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Inflation : toujours à 6 %

Inflation : toujours à 6 %


Contrairement aux prévisions du gouvernement et de nombre d’experts l’inflation ne se réduit pas, elle se maintient nettement en France. L’Insee a confirmé ce vendredi sa première estimation de l’inflation en France au mois d’avril, à +5,9% sur un an, après +5,7% en mars. Elle se situe ainsi pour le onzième mois consécutif sur un plateau autour de 6%.

«Cette hausse de l’inflation est notamment due à l’accélération des prix de l’énergie (+6,8 % après +4,9 %), des services (+3,2 % après +2,9 %) et du tabac (+9,4 % après +7,8 %)», note l’institut national de la statistique. Côté énergie, les prix des produits pétroliers sont en baisse en avril, mais la diminution est «moins marquée que celle du mois précédent (-1,3 % après -7,4 %), du fait notamment d’un “effet de base” (ils avaient fortement baissé en avril 2022 avec l’entrée en vigueur de la remise à la pompe)», explique l’Insee. Les prix de l’électricité accélèrent (+11,2 % après +11,0 %), quand ceux du gaz ralentissent nettement (+22,9 % après +35,6 %), «du fait notamment d’un “effet de base”».

Les prix des produits manufacturés (+4,6 % après +4,8 %) et de l’alimentation (+15,0 % après +15,9 %), eux, ont ralenti en avril. Dans le détail de l’inflation alimentaire, les produits frais ont vu leur prix nettement ralentir en avril (+10,6 % après +17,1 %), notamment ceux des légumes frais (+12,1 % après +29,3 %) et des fruits frais (+9,5 % après +10,1 %).

«Le léger tassement de l’inflation d’ensemble prévu pour la mi-2023 ne présume pas de son évolution au cours de la seconde moitié de l’année», avertit l’institut de la statistique. Du côté du gouvernement comme de la Banque de France, on se veut plus optimiste, anticipant une décrue à partir du milieu d’année. Si l’inflation «commence déjà à décélérer», selon Bruno Le Maire, «l’été prochain nous devrions voir l’inflation ralentir plus significativement», a-t-il déclaré sur CNews ce vendredi matin.

C’est en particulier sur l’inflation alimentaire que se concentrent les efforts de l’exécutif. Bruno Le Maire le martèle : il veut «casser la spirale de l’inflation des prix alimentaires d’ici l’automne prochain». Notons que le ministre de l’économie avait prévu la baisse de l’inflation dans l’alimentaire pour l’été ; la voilà reportée en automne !

Covid France 6 avril 2023 : 9 922 cas supplémentaires et 33 morts en 24 heures

Covid France 6 avril 2023 : 9 922 cas supplémentaires et 33 morts en 24 heures
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On enregistre mercredi 5 avril 2023 :9 922 cas supplémentaires et 33 morts en 24 heures soit au total 165.794 morts

Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.605 (+2) et celui de décès en milieu hospitalier est de 136.189 (+31 depuis le dernier bilan).

Le taux de reproductivité R est de 1,06 le taux d’incidence à 83,66 et la tension hospitalière à 14,1 %.

La France compte actuellement 12.743 (-94) personnes hospitalisées et 712 (+4) malades en réanimation.


Bilan des régions :

Ile-de-France : 4.675 (-29) hospitalisées, 318 (-7) en réanimation et +6 décès en 24h
Grand Est : 687 (-74) hospitalisés, 43 (0) en réanimation et +2 décès en 24h
Hauts de France : 1.266 (+1) hospitalisés, 44 (+7) en réanimation et +4 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 939 (+38) hospitalisés, 46 (+5) en réanimation et +3 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 889 (+7) hospitalisé, 41 (-2) en réanimation et +2 décès en 24h
Bretagne: 368 (+16) hospitalisés, 10 (+2) en réanimation et +6 décès en 24h
Normandie : 493 (-1) hospitalisés, 17 (0) en réanimation et 0 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.137 (-15) hospitalisés, 75 (0) en réanimation et +2 décès en 24h
Pays de la Loire : 168 (+13) hospitalisés, 7 (+1) en réanimation et +1 décès en 24h
Occitanie: 730 (-48) hospitalisés, , 45 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 652 (-10) hospitalisés, 25 (0) en réanimation et +3 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 572 (+7) hospitalisés, 30 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h

Covid France 6 avril 2023 : 9 922 cas supplémentaires et 33 morts en 24 heures

Covid France 6 avril 2023 : 9 922 cas supplémentaires et 33 morts en 24 heures
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On enregistre mercredi 5 avril 2023 :9 922 cas supplémentaires et 33 morts en 24 heures soit au total 165.794 morts

Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.605 (+2) et celui de décès en milieu hospitalier est de 136.189 (+31 depuis le dernier bilan).

Le taux de reproductivité R est de 1,06 le taux d’incidence à 83,66 et la tension hospitalière à 14,1 %.

