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Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Société-Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Société-Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Trafic de drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Trafic de drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Sondage popularité : Michel Barnier à 57 %

Sondage popularité : Michel Barnier à 57 %

Sans doute l’effet de la nouveauté, aussi l’absence d’orientations qui fâchent permettent à Michel Barnier de recueillir 57 % de soutien dans l’opinion.

Pour l’instant, le premier ministre devance trois de ses prédécesseurs : Édouard Philippe (55%), Gabriel Attal (54%) et Jean Castex (54%). Un autre ancien locataire de Matignon, Bernard Cazeneuve recueille de son côté 48% d’opinions positives. Comme la ministre de la Culture démissionnaire Rachida Dati, ou l’ancien président François Hollande.

 

 

UE-« La taxe sur les transactions financières rapporterait chaque année jusqu’à 57 milliards d’euros »

UE-« La taxe sur les transactions financières rapporterait chaque année jusqu’à 57 milliards d’euros »

 

Pour sortir de la crise, il est urgent de combattre la spéculation et d’adopter la taxe européenne sur les transactions financières, rappellent, dans une tribune au « Monde », cinquante-huit députés des groupes Horizons, LIOT, MoDem et Renaissance.

 

La colère exprimée par nos agriculteurs face à l’augmentation prévue des taxes sur le gazole révèle une souffrance largement partagée par la population : faut-il que ce soient toujours les mêmes qui payent ? Faut-il augmenter de 10 % une taxe sur l’électricité, mais ne jamais taxer les marchés financiers qui battent régulièrement de nouveaux records ?Nul ne conteste le besoin de trouver de nouvelles ressources : quand Joe Biden met 400 milliards sur la table pour attirer toute l’industrie verte aux Etats-Unis, nous ne pouvons pas rester sans réagir. Il faut aussi rembourser les aides Covid et dégager de nouveaux moyens pour gagner la bataille du climat : investir dans les transports en commun, financer des aides à l’agriculture, mettre en œuvre enfin un grand plan pluriannuel de rénovation thermique de tous nos bâtiments et alimenter le fonds d’aide aux pays du Sud, créé lors de la COP28.Alors que le secteur du bâtiment annonce jusqu’à 150 000 suppressions d’emplois cette année en France, il serait dramatique qu’on accepte ces licenciements. On se souvient que, en 2007, le Grenelle de l’environnement organisé par Jean-Louis Borloo avait débouché sur un consensus fort conduisant à la volonté de « réhabiliter sur la période 2010-2017 les logements de 300 000 propriétaires occupants modestes en situation de forte précarité énergétique ».Hélas, dix-sept ans plus tard, seules 13 000 rénovations performantes sont réalisées chaque année… Des millions de nos concitoyens sont dans une situation de grande précarité énergétique, la balance commerciale de la France accuse un déficit colossal à cause de nos achats de gaz et de pétrole, et les climatologues sont tétanisés par la concentration de CO2 dans l’atmosphère qui augmente aujourd’hui trois fois plus vite que dans les années 1960 ou 1970.

Pour éviter ces licenciements et pour répondre à l’urgence climatique, il faut immédiatement trouver de nouveaux moyens, en répondant en même temps à la demande de justice fiscale qui émane de tous nos territoires.

 

Espèces d’oiseaux : une baisse de 57 % en milieu agricole

 

Les alarmes de la communauté scientifique sur les effets de l’emploi des pesticides sur la santé humaine et la disparition de nombreuses espèces dans les milieux agricoles s’accumulent depuis un demi-siècle. Le travail pionnier de Rachel Carson annonçait dès 1962, des « printemps silencieux » provoqués par le déclin des oiseaux, victimes collatérales des pesticides via l’empoisonnement des milieux et la disparition des insectes. En cause, un modèle agricole reposant sur une industrialisation toujours plus poussée pour rester compétitif sur le plan international ayant massivement recours aux pesticides. Un modèle toujours plus dominant en France, où les exploitations sont de moins en moins nombreuses (-40 % depuis 2000) et de plus en plus grandes (leur surface moyenne a été multipliée par quatre depuis les années 1960).Conséquence : la surface agricole couverte par des fermes à forte utilisation de pesticides et d’engrais n’a cessé d’augmenter. Si bien que seuls 17 % des sols en Europe ne sont pas contaminés par des pesticides. Depuis 2009, plus de 300 000 ha de terres agricoles, souvent fertiles, ont disparu sous le bitume.

