Archive pour le Tag '62%'

Un bénéfice de 62,5 milliards de dollars pour les cinq grandes sociétés pétrolières

Un bénéfice trimestriel  de 62,5 milliards de dollars pour les cinq grandes sociétés pétrolières

 

 

Ce n’est pas vraiment une découverte: plus les cours du pétrole sont hauts et plus les pétroliers (et les Etats via la fiscalité) engrangent de bénéfices . l’Etat  récupère davantage  de TVA sur l’énergie. Ses recettes fiscales gagnent 24 milliards d’euros supplémentaires en 2022, soit +8% sur l’ensemble de ses prélèvements. Sans compter la part de TVA perçue par les collectivités territoriales et la sécurité sociale. Au total, sur toutes les administrations publiques centrales, locales et sociales c’est 50 milliards d’impôts, taxes et cotisations qui rentrent en plus dans les caisses publiques en 2022.    De quoi s’étonner car la logique devrait être inverse. En cause, la position quasi hégémonique des grandes sociétés pétrolières. Comme TotalEnergies, Shell, ExxonMobil et Chevron, le géant britannique BP a vu son bénéfice s’envoler au deuxième trimestre pour atteindre 9,26 milliards de dollars. Tirés par la flambée des prix des hydrocarbures, les profits de ces cinq majors atteignent 62,4 milliards de dollars, soit l’équivalent du PIB de la Bulgarie. De quoi faire grincer des dents, à l’heure où les ménages, en Europe comme aux Etats-Unis, voient leur pouvoir d’achat s’éroder avec l’inflation.

Au total, les cinq plus grandes entreprises du secteur ont engrangé 62,46 milliards de dollars de bénéfices au cours des trois derniers mois. ( TotalEnergies 5,7 milliards, BP 9,26 milliards, Chevron 11,6 milliards, ExxonMobil 17,9 milliard et Shell 18 milliards). A titre de comparaison, c’est peu ou prou l’équivalent du PIB de la Bulgarie en 2020.

En hausse depuis plus d’un an en raison du rebond de la demande des entreprises et des ménages après la pandémie, il a été propulsé à des niveaux plus vus depuis 2008 au printemps dernier, suite aux sanctions imposées à la Russie après qu’elle ait envahi l’Ukraine le 24 février. Le gaz, de son côté, s’envole de nouveau depuis que la Russie réduit progressivement ses livraisons vers les Vingt-Sept.

Sur le Vieux Continent, ces bénéfices pharaoniques ont fait naître de vifs débats autour de la mise en place d’une taxe temporaire sur les « superprofits » des multinationales alors que de nombreux ménages ont vu leur pouvoir d’achat s’éroder avec la hausse du coût de la vie. Ainsi, en mai dernier, Londres a annoncé la création d’une taxe exceptionnelle sur le secteur de l’énergie afin d’aider à financer en partie les aides gouvernementales destinées aux ménages les plus modestes. L’Italie a adopté une approche similaire.

Une taxe temporaire a également été mise en place en Espagne et au Portugal. Ces deux pays de la péninsule ibérique ont obtenu une dérogation de la part de Bruxelles pour s’écarter temporairement des règles du marché européen de l’électricité. Objectif : limiter le prix du gaz fourni aux centrales électriques gazières pendant un an. Les gaziers seront compensés et recevront la différence entre le prix du marché et le tarif plafonné. Cette compensation sera financée par une taxe sur les bénéfices perçus par les compagnies électriques.

En France, la piste d’une « taxe exceptionnelle » sur les « bénéfices exceptionnels » des fournisseurs d’hydrocarbures, des prestataires de transports maritimes ou encore des concessionnaires d’autoroutes a été totalement écartée par les parlementaires ce mardi 2 août. Cette piste, d’abord évoquée au printemps dernier, a resurgi ces derniers jours après le doublement des profits de TotalEnergies au deuxième trimestre.

Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a redit son opposition au « réflexe pavlovien de la taxe ».  »Une taxe n’a jamais amélioré la vie de nos compatriotes. Ils ont besoin d’argent dans leurs poches, pas dans les poches de l’Etat », a appuyé le ministre.

Sous pression, TotalEnergies a toutefois annoncé il y a quelques jours qu’il appliquera une remise à la pompe de 20 centimes par litre entre septembre et novembre dans toutes ses stations-service, puis à 10 centimes par litre sur le reste de l’année.

 

Retraites : Macron propose un report progressif de 62 à 65 ans

Retraites : Macron propose un report progressif de 62 à 65 ans

 

 

La question de la retraite revient d’actualité d’une part avec un enterrement de l’ancien projet mais une proposition de macro dans d’un report progressif de l’âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans entre 2023 et 2032.

Selon une information des Echos, dans le programme du candidat Macron, il n’y aurait plus de traite par point ni d’âge pivot comme dans la précédente réforme mais simplement un report progressif de l’âge légal avec l’objectif d’atteindre les 65 ans à horizon 2032. Chaque génération devrait donc cotiser 4 mois de plus entre 2023 (année envisagée pour la réforme) et 2032, soit un total de 36 mois supplémentaires sur ces neuf ans. Ce qui ferait passer l’âge légal de 62 à 65 ans.

Le dossier des retraites représente le plus important poste de dépense publique, et qui devrait accuser un déficit d’environ 10 milliards d’euros par an jusqu’en 2030 selon le Conseil d’orientation des retraites (COR).

Un report à 65 ans permettrait de réaliser des économies de plus de 14 milliards d’euros, ce qui permettrait de financer des mesures de justice sociale. Cette mesure d’âge pourrait en effet être compensée par différentes mesures d’accompagnement comme la retraite minimum à 1000 euros et des dispositifs d’aménagement pour les carrières longues, les métiers pénibles.

Jean-Luc Mélenchon   envisage lui au contraire un avancement de l’âge de départ à 60 ans.

« Dans un mois, on saura qui décide », a tweeté le candidat de la France Insoumise.

Marine Le Pen de son côté – qui a renoncé à son projet initial de départ à 60 ans pour tous - critique ce report envisagé.

« Avec lui, c’est toujours au peuple de se sacrifier, a tweeté la candidate du Rassemblement National. Moi, j’assume de permettre à ceux qui ont commencé
tôt de partir tôt à la retraite. »

La candidate du RN propose un  « un système progressif de 160 à 168 trimestres de cotisations sera mis en place », a-t-elle ajouté, pour un départ entre « 60,75 et 62 ans. »

Sondage sécurité : un mauvais bilan de Macron pour 62 % des Français

Sondage sécurité : un mauvais bilan de Macron pour 62 % des Français

 

La sécurité est de loin le champ d’action qui mécontente le plus l’opinion publique. Macron est très sévèrement jugé sur cette question. D’après le baromètre Fiducial-Odoxa pour Le Figaro  62 % des Français considèrent comme «mauvais» le bilan de son quinquennat.

Déçus, ils jugent que son action n’a pas été à la hauteur en particulier en matière de lutte contre la délinquance (74 %) contre laquelle, pourtant, avait été déployée la «police de sécurité du quotidien» au début de la mandature. Considérée comme un «marqueur» pour lutter contre les délits et les incivilités pourrissant la vie des administrés, cette réforme est ressentie comme un échec total.

En cause sans doute le manque de moyens notamment de policiers sur le terrain mais aussi le laxisme de la justice.

Sondage troisième dose moins de 12 ans : 62 % réticents

Sondage troisième dose moins de 12 ans : 62 % réticents

 

 

les Français sont majoritairement (66 %) favorables à la vaccination des 12-17 ans qui a démarré mi-juin,mais  62 % d’entre eux sont réticents à voir les moins de 12 ans recevoir les doses, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro publié jeudi. Les parents de mineurs s’y opposent encore plus nettement, à 70 %. Rappelons qu’en France, si plus de 66 % des adolescents ont déjà reçu une première dose, la vaccination des moins de 12 ans n’est pas d’actualité: les autorités sanitaires attendent les résultats des essais cliniques en cours avant de se pencher sur la question, qui divise déjà le corps médical.

