Archive pour le Tag '5G ?'

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Télécoms : la guerre de la 5G

Télécoms : la guerre de la 5G

 

La question de la norme 5G est entrée dans une phase de véritable guerre entre les Etats Unis et la Chine (l’Europe étant à la traine faute de politique commune). L’enjeu est technologique mais aussi économique et sociétal. En effet,  il ne s’agit pas seulement d’un réseau téléphonique mais d’un système qui interviendra dans de nombreuses fonctions des systèmes de production et de consommation. L’impact économique sera énorme puisque la 5G sera au cœur de la plupart des activités humaines. (Énergie, transports, santé, services, consommation etc.) Enfin et peut-être surtout, ce sera un moyen de recueillir un nombre incalculable de données sur le comportement des ménages et des citoyens voir d’espionner. Sans doute pourquoi les États-Unis et d’autres pays s’opposent à la norme chinoise et en particulier à  Huawei, la plus puissante entreprise. Si pour les réseaux 3G et 4G, la guerre des équipementiers se jouait principalement entre Américains et Européens, pour la 5G, il faudra compter avec les géants chinois, Huawei en tête, à la croissance encore plus voyante côté réseaux qu’elle ne l’est côté smartphones. De quoi expliquer en partie que la Chine soit le pays qui investit aujourd’hui le plus dans la 5G : Pékin aurait prévu d’investir plus de 400 milliards de dollars dans son déploiement d’ici 2020. Alors certes, l’échelle géographique explique en partie des chiffres qui donnent le tournis, mais pas seulement.

Aux États-Unis, on a décidé de traiter la 5G comme une question stratégique, et pas seulement commerciale. Face à une Chine qui fait donc du nouveau réseau une tête de pont pour pousser ses champions locaux, Donald Trump a confirmé l’interdiction faite aux opérateurs américains de construire leurs réseaux avec des matériels Huawei.  L’année dernière, une étude de la CTIA, le syndicat des industriels du mobile aux États-Unis, avait chiffré l’avantage que le pays avait gagné à se lancer très tôt dans la 4G, avantage estimé à 125 milliards de dollars pour l’économie américaine. En France, la prochaine étape sur la route de la 5G sera la mise aux enchères des fréquences par l’ARCEP, notre gendarme des télécoms, à l’été prochain.

 

Télécoms : la guerre de la 5G

Télécoms : la guerre de la 5G

 

La question de la norme 5G est entrée dans une phase de véritable guerre entre les Etats Unis et la Chine (l’Europe étant à la traine faute de politique commune). L’enjeu est technologique mais aussi économique et sociétal. En effet,  il ne s’agit pas seulement d’un réseau téléphonique mais d’un système qui interviendra dans de nombreuses fonctions des systèmes de production et de consommation. L’impact économique sera énorme puisque la 5G sera au cœur de la plupart des activités humaines. (Énergie, transports, santé, services, consommation etc.) Enfin et peut-être surtout, ce sera un moyen de recueillir un nombre incalculable de données sur le comportement des ménages et des citoyens voir d’espionner. Sans doute pourquoi les États-Unis et d’autres pays s’opposent à la norme chinoise et en particulier à  Huawei, la plus puissante entreprise. Si pour les réseaux 3G et 4G, la guerre des équipementiers se jouait principalement entre Américains et Européens, pour la 5G, il faudra compter avec les géants chinois, Huawei en tête, à la croissance encore plus voyante côté réseaux qu’elle ne l’est côté smartphones. De quoi expliquer en partie que la Chine soit le pays qui investit aujourd’hui le plus dans la 5G : Pékin aurait prévu d’investir plus de 400 milliards de dollars dans son déploiement d’ici 2020. Alors certes, l’échelle géographique explique en partie des chiffres qui donnent le tournis, mais pas seulement.