 

par , Directeur de recherche en écologie, Université de Montpellier

et  Postdoctorant en biologie de la conservation, ENS de Lyon

dans The conversation

Au-delà des constats inquiétants et des prophéties, dispose-t-on de preuves scientifiques tangibles et sans équivoque de la dangerosité de ce modèle de production agricole pour le vivant à l’échelle européenne ?

L’expérimentation semble à première vue un procédé idéal. Par exemple, faites manger des graines enrobées de pesticides à des moineaux, et ils seront en moins bonne forme. Soit. Le procédé a de grandes chances de fonctionner.

Mais, hors du laboratoire, lorsque les variables ne sont plus directement contrôlables par le chercheur, on entre dans un monde complexe où les processus sont causés par de multiples facteurs enchevêtrés. Dans ces conditions, comment construire la preuve de l’effet d’un facteur en particulier sur la santé ou l’environnement ?

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Pour s’affranchir de cette difficulté, la méthode scientifique peut toujours s’appuyer sur des protocoles et des variables de contrôle. Ainsi, l’effet des substances que l’on suppose problématiques et de tous les autres facteurs ayant un effet potentiel ne sera pas manipulé expérimentalement, mais étudié statistiquement.

Car, s’il est déjà un peu brutal de faire manger des pesticides de force à des oiseaux, il est encore plus absurde d’imaginer pouvoir tout expérimenter. On pourra plutôt vérifier si l’emploi d’une quantité croissante de pesticides se manifeste dans le temps par une baisse de la quantité d’insectes. En d’autres termes, on abordera la question sous un angle épidémiologique.

Il y a pourtant un piège. On pourra toujours supposer que ce ne sont pas les pesticides qui sont en cause mais le stress, la pollution de l’air, la sécheresse ou toute variable qui influencerait de près ou de loin le système étudié.

Il fallait donc se donner les moyens d’y voir plus clair. C’est ce que nous avons réalisé avec une équipe de 50 chercheuses et chercheurs dans une étude à ciel ouvert publiée en mai 2023. Notre motivation était de vérifier si une pression dominait sur les autres, et si oui laquelle, pour expliquer le déclin des populations de nombreuses espèces d’oiseaux en Europe.

L’ampleur inédite de l’hécatombe dans les milieux agricoles

Il fallait tout d’abord mettre un chiffre sur ce déclin. Grâce au travail assidu de nombreux ornithologues bénévoles qui ont reproduit chaque année le même protocole de suivi dans 28 pays européens, un jeu de données exceptionnel a pu être constitué, couvrant la période allant de 1980 à 2016. C’était une étape essentielle : partir des oiseaux eux-mêmes dans leurs habitats, pas seulement d’une expérience sur quelques individus isolés en laboratoire.

L’étude a permis de suivre 170 espèces différentes, avec des populations en liberté et subissant de plein fouet les pollutions, le changement climatique, les pratiques de chasse, le dérangement ou encore le risque de prédation.

Loin de nous limiter aux milieux agricoles, nous nous sommes intéressés à tous les habitats : forêts, villes, montagnes, milieux ouverts ou non, cultivés ou non… En résumé, nous sommes allés ausculter l’état de santé des oiseaux européens, sans filtre.

Résultat ? Les oiseaux ont perdu un quart de leur abondance en Europe entre 1980 et 2016, soit 800 millions d’individus sur la période, 20 millions par an en moyenne. Une hécatombe, pourtant sans surprise : les oiseaux doivent composer avec les modifications profondes qu’ont connu les paysages et les modes de vie au cours du XXe siècle.

Toutes les espèces d’oiseaux ne sont pas affectées de la même manière.

  • Par exemple, les oiseaux vivants dans les milieux forestiers ont perdu 18 % de leurs effectifs ;
  • Ceux des milieux urbains, 25 %,
  • Ce qui est surprenant en revanche c’est l’intensité du déclin, spectaculaire, des oiseaux des plaines agricoles : leur effectif a chuté de 57 % !

Un record peu enviable : c’est l’une des baisses les plus spectaculaires jamais enregistrées à cette échelle pour des organismes vivants.

Il fallait aller plus loin pour comprendre à quoi attribuer ce déclin. Or, nous avions à disposition les données idéales pour tester si le climat, les changements d’habitats et le modèle agricole industriel pouvaient être tenus responsables.