Référendum sur l’environnement : une manœuvre pour 62 %

Référendum sur l’environnement : une manœuvre pour 62 %

 

Selon un sondage* Odoxa-Dentsu consulting pour franceinfo et Le Figaro., Les Français voient une manœuvre politique dans la proposition de référendum relative à la modification de la constitution afin d’y insérer une phrase sur l’environnement. Une proposition qui semble hors sujet

 

Seulement 35% sont « certains » d’y participer. 12% estiment qu’il « est peu probable » qu’ils se déplacent et 8% des Français sont « absolument certain » de ne pas y participer.

 

Malgré le peu d’engouement exprimé par les Français, ils se disent favorables (75%) à la victoire du « oui ». 24% souhaitent la victoire du « non ».

 

*Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1 005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus interrogée par Internet les 16 et 17 décembre 2020.

 

Sondage Coronavirus et déconfinement : 62 % n’ont pas confiance

Sondage Coronavirus et déconfinement : 62 % n’ont pas confiance

 

62% ne font pas confiance au gouvernement pour réussir le déconfinement, indique le baromètre politique Odoxa-CGI pour France Inter, L’Express et la Presse Régionale publié mardi. À la tribune, le premier ministre devra donc prouver aux Français les bienfaits du plan du gouvernement.

La cote de popularité d’Emmanuel Macron a elle gagné 4 points en avril et 9 points depuis mars et le début de la crise sanitaire, surtout chez les sympathisants PS et LR (+17), qui modèrent leurs critiques à cause de la crise sanitaire. Mais ils sont encore 58% (-4) à trouver qu’il est un «mauvais» président contre 42% (+4) qui le jugent un «bon» président. Edouard Philippe s’en sort mieux, avec une cote en hausse de 5 points en avril et de 11 points en deux mois. Mais il reste lui aussi majoritairement impopulaire (53% contre 46%). Pour près des deux-tiers des Français (65%), l’exécutif «n’est pas à la hauteur de la situation» depuis le début de la crise sanitaire, le même pourcentage que le mois dernier.

 

Sondage gouvernement et déconfinement : 62 % n’ont pas confiance

Sondage gouvernement et déconfinement : 62 % n’ont pas confiance

 

62% ne font pas confiance au gouvernement pour réussir le déconfinement, indique le baromètre politique Odoxa-CGI pour France Inter, L’Express et la Presse Régionale publié mardi. À la tribune, le premier ministre devra donc prouver aux Français les bienfaits du plan du gouvernement.

La cote de popularité d’Emmanuel Macron a elle gagné 4 points en avril et 9 points depuis mars et le début de la crise sanitaire, surtout chez les sympathisants PS et LR (+17), qui modèrent leurs critiques à cause de la crise sanitaire. Mais ils sont encore 58% (-4) à trouver qu’il est un «mauvais» président contre 42% (+4) qui le jugent un «bon» président. Edouard Philippe s’en sort mieux, avec une cote en hausse de 5 points en avril et de 11 points en deux mois. Mais il reste lui aussi majoritairement impopulaire (53% contre 46%). Pour près des deux-tiers des Français (65%), l’exécutif «n’est pas à la hauteur de la situation» depuis le début de la crise sanitaire, le même pourcentage que le mois dernier.