Aux États-Unis, on a décidé de traiter la 5G comme une question stratégique, et pas seulement commerciale. Face à une Chine qui fait donc du nouveau réseau une tête de pont pour pousser ses champions locaux, Donald Trump a confirmé l’interdiction faite aux opérateurs américains de construire leurs réseaux avec des matériels Huawei.  L’année dernière, une étude de la CTIA, le syndicat des industriels du mobile aux États-Unis, avait chiffré l’avantage que le pays avait gagné à se lancer très tôt dans la 4G, avantage estimé à 125 milliards de dollars pour l’économie américaine. En France, la prochaine étape sur la route de la 5G sera la mise aux enchères des fréquences par l’ARCEP, notre gendarme des télécoms, à l’été prochain.

Technologie 5G : une révolution à partir de 2020 en Europe (Mariya Gabriel)

Technologie 5G : une révolution à partir de 2020 en Europe (Mariya Gabriel)

Mariya Gabriel, Commissaire européenne chargée de l’Economie et de la Société numériques explique que la technologie 5G va constituer une révolution en Europe pour économie et la vie quotidienne. (Article de la Tribune)

 

« L’Europe vient de franchir une étape cruciale pour façonner une société et une économie digitales qui soient au service des citoyens. Elle vient en effet de trouver un accord politique sur des règles communes pour qu’une technologie essentielle pour l’innovation, la 5G, puisse se développer à partir de 2020. En matière de connectivité aussi, « Europe is back ». La négociation, lancée par le Président Juncker dans le cadre du marché unique du numérique, avait déjà connu un nouvel élan avec la proposition que nous avions faite en octobre dernier d’une « roadmap  du spectre», une feuille de route concrète pour que les entreprises disposent de radiofréquences en quantité suffisante et puissent se préparer au déploiement de la 5G dès 2020. Cette négociation a été longue, difficile, souvent technique et controversée, mais le résultat acquis en vaut la peine. Ce sera un pan important de l’héritage de la Commission Juncker pour assurer que le marché unique du numérique se traduise par des bénéfices concrets pour les citoyens. Revenons sur les enjeux concrets de cette négociation. Partager ses données de santé avec son médecin en étant en voyage, effectuer une opération chirurgicale à distance et bénéficier de médicaments personnalisés, mieux gérer le trafic routier d’une ville en temps réel, se déplacer dans une voiture à conduite automatique ; faire l’expérience de réalité virtuelle, gérer ses applications domotiques depuis son lieu de travail et même localiser son chien ou son chat en temps réel. Le point commun de toutes ces activités s’écrit en deux lettres : 5G. Cette technologie qui permet de communiquer à des vitesses de plus de 10 gigabits par seconde et en temps réel, va révolutionner nos vies, nos sociétés et nos économies. Pour ne prendre qu’un seul exemple, alors qu’il fallait 33 jours pour effectuer le téléchargement pour la séquence d’un génome humain en 2016, il faudra 39 heures avec la 5G. Grâce à cette technologie, ce sont des milliers de nouveaux services, des centaines d’innovations qui exploiteront un internet présent partout, en permanence et en toute chose grâce à l’Internet des objets. Bien évidemment, la compétition mondiale pour maîtriser cette technologie et bénéficier des avantages de précurseur fait rage depuis déjà plusieurs années. Après l’échec relatif de la 4G, l’Europe n’a pas le choix et veut affirmer son ambition : elle doit saisir cette opportunité qui représente plus de 113 milliards d’euros de bénéfices annuels et près de 2,4 millions d’emplois.  Mais le développement de la 5G en Europe repose sur deux conditions préalables. D’abord  avoir accès à une quantité suffisante d’une ressource naturelle qui s’appelle le « spectre » et qui concerne l’attribution de fréquences radio. Ce spectre a une valeur très importante : à l’heure actuelle on estime que la valeur économique des services qui utilisent le spectre représente 500 milliards d’euros par an et 1.000 milliards en 2023. Mais pour développer la 5G il faut que la mise à disposition de ce spectre soit coordonnée au niveau européen, un peu comme nous l’avons fait dans les années 1950 avec le charbon et l’acier. Une action au niveau européen aura assurément  une valeur ajoutée indéniable. Ensuite, il faut créer un environnement règlementaire qui favorise les investissements et la prise de risques dans les licences de fréquence à long terme. A cette fin, les investisseurs ont besoin de prévisibilité et de clarté concernant l’accès à la ressource de fréquences radio: de la même manière qu’il est plus facile d’acheter une maison sur 25 ans que sur 15 ans, les opérateurs ont besoin d’une garantie d’accès à la ressource spectrale sur le long terme pour investir. C’est précisément sur ces deux points que l’Europe vient de progresser de manière cruciale dans le cadre des discussions sur le code des télécommunications. L’accord politique trouvé jeudi soir dernier consacre les derniers éléments qui faisaient encore l’objet de divergences depuis octobre, notamment de la mise à disposition du spectre d’ici 2020,  une visibilité sur 20 ans pour les investissements dans des licences, une coordination des procédures d’allocation et une attribution du spectre en temps opportun.  Cet accord montre que la machine européenne à créer du consensus et à harmoniser dans l’intérêt général des Européens fonctionne efficacement, y compris dans un domaine hautement sensible – celui des ressources naturelles – qui constitue une source de revenus importants pour les Etats membres. Bien évidemment, il reste encore beaucoup  à faire pour finaliser les autres dispositions du code des télécommunications proposées par la Commission en septembre 2016, notamment celles qui permettront de favoriser les co-investissements dans les infrastructures terrestres telles que la fibre.

