Boucherie en Syrie :528.500 morts et 60 000 en prison
Une véritable boucherie sous le régime d’Assad. En effet, la guerre en Syrie a fait plus de 528.500 morts, a indiqué ce mercredi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) après près de 14 ans d’un conflit dévastateur déclenché par la répression d’un soulèvement prodémocratie par le régime de Bachar el-Assad, renversé le 8 décembre.
Plus de 181.939 civils figurent parmi les plus de 528.592 personnes tuées depuis le début de la guerre en 2011, dont au moins 15.207 femmes et 25.284 enfants, ainsi que des combattants, selon l’Observatoire.
Ce bilan inclut les décès de l’année 2024, mais aussi des milliers d’autres morts durant les années de guerre que l’ONG n’a pu vérifier que dernièrement. Au total pour l’année 2024, l’OSDH rapporte la mort de 6777 personnes. tervention d’acteurs internationaux et l’afflux de djihadistes du monde entier, sur un territoire morcelé par la guerre.Depuis plus d’un demi-siècle la famille Assad régnait sans partage sur la Syrie, réprimant toute opposition et muselant les libertés publiques.
L’OSDH, depuis 2011, a pu catégoriquement vérifier la mort de plus de 64.000 personnes dans les geôles de l’ancien pouvoir «à cause de la torture, la négligence médicale ou des mauvaises conditions» de détention.
Covid Chine: « officiellement » au moins 60.000 morts en un mois
La Chine annonce . «Un total de 59.938 morts a été recensé entre le 8 décembre 2022 et le 12 janvier 2023», a indiqué devant la presse une responsable des autorités sanitaires. En fait , le bilan pourrait être presque 10 fois plus important. Ce bilan ne tient pas compte des décès enregistrés en dehors des structures médicales qui sont complètement débordées .
Début décembre, après trois années de restrictions sanitaires parmi les plus draconiennes au monde, la Chine a brutalement levé l’essentiel de ses mesures contre le Covid, déclenchant ainsi une importante vague épidémique, mettant à mal le système de santé chinois. Pourtant, alors que les files d’attente s’allongent devant les funérariums, notamment celui de la capitale, les autorités chinoises tentent de minimiser le nombre de morts. Selon la société britannique d’analyse médicale, Airfinity, la Chine enregistrerait en réalité 20.000 décès par jour.
Il devrait atteindre 25.000 à 30 000 morts quotidiens fin janvier, après le passage du pic épidémique, estimé le 13 janvier.
Pékin a revu en décembre sa méthodologie pour la comptabilité des morts du Covid. Seules les personnes décédées directement d’une insuffisance respiratoire liée au coronavirus sont désormais intégrées dans les statistiques. Ce changement de méthodologie controversé signifie qu’un grand nombre de décès ne sont plus répertoriés comme étant dus au Covid.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a critiqué la semaine dernière cette nouvelle définition chinoise d’un mort du Covid, la jugeant «trop étroite».
L’enjeu n’est pas seulement statistique ou médical mais politique car le président commence à être sérieusement mi en cause.
Covid France vendredi 4 mars 2022: 60 000 cas en 24 heures
jeudi 3 mars 2022 : +60.225 en 24h
138.942 morts au total, +180 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.198 (+13) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 110.744 (+167 en 24h).
COVID FRANCE 17 DÉCEMBRE 2021 : AGGRAVATION, ENCORE PLUS DE 60 000 CONTAMINATIONS
Globalement il y a une aggravation de la situation avec en particulier plus de 60 000 nouvelles contaminations jeudi 16 décembre. 15.142 malades sont actuellement hospitalisés, indique Santé publique France, dont 1342 arrivés ce jeudi. 2832 patients sont traités en soins critiques – 248 d’entre eux le sont depuis la veille. 60.866 nouveaux cas ont été détectés.
Retour au western : 60.000 dollars pour tuer un policier
C’est le retour au western avec des mises à prix mort ou vivant par les organisations extrémistes. Ainsi dans une publication, Le Magazine des loups de Manhattan (Majala Dhib Manhatin), le média Jaysh al-Malahim al-Electroni («L’armée des épopées/batailles électroniques») propose tout simplement une récompense, en l’occurrence un bitcoin d’une valeur de 60 000 dollars américains (un peu moins de 50 000 euros), au premier «loup solitaire» qui tuerait un policier dans un pays occidental. Cette «prime» ne vaut que si la victime est de confession chrétienne ou juive ou s’il s’agit d’un athée ou d’un apostat - sans qu’al-Qaida précise comment le tueur doit les reconnaître.
