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Covid-5ème Un attentisme criminel du gouvernement

Covid-5ème  Un attentisme criminel du gouvernement

 

Une nouvelle fois à l’occasion d’une vague Covid, le gouvernement choisit l’attentisme. Il va Sans doute réagir mais avec un mois de retard. Certes les chiffres de la pandémie sont pour l’instant moins dramatiques en France. Notons cependant qu’il y a environ un mois la moyenne de contaminés était de l’ordre de 5000. Samedi  13 novembre elle a atteint 15 000 pour passer à plus de 22 000 samedi 20 novembre et environ 33 000 vendredi 26 novembre. À ce rythme on atteindra environ 50 000 à 70 000 contaminés d’ici un mois.

Alors que l’alerte est quasi générale en Europe, le gouvernement tergiverse et n’entend prendre aucune nouvelle mesure contraignante pour stopper l’ampleur de la cinquième vague actuellement en cours. Un attentisme qui pourrait se révéler dramatique. Les raisons de cet immobilisme sont expliquées par le ministre de l’économie qui ne veut pas porter atteinte à l’activité. Pourtant le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis, après que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la cinquième vague est là, elle arrive mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle n’emportera pas tout sur son passage ». Le problème c’est qu’il y a autant de raisons de penser qu’elle pourrait être encore dramatique d’autant qu’on constate nettement que les cas graves concernent surtout les non vaccinés principaux propagateurs du virus. Parmi les mesures d’urgence, il faudrait notamment décréter le confinement pour les non vaccinés qui sont des principaux vecteurs de la pandémie ; ce qu’ont décidé déjà un certain nombre de pays

 

Cette cinquième vague est-elle arrivée à l’hôpital Saint-Louis ?

Elie Azoulay : Elle est là.  Nous ne sommes jamais redescendus à zéro tous ces derniers temps.

Est-ce que ces malades qui arrivent ont été vaccinés ?

Pour l’essentiel, non. Pour la grande majorité des patients que nous avons, ce sont des malades qui n’ont pas été vaccinés. Nous avons aussi un groupe de malades qui sont des malades immunodéprimés et qui n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour développer des anticorps suite à la vaccination. Donc ce sont des malades pour lesquels l’absence d’immunisation est attendue. Il y a tout un ensemble de protocoles qui sont faits pour limiter la gravité chez ces malades là, mais ils peuvent être en réanimation. Et puis nous avons des malades qui ont été vaccinés, qui ont reçu deux injections de vaccin et qui ont perdu leur immunité avec le temps et qui sont donc éligibles maintenant à la troisième injection.

Vue la situation, faut-il, selon vous, renforcer les mesures sanitaires, comme c’est le cas chez nos voisins ? La Belgique a décidé par exemple de généraliser à nouveau le port du masque et de rendre obligatoire le télétravail. Faut-il faire la même chose ?

Ce sont des décisions qui sont éminemment politiques. Nous sommes dans un pays où le taux de vaccination est quand même très impressionnant. Le problème est surtout auprès des populations non vaccinées pour des raisons différentes. Chez ces personnes-là, la vulnérabilité est immense. Et le risque de faire une forme grave est majeur.

Pour les personnes vaccinées, est-ce que c’est important de faire la troisième dose ?

Oui, surtout si l’injection date de six mois. Avec le temps, la protection contre une PCR positive, mais aussi contre une hospitalisation, diminue. Et donc, quand on est à six mois, il faut se refaire revacciner. Ce « booster », cette troisième injection, permettra à nouveau l’efficacité qu’on attendait des vaccins précédents. Avec la troisième injection, on revient à une efficacité contre la positivité, l’hospitalisation et l’hospitalisation en réanimation.

Est-ce que cette troisième dose est efficace très rapidement, contrairement aux deux premières doses ?

Absolument. Elle est efficace en quelques jours. Et il est recommandé, y compris pour les gens qui ont entre 50 et 65 ans, quand la deuxième injection date de cinq à six mois, de prendre son rendez-vous et d’organiser des choses pour que ce soit fait, en particulier avant les fêtes de fin d’année ou les regroupements familiaux vont à nouveau exposer les uns et des autres à de nouvelles contaminations.

