’une part «la moyenne semestrielle des taux à court terme en euros (€STR)» et sur l’évolution des prix à la consommation des ménages calculés par l’INSEE. Notons d’abord que cet indicateur de l’INSEE est complètement obsolète avec la modification structurelle de la consommation des ménages. Plus globalement ce calcul complexe permet surtout de minorer le taux du livret A. Pour résumer, actuellement le taux du livret a est fixé à 0, 50 % alors que la hausse des prix sur un an et proche de 3 %. Résultat une perte de 2,5 % . Grâce à la formule alambiquée de calcul par les pouvoirs publics le taux du livret a ne serait augmenté que de 0,25 % au début de l’année 2022 soient un taux de 0,75 %.

Beaucoup d’experts s’interrogent sur les conditions d’amortissement de la dérive considérable de l’endettement. Pourtant la solution est simple, elle a été largement été utilisée dans l’histoire économique : grâce à l’inflation qui permet une ponction sur le revenu du travail et de l’épargne.

 

Économie–Croissance à 6,75 % : un record à relativiser après la chute de 8 % en 2020

Économie–Croissance à 6,75 % : un record à relativiser après la chute de 8 % en 2020

Tous les médias s’enflamment à propos du taux exceptionnel de progression de la croissance qui pourrait atteindre près de 7 % en 2021. Un record jamais vu indiquent certains médias.

 

Le seul problème c’est que cette augmentation de l’activité correspond à peu près à la perte de croissance de 2020. En effet, au cours de l’année précédente, le PIB  avait chuté de 7,9 %. En réalité l’activité française a tout juste retrouvé son niveau de 2019. Donc, elle est toujours en retard car normalement on aurait pu escompter d’une croissance de 1,5 à 2 % en 2020. La croissance actuelle n’est donc pas exceptionnelle. Le niveau de production est encore tard et nous assistons seulement un phénomène de rattrapage.

Pour preuve, dès 2022 les institutions économiques prévoient une augmentation du PIB de l’ordre de 2 % puis autour de 1,5 % en 2023. C’est-à-dire le retour à la croissance molle.  Ce qui rappelle l’économiste Jean Fourastié. « Il ne faut pas oublier que c’est la contrepartie du -8% de l’année dernière. On devrait revenir sur un régime de croissance de 1,5% autour de 2023″, table l’économiste. Du fait de la brutalité de la reprise, on constate nécessairement des bouchons dans les processus d’approvisionnement, de production et de distribution. Une situation qui devrait se normaliser des 2022.

Croissance à 6,75 % : un record à relativiser après la chute de 8 % en 2020

Croissance à 6,75 % : un record à relativiser après la chute de 8 % en 2020

Tous les médias s’enflamment à propos du taux exceptionnel de progression de la croissance qui pourrait atteindre près de 7 % en 2021. Un record jamais vu indiquent certains médias.

 

Le seul problème c’est que cette augmentation de l’activité correspond à peu près à la perte de croissance de 2020. En effet, au cours de l’année précédente, le PIB  avait chuté de 7,9 %. En réalité l’activité française a tout juste retrouvé son niveau de 2019. Donc, elle est toujours en retard car normalement on aurait pu escompter d’une croissance de 1,5 à 2 % en 2020. La croissance actuelle n’est donc pas exceptionnelle. Le niveau de production est encore tard et nous assistons seulementun phénomène de rattrapage.

Pour preuve, dès 2022 les institutions économiques prévoient une augmentation du PIB de l’ordre de 2 % puis autour de 1,5 % en 2023. C’est-à-dire le retour à la croissance molle.  Ce qui rappelle l’économiste Jean Fourastié. « Il ne faut pas oublier que c’est la contrepartie du -8% de l’année dernière. On devrait revenir sur un régime de croissance de 1,5% autour de 2023″, table l’économiste. Du fait de la brutalité de la reprise, on constate nécessairement des bouchons dans les processus d’approvisionnement, de production et de distribution. Une situation qui devrait se normaliser des 2022.

Orthographe : des problèmes dans 75 % des entreprises

Orthographe : des problèmes dans 75 % des entreprises

La crise de l’enseignement se répercute maintenant logiquement dans les entreprises qui sont victimes de l’écroulement du niveau scolaire en particulier en orthographe d’après une info d’Europe 1. Selon un sondage Ipsos pour la Fondation Voltaire, trois entreprises françaises sur quatre estiment être confrontées à un problème d’orthographe de leurs employés. Des difficultés d’expression écrite et/ou orale qui nuisent à l’image de ces entreprises, selon Mélanie Viennot, présidente de la Fondation.

