Archive pour le Tag '70 milliards'

Algérie : 70 milliards détournés

Algérie : 70 milliards détournés

Selon le quotidien arabophone Echorouk, le Trésor public aurait perdu, d’après les chiffres recensés dans les procès de décembre 2019 à septembre 2020, quelque 70 milliards de dollars. En fait depuis très longtemps une grande partie des ressources de l’Algérie est détournée par les oligarques installés depuis l’indépendance. Une situation largement à l’origine du mouvement de protestation populaire appelée  Hirak.

Né d’un immense ras-le-bol des Algériens, le Hirak réclame un changement du « système » en place depuis l’indépendance du pays en 1962. vain jusqu’à présent, même s’il a obtenu en avril 2019 le départ du président Abdelaziz Bouteflika après vingt ans de règne. Le mouvement a été suspendu en raison de la crise sanitaire -sans parler de la répression -mais évidemment le mécontentement demeure.-

En effet, la promesse de révision constitutionnelle ne semble pas correspondre aux souhaits des protestataires « La nouvelle Algérie » devait s’appuyer sur une remise à plat de sa Constitution, pierre angulaire d’un nouveau régime.

Le projet d’amendements constitutionnels a été remis, à partir du 7 mai, aux partis politiques et aux « acteurs de la société » agréés par l’Etat. En pleine épidémie du Covid-19, dans un pays où les réunions sont interdites et la vie politique est à l’arrêt, le processus avait peu à voir avec le débat « inclusif » annoncé et vanté par le président. L’avant-projet de réforme a beau mentionner le Hirak dans son préambule, il recueille surtout l’hostilité du mouvement de contestation.

Un an durant, les Algériens sont sortis dans la rue pour exiger un changement radical, celui du système, ce patriarcat politico-institutionnel incarné par la figure du chef incontestable et de sa cohorte de serviteurs. Cette marque de fabrique a caractérisé l’« hyperprésidentialisation » du règne d’Abdelaziz Bouteflika, chassé du pouvoir en avril 2019 par le Hirak.

On en est encore loin avec cette première mouture du projet de révision, même si la présidence jure qu’il n’est « qu’une ébauche de révision, une plateforme de débat et une méthodologie de travail ».

Cette ébauche a été conçue à huis clos, par un comité d’« experts » n’incluant aucun membre de l’opposition ni de la société civile. Son mandat ? réfléchir à une révision constitutionnelle autour d’« axes de propositions et recommandations fixés par le président de la République ».

Abdelmadjid Tebboune a cadré le périmètre de réflexion du comité, présidé par le juriste Ahmed Laraba : « Je vous invite à mener votre réflexion et à me faire vos propositions et recommandations autour des axes suivants… », lui a-t-il écrit. Soit le « renforcement des droits et libertés », « la moralisation de la vie publique », « l’équilibre des pouvoirs », ou encore l’« indépendance de la justice »…. Cette commission devra présenter, à une date encore non précisée, son avant-projet au Parlement – pourtant lui-même issu de la fraude électorale des années Bouteflika – avant approbation par référendum.

Sur le fond, la nature des institutions ne changera pas. La concentration des pouvoirs restera aux mains de l’exécutif, qui maintiendra son ascendant sur le Parlement et son pouvoir de nomination sur tous les organes de contrôle et autorités de régulation de l’Etat.

L’évaluation des détournements de fonds montre la complexité et l’ampleur de la crise algérienne: crise économique, crise sociale et crise politique

 

Excédent budgétaire allemand de 14 milliards et 70 milliards de déficit pour la France

Excédent budgétaire allemand  de 14 milliards et 70 milliards de déficit pour la France

 

14 milliards d’excédents pour l’Allemagne à mettre en rapport avec les 70 milliards de déficits pour la France. En 2017, le ministère des Finances allemand prévoyait jusqu‘ici un budget à l’équilibre, même si plusieurs instituts économiques ont déjà projeté pour les années à venir des excédents records pour les finances publiques allemandes, lesquelles englobent les Länder. La nouvelle projection avancée par le Spiegel est une bonne nouvelle pour le bloc conservateur CDU-CSU d‘Angela Merkel, le Parti libéral-démocrate (FDP) et les écologistes qui ont entamé des négociations en vue de former une coalition gouvernementale. Si elles étaient mises en œuvre en l’état, leurs propositions combinées augmenteraient en effet les dépenses publiques d‘une centaine de milliards d‘euros au cours des quatre prochaines années.