Pour comprendre cette barbarie sinon l’admettre il faut aussi dire que certains pays occidentaux ont également mis à prix la vie de certains leaders extrémistes.
La folie du bitcoin continue à plus de 60.000 dollars
il se confirme de plus en plus que les énormes masses de liquidités déversées par les banques centrales ne sont pas toutes orientées vers le soutien socio-économique. Une partie non négligeable qui transite par les banques sert aussi à alimenter la spéculation sur les marchés boursiers. Les valeurs ne cessent en effet de grimper en contradiction avec le résultat des entreprises et les tendances globales de l’économie.
Pour le bitcoin, c’est une véritable folie Le cours du bitcoin a de nouveau dépassé 60.000 dollars (50.420 euros) dimanche, confirmant le regain d’intérêt des investisseurs pour la plus connue des cryptomonnaies, dont l’offre reste limitée. Le pire c’est que cette monnaie virtuelle ne repose sur aucun actif mais uniquement sur la confiance. Le pire aussi c’est que des institutions et de grandes entreprises nationales sont aussi engagées dans cette spéculation particulièrement dangereuse. En cas d’éclatement de la bulle la contamination avec d’autres secteurs financiers pourrait être dramatique.
La valeur du bitcoin a progressé de 116% depuis son plus bas du 4 janvier à 27.734 dollars, profitant notamment de l’annonce par le président américain, Joe Biden, d’un plan de relance de 1.900 milliards de dollars, qui a incité des investisseurs à acheter des cryptomonnaies pour se protéger contre une éventuelle poussée inflationniste.
États-Unis : 20 millions de doses par jour pour 60 000 en France !
Il se confirme tous les jours que la campagne de vaccination en Europe et particulièrement France est catastrophique. Quand on compare la situation avec les États-Unis, il n’y a pas photo. En effet, le président Biden avait décidé 100 millions de vaccinations en 100 jours, un objectif déjà réalisé. Le président américain entend doubler ce chiffre pour passer à 200 millions pendant les trois premiers mois de son mandat. Un chiffre évidemment à comparer avec les 10 millions de vaccinés en France mais en trois mois. Soit autour de 60 à 70 000 vaccinations par jour. L’incurie est imputable à l’Europe qui n’a pas su négocier les vaccins mais aussi à l’immobilisme de l’administration de la santé puisque 30 % de ses vaccins sont immobilisés faute de logistique adaptée.
Coronavirus Royaume-Uni : record 60 000 cas en 24 heures
Plus de 60.000 nouveaux cas ont été recensés mardi au Royaume-Uni, selon le dernier bilan officiel, un record. Des chiffres qui laissent entrevoir pour les semaines à venir de nombreuses admissions dans des hôpitaux déjà au bord de la rupture et une aggravation du bilan, déjà l’un des plus lourds d’Europe, avec plus de 76.000 morts.
Le nombre de patients à l’hôpital pour Covid-19 a bondi ces derniers jours, avec 17.175 nouveaux admis ces derniers sept jours, et 391.615 personnes testées positives dans le même laps de temps. En une semaine, le Royaume-Uni alourdit également son bilan de 4738 morts, soit environ 830 décès par jour.
Coronavirus France : encore un nouveau record de 60.000 cas en 24 heures
60.486 nouveaux cas annoncés vendredi, soit près de 2.500 de plus que la veille, alors que le record avait déjà été battu.
En outre 828 décès supplémentaires, ce qui porte le total à 39.865 morts. Dans les hôpitaux, 398 décès ont été recensés au cours des 24 dernières heures.
Le nombre de patients hospitalisés s’élève, lui, à 28.979, soit 553 de plus que jeudi, et 4.331 se trouvent en réanimation, ce qui fait 101 de plus en 24 heures.
Au total, 1.661.853 personnes ont contracté le coronavirus en France depuis le début de l’épidémie.
Coronavirus États-Unis : près de 60.000 cas en 24 heures
Les Etats-Unis, le pays le plus affecté par la pandémie de coronavirus, ont recensé dimanche 59.747 nouvelles contaminations en 24 heures, selon le bilan quotidien de l’Université Johns Hopkins. Le nombre de cas confirmés s’établit à 3.301.820 et le nombre de décès à 135.171 (442 de plus en une journée), selon cette université basée à Baltimore (est) et dont les bilans font référence.
Samedi, le nombre de nouvelles infections aux Etats-Unis avait atteint un record de 66.528 en 24 heures.
60 000 morts épargnées par le confinement mais combien causés par l’absence de masques !