Mais  je suis confiante, dans la foulée de la vision commune exprimée par les chefs d’Etat et de gouvernement au Sommet numérique de Tallinn en septembre 2017, que nous pourrons finir ces négociations sous Présidence Bulgare du Conseil de l’UE. C’est ensemble que l’Europe pourra être forte. Il est crucial de maintenir un niveau d’ambition élevé afin de conforter notre position de leader mondial. C’est par le biais de tels accords que nous pourrons offrir un avenir meilleur à nos citoyens en Europe non pas après-demain, mais dans un futur  très proche. »

Télécoms- la 5G dès 2018 ….mais pas en France

Télécoms- la 5G  dès 2018 ….mais pas en France

D’après Nokia, la 5G sera opérationnelle à partir de 2018 notamment aux Etats-Unis, en Corée du Sud, au Japon et en Chine, selon Rajeev Suri. Mais pas en Europe et pas en France. En France où le développement des télécoms repose essentiellement sur le très couteux câble qui n’équipera en fait que les zones agglomérées. Or la 5G pourraiat permettre d’éviter des investissements lourds inutiles (cout officiel du plan câble, 20 milliards mais en fait près du double). – Les opérateurs télécoms avancent leur calendrier pour le déploiement des réseaux 5G de prochaine génération, ce qui devrait profiter à Nokia dès cette année, a déclaré dimanche Rajeev Suri, le directeur général de l‘équipementier finlandais. L‘industrie des réseaux télécoms, dominée par le chinois Huawei, Nokia et le suédois Ericsson, traverse une période difficile avec la baisse de la demande pour les équipements de 4G au terme d‘un cycle de 10 ans. Mais les premiers déploiements commerciaux de 5G devraient prendre la relève de la 4G dès cette année, notamment aux Etats-Unis, en Corée du Sud, au Japon et en Chine, selon Rajeev Suri patron de Nokia.  Nokia a annoncé dimanche un accord de partenariat avec le géant chinois China Mobile – numéro un mondial de la téléphonie mobile par le nombre d‘abonnés – pour développer des réseaux 5G en Chine. La demande pour la 5G sera surtout forte en Asie et aux Etats-Unis alors que l‘Europe sera à la traîne jusqu’à 2019 au moins, a dit Rajeev Suri. Nokia, a-t-il ajouté, est bien positionné pour la 5G grâce à son acquisition en 2016 d‘Alcatel-Lucent, qui a élargi son portefeuille de produits.

La 5G avant le câble ?

La 5G avant le câble ?