Santé-5ème vague Covid: Un attentisme criminel du gouvernement

Santé-5ème vague Covid: Un attentisme criminel du gouvernement

 

Une nouvelle fois à l’occasion d’une vague Covid, le gouvernement choisit l’attentisme. Il va Sans doute réagir mais avec un mois de retard. Certes les chiffres de la pandémie sont pour l’instant moins dramatiques en France. Notons cependant qu’il y a environ un mois la moyenne de contaminés était de l’ordre de 5000. Samedi dernier elle a atteint 15 000 pour passer à plus de 22 000 ce samedi 20 novembre. À ce rythme on atteindra environ 50 000 à 70 000 contaminés d’ici un mois.

Alors que l’alerte est quasi générale en Europe, le gouvernement tergiverse et n’entend prendre aucune nouvelle mesure contraignante pour stopper l’ampleur de la cinquième vague actuellement en cours. Un attentisme qui pourrait se révéler dramatique. Les raisons de cet immobilisme sont expliquées par le ministre de l’économie qui ne veut pas porter atteinte à l’activité. Pourtant le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis, après que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la cinquième vague est là, elle arrive mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle n’emportera pas tout sur son passage ». Le problème c’est qu’il y a autant de raisons de penser qu’elle pourrait être encore dramatique d’autant qu’on constate nettement que les cas graves concernent surtout les non vaccinés principaux propagateurs du virus. Parmi les mesures d’urgence, il faudrait notamment décréter le confinement pour les non vaccinés qui sont des principaux vecteurs de la pandémie ; ce qu’ont décidé déjà un certain nombre de pays

 

Cette cinquième vague est-elle arrivée à l’hôpital Saint-Louis ?

Elie Azoulay : Elle est là.  Nous ne sommes jamais redescendus à zéro tous ces derniers temps.

Est-ce que ces malades qui arrivent ont été vaccinés ?

Pour l’essentiel, non. Pour la grande majorité des patients que nous avons, ce sont des malades qui n’ont pas été vaccinés. Nous avons aussi un groupe de malades qui sont des malades immunodéprimés et qui n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour développer des anticorps suite à la vaccination. Donc ce sont des malades pour lesquels l’absence d’immunisation est attendue. Il y a tout un ensemble de protocoles qui sont faits pour limiter la gravité chez ces malades là, mais ils peuvent être en réanimation. Et puis nous avons des malades qui ont été vaccinés, qui ont reçu deux injections de vaccin et qui ont perdu leur immunité avec le temps et qui sont donc éligibles maintenant à la troisième injection.

Vue la situation, faut-il, selon vous, renforcer les mesures sanitaires, comme c’est le cas chez nos voisins ? La Belgique a décidé par exemple de généraliser à nouveau le port du masque et de rendre obligatoire le télétravail. Faut-il faire la même chose ?

Ce sont des décisions qui sont éminemment politiques. Nous sommes dans un pays où le taux de vaccination est quand même très impressionnant. Le problème est surtout auprès des populations non vaccinées pour des raisons différentes. Chez ces personnes-là, la vulnérabilité est immense. Et le risque de faire une forme grave est majeur.

Pour les personnes vaccinées, est-ce que c’est important de faire la troisième dose ?

Oui, surtout si l’injection date de six mois. Avec le temps, la protection contre une PCR positive, mais aussi contre une hospitalisation, diminue. Et donc, quand on est à six mois, il faut se refaire revacciner. Ce « booster », cette troisième injection, permettra à nouveau l’efficacité qu’on attendait des vaccins précédents. Avec la troisième injection, on revient à une efficacité contre la positivité, l’hospitalisation et l’hospitalisation en réanimation.

Est-ce que cette troisième dose est efficace très rapidement, contrairement aux deux premières doses ?

Absolument. Elle est efficace en quelques jours. Et il est recommandé, y compris pour les gens qui ont entre 50 et 65 ans, quand la deuxième injection date de cinq à six mois, de prendre son rendez-vous et d’organiser des choses pour que ce soit fait, en particulier avant les fêtes de fin d’année ou les regroupements familiaux vont à nouveau exposer les uns et des autres à de nouvelles contaminations.

Covid 5ème vague : Un attentisme criminel du gouvernement

Covid 5ème vague : Un attentisme criminel du gouvernement

 

Une nouvelle fois à l’occasion d’une vague que vide, le gouvernement choisit l’attentisme. Certes les chiffres de la pandémie sont pour l’instant moins dramatique en France. Notons cependant qu’il y a environ un mois la moyenne de contaminés était de l’ordre de 5000. Samedi dernier elle a atteint 15 000 pour passer à plus de 22 000 ce samedi 20 novembre. À ce rythme on atteindra environ 50 000 contaminés d’ici un mois.