La France compte actuellement 12.743 (-94) personnes hospitalisées et 712 (+4) malades en réanimation.


Bilan des régions :

Ile-de-France : 4.675 (-29) hospitalisées, 318 (-7) en réanimation et +6 décès en 24h
Grand Est : 687 (-74) hospitalisés, 43 (0) en réanimation et +2 décès en 24h
Hauts de France : 1.266 (+1) hospitalisés, 44 (+7) en réanimation et +4 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 939 (+38) hospitalisés, 46 (+5) en réanimation et +3 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 889 (+7) hospitalisé, 41 (-2) en réanimation et +2 décès en 24h
Bretagne: 368 (+16) hospitalisés, 10 (+2) en réanimation et +6 décès en 24h
Normandie : 493 (-1) hospitalisés, 17 (0) en réanimation et 0 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.137 (-15) hospitalisés, 75 (0) en réanimation et +2 décès en 24h
Pays de la Loire : 168 (+13) hospitalisés, 7 (+1) en réanimation et +1 décès en 24h
Occitanie: 730 (-48) hospitalisés, , 45 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 652 (-10) hospitalisés, 25 (0) en réanimation et +3 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 572 (+7) hospitalisés, 30 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h

Sondage RETRAITES: PRÈS DE 6 FRANÇAIS SUR 10 pour un blocage total le 7 MARS

Sondage RETRAITES: PRÈS DE 6 FRANÇAIS SUR 10 pour un blocage total le 7 MARS

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D’après le sondeur Elabe pour BFM , 67% des Français approuvent toujours le mouvement de protestation et 58% des Français soutiennent ainsi la volonté affichée par l’intersyndicale de « mettre la France à l’arrêt » pour protester contre le maintien de ses plans par le gouvernement.

Ces 58% se nourrissent d’abord de 65% des actifs, un taux atteignant même 72% chez les ouvriers et les employés. Le pourcentage de partisans d’une « journée morte » est le même chez les 25-34 ans. Politiquement, l’idée syndicale est populaire parmi la plupart des électorats, à commencer par ceux de Jean-Luc Mélenchon (80%) et Marine Le Pen (74%).

Les 41% de personnes opposées à ce coup d’arrêt hexagonal doivent beaucoup aux retraités – ces derniers étant 60% à ne pas désirer un blocage le 7 mars – et aux partisans d’Emmanuel Macron. Ceux-ci sont 80% à rejeter cette option.

67% des Français approuvent le mouvement
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Malgré un glissement minime d’un point en une semaine, le soutien à la mobilisation – en ses diverses formes – contre la réforme des retraites perdure lui aussi. Ainsi 67% des Français approuvent le mouvement. Plus exactement, 45% d’entre eux déclarent nettement le « soutenir » et 22% lui porter de la « sympathie ».

Si le fait que l’essentiel des actifs (72%) et des ouvriers et employés (76%) sont les plus fervents autour des manifestations et rassemblements n’a rien pour surprendre, on note une percée inédite de ce sentiment à l’égard du mouvement parmi les sympathisants d’Emmanuel Macron. Ils sont 44% à lui accorder leur satisfecit – en même nombre désormais que les détracteurs de la mobilisation en leur sein – , une tendance en hausse de sept points en autant de jours. 60% des retraités adoptent également cette ligne.
19% des Français désapprouvent la mobilisation, en revanche, tandis que 14% de nos compatriotes se disent « indifférents ».

On note donc qu’après un ressac la semaine dernière, l’opposition à la réforme se renforce et repart de l’avant. Ce retour de flamme s’explique peut-être par un dernier trait souligné par les sondeurs de l’institut Elabe. Celui-ci a en effet jaugé la perception qu’ont les Français de l’attitude et des discours tenus par le gouvernement au cours des dernières semaines.
Or l’opinion est rude quant à la sincérité attribuée à l’exécutif. 73% des Français jugent que « depuis le début du débat sur la réforme des retraites, le gouvernement n’a pas été clair et transparent sur le contenu de la réforme ». La base de la majorité elle-même semble prise d’un doute: 46% des électeurs d’Emmanuel Macron tancent en effet ce manque supposé de clarté et de transparence du gouvernement.

L’inflation repart à la hausse à 6% sur un an

L’inflation repart à la hausse à 6% sur un an

En France, la hausse des prix à la consommation a atteint 6% sur un an en janvier, soit plus qu’en décembre où l’inflation était tombée à 5,9%, selon une première estimation publiée ce mardi par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Une inflation déjà sous-estimée par l’INSEE compte tenu de l’évolution de la structure de consommation des ménages de plus en plus impactés par la hausse des dépenses contraintes.