Imaginons un instant : dans un lieu précis, par exemple au bord d’un champ de colza, un ou plusieurs ornithologues ont compté chaque année, avec la même méthode, le nombre d’oiseaux. Et, précisément, pour cette année et cet endroit, nous avons aussi à disposition des données comme l’expansion des surfaces en agriculture intensive, l’évolution des températures, de l’étalement des sols artificialisés, ou encore les variations du couvert forestier.

C’est ce procédé, répété sur des milliers de sites dans les 28 pays étudiés, au cours de plusieurs décennies, qui a permis de construire la base de données la plus complète, la plus précise, jamais collectée de suivi d’espèces sauvages en Europe.

Cela nous a permis de faire le lien statistique entre devenir des oiseaux et ces multiples pressions, et de construire un deuxième résultat fort : le déclin des espèces coïncide avec l’augmentation de l’intensification des pratiques agricoles. Dans les environnements dans lesquels l’agriculture industrielle est plus présente, et cela, quels que soient le climat et les autres Nous étions toutefois conscients d’un autre piège possible : que ce lien ne soit qu’une simple coïncidence attribuable au hasard. Or, ce n’est pas le cas. Nos analyses montrent que nous ne sommes plus dans le domaine de la corrélation, mais du lien sans équivoque.

Un dernier résultat nous a permis d’ajouter une brique supplémentaire à notre compréhension de la situation : les espèces qui se nourrissent préférentiellement d’insectes, éradiqués par les pesticides, sont encore plus impactées que les autres espèces.

 

Bien entendu, l’intensification des pratiques agricoles n’est pas le seul facteur des déclins observés. Le changement climatique, notamment l’élévation des températures, constitue une deuxième pression importante.

  • Les espèces septentrionales, adaptées aux milieux froids (comme la Mésange boréale, qui a décliné de 79 %), remontent vers le nord et voient leurs populations décliner fortement avec l’augmentation des températures.
  • À l’inverse, d’autres espèces adaptées aux milieux chauds (comme la Fauvette mélanocéphale, dont la population augmente) peuvent en profiter.

L’étalement des zones artificialisées se fait aussi aux dépens des oiseaux, incapables de vivre dans des milieux minéraux et pollués, et dont l’habitat se fragmente.

Même les espèces capables de nicher en milieu urbain sont en recul (comme le Martinet noir, dont les populations ont chuté de 17 %), notamment face au manque de sites disponibles sur les constructions modernes et à la faible abondance d’insectes dans ces milieux.

Enfin, le retour du couvert forestier en Europe, encore récent, et souvent le fait de plantations, ne suffit pas à enrayer le déclin des espèces dépendantes de forêts naturelles.

Des résultats qui devrait nous inciter à réduire drastiquement notre recours aux pesticides. Mais pour les défenseurs de l’agrochimie, le niveau de preuve apporté par la science n’est jamais assez grand.

Une situation qui rappelle celles de l’amiante, du tabac, ou même l’action des producteurs d’énergie fossile pour retarder la prise de conscience climatique.

Toutes ces industries ont mis à profit la difficulté inhérente à la construction d’une preuve scientifique afin de gagner du temps, perpétuer le doute, maintenir leur réputation ainsi que leurs profits. L’entretien du doute est ainsi devenu stratégique.

Au point que les industriels se sont désormais imposés comme référence scientifique auprès des agences de contrôle, notamment en Europe.

Il est devenu irresponsable de minimiser l’effet du modèle agricole industriel et de ses pesticides et de se cacher derrière de prétendus biais, manque de recul ou supposée absence d’alternatives, qui existent pourtant.

L’utilisation généralisée de pesticides a un coût social et économique considérable, qui ne se répercute d’ailleurs pas sur les prix dès lors que leur emploi demeure encouragé et subventionné. Sur le plan de la santé humaine, leurs effets sont de mieux en mieux documentés.

Tout devrait pousser à changer ce modèle de production. Comment peut-on se satisfaire de qualifier de « conventionnelle » une agriculture incompatible avec le maintien de la santé des humains et des non-humains ?

Les changements nécessaires ne peuvent reposer seulement sur la bonne volonté d’agricultrices et d’agriculteurs empêtrés dans un modèle industriel conçu par et pour l’agro-industrie et inscrit dans un modèle d’exportation régulé par la spéculation ou la recherche du prix le plus faible.