 

La 5G pourrait bien ringardiser le câble  (et bien sûr les autres liaisons fixes) dont développement  ne cesse de prendre du retard et qui de toute façon n’atteindra que les zones denses en raison de son coût. Cela d’autant plus que le président d’Orange vient d’annoncer le développement de la 5G à partir de 2020 ; Lancée en 2014, la 4G est encore loin de s’être démocratisée. Pourtant, les opérateurs télécoms voient déjà plus loin, avec la 5G, la cinquième génération de réseaux mobiles.  Le Metis 2020 (en anglais), un consortium d’acteurs du secteur des télécoms, soutenu par l’UE, a déjà défini les grands principes de ce futur réseau. Le service sera « incroyablement rapide » (PDF en anglais), promet-on, avec des débits espérés jusqu’à 10 Gb/s, soit 100 fois plus que la 4G. Avec une telle vitesse, vous pourrez par exemple télécharger une heure de vidéo haute définition en six petites secondes, calculent Les Echos. Sauf que ce n’est pas le plus important, assure à francetv info Nicolas Demassieux, directeur d’Orange Labs Recherche :  »Dans la 4G, on a déjà ce qu’il faut pour améliorer les débits, il y en a sous le capot. » La technologie n’est pas pour tout de suite, mais pour l’horizon 2020. A cette date, on n’aura pas seulement  »quelques milliards de smartphones », estime Nicolas Demassieux, mais « 50 à 200 milliards d’objets connectés » auxquels il faudra fournir une connexion sans fil rapide et fiable. Les opérateurs se préparent à un monde où la voiture sera autonome, où l’électroménager sera intelligent et où la maison sera entièrement contrôlable à distance, comme le montre cette vidéo d’anticipation, réalisée pour France Télévisions par l’entreprise Siradel, spécialisée dans les modèles de conception des réseaux numériques mobiles. Tout cela « change la nature du réseau », explique Nicolas Demassieux : la 5G devra absorber la demande de ces objets qui, contrairement aux smartphones, seront peu gourmands en débit et en consommation, détaille-t-il. Le réseau devra « être intelligent et capable de gérer des demandes aussi différentes que celles de terminaux comme les smartphones et les frigidaires connectés, par exemple », précise au Monde Jean-Luc Beylat, président des laboratoires de recherche d’Alcatel-Lucent. Les spécialistes travaillent aussi sur la réduction du  »temps de latence », le délai qui s’écoule entre l’envoi des données et leur réception.  »Si vous voulez par exemple allumer un feu rouge et le piloter à travers le réseau, il faut une fiabilité et une garantie de temps réel », commente Nicolas Demassieux. Ce qui, précise-t-il, n’est pas prévu dans la technologie 4G. Effectivement, le réseau 4G est encore loin d’être déployé sur tout le territoire français : premier sur ce créneau, Bouygues Telecom ne couvre à l’heure actuelle que 69% de la population dans l’Hexagone. Mais justement, les géants des télécoms promettent de pallier ces inégalités géographiques avec la 5G. « L’internet sera comme l’air qu’on respire, prédit Nicolas Demassieux. On aura un usage tellement quotidien du haut débit qu’on ne pourra plus se permettre des moments où on est moins bien connecté. » Autrement dit, plus que la vitesse, le progrès de la 5G serait à chercher du côté de l’homogénéité du réseau, décrypte Le Monde.

Téléphonie: 22 millions d’emplois avec la 5G ?

Téléphonie: 22 millions d’emplois avec la  5G ?