Un mot mal orthographié sur le CV, une mauvaise concordance des temps à l’oral, une erreur de vocabulaire au cours d’un entretien… Les fautes d’orthographe sont de plus en plus rédhibitoires pour les employeurs. Et pour cause, selon un sondage Ipsos pour la Fondation Voltaire, 75% des entreprises françaises se retrouvent confrontées à un problème d’orthographe de leurs employés. Un problème lors du recrutement, qui va aussi au-delà.

Car selon la gravité de la faute d’orthographe, cela peut nuire à la crédibilité du salarié, mais également de l’entreprise, explique au micro d’Europe 1, Mélanie Viennot, présidente de la Fondation Voltaire qui a commandé ce sondage. « Aujourd’hui, on écrit beaucoup plus du fait du télétravail, du fait de l’évolution des fonctions, que ce soit sur des postes de techniciens, de commerciaux, de managers, d’encadrants… Tous ces postes sont concernés », précise-t-elle. « Quelqu’un qui fait des fautes, a tendance à apparaître comme moins compétent, moins intelligent, alors que ce n’est pas du tout le cas ». Reste que pour les employeurs, cela pose un véritable problème d’image : « Quelqu’un qui s’exprime mal, qui fait des fautes, nuit à l’image de toute son entreprise. »

Un phénomène accentué par le coronavirus

D’autant que l’arrivée du télétravail dans le sillon du coronavirus a accentué ce phénomène, même à l’oral. Car avec moins de temps informel et plus de réunions, il faut être percutant, plus succinct et maîtriser son expression. D’ailleurs, neuf employeurs sur dix estiment que la qualité de l’expression orale est désormais plus nécessaire qu’avant la crise.

Hausse carburants : 75 % des Français concernés

Carburants : 75 % des Français concernés pour les déplacements

La  hausse des prix du carburant impacte évidemment la plupart des Français qui par nécessité utilisent leur voiture pour les déplacements domicile travail et pour accéder aux produits de la vie courante et aux service. Sauf à Paris,( du fait de la qualité et de la quantité des services de transport collectif ), la voiture est  indispensable. La hausse de l’essence bien donc amputer un pouvoir d’achat qui naguère touché par ailleurs au cours de ces dernières années. Cette hausse des carburants s’ajoute aux autres augmentations de produits du fait des difficultés d’approvisionnement, de la hausse du gaz et de l’électricité.

 

Le problème économique pourrait prendre une dimension sociale. L’État réfléchit à des formes d’aide très ciblée avec des chèques. Lacontradiction,  c’est que l’État bénéficie aussi des augmentations puisque certaines fiscalité ssont calculées en pourcentage sur les cours du carburant. (60 % des prix de ce carburant relèvent de la fiscalité).

En 2017, les trois-quarts des 24,6 millions d’actifs en emploi étudiés par l’Insee l’utilisaient l’automobile. Les autres modes de transport sont bien moins utilisés, qu’il s’agisse des transports en commun (16%), des deux roues (2%), du vélo (2%) ou de la marche (6%). La voiture est majoritaire dès que l’individu doit parcourir plus d’un kilomètre pour se rendre sur son lieu de travail. Sans surprise, plus la distance est grande, plus elle est utilisée.

 

Malgré le développement des transports en commun et du vélo, la voiture n’a que peu reculé, de 0,9 point de pourcentage seulement en cinq ans, précisent les statisticiens nationaux.

Un rebond de « 5,75″ % de l’économie française en 2021

 

La banque de France reprend à son compte les prévisions de l’INSEE avec toutefois un  degré  de précision qui masque mal le caractère volontariste de l’institut financier.

En effet la plupart des institutions annoncent une hausse de la croissance de 6 % pour la France. Pourquoi cette différence de 0,25 % qui ne correspond à aucune donnée fiable. Sans doute pour donner une légitimité à un organisme bancaire qui ne sert pas grand chose depuis l’euro. De toute manière,  il faudra attendre 2022- sauf nouvelles crises sanitaire–pour retrouver le niveau économique de 2019.Le gouvernement français reste, lui, sur une prévision de 5% à ce stade. 