Ce sont des changements transformateurs dans notre manière d’habiter le monde, de produire et de consommer qui sont nécessaires. Les outils politiques devraient être des leviers capables d’amorcer cette transformation, plutôt que de maintenir « quoi qu’il en coûte » un modèle en bout de course.

Il est urgent que les décideurs, aux échelles européenne, nationale et locale, regardent enfin en face les ravages d’une certaine agriculture chimique dépassée qui détruit la vie, piège les paysans et les paysannes et se moque des consommateurs.

Sondage police: avis favorables pour 57% des Français

Sondage police: avis favorables pour 57% des Français

Selon le dernier sondage Ifop réalisé pour Le Figaro, ils sont respectivement 43% et 14% à ressentir de la confiance ou de la sympathie envers les forces du maintien de l’ordre, soit un total de 57% d’avis positifs. La police inspire de l’inquiétude ou de l’hostilité pour 32% des interrogés, tandis que 11% d’entre eux n’ont pas d’opinion. «Il y a une tension extrême dans le pays liée à la contestation de la réforme des retraites. Une majorité silencieuse est en demande d’ordre et de sécurité et c’est la police qui incarne ça», analyse Frédéric Dabi, directeur général de l’institut.

«L’image de la police reste extrêmement clivée», précise toutefois le sondeur. Politiquement d’abord, la police n’inspirant confiance ou sympathie qu’à 20% des sympathisants de La France insoumise, et 35% de ceux des écologistes. Les chiffres sont plus élevés en ce qui concerne les proches du Parti socialiste (60%), du Rassemblement national (61%) et plus encore de Renaissance (84%) et des Républicains (90%). Le clivage est aussi générationnel, puisque les opinions positives des plus jeunes (18-24 ans) à l’égard de la police ne dépassent pas les 37%. À l’inverse des 65 ans et plus (74%).

Si sa prise de position s’est fait attendre après la mort du jeune Nahel, Marine Le Pen est la personnalité politique qui sort la moins affaiblie des émeutes qui traversent le pays : 39% des Français se disent satisfaits par son attitude. C’est davantage qu’Emmanuel Macron (33%), et bien plus encore que Jean-Luc Mélenchon, dont les troupes tentent pourtant de porter la voix des quartiers populaires. Accusé par les bancs de la droite d’attiser la colère, le candidat malheureux de la présidentielle récolte pas moins de 80% d’avis défavorables.

Un résultat similaire pour le président de Reconquête!, Éric Zemmour, dont le discours de fermeté ne semble pas avoir convaincu les Français et qui ne récolte que 22% d’opinions favorables. Tout comme le président des Républicains, Éric Ciotti (24%), lequel plaide depuis plusieurs jours pour instaurer l’état d’urgence.

Appel de bobos pour l’union de la gauche

Appel de bobos pour l’union de la gauche

Parce qu’« aucun des candidats annoncés à gauche ne peut gagner seul », une grande primaire est nécessaire, alerte, dans une tribune au « Monde », un collectif réunissant des artistes, écrivains, universitaires, membres du milieu associatif, emmenés par le réalisateur Cyril Dion.

 

Tribune.

 

 Les discours de haine semblent gagner tous les jours du terrain. Ils nous rappellent les heures les plus sombres de l’histoire de France et nous font craindre un avenir proche semé de divisions, de violences et d’exclusions. Faire barrage à la haine, c’est encore possible, mais c’est urgent : en avril il sera trop tard.

Tout aussi urgent : le bouleversement climatique fait chaque année des milliers de morts, annonçant un avenir invivable, fait de sécheresses, d’inondations toujours plus fréquentes et plus violentes, et d’ouragans plus puissants…

Pourtant nous connaissons les solutions pour gagner la bataille du climat. Mais notre seule chance d’y arriver demande un sérieux changement de cap. Avec cinq candidatures qui disent, chacune, « ma priorité, c’est le climat et la justice sociale », on est certains que ces priorités cruciales n’ont aucune chance de l’emporter en avril.