Le Medef pour un report l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans

Le Medef pour un report  l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans

 

On peut évidemment comprendre au vu des chiffres que le départ à la retraite soit décalé dans le temps, surtout pour l’âge réel. Reste que la question est de savoir si les entreprises accepteront de garder en leur sein des travailleurs âgés de 63 et 64 ans (moins de 30 % des 60-64 ans sont aujourd’hui en emploi et une personne sur deux qui liquide sa retraite n’est plus en activité). Par ailleurs l’équité serait de faire un net distinguo entre les retraites des salariés aux conditions de travail très difficile et celle des autres.( La différence de l’espérance de vie pouvant atteindre 10 ans. Il y avait Deux cotisants pour un retraité au début des années 2000, ce ratio s’effondrera à 1,3 cotisant pour un retraité à horizon 2060 ; le niveau de dépenses actuellement consacré aux retraites s’élève à 14 % du PIB, soit 4 points de plus que l’Allemagne et 6 que dans les pays de l’OCDE ; et le temps passé à la retraite atteint 27,2 ans dans l’Hexagone, contre 22,8 ans outre-Rhin, 20,7 ans aux États-Unis ou 16,6 ans en Corée du Sud. Le Medef propose donc progressivement de décaler l’âge légal du départ en retraite à 64 ans. Le Medef propose une solution radicale: «indexer mécaniquement l’âge légal sur l’évolution de l’espérance de vie» à partir de 2028, une fois atteint la borne des 64 ans. Et pour lever les hypothèques qui pèsent toujours sur la réforme du gouvernement (notamment sur le rythme et les règles de convergence des régimes), il fait deux préconisations inédites. Primo, que le régime universel promis par Emmanuel Macron soit à deux étages: avec un socle commun de solidarité (minimum vieillesse…) piloté par l’État et financé par l’impôt ; et un régime par répartition intégralement abondé par les cotisations des actifs. Secundo, de basculer tous les régimes dans un système par points avant d’organiser leur convergence effective (en termes d’âge, de droits familiaux…) et ce, «au même rythme entre le public et le privé».

 

Restitution Grand débat: Édouard Philippe a menti pour 62% des Français

Restitution Grand débat: Édouard Philippe a menti pour 62% des Français

Édouard Philippe a tordu les résultats du Grand débat pour justifier ses orientations. Ce que pense en particulier 62 % des Français à propos de la question fiscale. On se souvient que le Premier ministre avait beaucoup insisté pour lier l’exaspération fiscale à la nécessité d’une baisse générale des impôts. . Or ce que souhaitent des Français n’est pas prioritairement  la question de la baisse moyenne des impôts mais la question de l’injustice fiscale, c’est-à-dire la répartition même de l’impôt. Selon l’enquête Odoxa-Dentsu Consulting pour  Franceinfo. 62 % estiment que c’est avant tout «la façon dont les impôts et les prélèvements sont répartis» qui pose problème. «Il existe un consensus absolu à ce sujet dans le pays. Les sympathisants de tous les partis politiques sont de cet avis, comme les Français de toutes les catégories sociales, les jeunes comme les vieux, les ruraux comme les urbains», souligne Gaël Sliman, le président fondateur d’Odoxa.  Par ailleurs, les Français sont partagés quant à la manière de réformer la fiscalité. Les CSP - attendent avant tout une baisse de la TVA (30 % des Français toutes catégories confondues le pensent aussi), les CSP + préféreraient une baisse de l’impôt sur le revenu (opinion partagée par 29 % des Français). Le rétablissement de l’ISF est plébiscité par 22 % des Français, mais c’est la solution qui convainc le plus les sympathisants de La France insoumise. Enfin, une baisse de la CSG est réclamée par 19 % des Français (les 65 ans et plus plébiscitent cette option avant toutes les autres). Pour financer les baisses d’impôts, 49 % des Français pensent qu’il faut réduire le coût des services publics, en diminuant le nombre de fonctionnaires. 12 % évoquent l’augmentation de l’âge légal de départ à la retraite et 10 % voudraient augmenter les déficits. Surtout, 28 % rejettent ces trois propositions, car ils préfèrent «qu’on ne baisse pas le niveau global des impôts». D’une manière générale, 69 % des Français ne se disent pas satisfaits par la restitution qui a été faite du grand débat national.