Le moins que l’on puisse dire c’est que le nouveau ministre de la santé fait parfaitement le service après-vente de la politique approximative du gouvernement. Lui aussi multiplie le flou et les contradictions mais il le fait avec une telle conviction et un tel baratin qu’il est difficile de ne pas le croire.
Ainsi le gouvernement s’appuie sur une pseudo étude de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) selon laquelle le confinement a permis d’éviter 60.000 morts en France. Le problème c’est que ce genre d’étude ne prouve rien faute de période de comparaison sans confinement. On pourrait par exemple imaginer une comparaison plus pertinente entre le confinement avec masque et le confinement sans masque ; voir même l’absence de confinement mais avec masse.
On peut prouver ce qu’on veut sans période de référence. Ce qui est certain c’est que l’absence de masque de test et d’une façon générale de matériel sont sans doute responsables d’une grande partie des victimes du Corona virus. Les propos du ministre de la santé même appuyés sur l’école des hautes études en santé publique ( organisme qui dépend du gouvernement) relève de la pure propagande. Pas étonnant car c’est sur cette pénurie de masques et de tests que la politique du gouvernement est la plus contestée. Du coup, le ministre de la santé est contraint d’en faire des tonnes.
Parue jeudi, l’étude de l’EHESP estime qu’un mois de confinement a permis d’éviter jusqu’à 60.000 morts et que sans ces mesures, plus de 100.000 lits de réanimation auraient été nécessaires au 20 avril alors que les capacités des hôpitaux français, pourtant doublées en préparation de l’arrivée de l’épidémie, ne sont que de 10.000 lits.
À juste titre, l’organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle que la grippe La grippe saisonnière fait 60.000 morts par an en moyenne en Europe. Les victimes devrait être d’autant plus nombreuses cette année que la grippe est d’autant plus sévère. Pourtant existe un vaccin protecteur encore bien insuffisamment utilisé y compris chez les personnes fragiles voire même le personnel médical ou paramédical.
S’exprimant depuis le ministère italien de la Santé, après une réunion consacrée à l’épidémie de coronavirus, un représentant de l’OMS pointe que les victimes enregistrées en Italie étaient toutes âgées « de plus de 65 ans, avec une immunité basse », des personnes qui sont donc également « vulnérables face à la grippe saisonnière ».
Un douzième décès relié à l’épidémie de nouveau coronavirus s’est produit en Italie, où le bilan s’établit désormais à 374 cas et 12 morts, a annoncé mercredi la Protection civile.
Pour l’instant il n’y a rien de comparable entre les victimes de la grippe dite ordinaire et le Corona virus. Ce que confirmer expert récemment sur France Info.
Contacté par franceinfo, le virologue Laurent Andreoletti, du CHU de Reims, pointe donc aujourd’hui un paradoxe : « On n’a pas peur de la grippe et on a peur de ce virus qui n’a tué personne en France ». Pour autant, d’autres chercheurs refusent de mettre ces deux maladies sur le même plan. »Ce serait comparer des choux et des carottes, réagit la virologue Astrid Vabret, de l’université de Caen. La grippe est quelque chose qu’on surveille chaque année : il y a un traitement et un vaccin. »
Dans le direct de franceinfo, plusieurs lecteurs rappellent dans les commentaires que la grippe saisonnière est responsable chaque année d’ailleurs de plusieurs milliers de morts en France – ce qui est tout est à fait juste – et qu’elle mérite donc plus d’attention que le nouveau coronavirus. Mais ce dernier point est discutable. Voici pourquoi.
Observons maintenant dans le détail nos « choux et carottes ». Certes, le 2019-nCoV et le virus de la grippe saisonnière font tous deux partie des infections respiratoires. Ces virus peuvent donc se diffuser rapidement par voie aérienne, ce qui nécessite une surveillance étroite et coordonnée. Mais la comparaison s’arrête ici, car ils ne figurent pas du tout dans « la même famille de virus », explique à franceinfo le professeur Laurent Andreoletti, virologue au CHU de Reims. « La grippe saisonnière [de la famille des myxoviridae ou myxovirus] et le 2019-nCoV [un coronaviridae] diffèrent génétiquement et dans leur structure protéique ».
Les coronavirus se distinguent par leurs couronnes (« corona » en latin) de surfaces bulbeuses, semblables aux projections d’un soleil. Le virus de la grippe et le 2019-nCoV sont plutôt de taille intermédiaire tous les deux mais ils n’utilisent pas les mêmes « clés » pour entrer dans les cellules. Ces clés sont importantes, car elles établissent le lien physique entre le virus et des récepteurs présents à la surface des cellules : l’acide sialique pour la grippe et probablement l’enzyme de conversion de l’angiotensine II pour le 2019-nCoV. Nos deux virus ont donc chacun leur outil pour forcer la porte.