Alors que l’alerte est quasi générale en Europe, le gouvernement tergiverse et n’entend prendre aucune nouvelle mesure contraignante pour stopper l’ampleur de la cinquième vague actuellement en cours. Un attentisme qui pourrait se révéler dramatique. Les raisons de cet immobilisme sont expliquées par le ministre de l’économie qui ne veut pas porter atteinte à l’activité. Pourtant le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis, après que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la cinquième vague est là, elle arrive mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle n’emportera pas tout sur son passage ». Le problème c’est qu’il y a autant de raisons de penser qu’elle pourrait être encore dramatique d’autant qu’on constate nettement que les cas graves concernent surtout les non vaccinés principaux propagateurs du virus. Parmi les mesures d’urgence, il faudrait notamment décréter le confinement pour les non vaccinés qui sont des principaux vecteurs de la pandémie ; ce qu’ont décidé déjà un certain nombre de pays

 

Cette cinquième vague est-elle arrivée à l’hôpital Saint-Louis ?

Elie Azoulay : Elle est là.  Nous ne sommes jamais redescendus à zéro tous ces derniers temps.

Est-ce que ces malades qui arrivent ont été vaccinés ?

Pour l’essentiel, non. Pour la grande majorité des patients que nous avons, ce sont des malades qui n’ont pas été vaccinés. Nous avons aussi un groupe de malades qui sont des malades immunodéprimés et qui n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour développer des anticorps suite à la vaccination. Donc ce sont des malades pour lesquels l’absence d’immunisation est attendue. Il y a tout un ensemble de protocoles qui sont faits pour limiter la gravité chez ces malades là, mais ils peuvent être en réanimation. Et puis nous avons des malades qui ont été vaccinés, qui ont reçu deux injections de vaccin et qui ont perdu leur immunité avec le temps et qui sont donc éligibles maintenant à la troisième injection.

Vue la situation, faut-il, selon vous, renforcer les mesures sanitaires, comme c’est le cas chez nos voisins ? La Belgique a décidé par exemple de généraliser à nouveau le port du masque et de rendre obligatoire le télétravail. Faut-il faire la même chose ?

Ce sont des décisions qui sont éminemment politiques. Nous sommes dans un pays où le taux de vaccination est quand même très impressionnant. Le problème est surtout auprès des populations non vaccinées pour des raisons différentes. Chez ces personnes-là, la vulnérabilité est immense. Et le risque de faire une forme grave est majeur. Il est même suffisamment important pour que ces gens-là aient à considérer la possibilité d’être vaccinés de toute façon. Néanmoins, les mesures sanitaires dépendent beaucoup aussi de la façon avec laquelle les vagues précédentes ont été absorbées. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que l’on soit dans la même situation qu’il y a un an, et encore moins qu’en mars-avril 2020.

Pour les personnes vaccinées, est-ce que c’est important de faire la troisième dose ?

Oui, surtout si l’injection date de six mois. Avec le temps, la protection contre une PCR positive, mais aussi contre une hospitalisation, diminue. Et donc, quand on est à six mois, il faut se refaire revacciner. Ce « booster », cette troisième injection, permettra à nouveau l’efficacité qu’on attendait des vaccins précédents. Avec la troisième injection, on revient à une efficacité contre la positivité, l’hospitalisation et l’hospitalisation en réanimation.

Est-ce que cette troisième dose est efficace très rapidement, contrairement aux deux premières doses ?

Absolument. Elle est efficace en quelques jours. Et il est recommandé, y compris pour les gens qui ont entre 50 et 65 ans, quand la deuxième injection date de cinq à six mois, de prendre son rendez-vous et d’organiser des choses pour que ce soit fait, en particulier avant les fêtes de fin d’année ou les regroupements familiaux vont à nouveau exposer les uns et des autres à de nouvelles contaminations.

5ème vague Covid: Un attentisme criminel du gouvernement

5ème vague Covid: Un attentisme criminel du gouvernement

 

Une nouvelle fois à l’occasion d’une vague que vide, le gouvernement choisit l’attentisme. Certes les chiffres de la pandémie sont pour l’instant moins dramatique en France. Notons cependant qu’il y a environ un mois la moyenne de contaminésétait de l’ordre de 5000. Samedi dernier elle a atteint 15 000 pour passer à plus de 22 000 ce samedi 20 novembre. À ce rythme on atteindra environ 50 000 contaminés d’ici un mois.