 

 

Grand débat: Édouard Philippe a menti pour 62% des Français

Grand débat: Édouard Philippe a menti pour 62% des Français

Édouard Philippe a tordu les résultats du Grand débat pour justifier ses orientations. Ce que pense en particulier 62 % des Français à propos de la question fiscale. On se souvient que le Premier ministre avait beaucoup insisté pour lier l’exaspération fiscale à la nécessité d’une baisse générale des impôts. . Or ce que souhaitent des Français n’est pas prioritairement  la question de la baisse moyenne des impôts mais la question de l’injustice fiscale, c’est-à-dire la répartition même de l’impôt. Selon l’enquête Odoxa-Dentsu Consulting pour  Franceinfo. 62 % estiment que c’est avant tout «la façon dont les impôts et les prélèvements sont répartis» qui pose problème. «Il existe un consensus absolu à ce sujet dans le pays. Les sympathisants de tous les partis politiques sont de cet avis, comme les Français de toutes les catégories sociales, les jeunes comme les vieux, les ruraux comme les urbains», souligne Gaël Sliman, le président fondateur d’Odoxa.  Par ailleurs, les Français sont partagés quant à la manière de réformer la fiscalité. Les CSP - attendent avant tout une baisse de la TVA (30 % des Français toutes catégories confondues le pensent aussi), les CSP + préféreraient une baisse de l’impôt sur le revenu (opinion partagée par 29 % des Français). Le rétablissement de l’ISF est plébiscité par 22 % des Français, mais c’est la solution qui convainc le plus les sympathisants de La France insoumise. Enfin, une baisse de la CSG est réclamée par 19 % des Français (les 65 ans et plus plébiscitent cette option avant toutes les autres). Pour financer les baisses d’impôts, 49 % des Français pensent qu’il faut réduire le coût des services publics, en diminuant le nombre de fonctionnaires. 12 % évoquent l’augmentation de l’âge légal de départ à la retraite et 10 % voudraient augmenter les déficits. Surtout, 28 % rejettent ces trois propositions, car ils préfèrent «qu’on ne baisse pas le niveau global des impôts». D’une manière générale, 69 % des Français ne se disent pas satisfaits par la restitution qui a été faite du grand débat national.

 

Sondage âge de la retraite : 80 % des Français pour le maintien à 62 ans

Sondage âge de la retraite : 80 % des Français pour le maintien à 62 ans

Un sondage très ambigu d’Elabe puisqu’une majorité soutient la réforme d’un régime de retraite par points mais qu’en même temps 80 % refusent l’allongement de la durée du travail au-delà de 62 ans. Notons qu’il y a toujours cette hypocrite confusion entre l’âge légal fixé aujourd’hui à 62 ans et le départ effectif. Un départ effectif qui aujourd’hui se situe autour de 65 ans et qui pourrait progressivement aller jusqu’à 65 ans. Quant au système par points, ou encore au slogan « un euro versé égal un euro », tout cela ne signifie pas grand-chose car ce qui compte ce ne sont pas tellement les modalités de calcul de la retraite mais leur niveau et leur indexation. En réalité, pour éviter des remous sociaux, le gouvernement risque de maintenir l’âge légal à 62 ans mais incités à aller progressivement jusqu’à 65 ans pour toucher une retraite pleine étant entendu que ceux qui ont connu des conditions de travail pénible pourraient eux être exemptés de cet incitation à travailler plus longtemps.

Age de la retraite à 62 ans : un débat de faux-culs

Age de la retraite à 62 ans : un débat de faux-culs

 

 