La hausse de l’inflation serait due à l’accélération des prix de l’alimentation et de ceux de l’énergie respectivement en augmentation de 13,2% et 16,3% sur un an, indique l’Insee dans un communiqué. Les prix de l’énergie « rebondiraient du fait de la hausse des prix des produits pétroliers, en partie due à la fin des remises sur les carburants, et de celle, encadrée, des prix du gaz ».

Quant aux produits alimentaires, la hausse des prix s’est accélérée en janvier à la fois pour les produits frais (+9,8% sur un an après +9,3% en décembre 2022) et les autres produits alimentaires (+13,8% après +12,6%). L’évolution du coût des produits manufacturés est, quant à elle, restée stable (+4,6% en décembre 2022 et en janvier 2023).

Dans sa dernière note de conjoncture publiée mi-décembre, l’institut tablait sur un pic d’inflation à 7% sur un an en janvier et février 2023, avant un reflux progressif. ING s’attend, pour sa part, à une inflation maximale de 6,5% au premier trimestre 2023. « L’inflation française sera bientôt plus élevée que celle observée dans les pays voisins », conclut Charlotte de Montpellier.

Toujours est-il que ce constat de reflux d’inflation devrait être commun à de nombreux pays de la zone euro, dont l’activité économique devrait notamment être dopée par la réouverture de la Chine. Ainsi, l’Espagne affiche +5,8% en janvier contre +5,7% en décembre, soit une hausse de 0,1 point de pourcentage, à égalité avec la France.

La BCE a rappelé à plusieurs reprises son objectif de ramener l’inflation à 2%, loin du chiffre de la zone euro qui affiche 9,2% sur un an en décembre après 10,1% en novembre.
Résultat, Christine Lagarde « n’a pas d’autres choix que de réaffirmer », lors de la réunion de politique monétaire de ce jeudi 2 février, « son engagement du mois de décembre à délivrer une hausse de taux de 0,5 point de pourcentage, qui devrait se poursuivre au mois de mars », a affirmé à l’AFP Frederik Ducrozet, chef économiste chez Pictet. Cette nouvelle hausse portera le taux rémunérant les liquidités bancaires non distribuées en crédit à 2,5% et celui sur les opérations de refinancement à court terme à 3,0%, au plus haut depuis novembre 2008. Le problème c’est que la hausse des taux d’intérêt risque de peser négativement sur une croissance de 1023 dont les prévisions sont déjà très faiblardes.

Grève CGT dans l’énergie les 6, 7 et 8 février

Grève CGT dans l’énergie les 6, 7 et 8 février

la Fédération nationale des mines et de l’énergie-CGT (FNME-CGT). appelle à la grève les 6,7 et 8 février prochains « pour être dans le même temps que les fédérations des ports et des docks, des industries de la chimie et du pétrole et des cheminots ».

Plusieurs fédérations de la CGT, comme dans l’énergie ou la chimie (raffineries), ont déjà affirmé leur volonté d’inscrire le mouvement dans le temps, quitte à le durcir. De nouvelles grèves sont d’ores et déjà à prévoir de lundi à mercredi prochain dans les raffineries, en pleines vacances scolaires qui auront commencé le 4 février pour la zone A (qui inclut Lyon et Bordeaux).

Le secteur de l’énergie se présente comme le fer de lance de ce mouvement social. Les salariés de la branche des Industries électriques et gazières (IEG) sont particulièrement concernés par cette réforme car son adoption conduirait à la suppression de leur régime de retraite spécial. Celui-ci permet, dans certains cas, des départs anticipés pour tenir compte de la pénibilité des métiers. Le calcul de la pension s’effectue également sur la base du salaire des six derniers mois de la carrière du salarié.

Au-delà de ces actions ciblées aux conséquences immédiates, les grèves dans le secteur de l’énergie pourraient conduire à des difficultés différées sur la sécurité d’approvisionnement en électricité. En effet, la mobilisation des salariés contre la réforme des retraites retardent des travaux de maintenance menés sur différents réacteurs nucléaires. « Certaines tranches ne pourront pas revenir comme prévu sur le réseau, prévient Virginie Neumayer. La moindre perturbation sur les plannings de maintenance a des répercussions sur le moyen et long terme », ajoute-t-elle. La situation du système électrique « ne nous permet pas de prendre du retard dans le programme de maintenance », alertait, de son côté, RTE lors de son dernier point mensuel, le 18 janvier.
Chez EDF, le taux de grévistes à la mi-journée s’élevait à 40,3%, contre 44,5% à la mi-journée, le 19 janvier dernier. Engie, pour sa part, annonçait 34,3% de grévistes parmi ses salariés IEG à la mi-journée.

