Archive pour le Tag '63 ans…'

Age de la retraite : près de 63 ans dans le privé (et 1100 € en moyenne)

Age de la retraite : près de 63 ans dans le privé (et 1100 € en moyenne)

Selon Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), l’âge moyen de départ en retraite continue à augmenter: il était de 62,8 ans en 2020, contre 62,7 ans un an plus tôt. Mais un peu plus de 21 % des nouveaux retraités (soit 143.418) ont pu partir avant l’âge légal, dans le cadre du dispositif «carrière longue», qui permet aux salariés ayant commencé à travailler tôt de partir plus tôt. C’est un peu plus qu’en 2019 où ils étaient 142.777.

 

Le montant moyen de la pension de base est de 1.126 euros par mois, soit 1.252 euros pour les hommes et 997 euros pour les femmes. Pourtant nombreux d’institutions indique un salaire net moyen autour de 1400 €. Il s’agit évidemment d’un salaire théorique pour ce ayant une carrière complète. Or ce qui compte réellement c’est le niveau moyen réel versé. complète. En effet moins de la moitié (49 %) des retraités affichent une carrière complète au régime général.

Au total, la Cnav verse 14,7 millions de retraites personnelles et 2,8 millions de retraites de réversion sont en paiement. Parmi les retraités, 86 % ont une pension liée à une carrière salariée, 13 % à une carrière salariée et indépendante et seulement 1 % à une carrière uniquement indépendante. L’âge moyen du retraité du régime général augmente légèrement, à 74,5 ans, contre 74,4 ans en 2019. Presque 91 % d’entre eux résident en France métropolitaine, avec une prédilection pour l’Île-de-France (13 %), la région Rhône-Alpes (9 %) et le Sud-Est (8,2 %).

Retraite : départ à 63 ans proposé par le Sénat

Retraite : départ à 63 ans proposé par le Sénat

Le Sénat a amendé, samedi 14 novembre, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021 en adoptant un amendement des Républicains afin d’assurer l’équilibre des régimes de retraite dès 2030.

La proposition du Sénat de reporter progressivement l’âge légal de la retraite à 63 ans en 2025 constitue une orientation politique qui a peu de chances d’aboutir après les arbitrages avec l’assemblée nationale. Dans la période en effet,  on voit mal le gouvernement retenir cette proposition alors qu’il a mis sous le tapis sa grande réforme déjà contestée. Reste que cette proposition est sans doute incontournable, de même sans doute que l’objectif d’atteindre l’équilibre financier des régimes de retraite de base en 2030.

Souvenons-nous que régulièrement la France procède à une réforme des retraites à peu près tous les cinq ans et compte tenu de la crise économique que nous allons vivre la question des équilibres financiers du régime va encore se poser davantage tout simplement parce qu’il y a aura de plus en plus de bénéficiaires et de moins en moins de cotisants en raison d’un chômage structurel .

Mais le Sénat entretient évidemment des préoccupations politiques pour mettre en difficulté le gouvernement et c’est l’occasion d’inciter le pouvoir à ressortir sa réforme des retraites officiellement qui devaient être maintenues et discutées mais en réalité enterrée.

Le Sénat propose dans un premier temps de réactiver la conférence de financement sur l’équilibre et le financement des retraites, suspendue au printemps dernier, comme la réforme lancée par le gouvernement. En cas d’échec de la conférence à faire des propositions, René-Paul Savary développe ses propres remèdes, qui conduiraient à travailler plus longtemps. Il s’agirait à la fois de repousser progressivement l’âge légal de départ à la retraite jusqu’à 63 ans en 2025. Mais aussi d’accélérer l’allongement de la durée de cotisations pour atteindre 43 annuités dès la génération 1965.

Départ à la retraite : à 63 ans (Sécu)

Départ à la retraite : à 63 ans (Sécu)

 

62,7 ans, c’est : l’âge moyen de départ à la retraite des salariés du secteur privé. C’est deux mois de plus qu’en 2017. Résultat, sous l’effet conjugué des différentes réformes des retraites et de l’accroissement de l’espérance de vie, l’âge moyen des retraités du régime général progresse pour atteindre 74,3 ans en 2018, contre 74,1 ans en 2017. Quatre retraités sur dix ont désormais 75 ans ou plus.

1057 euros mensuels en moyenne: La pension de base de droit direct (hors réversion) servi pour une carrière complète au régime général est de 1057 euros par mois en 2018, en moyenne. Mais seulement un peu plus de 5 millions de retraités ont fait une carrière complète au régime général. Reflet des écarts de salaires chez les actifs, la pension des femmes (946 euros) restait inférieure à celle des hommes (1157 euros). Toutefois, la quasi-totalité des retraités touchent au moins une autre pension de base ou une retraite complémentaire, en fonction des métiers qu’ils ont exercés. En moyenne, les Français relèvent de plus de 3 régimes différents, selon le Haut-commissariat à la réforme des retraites. Et un peu plus de 19% des retraités sont bénéficiaires d’une pension de réversion.

Retraites : accord pour repousser à 63 ans…pour l’instant

Retraites : accord pour repousser à 63 ans…pour l’instant

Ce n’est pas la première réforme des régimes complémentaires et sans doute pas la dernière en l’état de la démographie et de l’équilibre actifs –retraites. En  faiat on se dirige « tranquillement »  vers les 65 ans. Le Medef a donc décroché vendredi un «accord de principe» avec trois syndicats CFE-CGC, la CFDT et la CFTC pour son projet visant à renflouer les caisses des retraites complémentaires, via un système de bonus-malus qui va inciter les salariés à travailler un an de plus. L’objectif était de trouver un moyen de renflouer les caisses déficitaires de l’Agirc (cadres) et de l’Arrco (tous les salariés du privé). L’Agirc et l’Arrco ont vu leurs déficits cumulés se creuser à plus de 3 milliards d’euros en 2014. Si rien n’est fait, leurs réserves, permettant de compenser ces pertes, seront épuisées d’ici à 2018 pour l’Agirc, 2027 pour l’Arrco. Le texte prévoit un système de bonus-malus pour les départs à la retraite ne dépendant plus uniquement de l’âge mais aussi de la durée de cotisation. Objectif : inciter les salariés, à partir de 2019, à travailler une année de plus, une fois qu’ils ont rempli les conditions nécessaires pour partir avec une retraite à taux plein (âge légal de 62 ans et durée de cotisation de 41,5 ans). Ainsi, un salarié remplissant ces deux conditions qui déciderait de prendre sa retraite à 62 ans verrait sa retraite complémentaire amputée de 10% la première année, 10% la seconde et 10% la troisième, avant de récupérer une retraite à taux plein à 65 ans. La précédente mouture proposait les taux 15, 12 et 10%. En revanche, s’il travaille jusqu’à 63 ans (soit 4 trimestres de plus) ce malus serait annulé. Autre cas de figure, une personne disposant de ses annuités à 64 ans devrait attendre 65 ans, pour partir à la retraite sans subir de décote. Des bonifications de 10, 20 et 30% seraient au contraire appliquées pendant un an pour les salariés restant en activité deux, trois ou quatre ans de plus. Les retraités modestes exonérés de CSG ne seraient pas concernés. Le patronat a accepté aussi l’idée d’une hausse d’un des deux taux de cotisations.

 




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