Ce n’est pas la déclaration d’hier de la nouvelle ministre porte-parole du gouvernement qui va beaucoup éclairer la question. Celle-ci en effet indiqué qu’on pouvait se poser des questions sur le financement des retraites et de la dépendance et que rien n’était tranché. Pourtant au sein même du gouvernement des voies discordantes se font entendre. Si on comprend bien la position du gouvernement : l’interrogation sur le financement est incontournable, mais rien ne changera sur l’âge légal. Une position qui évidemment ne répond pas à la question qui est celle de l’âge effectif de départ en retraite. Aujourd’hui l’âge légal est de 62 ans mais en réalité les retraités partent déjà à près de 63 ans. Pour l’avenir compte tenu de l’allongement de la vie, il sera forcément nécessaire de prendre de nouvelles mesures pour assurer l’équilibre financier. Sauf évidemment pour ceux  qui ont été soumis à des conditions de travail difficiles (notons que l’espérance de vie entre les plus favorisés et ceux qui le sont moins est de l’ordre  de 10 ans !). Pour assurer l’équilibre financier des retraites différentes solutions sont envisagées : en augmentant les cotisations, en diminuant le montant des pensions comme en ce moment avec la désindexation et la CSG et où en décalant dans le temps la réelle date  de départ en retraite (ou la combinaison des trois). Dans les faits,  il paraît vraisemblable qu’on ne fera pas à l’âge légal mais celui qui partira en retraite à 62 ans ne touchera qu’une retraite partielle. Cette question des retraites s’inscrit donc dans un véritable débat de faux-culs avec des arguments type éléments de langage politique pour masquer le flou des mesures qui vont forcément affecter le pouvoir d’achat des retraités . Pour Sibeth Ndiaye : «Rien n’est arbitré» sur les retraites ». Compte tenu des divergences aussi des maladresses de certains membres du gouvernement, la porte-parole du gouvernement s’est réfugié dans la langue de bois. Le Haut-commissaire Jean-Paul Delevoye, a réalisé «un travail considérable» a déclaré la porte-parole du gouvernement, mais «ce travail doit encore se poursuivre», a-t-elle ajouté. «On n’est pas au bout de la discussion sur le contenu de cette réforme. La cohérence de cette réforme veut qu’il n’y ait pas forcément de nécessité à allonger la durée de cotisation. «C’est une chose», a-t-elle dit, mais, a-t-elle nuancé, il faut aussi se poser la question du financement des conditions de vie des personnes âgées dépendantes dont le nombre devrait augmenter. Notons que les questions peuvent être liées mais qu’il s’agit quand même de deux aspects différents. En effet il y a la retraite en tant que tel qui n’est pas toujours liée à des questions de dépendance, d’autre part la dépendance qui peut affecter une partie des retraités. Le mélange des genres ne clarifie pas l’analyse et les solutions d’autant que les sources de financement peuvent être différentes. Par exemple la dépendance pourrait être financée par la CRDS dont le rendement fiscal est de l’ordre de 10 milliards par an et qui théoriquement devrait être supprimé en 2024. Ces recettes de la  CRDS étaient destinées à la caisse d’amortissement de la dette sociale qui devrait être apurée en 2024.

Retraite à 62 ans : un débat de faux-culs

Retraite à 62 ans : un débat de faux-culs

 

 