Travail au noir : 6 milliards d’euros par an à la Sécu

Travail au noir : 6 milliards d’euros par an à la Sécu

Le « travail dissimulé » aurait fait perdre à la Sécurité sociale au moins 6 milliards d’euros de « cotisations éludées » en 2021. Les micro-entreprises affichent le taux de fraude le plus élevé, avec 17% à 26% de cotisations non versées. Le manque à gagner est même estimée entre 5,6 et 7,1 milliards soitÀ peu près le déficit très théorique prévue pour 2022.Notons cependant qu’il s’agit d’une évaluation très approximative car un certain nombre d’activités n’aurait pas existé si elles avaient été officiellement déclarées; dans d’autres cas il y a effectivement des abus mêmes pour des activités rentables

Il est clair que l’équilibre financier de la sécu demeure; Il y a en effet un risque de dérapage à -20 milliards

La loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) 2023 a été adoptée selon la procédure de l’article 49-3 de la Constitution pour l’ensemble de ses parties – pour les 3 premières parties du texte le 20 octobre 2022, consacrées aux exercices 2021 et 2022 ainsi qu’aux recettes et l’équilibre de la sécurité sociale pour 2023 – puis pour la 4ème partie consacrée aux dépenses 2023 et sur l’ensemble du texte le mercredi 26 octobre. Le texte final tient toutefois compte de certains échanges avec la commission des affaires sociales et retient en particulier pratiquement 150 amendements. Il en résulte un déficit de la sécurité sociale alourdit de 100 millions d’euros et qui devrait atteindre les 7,2 milliards en 2023. Tout laisse cependant supposer que le déficit sera beaucoup plus creusé. Hors FSV celui-ci pourrait atteindre les -20 milliards d’euros notamment à cause de la sous-budgétisation des soins de ville et hospitaliers, de la baisse drastique anticipée des dépenses Covid et d’un dynamisme des recettes sociales toujours soutenu alors même que les perspectives de croissance se font d’ores-et-déjà plus incertaines.

Avant même ce réajustement, la Cour des comptes avait alerté début octobre d’un « risque réel » de déficit « plus élevé que prévu ». Son Premier président, Pierre Moscovici, considère que l’exécutif s’appuie sur « des perspectives trop optimistes », en matière de croissance, mais aussi sur le plan sanitaire. Il existe donc selon lui « un risque réel de croissance continue des dépenses sociales, au détriment des générations futures » qui devront rembourser les dettes accumulées.

Pauvreté : 6,5% et 8,5% de la population et 300 000 SDF

Pauvreté : 6,5% et 8,5% de la population et 300 000 SDF

D’après l’Observatoire des inégalités la pauvreté concerne chaque année « entre 6,5% et 8,5% de la population et on constate 500 000 pauvres de plus » en 20 ans.

D’après le centre d’observation de la société, le taux de pauvreté remonte en France depuis le début des années 2000. En 15 ans (de 2004 à 2019) le taux de pauvreté a progressé de 7 % à 8,2 % au seuil situé à 50 % du niveau de vie médian, et de 12,7 % à 14,6 % au seuil à 60 %. Selon le premier seuil, le nombre de pauvres a augmenté d’1,1 million, de 4,1 à 5,2 millions. En 2019, le taux de pauvreté a retrouvé son niveau de 1979. Contrairement aux craintes des premiers mois de 2020, rien n’indique que la pauvreté ait explosé depuis.

La pauvreté a baissé dans les années 1970 et au début des années 1980, notamment du fait de l’amélioration de la situation des personnes âgées. Au seuil de pauvreté fixé à 50 %, le taux de pauvreté a diminué de 12 % à 7 % entre 1970 et 1990. Le nombre de pauvres s’est réduit de 5,8 à 3,8 millions. Ce mouvement est considérable. Cela signifie qu’au cours de cette période les inégalités se sont réduites « par le bas » : les revenus des classes moyennes ont progressé, mais ceux des plus pauvres encore davantage en dépit de la montée du chômage.

Le milieu des années 1990 et surtout le début des années 2000 a marqué un tournant. La pauvreté progresse sous l’effet de plusieurs facteurs. L’évolution de longue période repose en partie sur des phénomènes démographiques, en particulier la hausse du nombre de familles monoparentales aux faibles revenus. Le facteur migratoire (l’arrivée de populations démunies) joue, mais beaucoup moins que dans les années 1970, époque où le solde migratoire était beaucoup plus fort. Depuis les années 2000, la hausse de la pauvreté est surtout le fait d’une croissance qui demeure historiquement faible et, en conséquence, d’un niveau de chômage élevé même si la situation avait commencé à s’améliorer à partir de 2015. La détérioration structurelle du marché du travail (précarité et bas salaires notamment) pèse en particulier sur les niveaux de vie des plus jeunes.