Alors que l’alerte est quasi générale en Europe, le gouvernement tergiverse et n’entend prendre aucune nouvelle mesure contraignante pour stopper l’ampleur de la cinquième vague actuellement en cours. Un attentisme qui pourrait se révéler dramatique. Les raisons de cet immobilisme sont expliquées par le ministre de l’économie qui ne veut pas porter atteinte à l’activité. Pourtant le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis, après que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la cinquième vague est là, elle arrive mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle n’emportera pas tout sur son passage ». Le problème c’est qu’il y a autant de raisons de penser qu’elle pourrait être encore dramatique d’autant qu’on constate nettement que les cas graves concernent surtout les non vaccinés principaux propagateurs du virus. Parmi les mesures d’urgence, il faudrait notamment décréter le confinement pour les non vaccinés qui sont des principaux vecteurs de la pandémie ; ce qu’ont décidé déjà un certain nombre de pays

 

Cette cinquième vague est-elle arrivée à l’hôpital Saint-Louis ?

Elie Azoulay : Elle est là.  Nous ne sommes jamais redescendus à zéro tous ces derniers temps.

Est-ce que ces malades qui arrivent ont été vaccinés ?

Pour l’essentiel, non. Pour la grande majorité des patients que nous avons, ce sont des malades qui n’ont pas été vaccinés. Nous avons aussi un groupe de malades qui sont des malades immunodéprimés et qui n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour développer des anticorps suite à la vaccination. Donc ce sont des malades pour lesquels l’absence d’immunisation est attendue. Il y a tout un ensemble de protocoles qui sont faits pour limiter la gravité chez ces malades là, mais ils peuvent être en réanimation. Et puis nous avons des malades qui ont été vaccinés, qui ont reçu deux injections de vaccin et qui ont perdu leur immunité avec le temps et qui sont donc éligibles maintenant à la troisième injection.

Vue la situation, faut-il, selon vous, renforcer les mesures sanitaires, comme c’est le cas chez nos voisins ? La Belgique a décidé par exemple de généraliser à nouveau le port du masque et de rendre obligatoire le télétravail. Faut-il faire la même chose ?

Ce sont des décisions qui sont éminemment politiques. Nous sommes dans un pays où le taux de vaccination est quand même très impressionnant. Le problème est surtout auprès des populations non vaccinées pour des raisons différentes. Chez ces personnes-là, la vulnérabilité est immense. Et le risque de faire une forme grave est majeur. Il est même suffisamment important pour que ces gens-là aient à considérer la possibilité d’être vaccinés de toute façon. Néanmoins, les mesures sanitaires dépendent beaucoup aussi de la façon avec laquelle les vagues précédentes ont été absorbées. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que l’on soit dans la même situation qu’il y a un an, et encore moins qu’en mars-avril 2020.

Pour les personnes vaccinées, est-ce que c’est important de faire la troisième dose ?

Oui, surtout si l’injection date de six mois. Avec le temps, la protection contre une PCR positive, mais aussi contre une hospitalisation, diminue. Et donc, quand on est à six mois, il faut se refaire revacciner. Ce « booster », cette troisième injection, permettra à nouveau l’efficacité qu’on attendait des vaccins précédents. Avec la troisième injection, on revient à une efficacité contre la positivité, l’hospitalisation et l’hospitalisation en réanimation.

Est-ce que cette troisième dose est efficace très rapidement, contrairement aux deux premières doses ?

Absolument. Elle est efficace en quelques jours. Et il est recommandé, y compris pour les gens qui ont entre 50 et 65 ans, quand la deuxième injection date de cinq à six mois, de prendre son rendez-vous et d’organiser des choses pour que ce soit fait, en particulier avant les fêtes de fin d’année ou les regroupements familiaux vont à nouveau exposer les uns et des autres à de nouvelles contaminations.

Attentisme dramatique du gouvernement face à la 5ème vague

Attentisme dramatique du gouvernement face à la 5ème vague

 

 

Alors que l’alerte est quasi générale en Europe, le gouvernement tergiverse et n’entend prendre aucune nouvelle mesure contraignante pour stopper l’ampleur de la cinquième vague actuellement en cours. Un attentisme qui pourrait se révéler dramatique. Les raisons de cet immobilisme sont expliquées par le ministre de l’économie qui ne veut pas porter atteinte à l’activité. Pourtant le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis, après que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la cinquième vague est là, elle arrive mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle n’emportera pas tout sur son passage ». Le problème c’est qu’il y a autant de raisons de penser qu’elle pourrait être encore dramatique d’autant qu’on constate nettement que les cas graves concernent surtout les non vaccinés principaux propagateurs du virus.