Ce n’est pas la déclaration d’hier de la nouvelle ministre porte-parole du gouvernement qui va beaucoup éclairer la question. Celle-ci en effet indiqué qu’on pouvait se poser des questions sur le financement des retraites et de la dépendance et que rien n’était tranché. Pourtant tau sein  même du gouvernement des voies discordantes se font entendre. Si on comprend bien la position du gouvernement : l’interrogation sur le financement est incontournable, mais rien ne changera sur l’âge légal. Une position qui évidemment ne répond pas à la question qui est celle de l’âge effectif de départ en retraite. Aujourd’hui l’âge légal est de 62 ans mais en réalité les retraités partent déjà à près de 63 ans. Pour l’avenir compte tenu de l’allongement de la vie, il sera forcément nécessaire de prendre de nouvelles mesures pour assurer l’équilibre financier. Sauf évidemment pour ceux  qui ont été soumis à des conditions de travail difficiles (notons que l’espérance de vie entre les plus favorisés et ceux qui le sont moins est de l’ordre  de 10 ans !). Pour assurer l’équilibre financier des retraites différentes solutions sont envisagées : en augmentant les cotisations, en diminuant le montant des pensions comme en ce moment avec la désindexation et la CSG et où en décalant dans le temps la réelle date  de départ en retraite (ou la combinaison des trois). Dans les faits il paraît vraisemblable qu’on ne fera pas à l’âge légal mais celui qui partira en retraite à 62 ans ne touchera qu’une retraite partielle. Cette question des retraites s’inscrit donc dans un véritable débat de faux-culs avec des arguments type éléments de langage politique pour masquer le flou des mesures qui vont forcément affecter le pouvoir d’achat des retraités . Pour Sibeth Ndiaye : «Rien n’est arbitré» sur les retraites ». Compte tenu des divergences aussi des maladresses de certains membres du gouvernement, la porte-parole du gouvernement s’est réfugié dans la langue de bois. Le Haut-commissaire Jean-Paul Delevoye, a réalisé «un travail considérable» a déclaré la porte-parole du gouvernement, mais «ce travail doit encore se poursuivre», a-t-elle ajouté. «On n’est pas au bout de la discussion sur le contenu de cette réforme. La cohérence de cette réforme veut qu’il n’y ait pas forcément de nécessité à allonger la durée de cotisation. «C’est une chose», a-t-elle dit, mais, a-t-elle nuancé, il faut aussi se poser la question du financement des conditions de vie des personnes âgées dépendantes dont le nombre devrait augmenter. Notons que les questions peuvent être liées mais qu’il s’agit quand même de deux aspects différents. En effet il y a la retraite en tant que tel qui n’est pas toujours liée à des questions de dépendance, d’autre part la dépendance qui peut affecter une partie des retraités. Le mélange des genres ne clarifie pas l’analyse et les solutions d’autant que les sources de financement peuvent être différentes. Par exemple la dépendance pourrait être financée par la CRDS dont le rendement fiscal est de l’ordre de 10 milliards par an et qui théoriquement devrait être supprimé en 2024. Ces recettes de la  CRDS étaient destinées à la caisse d’amortissement de la dette sociale qui devrait être apurée en 2024.

Âge de départ à la retraite : 62 ou 65 ans ?

Âge de départ à la retraite : 62 ou 65 ans ?

 