Dans les services marchands, le rebond est très net, grâce à l’allègement des restrictions sanitaires. Dans la restauration, le niveau d’activité est passé de 25% de son niveau d’avant crise en mai, à près de 70% en juin, et dans l’hébergement il a augmenté de 20 points à 53%.

La situation est plus contrastée dans l’industrie, avec des secteurs qui restent à la peine, comme l’aéronautique et l’automobile qui tournent aux trois quarts de leur niveau normal. La production est notamment pénalisée par les tensions sur les approvisionnements qui ont continué d’augmenter en juin, et qui s’accompagnent d’augmentations de prix des matières premières. Dans l’industrie, 47% des dirigeants déclarent avoir subi des difficultés, contre 44% en mai, et la situation est encore plus critique dans le bâtiment, où ils sont 60% à faire remonter des problèmes, après 50% en mai.

Le secteur automobile est le plus pénalisé, avec 80% des entreprises concernées, selon l’enquête. Autre difficulté des entreprises, le recrutement: 44% estiment avoir des difficultés à recruter, surtout dans le bâtiment et les services, et notamment dans le secteur du travail

Sondage gifle à Macron : un recul de l’image de la fonction présidentielle pour 75 %

Sondage gifle à Macron : un recul de l’image de la fonction présidentielle pour 75 %

 

Visiblement les Français ne sont pas en accord avec la majorité des grands leaders politiques et les principaux médias qui condamnent sans nuance la gifle à Macron au motif qu’elle serait une insulte à la nation, aux institutions et à la France. Les Français sont plus précis quant à la signification politique de ce geste. Ils pensent en effet que c’est surtout la traduction d’un recul du respect de la fonction présidentielle. Une fonction présidentielle fortement abîmée par Macron notamment qui avilit la plus haute responsabilité politique par sa politique de communication démagogique notamment caractérisée par un activisme populiste assez pitoyable.

 

Exemple quand il se produit sur des sites douteux d’influenceurs, qu’il s’exprime sur le football ou sur n’importe quel fait divers.

Trois-quarts des Français interprètent ce geste comme le symptôme d’une «hausse globale de la violence dans notre société», et non comme un «acte isolé», selon l’expression employée par le chef de l’État lui-même. La scène est aussi perçue par 75% des citoyens comme «un recul du respect de nos concitoyens pour la fonction présidentielle». D’autres (62%) y voient «le très fort rejet personnel» que suscite le président.

Ce décryptage est partagé par les sympathisants de gauche, comme de droite. Il ne fait en revanche pas l’unanimité au sein des… sympathisants LREM. Sans surprise, 68% refusent d’y voir un rejet d’Emmanuel Macron.

75 % des espèces menacées de disparition

75 % des espèces menacées de disparition 

 

75 % des espèces menacées de disparition ‘ici la fin du millénaire, un temps extrêmement court à l’échelle géologique. D’après Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité la la réponse mondiale actuelle est insuffisante ; des « changements transformateurs» sont nécessaires pour restaurer et protéger la nature ; Les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous.

  • C’est l’évaluation la plus exhaustive de ce type ; 1.000.000 espèces menacées d’extinction

« La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine – et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier », alerte le nouveau et historique rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), dont le résumé a été approuvé lors de la 7ème session plénière de l’IPBES, qui s’est (du 29 Avril au 4 mai) à Paris.

« Les preuves accablantes contenues dans l’évaluation globale publiée par l’IPBES et obtenues à partir d’un large éventail de domaines de connaissance, présentent un panorama inquiétant », a déclaré le président de l’IPBES, Sir Robert Watson. « La santé des écosystèmes dont nous dépendons, ainsi que toutes les autres espèces, se dégrade plus vite que jamais. Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier ».

« Le rapport nous dit aussi qu’il n’est pas trop tard pour agir, mais seulement si nous commençons à le faire maintenant à tous les niveaux, du local au mondial », a-t-il ajouté  « Grâce au « changement transformateur », la nature peut encore être conservée, restaurée et utilisée de manière durable – ce qui est également essentiel pour répondre à la plupart des autres objectifs mondiaux. Par «changement transformateur », on entend un changement fondamental à l’échelle d’un système, qui prend en considération les facteurs technologiques, économiques et sociaux, y compris en termes de paradigmes, objectifs et valeurs.

Les États membres de la plénière de l’IPBES ont reconnu que, par sa nature même, un changement transformateur peut susciter une opposition de la part de ceux qui ont des intérêts attachés au statu quo, mais également que cette opposition peut être surmontée pour le bien de tous.