Eviter un second tour Macron-Zemmour

« Notre système politique est bloqué. Chaque jour, nos institutions, inadaptées et sclérosées, s’enfoncent un peu plus dans la crise. Faute de propositions satisfaisantes, de perspectives claires et de résultats tangibles, nos concitoyens sont nombreux à s’abstenir aux élections, quand ils ne s’abandonnent pas aux promesses insensées et au discours de haine du Rassemblement national et de l’extrême droite. Trop souvent, nous nous contentons de voter “contre”, pour éliminer l’“autre” candidat. Pire, nous ne votons pas, atterrés par la médiocrité de l’offre politique et son incapacité à se renouveler. »

« Nous sommes des millions à trouver ridicules et suicidaires les cinq candidatures annoncées qui se donnent toutes pour priorités “le climat et la justice sociale” »

C’est par ces mots que commençait l’« Appel pour une primaire à gauche » signé il y a six ans par Yannick Jadot et plusieurs d’entre nous (Libération, 10 janvier 2016). Six ans plus tard, la nécessité d’une grande primaire est encore plus évidente : 70 % des Français ne veulent pas d’un second tour Macron-Le Pen, selon un sondage IFOP publié en février 2021. Et nous sommes des millions à vouloir éviter à tout prix un second tour Macron-Zemmour ou Macron-Pécresse.

Nous sommes également des millions à vouloir rompre avec quarante ans d’accroissement des inégalités et des discriminations. Des millions à constater qu’Emmanuel Macron n’a vraiment pas été à la hauteur dans la lutte contre le dérèglement climatique et contre les inégalités. Des millions à trouver ridicules et suicidaires les cinq candidatures annoncées qui se donnent toutes pour priorités « le climat et la justice sociale ».

SONDAGE Macron « emmerder » : propos choquants pour 57 %

SONDAGE  Macron « emmerder » : propos choquants pour 57 %

Selon le baromètre quotidien OpinionWay – Kéa Partners réalisé pour « Les Echos » et Radio classique, 57 % des personnes interrogées estiment « choquants » les propos du président de la République sur les personnes non vaccinées.

« les non vaccinés, j’ai très envie de les emmerder .  »

Dans le détail, 35 % des personnes interrogées par OpinionWay trouvent « très choquants » les propos du président et 22 % « plutôt choquants ». A l’inverse, elles sont 19 % à les trouver « pas du tout choquants » sur un total de 37 % à ne pas les trouver choquants.

« Les Français qui se sont fait vacciner un peu par obligation ne sont pas très contents après ces déclarations. Elles dégradent l’image présidentielle d’Emmanuel Macron, alors qu’il était vu comme un président incarnant bien la fonction, et elles réactivent les aspects négatifs que les Français perçoivent de sa personnalité, comme son arrogance. C’est plus un problème pour lui dans la perspective du second tour de la présidentielle, car cela peut coaguler le font anti-Macron », analyse Bruno Jeanbart, vice-président d’OpinionWay.

Vente en ligne: hausse de 57 % des entreprises

Vente en ligne: hausse de 57 % des entreprises

Le nombre de créations d’entreprises dans la vente en ligne et la livraison à domicile en France a fortement augmenté en 2020, profitant de la fermeture des commerces non essentiels due à la crise sanitaire, a rapporté vendredi l’Insee. Dans la vente en ligne, elles ont progressé de 57% à 33.000 entreprises créées, précise l’Institut national des statistiques.

FOOT–RETOUR DE BENZEMA : 57 % POUR

FOOT–RETOUR DE BENZEMA : 57 % POUR

Selon un sondage Odoxa-Winamax-RTL publié ce vendredi 57% des Français interrogés jugent que Deschamps a « eu raison » de rappeler le buteur de 33 ans (81 sélections, 27 buts), une part qui grimpe même à 68% pour les amateurs de football.

 

Des chiffres qui démontrent un véritable renversement de l’opinion à son sujet. « À l’époque, seuls 30% des Français considéraient que l’équipe nationale serait plutôt meilleure avec Karim Benzema tout comme 25% des amateurs de football », rappelle RTL en faisant référence au même sondage réalisé en avril 2016, soit quelques mois après que n’éclate l’affaire de la sextape mêlant Karim Benzema et Mathieu Valbuena.

Sondage Edouard Philippe à Matignon : 57 % pour

 

Sondage Edouard Philippe à Matignon : 57 % pour

 

Confirmant un  sondage IFOP, réalisé les 18 et 19 juin, un autre sondage réalisé par Elabe pour BFM TV et Berger Levrault, une majorité de Français se prononce, à 57%, en faveur d’un maintien d’Edouard Philippe à la tête du gouvernement, seulement 42% souhaitant un renouvellement. Si celui-ci devait avoir lieu, il pourrait être remplacé par l’actuel ministre des affaires étrangères, le breton Jean-Yves Le Drian. Mais la défaite de la gauche à Lorient, la ville au port militaire dont le maire PS était soutenu par l’ancien ministre de la Défense de François Hollande, est une épine. « Promouvoir un perdant en virant un vainqueur », difficile à justifier confie un proche du pouvoir… D’autres noms, comme celui de Florence Parly, actuelle ministre de la Défense, ou Jean-Louis Borloo, qui vient de démissionner du conseil d’administration de Huawei France, sont cités.