 

Cette cinquième vague est-elle arrivée à l’hôpital Saint-Louis ?

Elie Azoulay : Elle est là. Je ne pourrais pas dire que c’est une cinquième vague puisque nous ne partons pas de zéro. Nous ne sommes jamais redescendus à zéro tous ces derniers temps. Ces dernières semaines, ces derniers mois, nous avions en permanence un certain nombre de nos patients infectés par le Covid. Et là, il y en a tout simplement plus. Je travaille en réanimation, c’est-à-dire qu’il a plus de malades qui sont détectés positifs par la PCR, plus de malades qui sont hospitalisés, mais dans une proportion qui est moindre par rapport aux vagues précédentes, et plus de malades en réanimation, mais dans une proportion encore bien moindre.

 

Est-ce que ces malades qui arrivent ont été vaccinés ?

Pour l’essentiel, non. Pour la grande majorité des patients que nous avons, ce sont des malades qui n’ont pas été vaccinés. Nous avons aussi un groupe de malades qui sont des malades immunodéprimés et qui n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour développer des anticorps suite à la vaccination. Donc ce sont des malades pour lesquels l’absence d’immunisation est attendue. Il y a tout un ensemble de protocoles qui sont faits pour limiter la gravité chez ces malades là, mais ils peuvent être en réanimation. Et puis nous avons des malades qui ont été vaccinés, qui ont reçu deux injections de vaccin et qui ont perdu leur immunité avec le temps et qui sont donc éligibles maintenant à la troisième injection.

Vue la situation, faut-il, selon vous, renforcer les mesures sanitaires, comme c’est le cas chez nos voisins ? La Belgique a décidé par exemple de généraliser à nouveau le port du masque et de rendre obligatoire le télétravail. Faut-il faire la même chose ?

Ce sont des décisions qui sont éminemment politiques. Nous sommes dans un pays où le taux de vaccination est quand même très impressionnant. Le problème est surtout auprès des populations non vaccinées pour des raisons différentes. Chez ces personnes-là, la vulnérabilité est immense. Et le risque de faire une forme grave est majeur. Il est même suffisamment important pour que ces gens-là aient à considérer la possibilité d’être vaccinés de toute façon. Néanmoins, les mesures sanitaires dépendent beaucoup aussi de la façon avec laquelle les vagues précédentes ont été absorbées. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que l’on soit dans la même situation qu’il y a un an, et encore moins qu’en mars-avril 2020.

Pour les personnes vaccinées, est-ce que c’est important de faire la troisième dose ?

Oui, surtout si l’injection date de six mois. Avec le temps, la protection contre une PCR positive, mais aussi contre une hospitalisation, diminue. Et donc, quand on est à six mois, il faut se refaire revacciner. Ce « booster », cette troisième injection, permettra à nouveau l’efficacité qu’on attendait des vaccins précédents. Avec la troisième injection, on revient à une efficacité contre la positivité, l’hospitalisation et l’hospitalisation en réanimation.

Est-ce que cette troisième dose est efficace très rapidement, contrairement aux deux premières doses ?

Absolument. Elle est efficace en quelques jours. Et il est recommandé, y compris pour les gens qui ont entre 50 et 65 ans, quand la deuxième injection date de cinq à six mois, de prendre son rendez-vous et d’organiser des choses pour que ce soit fait, en particulier avant les fêtes de fin d’année ou les regroupements familiaux vont à nouveau exposer les uns et des autres à de nouvelles contaminations.

Covid: attentisme du gouvernement face à la 5ème vague

Covid: attentisme du gouvernement face à la 5ème vague

 

 

C’est un peu la question que pose le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis à Paris.

Le gouvernement se refuse en particulier à envisager des mesures de confinement pour les nons vaccinés. Par ailleurs concernant les enfants, il reporte la décision de vaccination à février. Les raisons de cet immobilisme sont expliquées par le ministre de l’économie qui ne veut pas porter atteinte à l’activité. Pourtant le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis, après que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la cinquième vague est là, elle arrive mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle n’emportera pas tout sur son passage ». Le problème c’est qu’il y a autant de raisons de penser qu’elle pourrait être encore dramatique d’autant qu’on constate nettement que les cas graves concernent surtout les non vaccinés principaux propagateurs du virus.

 

Cette cinquième vague est-elle arrivée à l’hôpital Saint-Louis ?