Défaut de la Grèce : une perte de près de 70 milliards pour la France

Défaut de la Grèce : une perte de près de 70 milliards pour la France

 

La question Grecque est passée du terrain économique et financier au terrain politique. Objectif : débarrasser la Grèce de Tsipras et de son gouvernement. Du coup, plus rien n’est rationnel. Chacun des deux camps campent sur sa position. En faiat le dialogue est complètement rompu, on attend les réactions des marchés fianaciers lorsque la Grèce ne pourra honorer sa dette de fin juin. Dès lors le défaut pourraiat être prononcé. Avec des conséquences incalculables, d’abord les créanciers vont perdre de l’argent. Les Etats notamment par exemple la France qui à terme perdrait 68 milliards, l’Allemagne 85 milliards. Une  paille ! Des conséquences évidemment dramatiques pour uene Grèce déjà au fond du trou. Des conséquences impossibles à évaluer sur le système monétaire européen et sur les marchés mondiaux. En clair, la bulle obligataire pourraiat éclater et les taux avec.  La dette grecque est aujourd’hui détenue pour 223 milliards par la BCE, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et les autres États membres de l’Union monétaire, et pour 33 milliards par le Fond monétaire international soit à environ 80 % par des institutions publiques. Les banques privées ont pour la plupart coupé les ponts avec la Grèce dès 2012. Elles ont toutefois payé le prix fort, en acceptant de renoncer à 70 % de leur créance, soit l’équivalent de 107 milliards d’euros. Ainsi, au delà des 223 milliards d’euros, détenus par le FESF et les États de la zone euro, «il faudra également éponger les 118 milliards d’euros que la BCE apporte actuellement aux banques grecques pour leur permettre de fonctionner», explique un bon connaisseur de l’institution. Ces fonds viennent en grande partie (à hauteur de 85 milliards d’euros) du programme ELA (emergency liquidity assistance), par lequel la banque centrale grecque octroie des prêts d’urgence aux banques du pays. «Pour la France, la facture s’élèverait ainsi à un peu plus de 68 milliards d’euros», explique Philippe Waechter, économiste en chef chez Natixis Asset Management. L’Allemagne récupérerait quant à elle un fardeau supérieur à 85 milliards d’euros. L’Italie serait à peine mieux logée que la France, l’Espagne récupérerait 10 % des sommes en jeu et ainsi de suite pour tous les autres pays de l’Union monétaire. D’autres ajoutent aussi la contribution du FMI, soit 33 milliards d’euros. Autant dire que, dans une Europe encore convalescente, la pilule serait impossible à faire passer. En France par exemple l’ardoise grecque représenterait entre 3000 et 4000 euros par foyer fiscal.. Mais pour Philippe Waechter chez Natixis Asset Management, il pratiquement impossible d’évaluer le coût réel d’un tel naufrage, «c’est la crédibilité de l’ensemble de la zone euro qui est en jeu».

 

Soutien zone euro : un coût de 70 milliards pour la France

Soutien zone euro : un coût de  70 milliards pour la France

 

La France qui est endettée jusqu’au cou (vers les 100% du PIB en 2014) finance le soutien à l’euro et les pays en difficultés à hauteur de 70 milliards. Comment ? par l’emprunt évidemment et en supportant les charges d’intérêt. Autrement dit une politique monétaire très accommodante ou plus vulgairement l’utilisation de la planche à billets qui dévalorise pouvoir d’achat et épargne via l’inflation réelle actuelle et surtout future. Dans le programme de stabilité qui sera débattu demain à l’Assemblée nationale, Bercy évalue précisément l’impact des différents plans qui se sont succédé : aides bilatérales à la Grèce, soutiens à l’Irlande, au Portugal et encore à la Grèce, via le Fonds européen de stabilité financière (FESF), et dotations en capital au nouveau Mécanisme européen de stabilité (MES), dont les premiers déboursements ont eu lieu au bénéfice de l’Espagne et bientôt de Chypre.  Dans le cadre du FESF, la dette des Etats (supportant la garantie du Fonds) est relevée à mesure des émissions du Fonds sur les marchés. Soit, pour la France (qui garantit le FESF à hauteur d’un peu plus de 20 %), une trentaine de milliards d’euros fin 2012, et 38 milliards prévus fin 2013. Dans le cadre du MES, les Etats apportent de substantielles dotations en capital - 16,3 milliards dans le cas de la France -, mais, ensuite, les émissions du MES ne pèseront plus sur les finances publiques nationales (ni sur le déficit ni sur la dette). La France a versé jusque-là 6,5 milliards d’euros en capital. Bercy estime que la même somme sera apportée cette année, avant une dernière tranche versée en 2014.  Au total, les plans européens d’assistance financière ont donc déjà eu un impact sur la dette 2012 de la France de 48 milliards d’euros (près de 2,5 points de PIB), qui monterait à 62,5 milliards fin 2013 avant de culminer à 68,7 milliards fin 2014. Les seuls flux de créances prévus ensuite (à partir de 2015) seraient positifs avec le début des remboursements de l’Irlande et du Portugal au FESF. Si d’autres Etats devaient être soutenus à l’avenir, cela se ferait via le MES, sans impacter davantage la dette française, sauf à ce qu’un Etat fasse défaut.

 




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