Rencontres de Saint-Denis de Macron: : 61% de Français contre
Les Français ne sont pas dupes sur cette fameuse réunion de Saint-Denis dite initiative politique politiquesi de grande ampleur par macron. lon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, Ils sont 60 % à considérer il s’agit d’une opération de communication inutile. Le paradoxe c’est que cette réunion doit envisager l’élargissement du champ du référendum
. Une proposition à laquelle 81% de la population est favorable. Sur le référendum d’initiative partagée (RIP), 72% de l’opinion souhaite l’assouplissement de sa mise en œuvre.C’est donc surtout une méfiance vis-à-vis de Macron qu’expriment les sondés.
Seuls trois chefs d’opposition tiendront feront au chef de l’État : l’écologiste Marine Tondelier, le communiste Fabien Roussel et le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella.
Le rendez-vous présidentiel, dédaigné par une partie de la classe politique, ne convainc pas davantage les Français. Ils sont 61% à le percevoir comme «une opération de communication inutile qui n’apportera rien de concret». Soit 8 points de plus qu’à la première rencontre de Saint-Denis. Seuls les sympathisants de Renaissance y voient une opportunité de faire émerger des solutions tangibles (79%). Ils sont suivis par 52% des partisans des Républicains (LR), quoique nettement plus réservés. Mais à l’exception de ces deux partis, le scepticisme prévaut. Principaux opposants à la réunion, les électeurs du RN sont seulement 30% à y déceler un quelconque intérêt. C’est moins que les Insoumis, qui les secondent avec 36%.
Une courte majorité (51%) réprouve la non-présence d’une partie de l’opposition tandis que 48% de la population soutient ce choix.
D’après le sondage en matière de confiance, le RN, l’un des trois seuls partis d’opposition présents, est par ailleurs la formation qui obtient la plus grande confiance des Français. 30% de l’opinion publique croit en la capacité du parti à la flamme de «proposer des solutions efficaces pour le pays». À l’inverse, LFI se voit créditer de seulement 18% de confiance, légèrement moins que le PCF (19%). Une situation qui s’explique davantage par le discrédit dont pâtit l’ensemble des formations politiques que par un assentiment total des Français aux propositions du RN. Ainsi, 68% des Français ne font aucune confiance au parti frontiste.
Malgré un soutien des Français pour les référendums général, les Français restent 60% à penser qu’Emmanuel Macron ne mettra pas en place cette réforme constitutionnelle, en gestation depuis 2019, avant la fin de son mandat. Un chiffre qui révèle toute la méfiance de la population face à une opération politique perçue comme un simple coup de communication.