Quel sera l’impact en matière de pauvreté de la crise économique entraînée par la crise sanitaire ? Le chiffre d’un million de pauvres supplémentaires, affichés dans la presse à l’automne 2020, n’a pas de fondements. Notre modèle social, ainsi que les mesures prises en 2020 et 2021 ont, en partie, amorti le choc : les revenus sont restés quasiment stables en 2020 alors que l’activité a baissé de 8 %. Cette situation n’est pas incompatible avec la croissance d’une forme de grande pauvreté, notamment celle de jeunes se retrouvant sans ressources. Une baisse de revenu des personnes dont le niveau de vie est déjà inférieur au seuil de pauvreté – 900 euros mensuels au seuil à 50 % du niveau de vie médian, n’a en effet aucun impact sur le nombre de pauvres et le taux de pauvreté.

Ecole: 55,6 % des collégiens seulement lisent correctement

Ecole: 55,6 % des collégiens seulement lisent correctement

L’évaluation du niveau scolaire montre un nouvel effondrement du français. Rien d’étonnant à cela puisque même la lecture n’est pas maîtrisée par un trop grand nombre d’élèves.

D’après le ministère de l’éducation nationale, selon les tests de fluence qui mesurent la capacité des élèves à lire correctement un texte à voix haute, seuls 55,6 % des élèves de 6e atteignent un niveau satisfaisant. Surtout, 15 % n’ont pas le niveau d’un élève de CE2. En éducation prioritaire renforcée, seuls 39,6 % des élèves atteignent un niveau satisfaisant, mais ils progressent plus vite que les autres élèves, rassure le ministère (+3,8 points en un an). « C’est dans les établissements où on a le plus d’élèves en difficulté qu’on observe les plus belles performances ».

Il faut noter qu’il y a une cinquantaine d’années, le nombre d’élèves était plus proche de 40 que de la moyenne de 25 élèves par classe aujourd’hui. Autre époque, autre méthode, avec aussi une autre compétence, une autre pédagogie et une autre autorité des maîtres.

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Globalement, les résultats en français ont baissé de 4 points en un an. Le ministère assure ne pas avoir « d’explication catégorique », tout en évoquant la vague de Covid de janvier et février 2021 et les perturbations qu’elle avait provoquée dans les classes. L’Education nationale souligne aussi qu’en français, le nombre d’élèves parmi les plus forts est en hausse, avec 18,3 % de collégiens qui se rangent dans cette catégorie en 2022, contre 15,6 % en 2017. Le nombre d’élèves parmi les moins performants a aussi baissé de 31,8 % en 2017 à 27 % en 2022.

Pour les collégiens entrés en 6e en septembre, les évaluations nationales révèlent donc des résultats inégaux selon les compétences testées. Les pistes d’amélioration plaident pour le sur-mesure, à l’image de l’expérimentation menée dans l’académie d’Amiens .Cette mise en évidence des résultats inégaux constituent en creux une forte critique du collège unique facteur d’abaissement du niveau de connaissances.

Le ministère de l’Education nationale a aussi publié le résultat des évaluations pour les élèves de CP et de CE1. En mathématiques, le ministère se réjouit de « gagner chaque année 2 ou 3 points de maîtrise dans les opérations de soustraction » à l’entrée en CE1.

Il se félicite de « la poursuite sensible de la réduction des écarts entre les élèves de l’éducation prioritaire renforcée (REP +) et ceux hors éducation prioritaire ». Et y voit les « premiers effets positifs des dédoublements de grande section en REP + ». « Jamais un élève de REP+, depuis quatre ans, n’a eu d’aussi bons résultats, que ce soit en CP, en CE1 ou en 6e », se félicite Edouard Geffray.

En CE1, les résultats globaux des évaluations sont en baisse en français par rapport à 2021. Le ministère évoque un lien « très probable » avec la situation sanitaire des mois de janvier et février. Ces élèves étaient l’an dernier en CP à « un moment charnière pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture ».

Royaume-Uni : le Brexit responsable de 6 % supplémentaires d’inflation

Royaume-Uni : le Brexit responsable de 6 % supplémentaires d’inflation

inflation alimentaire spectaculaire au Royaume-Uni qui atteint 16,4% sur un an. Mais 6 % serait imputables au Brexit du fait du renchérissement des importations.

Selon les chercheurs de la prestigieuse London School of Economics, « On observe que la sortie de l’UE a augmenté les prix des produits alimentaires de 3% par an, et de 6% sur deux ans, soit en moyenne 210 livres (environ 245 euros) par ménage » « 5,8 milliards de livres », estime le Centre d’étude des performances économiques de la London School of Economics (LSE). Son étude montre que les ménages les plus modestes sont les premières victimes de cette envolée.

En cause les formalités douanière et sanitaires depuis le Brexit et d’autres facteurs comme la crise de l’énergie

« Les volumes des ventes alimentaires poursuivent leur tendance à la baisse amorcée à l’été 2021 », analyse aussi l’institut britannique des statistique qui pointe « l’augmentation du coût de la vie et des prix des denrées alimentaires ». Les ventes alimentaires sont en recul continu depuis l’été 2021, inférieures de 4% en volume à ce qu’elles étaient avant la pandémie. Plus largement, le rebond brutal de l’inflation, tirée par l’énergie et l’alimentaire, a entraîné une chute de 7% du niveau de vie au Royaume-Uni « effaçant huit années de progrès » d’après l’Office fort Budget Responsibility, équivalent outre-Manche de la Cour des comptes.