Elie Azoulay : Elle est là. Je ne pourrais pas dire que c’est une cinquième vague puisque nous ne partons pas de zéro. Nous ne sommes jamais redescendus à zéro tous ces derniers temps. Ces dernières semaines, ces derniers mois, nous avions en permanence un certain nombre de nos patients infectés par le Covid. Et là, il y en a tout simplement plus. Je travaille en réanimation, c’est-à-dire qu’il a plus de malades qui sont détectés positifs par la PCR, plus de malades qui sont hospitalisés, mais dans une proportion qui est moindre par rapport aux vagues précédentes, et plus de malades en réanimation, mais dans une proportion encore bien moindre.

 

Est-ce que ces malades qui arrivent ont été vaccinés ?

Pour l’essentiel, non. Pour la grande majorité des patients que nous avons, ce sont des malades qui n’ont pas été vaccinés. Nous avons aussi un groupe de malades qui sont des malades immunodéprimés et qui n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour développer des anticorps suite à la vaccination. Donc ce sont des malades pour lesquels l’absence d’immunisation est attendue. Il y a tout un ensemble de protocoles qui sont faits pour limiter la gravité chez ces malades là, mais ils peuvent être en réanimation. Et puis nous avons des malades qui ont été vaccinés, qui ont reçu deux injections de vaccin et qui ont perdu leur immunité avec le temps et qui sont donc éligibles maintenant à la troisième injection.

Vue la situation, faut-il, selon vous, renforcer les mesures sanitaires, comme c’est le cas chez nos voisins ? La Belgique a décidé par exemple de généraliser à nouveau le port du masque et de rendre obligatoire le télétravail. Faut-il faire la même chose ?

Ce sont des décisions qui sont éminemment politiques. Nous sommes dans un pays où le taux de vaccination est quand même très impressionnant. Le problème est surtout auprès des populations non vaccinées pour des raisons différentes. Chez ces personnes-là, la vulnérabilité est immense. Et le risque de faire une forme grave est majeur. Il est même suffisamment important pour que ces gens-là aient à considérer la possibilité d’être vaccinés de toute façon. Néanmoins, les mesures sanitaires dépendent beaucoup aussi de la façon avec laquelle les vagues précédentes ont été absorbées. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que l’on soit dans la même situation qu’il y a un an, et encore moins qu’en mars-avril 2020.

Pour les personnes vaccinées, est-ce que c’est important de faire la troisième dose ?

Oui, surtout si l’injection date de six mois. Avec le temps, la protection contre une PCR positive, mais aussi contre une hospitalisation, diminue. Et donc, quand on est à six mois, il faut se refaire revacciner. Ce « booster », cette troisième injection, permettra à nouveau l’efficacité qu’on attendait des vaccins précédents. Avec la troisième injection, on revient à une efficacité contre la positivité, l’hospitalisation et l’hospitalisation en réanimation.

Est-ce que cette troisième dose est efficace très rapidement, contrairement aux deux premières doses ?

Absolument. Elle est efficace en quelques jours. Et il est recommandé, y compris pour les gens qui ont entre 50 et 65 ans, quand la deuxième injection date de cinq à six mois, de prendre son rendez-vous et d’organiser des choses pour que ce soit fait, en particulier avant les fêtes de fin d’année ou les regroupements familiaux vont à nouveau exposer les uns et des autres à de nouvelles contaminations.

santé-Covid Europe : vers une 5ème vague

Covid Europe : vers une 5ème vague

L’Europe pourrait bien être touchée par une véritable cinquième vague assez rapidement d’après l’organisation mondiale de la santé (OMS).. Les situations les plus inquiétantes concernent la Russie avec autour de 1000 morts par jour, l’Ukraine, les pays de l’Est et les pays baltes. Dans les trois pays baltes (Lettonie, Estonie, Lituanie), le taux d’incidence est actuellement supérieur à 1000. En Roumanie, en Bulgarie, en Croatie ou encore en Slovénie, il est supérieur à 500. Inquiétude aussi   royaume uni avec un nombre de contaminations quotidiennes de 40 000 par jour, , en Allemagne on constate aussi une forte avec 20 à 30 000 contaminations. Une situation critique qui, à terme, pourrait avoir des répercussions fortes sur la France qui a enregistré hier près de 10 000 contaminations pour une moyenne habituelle de 6000. L’OMS a qualifié la situation « très préoccupante » et s’est inquiétée du risque d’un demi-million de morts supplémentaires en Europe d’ici février.