Le rapport d’évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques est le document le plus exhaustif réalisé à ce jour. Il s’agit du premier rapport intergouvernemental de ce type. Il s’appuie sur l’évaluation historique des écosystèmes pour le millénaire (Millenium Ecosystem Assessment) de 2005 et introduit de nouveaux moyens pour d’évaluation des preuves.

Élaboré par 145 experts issus de 50 pays au cours des trois dernières années, avec des contributions additionnelles apportées par 310 autres experts, le rapport évalue les changements au cours des cinq dernières décennies et fournit un aperçu complet de la relation entre les trajectoires de développement économique et leurs impacts sur la nature. Le document propose également un éventail de scénarios possibles pour les décennies à venir.

Basé sur une revue systématique d’environ 15 000 références scientifiques et sources gouvernementales, le rapport s’appuie aussi (et pour la première fois à une telle échelle) sur les savoirs autochtones et locaux, et aborde en particulier les questions concernant les peuples autochtones et les communautés locales.

« Les contributions apportées par la biodiversité et la nature aux populations sont notre patrimoine commun et forment le plus important ’filet de sécurité’ pour la survie de l’humanité. Mais ce filet de sécurité a été étiré jusqu’à son point de rupture », a déclaré la professeure Sandra Díaz (Argentine), qui a co-présidé l’évaluation avec les professeurs Josef Settele (Allemagne) et  Eduardo S. Brondízio (Brésil et États-Unis). « La diversité au sein des espèces, entre les espèces et celles des écosystèmes, ainsi que de nombreuses contributions fondamentales qui proviennent de la nature se dégradent rapidement, même si nous avons encore les moyens d’assurer un avenir durable aux êtres humains et à la planète.»

Le rapport estime qu’environ 1 million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction, notamment au cours des prochaines décennies, ce qui n’a jamais eu lieu auparavant dans l’histoire de l’humanité.

Depuis 1900, l’abondance moyenne des espèces locales dans la plupart des grands habitats terrestres a diminué d’au moins 20 % en moyenne. Plus de 40 % des espèces d’amphibiens, près de 33 % des récifs coralliens et plus d’un tiers de tous les mammifères marins sont menacés. La situation est moins claire pour les espèces d’insectes, mais les données disponibles conduisent à une estimation provisoire de 10 % d’espèces menacées. Au moins 680 espèces de vertébrés ont disparu depuis le 16ème siècle et plus de 9 % de toutes les races domestiquées de mammifères utilisées pour l’alimentation et l’agriculture avaient disparu en 2016, et 1 000 races de plus sont menacées.

« Les écosystèmes, les espèces, les populations sauvages, les variétés locales de plantes et les races locales d’animaux domestiques diminuent, se réduisent ou disparaissent. Le tissu vivant de la Terre, essentiel et interconnecté,  se réduit et s’effiloche de plus en plus », a déclaré le professeur Settele. « Cette perte est la conséquence directe de l’activité humaine et constitue une menace directe pour le bien-être de l’humanité dans toutes les régions du monde. »

Pour accroître la pertinence politique du rapport, les auteurs de l’évaluation ont classé, pour la première fois à une telle échelle et sur la base d’une analyse approfondie des données disponibles, les cinq facteurs directs de changement qui affectent la nature et qui ont les plus forts impacts à l’échelle mondiale. Les facteurs responsables sont, par ordre décroissant : (1) les changements d’usage des terres et de la mer ; (2) l’exploitation directe de certains organismes ; (3) le changement climatique ; (4) la pollution et (5) les espèces exotiques envahissantes.

Le rapport souligne que, depuis 1980, les émissions de gaz à effet de serre ont été multipliées par deux, provoquant une augmentation des températures moyennes mondiales d’au moins 0,7 degré Celsius. Le changement climatique a déjà un impact sur la nature, depuis le niveau des écosystèmes jusqu’à celui de la diversité génétique – impact qui devrait augmenter au cours des décennies à venir et, dans certains cas, surpasser l’impact dû au changement d’usage des terres et de la mer et des autres facteurs de pression.