Face à ce choc social, le gouvernement britannique de Rishi Sunak parait démuni. Liz Truss, éphémère Première ministre pendant un mois en septembre et octobre, avait lancé un plan d’aides aux ménages et aux entreprise. Mal financé, il avait provoqué l’inquiétude des investisseurs et entraîné des attaques sur la dette britannique, dont le coût a explosé. Pour calmer les marchés, son successeur Rishi Sunak a dû présenter en urgence un budget d’austérité, qui ramène le plafonnement des factures énergétiques initialement prévus pour deux ans à seulement six mois.

Enseignement: 55,6 % des collégiens seulement lisent correctement

strong>Enseignement: 55,6 % des collégiens seulement lisent correctement

L’évaluation du niveau scolaire montre un nouvel effondrement du français. Rien d’étonnant à cela puisque même la lecture n’est pas maîtrisée par un trop grand nombre d’élèves.

D’après le ministère de l’éducation nationale, selon les tests de fluence qui mesurent la capacité des élèves à lire correctement un texte à voix haute, seuls 55,6 % des élèves de 6e atteignent un niveau satisfaisant. Surtout, 15 % n’ont pas le niveau d’un élève de CE2. En éducation prioritaire renforcée, seuls 39,6 % des élèves atteignent un niveau satisfaisant, mais ils progressent plus vite que les autres élèves, rassure le ministère (+3,8 points en un an). « C’est dans les établissements où on a le plus d’élèves en difficulté qu’on observe les plus belles performances ».

Il faut noter qu’il y a une cinquantaine d’années, le nombre d’élèves était plus proche de 40 que de la moyenne de 25 élèves par classe aujourd’hui. Autre époque, autre méthode, avec aussi une autre compétence, une autre pédagogie et une autre autorité des maîtres.

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Globalement, les résultats en français ont baissé de 4 points en un an. Le ministère assure ne pas avoir « d’explication catégorique », tout en évoquant la vague de Covid de janvier et février 2021 et les perturbations qu’elle avait provoquée dans les classes. L’Education nationale souligne aussi qu’en français, le nombre d’élèves parmi les plus forts est en hausse, avec 18,3 % de collégiens qui se rangent dans cette catégorie en 2022, contre 15,6 % en 2017. Le nombre d’élèves parmi les moins performants a aussi baissé de 31,8 % en 2017 à 27 % en 2022.

Pour les collégiens entrés en 6e en septembre, les évaluations nationales révèlent donc des résultats inégaux selon les compétences testées. Les pistes d’amélioration plaident pour le sur-mesure, à l’image de l’expérimentation menée dans l’académie d’Amiens .Cette mise en évidence des résultats inégaux constituent en creux une forte critique du collège unique facteur d’abaissement du niveau de connaissances.

Le ministère de l’Education nationale a aussi publié le résultat des évaluations pour les élèves de CP et de CE1. En mathématiques, le ministère se réjouit de « gagner chaque année 2 ou 3 points de maîtrise dans les opérations de soustraction » à l’entrée en CE1.

Il se félicite de « la poursuite sensible de la réduction des écarts entre les élèves de l’éducation prioritaire renforcée (REP +) et ceux hors éducation prioritaire ». Et y voit les « premiers effets positifs des dédoublements de grande section en REP + ». « Jamais un élève de REP+, depuis quatre ans, n’a eu d’aussi bons résultats, que ce soit en CP, en CE1 ou en 6e », se félicite Edouard Geffray.

En CE1, les résultats globaux des évaluations sont en baisse en français par rapport à 2021. Le ministère évoque un lien « très probable » avec la situation sanitaire des mois de janvier et février. Ces élèves étaient l’an dernier en CP à « un moment charnière pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture ».

Ecole: 55,6 % des collégiens seulement lisent correctement

Ecole: 55,6 % des collégiens seulement lisent correctement

L’évaluation du niveau scolaire montre un nouvel effondrement du français. Rien d’étonnant à cela puisque même la lecture n’est pas maîtrisée par un trop grand nombre d’élèves.

D’après le ministère de l’éducation nationale, selon les tests de fluence qui mesurent la capacité des élèves à lire correctement un texte à voix haute, seuls 55,6 % des élèves de 6e atteignent un niveau satisfaisant. Surtout, 15 % n’ont pas le niveau d’un élève de CE2. En éducation prioritaire renforcée, seuls 39,6 % des élèves atteignent un niveau satisfaisant, mais ils progressent plus vite que les autres élèves, rassure le ministère (+3,8 points en un an). « C’est dans les établissements où on a le plus d’élèves en difficulté qu’on observe les plus belles performances ».