Covid 19 Europe : vers une 5ème vague

Covid 19 Europe : vers une 5ème vague

L’Europe pourrait bien être touchée par une véritable cinquième vague assez rapidement d’après l’organisation mondiale de la santé (OMS).. Les situations les plus inquiétantes concernent la Russie avec autour de 1000 morts par jour, l’Ukraine, les pays de l’Est et les pays baltes. Dans les trois pays baltes (Lettonie, Estonie, Lituanie), le taux d’incidence est actuellement supérieur à 1000. En Roumanie, en Bulgarie, en Croatie ou encore en Slovénie, il est supérieur à 500. Inquiétude aussi   royaume uni avec un nombre de contaminations quotidiennes de 40 000 par jour, , en Allemagne on constate aussi une forte avec 20 à 30 000 contaminations. Une situation critique qui, à terme, pourrait avoir des répercussions fortes sur la France qui a enregistré hier près de 10 000 contaminations pour une moyenne habituelle de 6000. L’OMS a qualifié la situation « très préoccupante » et s’est inquiétée du risque d’un demi-million de morts supplémentaires en Europe d’ici février.

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Covid Europe : vers une 5ème vague

Covid Europe : vers une 5ème vague

Europe pourrait bien être touchée par une véritable cinquième vague assez rapidement d’après l’organisation mondiale de la santé (OMS).. Les situations les plus inquiétantes concernent la Russie avec autour de 1000 morts par jour, l’Ukraine, les pays de l’Est et les pays baltes. Dans les trois pays baltes (Lettonie, Estonie, Lituanie), le taux d’incidence est actuellement supérieur à 1000. En Roumanie, en Bulgarie, en Croatie ou encore en Slovénie, il est supérieur à 500. Inquiétude aussi   royaume uni avec un nombre de contaminations quotidiennes de 40 000 par jour, , en Allemagne on constate aussi une forte avec 20 à 30 000 contaminations. Une situation critique qui, à terme, pourrait avoir des répercussions fortes sur la France qui a enregistré hier près de 10 000 contaminations pour une moyenne habituelle de 6000. L’OMS a qualifié la situation « très préoccupante » et s’est inquiétée du risque d’un demi-million de morts supplémentaires en Europe d’ici février.

Corruption : la France en 5ème position européenne

Corruption : la France en 5ème position européenne

 

1500 à 2000 milliards de dollars, C’est le coût des pots-de-vin versés chaque année dans le monde selon le FMI. Cela représente près de 2% du PIB mondial. Et il ne s’agit là que de l’un des aspects de la corruption! Les détournements de fonds publics représenteraient quelque 2600 milliards de dollars, soit plus de 5% du PIB mondial. «Nous savons que dans des pays où la corruption est endémique, les détournements de fonds peuvent être un problème très grave. Par exemple, si on se limite aux plus hautes autorités des pays, l’organisation Transparency International estime que l’ancien président Suharto de l’Indonésie a détourné entre 15 et 35 milliards de dollars. Ferdinand Marcos aux Philippines, Mobutu dans l’ex-Zaïre et Abacha au Nigeria ont chacun détourné environ 5 milliards de dollars», expliquait Daniel Kaufmann, ancien directeur du programme gouvernance de la Banque mondiale, dans une note publiée en 2013. Selon l’ONU, la corruption entraîne «moins de prospérité, moins de respect des droits, moins de services et moins, moins d’emplois». Entre 179 et 990 milliards d’euros,  cette large fourchette est celle du coût annuel de la corruption au sein de l’Union européenne. Le scénario le plus optimiste l’évalue entre 179 et 256 milliards, le plus pessimiste le situe à 990 milliards, soit 6,3% du PIB européen. Ces chiffres, publiés en 2016 par le parlement européen, sont dans tous les cas largement supérieurs à ceux diffusés en 2014 et qui évaluaient le coût à 120 milliards. Les pays les plus touchés sont la Croatie, Chypre, la Lituanie, la Roumanie et la Pologne. Le trio de tête se compose du Luxembourg, de la Suède et de la Belgique. La France est cinquième. . Globalement, Transparency fait un constat alarmant: «l’année 2016 a montré que, dans le monde entier, la corruption systémique et l’inégalité sociale se renforcent mutuellement, conduisant à une désillusion populaire vis-à-vis du monde politique et fournissant un terreau fertile à la montée des politiciens populistes».