En dépit des progrès réalisés pour conserver la nature et mettre en œuvre des politiques en faveur de celle-ci, le rapport met aussi en évidence que les trajectoires actuelles ne permettent pas d’atteindre les objectifs mondiaux visant à conserver et exploiter durablement la nature. Les objectifs pour 2030 et au-delà ne pourront être atteints que par un changement transformateur dans les domaines de l’économie, de la société, de la politique et de la technologie. Avec seulement quatre des vingt objectifs d’Aichi pour la biodiversité présentant des progrès réels dans leurs déclinaisons, il est probable que la plupart d’entre eux ne seront pas atteints d’ici l’échéance de 2020. Les tendances négatives actuelles concernant la biodiversité et les écosystèmes vont freiner les progrès en vue d’atteindre les objectifs de développement durable dans 80% (35 sur 44) des cas où les cibles ont été évaluées ; en particulier ceux liées à la pauvreté, la faim, la santé, l’eau, les villes, le climat, les océans et les sols (ODD 1, 2, 3, 6, 11, 13, 14 et 15). La perte de biodiversité est donc non seulement un problème environnemental, mais aussi un enjeu lié au développement, à l’économie, la sécurité, la société et l’éthique.

« Pour mieux comprendre et, plus important encore, pour s’attaquer aux principales causes des dommages causés à la biodiversité et aux contributions apportées par la nature aux populations, nous devons comprendre l’histoire et les interconnections mondiales qui existent entre les facteurs indirects complexes de changement démographiques et économiques, ainsi que les valeurs sociales qui les sous-tendent », a déclaré le professeur Brondízio. « Les principaux facteurs indirects comprennent l’augmentation de la population et de la consommation par habitant ; l’innovation technologique, dont les dommages causés à la nature ont diminué dans certains cas tandis qu’ils ont augmenté dans d’autres; et, de manière critique, les questions de gouvernance et de responsabilité. Une tendance qui émerge est celle dite de l’interconnectivité mondiale et du « telecoupling ». Dans ce cas, l’extraction des ressources et leur production ont lieu dans une partie du monde, mais servent souvent à satisfaire les besoins de consommateurs éloignés, qui vivent dans d’autres régions.»

D’autres résultats majeurs du rapport sont à prendre aussi en compte [1]:

  • Les trois quarts de l’environnement terrestre et environ 66 % du milieu marin ont été significativement modifiés par l’action humaine. En moyenne, ces tendances ont été moins graves ou évitées dans les zones qui appartiennent à ou sont gérées par des peuples autochtones et des communautés locales.
  • Plus d’un tiers de la surface terrestre du monde et près de 75 % des ressources en eau douce sont maintenant destinées à l’agriculture ou à l’élevage.
  • La valeur de la production agricole a augmenté d’environ 300 % depuis 1970, la récolte de bois brut a augmenté de 45 % et environ 60 milliards de tonnes de ressources renouvelables et non renouvelables sont maintenant extraites chaque année dans le monde  – quantité qui a presque doublé depuis 1980.
  • La dégradation des sols a réduit de 23 % la productivité de l’ensemble de la  surface terrestre mondiale ; une partie de la production agricole annuelle mondiale, d’une valeur marchande pouvant atteindre 577 milliards de dollars US, est confrontée au risque de disparition des pollinisateurs et de 100 à 300 millions de personnes sont exposées à un risque accru d’inondations et d’ouragans en raison de la perte d’habitats côtiers et de leur protection.
  • En 2015, 33 % des stocks de poissons marins ont été exploités à des niveaux non durable ; 60 % l’ont été au niveau maximum de pêche durable, et seulement 7 % à un niveau inférieur à celui estimé comme étant durable.
  • Les zones urbaines ont plus que doublé depuis 1992.
  • La pollution par les plastiques a été multipliée par dix depuis 1980 ; environ 300-400 millions de tonnes de métaux lourds, solvants, boues toxiques et autres déchets issus des sites industriels sont déversés chaque année dans les eaux du monde, et les engrais qui arrivent dans les écosystèmes côtiers ont produit plus de 400 « zones mortes» dans les océans, ce qui représente environ 245.000 km2, soit une superficie totale plus grande que le Royaume-Uni.
  • Les tendances négatives de la nature continueront jusqu’en 2050 et au-delà, dans tous les scénarios politiques explorés dans le rapport, sauf dans ceux qui proposent un changement transformateur – cela en raison de l’impact qu’aura l’augmentation du changement d’usage des terres, l’exploitation de certains organismes et le changement climatique, toutefois avec des différences significatives selon les régions.