 

Selon un autre sondage Ifop pour La Tribune et Europe 1. Interrogés pour savoir en qui ils ont confiance pour « réinventer la France », les Français ont placé Édouard Philippe largement en tête avec 45% des répondants, sur une liste de 40 personnalités

L’écart se creuse nettement avec Emmanuel Macron qui apparaît au neuvième rang à 32%, talonné par le Général de Villiers, l’ancien chef d’État-major des Armées qu’il avait viré manu militari en 2017. Édouard Philippe, choisi au début du quinquennat pour incarner le « en même temps » macronien par une belle « prise » à droite, est en train de réaliser un joli contrepied de boxeur en imposant sa carrure dans l’opinion face à un président dont il devient en quelque sorte le caillou dans la chaussure, celui qui fait mal quand on marche trop longtemps avec, mais que l’on ne peut que difficilement enlever.

Selon Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop, Édouard Philippe connaît « un véritable état de grâce » : 94% des sympathisants LREM ont confiance en lui pour réinventer la France et malgré la « trahison » de 2017, le Premier ministre qui n’a jamais rallié En Marche, le parti du président, il bénéficie de la confiance de 65% des sympathisants LR. Quels que soient les scénarios pour son avenir, maintien à Matignon ou retraite dans sa ville du Havre, il semble donc devenu incontournable. Il est en tout cas devenu plus difficile pour Emmanuel Macron de justifier son départ, sinon pour se débarrasser d’un rival. Le chef de l’Etat, sans que rien ne perce de ses intentions, a salué dimanche soir la « belle victoire » de son Premier ministre et l’a reçu lundi « en tête à tête » avant l’échange prévu avec les 150 Français membres de la convention citoyenne pour le climat.

 

Selon notre sondage, les personnalités issues de la droite l’emportent nettement dans l’opinion pour réinventer la France. Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, devenu le premier opposant du président de la République, sort du lot en quatrième position avec 38% de confiance devant Nicolas Sarkozy (5e à 36%), François Baroin, Bruno Le Maire ou Valérie Pécresse. « Un nouvel espace politique semble en train de s’ouvrir pour la droite modérée », souligne Frédéric Dabi.

Quant à la gauche, « elle souffre toujours de son absence d’incarnation » souligne Frédéric Dabi: on ne trouve dans les quinze premiers de la liste que Jean-Yves Le Drian, possible successeur d’Édouard Philippe à Matignon (8e place avec 35% de confiance) et Arnaud Montebourg (12e avec 26%), qui fait son come-back sur la dé-mondialisation ambiante. De même, analyse Frédéric Dabi, « la crise sanitaire ne semble pas avoir profité aux partis tribuniciens » : Marine le Pen (RN) y apparaît à la quinzième place et Jean-Luc Mélenchon (LFI) à la 29e.

Le trio de tête qui ressort du sondage Ifop est aussi très signifiant puisque juste derrière Édouard Philippe vient en second Nicolas Hulot, l’ancien ministre de l’Écologie qui a quitté avec fracas le gouvernement pour dénoncer l’impuissance de l’État sur la transition énergétique. Avec 44% de confiance pour réinventer la France, c’est tout un symbole alors que les municipales de 2020 ont permis à EELV de conquérir plusieurs grandes villes. En troisième position, avec 42% de confiance, et ce n’est sans doute pas qu’anecdotique, on retrouve Didier Raoult, le vibrionnant médecin épidémiologiste marseillais, qui incarne désormais mieux que personne le camp des « anti-système » en brandissant son remède miracle contre la Covid-19 et son bon sens de praticien face aux lobbys du médicament. Une conviction très « Gilets Jaunes », la couleur de la chevelure de notre Panoramix du Sud.

Coronavirus France : 57 décès en 24 heures

Coronavirus France : 57 décès en 24 heures

 

57 décès en 24 heures ; En ce qui concerne les patients en réanimation, ils sont 682 alors qu’il y en avait 701 lundi (-19).

L’agence Santé publique France fait état de 161.267 cas confirmés en France, soit 517 de plus que la veille.

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