Il faut noter qu’il y a une cinquantaine d’années, le nombre d’élèves était plus proche de 40 que de la moyenne de 25 élèves par classe aujourd’hui. Autre époque, autre méthode, avec aussi une autre compétence, une autre pédagogie et une autre autorité des maîtres.

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Globalement, les résultats en français ont baissé de 4 points en un an. Le ministère assure ne pas avoir « d’explication catégorique », tout en évoquant la vague de Covid de janvier et février 2021 et les perturbations qu’elle avait provoquée dans les classes. L’Education nationale souligne aussi qu’en français, le nombre d’élèves parmi les plus forts est en hausse, avec 18,3 % de collégiens qui se rangent dans cette catégorie en 2022, contre 15,6 % en 2017. Le nombre d’élèves parmi les moins performants a aussi baissé de 31,8 % en 2017 à 27 % en 2022.

Pour les collégiens entrés en 6e en septembre, les évaluations nationales révèlent donc des résultats inégaux selon les compétences testées. Les pistes d’amélioration plaident pour le sur-mesure, à l’image de l’expérimentation menée dans l’académie d’Amiens .Cette mise en évidence des résultats inégaux constituent en creux une forte critique du collège unique facteur d’abaissement du niveau de connaissances.

Le ministère de l’Education nationale a aussi publié le résultat des évaluations pour les élèves de CP et de CE1. En mathématiques, le ministère se réjouit de « gagner chaque année 2 ou 3 points de maîtrise dans les opérations de soustraction » à l’entrée en CE1.

Il se félicite de « la poursuite sensible de la réduction des écarts entre les élèves de l’éducation prioritaire renforcée (REP +) et ceux hors éducation prioritaire ». Et y voit les « premiers effets positifs des dédoublements de grande section en REP + ». « Jamais un élève de REP+, depuis quatre ans, n’a eu d’aussi bons résultats, que ce soit en CP, en CE1 ou en 6e », se félicite Edouard Geffray.

En CE1, les résultats globaux des évaluations sont en baisse en français par rapport à 2021. Le ministère évoque un lien « très probable » avec la situation sanitaire des mois de janvier et février. Ces élèves étaient l’an dernier en CP à « un moment charnière pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture ».

Covid France 6 septembre 2022 :+3.443 supplémentaires en 24h

Covid France 6 septembre 2022 :+3.443 supplémentaires en 24h

On enregistre lundi 5 septembre 2022 : +3.443 supplémentaires en 24h,  154.273 morts au total, +67 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.112 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 125.161 (+67 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,90 le taux d’incidence à 167,48 et la tension hospitalière à 15,5 %. Le taux de positivité est à 0,0 %.

La France compte actuellement 13.953 (-62) personnes hospitalisées et 785 (-8) malades en réanimation.

 

Bilan des régions :

  • Ile-de-France : 4.181 (-2) hospitalisées, 275 (+2) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Grand Est : 1.018 (+3) hospitalisés, 59 (-5) en réanimation et +8 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.086 (-10) hospitalisés, 52 (0) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 1.125 (+2) hospitalisés, 62 (+8) en réanimation et +9 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 1.359 (-12) hospitalisé, 46 (+2) en réanimation et +7 décès en 24h
  • Bretagne: 410 (+3) hospitalisés, 23 (-7) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Normandie : 792 (-4) hospitalisés, 33 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.101 (-11) hospitalisés, 68 (-1) en réanimation et +7 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 183 (-29) hospitalisés, 18 (-3) en réanimation et +1 décès en 24h
  • Occitanie: 1.087 (-13) hospitalisés, , 59 (-2) en réanimation et +7 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 610 (+3) hospitalisés, 28 (+2) en réanimation et +2 décès en 24h

Macron 1: fermeture de Fessenheim et de 14 réacteurs. Macro 2: plus de fermeture et construction de 6 EPR

Macron  1: fermeture de Fessenheim et de 14 réacteurs. Macro 2: plus de fermeture et construction de 6 EPR

 

 

Face aux critiques du patron d’EDF concernant la politique nucléaire de la France, Macron tente vainement de se défendre. Et pour cela,  il impute la responsabilité du manque d’électricité ( la France importe actuellement d’Allemagne de l’énergie produite par des centrales à charbon !) à EDF. Il y a sans doute des responsabilités propres à l’entreprise nationale concernant autant l’entretien du parc actuel que le maintien de compétence pour le développement des nouvelles centrales.

De ce point de vue,  il y a sans doute nécessité de secouer sérieusement le management. Il faut cependant souligner pour la défense d’EDF que la France depuis Macron et Hollande se sont complètement trompés sur le plan énergétique. Pour son premier mandat Macron avait en effet confirmé la fermeture de Fessenheim mais aussi celle prévue de 14 réacteurs. Changement total de stratégie avec la crise puisque Macron ne parle plus du tout de fermeture des réacteurs et prévoit de construire six EPR, puis huit plus tard.