Le rapport présente également un large éventail d’exemples d’actions en faveur du développement durable et les trajectoires pour les réaliser dans des secteurs tels que l’agriculture, la foresterie, les écosystèmes marins, les écosystèmes d’eau douce, les zones urbaines, l’énergie, les finances et bien d’autres. Le document souligne combien il est important, entre autres, d’adopter une gestion intégrée et des approches intersectorielles qui prennent en compte les compromis entre la production alimentaire et celle de l’énergie, les infrastructures, la gestion de l’eau douce et des zones côtières, ainsi que la conservation de la biodiversité.

En vue de créer une économie mondiale durable, l’évolution des systèmes financiers et économiques mondiaux a également été identifiée comme un élément clé des politiques futures plus durables. Elle s’éloigne du paradigme actuel trop limité de la croissance économique.

« L’IPBES présente aux décideurs une base scientifique fiable, les connaissances et les options stratégiques pour qu’ils les analysent », a déclaré la Docteure Anne Larigauderie,  secrétaire exécutive de l’IPBES. « Nous remercions les centaines d’experts, issus du monde entier, qui ont donné de leur temps et partagé leurs connaissances pour aider à combattre la disparition des espèces, des écosystèmes et de la diversité génétique – une menace véritablement mondiale et générationnelle contre le bien-être humain. »

Vaccin Covid-19 : une protection à 87 % pour les plus de 75 ans

Vaccin Covid-19 : une protection à 87 % pour les plus de 75 ans

La vaccination réduit de 87% le risque de formes graves de Covid-19 chez les plus de 75 ans dès sept jours après l’injection de la 2e dose, selon l’étude d’Epi-Phare associée avec l’Assurance maladie et l’Agence du médicament (ANSM),

Cela signifie que «les personnes vaccinées de plus de 75 ans ont neuf fois moins de risque d’être hospitalisées pour Covid que les personnes du même âge non vaccinées», dit à l’AFP le professeur Mahmoud Zureik, directeur d’Epi-Phare qui a réalisé l’étude.

L’étude d’Epi-Phare associée avec l’Assurance maladie et l’Agence du médicament (ANSM), a porté sur plus de quatre millions de Français âgés de plus de 75 ans. Sur ces 4 millions, quelque 1,4 million ont été vaccinés (entre le 27 décembre 2020 et le 24 février 2021). Les deux populations ont été suivies pendant une durée médiane d’une quarantaine de jours.

L’efficacité, c’est-à-dire la réduction du risque d’être hospitalisé pour Covid, est meilleure chez les moins âgés: elle est de 91% chez les 75-84 ans et de 81% chez les 85 ans et plus.

D’après des «résultats préliminaires», la réduction du risque de décès par Covid-19 chez les vaccinés, sept jours après la 2e dose, est de 91%, selon les auteurs de l’étude.

Livret A : épargne toujours au très haut niveau

L’épargne des Français continue de demeurer à un très haut niveau; la confiance en cause. Avec le déconfinement, on espère que cette épargne sera utilisée pour relancer la consommation et la croissance. Reste une interrogation centrale à savoir si cette épargne est justifiée uniquement par la crise sanitaire ou si elle obéit à des causes plus structurelles relatives notamment aux changements de comportements des consommateurs. Tout dépendra aussi de l’évolution de la confiance des ménages.

D’après la Caisse des dépôts, les ménages sont restés frileux, en avril, au milieu du troisième confinement. Le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS) ont engrangé 3,79 milliards d’euros le mois dernier, légèrement plus qu’en mars.

Au total, la collecte nette de ces deux produits atteint 18,42 milliards d’euros depuis le début de l’année, dont 14,93 milliards pour le Livret A. Dans le détail, le livret A a engrangé un peu moins de 3 milliards d’euros, contre 840 millions d’euros pour le LDDS. «L’encours total sur les deux produits atteint 466,7 milliards d’euros à fin avril 2021», précise la Caisse des dépôts.

À titre de comparaison, la collecte avait été exceptionnellement élevée l’année dernière à la même époque : en avril, le premier confinement avait poussé les ménages à épargner près de 5,5 milliards d’euros sur le livret A et 1,93 milliard d’euros sur le LDDS. La collecte de cette année est donc moins importante, mais elle reste bien supérieure aux 2,48 milliards d’euros déposés en avril 2019. Et elle demeure supérieure, en cumul, aux niveaux atteints entre janvier et avril en 2020.

 

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