Les symptômes de la grippe sont bien connus : fièvre, maux de tête et douleurs musculaires. Ses signes respiratoires, eux, sont plutôt discrets, même si l’on observe parfois un écoulement nasal, une toux sèche ou des douleurs aux bronches. Dans le cas du coronavirus 2019-nCoV, « la durée des symptômes est variable et peut aller jusqu’à une dizaine de jours », ajoute Eric D’Ortenzio épidémiologiste à l’Inserm. Sur les premières études consacrées au 2019-nCoV, »une aggravation des symptômes a pu survenir à partir du huitième ou neuvième jour » dans un groupe de patients à risque.
Pour réellement comparer la grippe saisonnière et le 2019-nCoV, il est également possible de prendre en compte le taux de létalité du virus, c’est-à-dire le nombre de décès rapporté au nombre de personnes infectées. En France, ce taux est extrêmement faible dans le cas de la grippe saisonnière (inférieur à 0,1%), ce qui signifie que moins d’un malade sur 1 000 meurt de complications. L’OMS évoque un taux de 0,05% aux Etats-Unis cette saison (un malade sur 2 000).
Il est difficile de connaître ce taux dans le cas du 2019-nCoV, car le nombre de personnes contaminées augmente chaque jour. Il est actuellement autour de 2% (425 morts pour plus de 20 000 cas), soit un malade sur 50 environ. Mais ces chiffres communiqués par les autorités chinoises sont impossibles à vérifier. Par ailleurs, certains patients ne développent pas de symptômes (asymptomatiques) ou ne sont pas recensés. Un nombre important de cas non déclarés ferait chuter le taux de létalité en conséquence. Il faudra donc attendre des données plus précises pour en avoir le cœur net car ce taux pourrait évoluer à l’avenir. Il devrait rester bien en-deça de ceux du Sras (10% selon le professeur Yazdan Yazdanpanah, chef du service maladies infectieuses à l’hôpital Bichat à Paris) et surtout du Mers (supérieur à 30%, selon le Journal of Medical Virology).
Coronavirus Covid-19 : 60 000 personnes infectées et près de 1500 décès ?
Depuis jeudi, les chiffres se sont un peu emballés alors que les jours précédents les autorités chinoises comme d’ailleurs l’OMS ,organisation mondiale de la santé, déclaraient que l’épidémie était en voie de stabilisation. Notons d’ailleurs toutes les contradictions des autorités chinoises comme de l’OMS. Au départ on a minimisé et même tenté d’étouffer l’existence du virus. Les autorités chinoises ont même poursuivi les premiers découvreurs de la maladie. Résultat, on a perdu à peu près un mois précieux de campagne de traitement et de prévention. Ensuite, les autorités ont déclaré que la situation était sous contrôle. Depuis jeudi, c’est l’emballement La province chinoise de Hubei, foyer de l’épidémie de coronavirus Covid-19, a connu une hausse record du nombre de décès quotidiens sur la seule journée de mercredi et des milliers de nouveaux cas y ont été détectés, suggérant que l’ampleur de cette crise sanitaire pourrait être sous-estimée.
Les autorités sanitaires de cette province ont annoncé jeudi que 242 décès y avaient été recensés la veille, une progression quotidienne sans précédent depuis le début de l’épidémie en décembre dernier. Au total, cette flambée épidémique a causé la mort de 1.367 personnes en Chine continentale, où le nombre de personnes infectées s’établit désormais à 59.805 selon les chiffres officiels de Pékin.
Ces annonces interviennent alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se montre plus prudente sur l’apparent ralentissement de l’épidémie causée par un virus que son directeur général appelle à considérer comme “l’ennemi public numéro un”.
Jusqu’ici, les cas d’infection étaient confirmés par des tests permettant de déceler le génome du virus, dont les résultats n’étaient parfois disponibles qu’au bout de plusieurs jours. Et les personnes susceptibles d’être contaminées se voyaient souvent refuser un traitement sans cette confirmation.
“D’après nos informations, (…) la nouvelle définition des cas comprend non seulement les cas confirmés en laboratoire mais aussi les cas cliniquement diagnostiqués à partir des symptômes et de l’exposition”, a déclaré le porte-parole de l’OMS Tarik Jasarevic. Les autorités sanitaires de Hubei considéreront désormais qu’une personne suspectée d’être contaminée l’est effectivement si une infection pulmonaire est repérée au scanner. L’imagerie médicale permettant d’obtenir des résultats plus rapides, les spécialistes locaux espère que l’instauration plus précoce des traitements permettra de ralentir la progression de l’épidémie.
