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Crise hôpital public : menace de démission 660 médecins

Crise hôpital public : menace  de démission 660 médecins

 

Le feu couve toujours à l’hôpital même si la grève sur les retraites a envoyé ou second rang la question de la crise du système  de santé. Tout ne se résume pas à une question de moyens mais le financement doit bien entendu être à hauteur compte tenu de l’évolution des pathologies, du vieillissement de la population, des formidables progrès des thérapies et de la désertification médicale. C’est l’ensemble du système santé qu’on doit revoir avec une meilleure définition des champs de responsabilité passant notamment par une articulation entre l’hôpital  et la médecine de ville.  Dans ce sens les généralistes ont lancé un cri d’alerte en demandant que le  futur service d’accès aux soins mieux rémunéré.

Le syndicat MG France a lancé un appel à la grève à partir du 14 décembre, tous les samedis matin. Il demande une hausse du budget du futur « service d’accès aux soins ».. Le futur « service d’accès aux soins » (SAS), qui doit être mis en place à l’été 2020 pour aider à désengorger les urgences et qui  provoque la grogne des généralistes libéraux. Pas contre son principe, mais contre les moyens alloués. 

L es médecins demandent, entre autres, une valorisation des actes de maintien à domicile et un élargissement des horaires des gardes (le soir, le week-end et les jours fériés) des libéraux, incluant le samedi matin et les fins de journées à partir de 18 heures, en fonction des besoins pour chaque territoire. « Investir dans ces dispositifs permettrait paradoxalement d’économiser de l’argent par ailleurs, parce qu’une prise en charge aux urgences coûte beaucoup plus cher à l’Etat d’après la profession. De leur côté, les médecins hospitaliers réclament aussi davantage de moyens et considèrent  que les plans successifs de la ministre de la santé ne sont pas à la hauteur des besoins. Globalement une enveloppe supplémentaire de 300 millions est prévue en 2020 de 300 alors que les besoins dépassent le milliard. Quelque 660 médecins hospitaliers menacent de démissionner si le gouvernement « n’ouvre pas de réelles négociations pour desserrer la contrainte imposée à l’hôpital public », dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche.  »Les médecins hospitaliers ont eu beau sonner l’alarme, la rigueur est devenue austérité, puis l’austérité, pénurie », écrivent les signataires du texte, venus de « toutes spécialités, de tous hôpitaux, de toutes régions » et membres du collectif Inter-hôpitaux qui appelle à la mobilisation mardi prochain. 

Les médecins signataires regrettent que « le vrai ministère de la Santé (soit) désormais à Bercy ».  »Comment forcer le gouvernement à ouvrir un Grenelle de l’hôpital public avec un vrai plan financé répondant aux besoins ? », interrogent-ils. 

 

Ils promettent qu’à 1.000 signataires, ils adresseront leur « lettre à la ministre pour lui enjoindre d’ouvrir les négociations avec le collectif Inter-hôpitaux… ou de (les) rejoindre ». Après neuf mois de crise à l’hôpital public, médecins, soignants ou encore internes sont de nouveau appelés à se mobiliser partout en France mardi, par des collectifs Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences rejoints par des organisations de praticiens et les syndicats CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, SUD, Unsa.

Aides aux entreprises: 12 dispositifs maintenus sur 660

Aides aux entreprises: 12 dispositifs maintenus sur 660

Dans son rapport remis ce mardi 18 juin à Arnaud Montebourg, Jean-Jack Queyranne, le président PS de la région Rhône-Alpes, propose de conserver 12 dispositifs d’aides aux entreprises sur les 660 existants. Un grand ménage qui devrait permettre d’alléger le coût pour l’Etat et les collectivités.

 

Les chiffres clés >110 milliards d’euros ont été versés en 2013 pour soutenir les entreprises

> dont 103,5 milliards à la charge de l’Etat et 6,5 milliards pour les collectivités territoriales

> La mission propose de pérenniser 12 dispositifs dont le volume financier s’élève à 12 milliards d’euros.

> Les propositions visent à économiser 3 milliards d’euros, dont 1,4 milliards obtenus par réduction des crédits budgétaires et plafonnements des taxes.

Ce qu’il faut retenir Ce que la mission veut modifier:

> remplacer les zones franches urbaines par des emplois francs

> mettre fin au soutien des biocarburants de première génération

> réformer les avantages fiscaux et sociaux du Livret de développement durable (LDD)

> rationnaliser le réseau des agences économiques des collectivités territoriales

Missionnés en février par le gouvernement pour faire le tri dans les dispositifs d’interventions économiques en faveur des entreprises, Jean-Jack Queyranne, président PS de la Région Rhône-Alpes, Philippe Jurgensen, inspecteur général des finances, et Jean-Philippe Demale, directeur général de la société Somfy, ont remis ce matin à Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif, le fruit de leur travail.  Dans leur rapport, ils mettent en avant l’empilement de près de 660 dispositifs d’aides (subventions, prêts, garanties, avances, réductions…) à l’efficacité discutable. Ils proposent donc de ne conserver que les 12 permettant de maintenir réellement la compétitivité des entreprises. Les auteurs du rapport jugent en particulier faibles la pertinence des aides de moins de 5 millions d’euros par an. En effet, ils mettent des doutes sur leurs effets incitatifs et leur coût de gestion excessifs.  Ils pointent aussi du doigt une mauvaise répartition des aides, qui ne tiennent pas compte du poids réel des entreprises dans le PIB. Les débitants de tabacs perçoivent ainsi 250 millions d’euros d’aides publiques, « soit deux fois et demi plus que les aides à l’innovation d’Oséo BPI France », soulignent les auteurs. Les secteurs de la culture et le cinéma sont aussi dans leur viseur. Leurs propositions de réformes visent à soutenir davantage l’investissement, l’innovation et le développement à l’international. « Il s’agit principalement des interventions de BPIfrance en matière de matière de fonds propres, de prêts, de garanties », indique le rapport. Mais aussi les missions relevant du programme  » Investissement d’avenir »’ en faveur des industries innovantes et des soutiens financiers de Coface et d’Ubifrance.  En ces temps de restrictions budgétaires, ce grand ménage doit surtout conduire à alléger les montants des aides par le gouvernement et les collectivités territoriales. Bercy vise une économie de 2 milliards d’euros pour 2014 et 2015, sur les 46 milliards de dépensés, dont 40 à la charge de l’Etat. Au final, les 12 mesures proposées mènent à des économies de 3 milliards en 2 ans, dont la moitié en économie budgétaire et l’autre en réduction de niches fiscales. Au final, les dépenses de l’Etat seraient allégés de 2,6 milliards et ceux des collectivités territoriales de 400 millions d’euros. Le milliard d’économie supplémentaire pourrait être redéployé sur de interventions efficaces, estime Bercy. Arnaud Montebourg doit évoquer les actions retenues lors du Comité interministériel pour la modernisation de l’action publique, qui se tiendra le 17 juillet.




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