Handball : 5ème titre mondial contre une équipe internationale du Qatar

Handball : 5ème titre mondial contre une équipe internationale du Qatar

 

La France n’a pas vaincu une équipe du Qatar mais une équipe internationale de mercenaires puisque 16 joueurs ont été naturalisés pour ce mondial. Bref une très belle victoire des bleus; ceci étant le hand ne se grandit pas au plan de instances internationales en entrant de plein pied dans le sport business qu’affectionne en particulier le Qatar ( qui a déjà acheté la coupe du monde de foot). Il serait temps de faire le ménage et pas seulement dans le foot sauf à dénaturer complètement le concept d’équipe nationale.   Les Bleus ont remporté ce dimanche 1er janvier la finale du Mondial 2015 de handball en dominant le Qatar (25-22). Menée par Nikola Karabatic (5 buts), l’équipe de France décroche son 5ème titre mondial et se hisse seule au firmament du handball mondial, devant la Suède et la Roumanie (4 titres).Les hommes de Claude Onesta ont viré en tête dès les premières minutes de la rencontre. Après avoir été menés de 6 buts en milieu de première mi-temps, les Qataris sont revenus plusieurs fois à une longueur, profitant des performances de leur gardien Danijel Saric, auteur de 14 arrêts et de Zarko Markovic (7 buts). Les hommes de Valero Rivera, se sont finalement inclinés face à la puissance de feu française, symbolisée par un Valentin Porte décisif dans le deuxième acte. Le dernier rempart tricolore Thierry Omeyer a scellé le sort du match avec une dernière parade à une minute de la fin.

Pauvreté : 25% d’européens menacés, la France en 5ème position

Pauvreté : 25% d’européens menacés, la France en 5ème position

 

 

Résultat sans doute de la montée des inégalités, d’une croissance en panne, du chômage et de l’austérité, l’Europe s’enfonce dans la pauvreté. Selon Eurostat, l’institut des statistiques européen qui publie ces chiffres, près d’un quart (24,5 %) de la population des 28 pays de l’Union européenne serait donc concerné, contre 24,8 % en 2012. C’est en Bulgarie que le risque est le plus élevé. Près de la moitié de la population (48 %) y vit dans une situation précaire. Dans quatre autres pays (la Roumanie, la Grèce, la Lettonie et la Hongrie), plus du tiers de la population est aussi dans la zone à risque. Les Etats qui enregistrent les taux de personnes en difficultés les plus faibles sont la République tchèque (14,6 %), les Pays-Bas (15,9 %), la Finlande (16 %) et la Suède (16,4 %). La France arrive en cinquième position, avec 18,1 % de sa population menacée par la pauvreté, soit 11.230 personnes. Un taux bien inférieur à la moyenne européenne. Mais surtout l’Hexagone est l’un des quelques pays à voir la part de sa population en situation de précarité régresser sur les 5 dernières années (18,5 % en 2008). Seules la République tchèque, l’Autriche, la Pologne, la Roumanie, la Slovénie et la Finlande ont aussi vu leur population de personnes en grande difficultés se réduire. Pour établir leurs conclusions, les experts se sont appuyés sur les résultats d’une enquête sur les revenus et le niveau de vie dans chaque pays. Ils ont ainsi identifié trois facteurs pouvant faire basculer les ménages dans la pauvreté. Pour 17 % des Européens, la menace serait monétaire, c’est-à-dire que leur revenu disponible pour vivre est inférieur au seuil de pauvreté dans leur pays respectif. En France, 13,7 % de la population est dans cette situation, et cette part a augmenté de près d’un point depuis 2008. L’étude relève ensuite que 10 % de la population à risque de l’UE souffrent de «privation matérielle sévère», et ne sont pas en mesure d’honorer le paiement de ses factures ou de se chauffer correctement. Environ 5 % de la population française se situent dans cette catégorie. Enfin, les difficultés d’accès au travail sont le troisième facteur de risque. En Europe, 10,7 % de la population en âge de travailler vivent dans un ménage où les adultes «ont utilisé moins de 20 % de leur potentiel total de travail au cours de l’année passée», souligne Eurostat qui note que cette proportion n’a cessé d’augmenter depuis 2008. La Grèce (18,2 %), la Croatie (15,9 %), l’Espagne (15,7 %) et la Belgique (14 %) affichent les plus fortes proportions de ménages sous employés. La France affiche là encore un taux inférieur à la moyenne de l’UE (7,9 % contre 10,7 %) et en baisse sur 5 ans (8,8 en 2008).

 




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