La semaine dernière, le patron d’EDF avait remis en cause la stratégie du gouvernement et pointé du doigt les erreurs en matière de nucléaire. Invité à s’exprimer lors des Rencontres des Entrepreneurs de France du Medef, Jean-Bernard Lévy avait regretté le « manque de bras ». « On n’a pas assez d’équipes formées… Un soudeur, un tuyauteur, il faut deux-trois ans pour le former », avait-il expliqué, avant de se montrer offensif devant la ministre de la transition énergétique, Agnès Panier-Runacher.

Il avait alors indiqué que sa stratégie avait été basée sur la loi réduisant la part du nucléaire dans le mix électrique à 50 %. « Pourquoi on n’a pas assez d’équipes formées ? Parce que l’on nous a dit que le parc nucléaire va décliner, « préparez-vous à fermer des centrales ». On a déjà fermé les deux premières. Ce sont d’ailleurs les textes en vigueur au moment où l’on se parle. On nous a dit : « Préparez-vous à fermer les douze suivantes ». Nous, avec la filière, nous n’avons pas embauché de gens pour construire douze centrales, nous avons embauché pour en fermer douze », avait-il poursuivi, alors que 32 réacteurs sont actuellement à l’arrêt et qu’EDF affiche une disponibilité de son parc historiquement faible, aggravant la crise énergétique qui frappe le vieux Continent.

 

Bénéfices stratosphériques CGM–CMA de 7,6 milliards en un trimestre !

Bénéfices stratosphériques CGM–CMA de 7,6 milliards en un trimestre !

 

L’armateur a largement profité de la désorganisation des processus de production et des dysfonctionnements logistiques pour engranger sur un seul trimestre 6,7 milliards de bénéfices. Un résultat à provenant essentiellement de l’augmentation des taux de fret et qui évidemment nourrit aussi l’inflation.

Cette information intervient en même temps que l’Allemagne décide une taxe sur les superprofits alors que la France pour l’instant s’y oppose. Évidemment, on conviendra que les résultats financiers peuvent varier avec la conjoncture mais sans doute pas à ce point là qui relève de la spéculation.( Comme pour  les énergéticiens et autres). En clair, certains producteurs et distributeurs profitent  de la crise Covid.

Le e chiffre d’affaires a bondi de 57% sur un an, à 19,48 milliards de dollars. La performance est donc stratosphérique. En moyenne chaque jour, l’armateur dirigé par Rodolphe Saadé, dégage un bénéfice net de 84,4 millions de dollars. Depuis le début de l’année, les bénéfices flirtent avec les 15 milliards de dollars, soit quasiment autant qu’au cours de l’ensemble de l’année dernière (17,9 milliards).

En six mois, le groupe basé à Marseille aura engrangé 14,8 milliards de dollars, après un record de 17,9 milliards sur toute l’année 2021. Cela lui a valu de figurer, aux côtés d’énergéticiens, parmi les cibles d’une éventuelle taxe sur les « superprofits », réclamée par l’opposition de gauche en France.

La Première ministre Élisabeth Borne avait indiqué la semaine dernière qu’elle ne fermait pas la porte à une telle taxation, mais qu’elle préférait que chaque entreprise qui le peut « baisse les prix pour le consommateur et donne du pouvoir d’achat à ses salariés ».

« Une taxe n’a jamais amélioré la vie de nos compatriotes. Nos compatriotes ont besoin d’argent dans leur poche, pas dans les poches de l’Etat », insistait le ministre de l’Economie Bruno Le Maire devant le Parlement en juillet. Au retour de la pause estivale, sa ligne n’a pas changé et le numéro 2 du gouvernement fait désormais des appels du pied aux secteurs bancaire et assurantiel pour qu’ils réduisent les frais bancaires ou les primes d’assurance. Mais les partisans d’une taxe n’ont pas pour autant  abandonné D’autant que le champ des activités bénéficiant de la crise  Covid est beaucoup plus large..

« On n’a pas l’impression que le code de la taxation soit à même de répartir justement (les profits), surtout depuis le Covid », a jugé Esther Duflo vendredi sur France Inter. Donc « la taxe sur les superprofits, c’est une vraie bonne idée », a poursuivi la colauréate du prix Nobel d’économie 2019.

A Matignon, le ton est devenu légèrement plus conciliant au sujet d’une telle taxation.

« Je pense que les entreprises vont faire preuve de responsabilité » en agissant pour le pouvoir d’achat des Français, a estimé jeudi Elisabeth Borne. Mais « si certaines ne le faisaient pas, nous ne fermons pas la porte » à une taxation exceptionnelle des superprofits, a-t-elle dit.

 

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