Conséquence: le nombre de nouvelles infections recensées mercredi a grimpé à 14.840 dans le province de Hubei sur un total de 15.152 à l’échelle nationale (2.000 la veille à l’échelle nationale). Les autorités sanitaires de Pékin ont précisé que cette évolution des modalités de confirmation des contaminations ne concernait que la province de Hubei. Pour le reste du pays, on reste dans un autre flou concernant l’évaluation.
Iles Caïmans (60 000 habitants) une des premières puissances mondiales grâce à l’évasion fiscale
ce n’est pas grâce à sa puissance économique que les iles Caïmans qui ne comptent que 60 000 habitants figurent comme troisième détenteur de la dette américaine (derrière la Chine et le Japon !) Mais grâce tout simplement à l’exemption dont bénéficie ce paradis fiscal. Ce petit territoire du Commonwealth britannique est aussi le siège de 60 % des très spéculatifs hedge funds. Quand on se demande qui peuvent être les principaux créanciers des Etats-Unis, les noms de la Chine, du Japon, de l’Arabie Saoudite ou de pays européens reviennent souvent. Mais les chiffres du Trésor Américain recèlent le nom d’un créancier qu’on imaginait pas intégrer ne serait-ce que dans le Top 10. Le 3ème détenteur de dette américaine, derrière la Chine (1.244 milliards de dollars) et le Japon (1.137 milliards de dollars), sont les Îles Caïman, avec 265 milliards de dollars d’obligations américaines. Ce territoire du Commonwealth britannique, dont la population se limite à 60.413 habitants au dernier recensement, est en effet passé ces dernières semaines devant l’Irlande (264 milliards de dollars), et désormais loin devant le Brésil (246 milliards de dollars). Une progression fulgurante, liée à la problématique des paradis fiscaux, diablement d’actualité. Hormis leur climat tropical et leurs paysages paradisiaques, les Caïmans offrent aux investisseurs une singulière douceur en matière de taxe et d’impôts. Un décret royal britannique datant de 1788 les en exempte à 100%. Un cadeau de la couronne qui à l’époque est totalement justifié. Cette année-là, un convoi de navires britanniques parti de Jamaïque et ralliant la Grande-Bretagne, est pris dans une violente tempête. Tous les habitants de ce petit archipel de trois îles se mobilisent, afin de sauver le plus de marins et de passagers possible. Une bravoure louée par les survivants. Le Roi George III décide de faire grâce aux autochtones de conscription… et d’impôt à la Couronne. Ce privilège royal ne passe pas longtemps inaperçu. Très vite, de nombreuses sociétés commerciales s’installent aux Caïmans. Suivis, au 20ème siècle… par toutes les grandes banques et institutions financières. Et malgré des progrès en termes de transparence financière, le pays est toujours cité parmi les différentes listes internationales, noires ou grises, des paradis fiscaux. Si beaucoup de grandes banques ou d’institutions financières ont préféré quitter le pays, par peur d’éveiller les soupçons, énormément de hedge fundsy sont toujours présents. Selon un rapport du cabinet Olivier Wyman datant d’il y a 2 ans, 60% des fonds d’arbitrage à travers le monde sont domiciliés dans cet archipel! La Réserve Fédérale américaine étant déterminée à durcir sa politique monétaire cette année, les hedge funds, dont le travail consiste à couvrir le client et à gérer le risque, parient plus que jamais sur la dette américaine. Le passage en territoire négatif de certains taux européens et japonais ne fait qu’accroître le mouvement. « Une manière simple et efficace de laisser l’argent dormir avec profit, sans prendre trop de risque », commente un cabinet de conseil en hedge funds.
Emplois Bâtiment : «60.000 à 80.000 détruits» (Baroin)
Le président de l’Association des maires de France a réitéré son appel à « baisser la contribution de l’effort » pour les communes « pour le bien de notre territoire ». « Ce ne sont pas les maires qui râlent, qui serrent la ceinture, ce sont les administrés, les usagers du service public et les contribuables », affirme François Baroin ce matin sur RTL. L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy explique qu’une « baisse de 30% de l’investissement public d’ici 2017″ s’additionnera à une « augmentation de la fiscalité locale et des services publics qui risquent de s’affaisser ». « Il va y avoir 60.000 à 80.000 emplois disparus dans le bâtiment et les travaux publics, une croissance qui va perdre entre 0,6% et 0,8% à raison de ces décisions », explique-t-il.