Après le rétro pédalage de la ministre de la santé sur la question, c’est maintenant celui du premier ministre toujours avec la même hypocrisie : à savoir on maintient l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans mais en fait on incite à partir à 65 ans pour obtenir une retraite pleine. Et le premier ministre de déclarer devant l’assemblée nationale “Dans le cadre de cette réforme, il n’est pas question de modifier l’âge de départ à la retraite”, a déclaré Edouard Philippe lors des questions au gouvernement à l’Assemblée. Pour autant, dans le contexte de vieillissement de la population française et “d’un besoin de financement considérable, se poser la question de savoir s’il faut travailler plus longtemps pour que le fruit de ce travail plus long finance ces besoins considérables d’investissement et de prise en charge de la limitation du reste à charge est une question parfaitement valide”, a-t-il ajouté. “Ce qui m’inquiéterait, ça serait qu’on ne se la pose pas”. Un rétro pédalage particulièrement hypocrite  puisqu’on peut très bien maintenir l’âge légal de départ  en retraite mais reculer en même temps l’âge de départ effectif, ce qui se produit d’ailleurs en ce moment avec en moyenne des départs autour de 63 ans. L’âge de la retraite est évidemment un tabou (comme les 35 heures). Pour le contourner on va donc agir le taux de cotisation en fonction des années d’activité, sur le niveau des pensions voir sur le taux de cotisation (régime général et régime complémentaire compris). Ajoutons que le report de l’âge de la retraite génère des effets à moyen et long terme et que l’autre manière d’obtenir rapidement des économies est passée par la désindexation. Une autre manière de diminuer la retraite. La ministre de la santé avait  précisé qu’elle s’exprimait à titre personnel et que de toute manière un jour ou l’autre il faudrait bien se poser la question. Cette manière très allusive d’aborder une question centrale ne caractérise pas un grand courage. Il y a en effet longtemps que le problème de l’âge de la retraite comme celui des 35 heures devrait être sur la table des négociations. Ces deux mesures de la gauche ont largement concouru à tuer  la compétitivité de l’économie. Sans parler du fait que cela a porté un coup fatidique à la valeur du travail. Cette réduction du temps de travail peut et même doit se comprendre et même s’imposer  pour les salariés aux conditions de travail difficiles mais pas pour l’ensemble. C’est cette généralisation idiote et aveugle qui est condamnable. Quand on écoute les propos de la ministre de la santé, on peut être inquiet du courage et de la lucidité du pouvoir sur cette question  «La question de l’âge du départ à la retraite est sans arrêt sur la table, à gauche comme à droite», avait  déclaré  la ministre lors du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI. «Moi j’entends ces débats. Le président de la République avait pris lors de sa campagne (présidentielle) l’engagement devant les Français de ne pas toucher à l’âge de départ à la retraite. Après, nous allons mener une réforme des retraites pour rendre les retraites plus universelles, plus compréhensibles pour les Français et avoir un système qui pérennise notre système par répartition, peut-être que cela, ça sera en discussion avec les partenaires sociaux dans le cadre de la réforme générale», a-t-elle indiqué. «Je n’y suis pas hostile», a poursuivi la ministre, interrogée sur l’enjeu de retarder l’âge de départ à la retraite. «Je suis médecin, je vois que la durée de vie augmente d’année en année, elle augmente moins vite ces dernières années mais elle a considérablement augmenté», a-t-elle fait valoir. «Est-ce que, alors que le nombre d’actifs diminue, nous allons pouvoir maintenir sur les actifs le poids des retraites qui vont augmenter en nombre et en durée? Nous savons que cet équilibre-là va être de plus en plus difficile à tenir», a-t-elle estimé.  Comme on lui rapportait, en fin d’émission, les réactions de surprise suscitées sur les réseaux sociaux par ses déclarations, la ministre a souligné qu’elle s’exprimait «à titre personnel». «Je pense que un jour, un jour, nous serons obligés de travailler plus longtemps sinon notre système de retraite ne pourra pas tenir», a-t-elle précisé. «Ce que j’ai dit, c’est que j’ai vu ces propositions remonter du grand débat. À partir du moment où les Français l’évoquent, c’est sur la table. À partir du moment où toutes les propositions qui sont amenées par le grand débat vont être étudiées, nous étudierons celle-là comme les autres. Elle n’est pas (mise) sur la table aujourd’hui par le gouvernement», a-t-elle rappelé. Contrairement à ce que raconte la ministre cette question n’est pas non plus mise sur la table de façon significative dans le cas du grand débat.

Sondage Grand débat : 67% des Français mais Macron n’en tiendra pas compte pour 62 %

Sondage Grand débat : 67% des Français mais Macron  n’en tiendra pas compte pour 62 %

Les Français sont convaincus de la nécessité du grand débat national. 67% pensent que c’est une « bonne chose ». Mais ils sont également une majorité (62%) à penser qu’Emmanuel Macron n’en tiendra pas compte, selon un sondage Opinion Way pour LCI, Le Figaro et RTL publié ce mardi 22 janvier.  Le chef de l’État part donc avec un handicap de taille sans compter que plus des deux tiers des Français espèrent une seule et même conclusion : que l’exécutif revienne sur certaines mesures prises depuis le début du quinquennat, notamment la réforme de l’impôt sur la fortune, et plus largement qu’il modifie sa politique économique. Tout l’inverse à priori des intentions d’Emmanuel Macron. Si le président entend mettre en avant l’écologie pour remettre à plat les impôts et les taxes, il pourrait avoir du mal à convaincre les Français : en effet seulement 11% d’entre eux jugent que le thème de la transition écologique est prioritaire. Loin, très loin de la fiscalité et des dépenses publiques qui restent en tête de leurs préoccupations.

*Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internet du 21 au 22 janvier 2019. Échantillon de 1.007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

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