Une étude dont rend compte BFM montrerait que la téléphonie mobile 5G, (très haut débit) serait susceptible de créer 22 millions d’emplois dans le monde dont 400 000 en France. Sans doute faut-il démonter les fantasmes qui alimentent la vision d’un monde où l’emploi disparaîtrait avec la digitalisation. Inversement, spéculer sur les nouvelles technologies d’information pour tirer l’emploi ne paraît non plus guère pertinent. Comme l’indique nombreux d’experts un peu sérieux, la digitalisation qui va pénétrer la plupart des secteurs économiques va sans doute provoquer des mutations structurelles importantes tant concernant la nature des qualifications que le nombre d’emplois. Des activités, des emplois, des qualifications vont disparaître tandis que d’autres seront créées. Ajoutons à cela que 50 % des produits et services qui seront consommés d’ici une trentaine d’années sont aujourd’hui inconnus. Du coup, les transformations vont affecter les processus de production et de distribution tout autant que la nature même des produits et services. Quant à quantifier réellement l’impact sur l’emploi, c’est faire de la prospective au doigt mouillé. Il en est sans doute de même avec cette étude d’impact de la 5G (par parenthèse notons que certains territoires français en sont aujourd’hui au niveau de la 0G puisque figurant dans les zones blanches !). Indiscutablement la 5G  représente une avancée considérable à tel point qu’elle pourrait même remettre en cause l’utilité du très coûteux câble qui de toute façon ne touchera que les zones relativement denses. Cependant les projections d’emplois quantifiés méritent  d’être prises avec des pincettes d’autant que l’étude a été commandée par Qualcomm,  une entreprise américaine dans le domaine de la technologie mobile.  À quelques jours de l’ouverture du Mobile World Congress (MWC), le salon mondial des technologies mobiles qui se tiendra à Barcelone fin février, cette étude d’IHS Markit commandée par Qualcomm sur l’impact de la 5G sur l’économie mondiale devrait faire parler au-delà du secteur des télécoms. Elle prévoit qu’en 2035, la 5G, nouvelle norme mobile qui sera lancée dans trois ans pèsera plus de 12.300 milliards de dollars (11.564 milliards d’euros) en production tous secteurs confondus et permettra de créer 22 millions d’emplois.  Pour le cabinet, la plupart des technologies qui permettront à atteindre ces chiffres n’en sont encore qu’à leur début. Certaines n’existent pas encore. Il s’agit de la robotique, des voitures autonomes, des objets connectés, des nouveaux modes de consommation et de divertissement. C’est ce qui explique que l’ensemble des secteurs économiques tirera profit du potentiel des réseaux 5G. La construction générera 742 milliards de dollars, l’hôtellerie atteindra 562 milliards de dollars et la santé 119 milliards de dollars. Mais la plus grosse part sera générée par l’industrie manufacturière avec 3.364 milliards de dollars devant l’informatique et les télécommunications  (1.421 milliards de dollars). Le commerce est en troisième place avec 1.295 milliards de dollars. Ce sont les chiffres hors norme que prévoient les 3.500 décideurs et spécialistes tous secteurs confondus qui ont été interrogés pour cette étude. Et comme IHS le signale, le montant total est même supérieur au total de la consommation cumulée en Chine, au Japon, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France en 2016. En termes de revenus, la 5G générera en 15 ans 3.500 milliards de dollars (3.300 milliards d’euros), soit « approximativement le chiffre d’affaires cumulé des 13 premières entreprises sur la liste Fortune Global 1000 de 2016. Cette liste comprend Walmart, State Grid, China National Petroleum, Royal Dutch Shell, ExxonMobil, Volkswagen, Toyota, Apple, Berkshire Hathaway et Samsung », indique IHS afin de donner une échelle qui permette d’évaluer l’ampleur du phénomène. La Chine et les États-Unis sont les pays qui tireront les plus gros revenus, avec respectivement 984 et 719 milliards de dollars (925 et 675 milliards d’euros). Mais l’Europe n’est pas en reste comme l’indique une étude réalisée en septembre dernier par la Commission européenne.  Dans ce rapport de prévision des avantages socio-économiques de la 5G pour 2025, l’Europe pourrait atteindre 113,1 milliards d’euros par an dans les secteurs de l’automobile, la santé, le transport et l’énergie. « Les investissements d’environ 56,6 milliards d’euros seront susceptibles de créer 2,3 millions d’emplois en Europe », précise le rapport européen. Comme IHS Markit le signale, l’Allemagne est en tête. En 2035, le pays devrait générer plus de 200 milliards de dollars (188 milliards d’euros) de revenus et créer 1,2 million d’emplois. Pour la France, ce sera 85 milliards de dollars (80 milliards d’euros) et 396.000 emplois. En termes de revenus, c’est mieux que la Grande-Bretagne qui atteindra 76 milliards de dollars (71,5 milliards d’euros). En revanche, les Britanniques créeront 605.000 emplois, selon l’étude.

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