Archive pour le Tag '50%'

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Twitter : 50 % des employés licenciés

Twitter : 50 % des employés licenciés

La purge a commencé dans le réseau tweeter racheté de manière tout à fait imprudente par le milliardaire Elon Musk. Le coût invraisemblable de 44 milliards de cette opération très aventureuse se traduit immédiatement par un nettoyage à la hache des effectifs.

7500 salariés seront donc très prochainement licenciés. Comme on le constate le concept libertiarien d’Elon Musk a des limites qui s’arrête à ses seuls intérêts. Selon le «Washington Post», 50% des quelque 7.500 employés devront partir de la société rachetée il y a une semaine par Elon Musk.

«Nous allons lancer le processus difficile de réduction de nos effectifs mondiaux vendredi», a indiqué Twitter à ses employés jeudi 3 novembre dans un e-mail consulté par l’AFP, confirmant les rumeurs qui circulaient depuis qu’Elon Musk a racheté le réseau social il y a une semaine.

«Nous reconnaissons qu’un certain nombre d’individus qui ont réalisé des contributions notables à Twitter vont être affectés, mais cette action est malheureusement nécessaire pour assurer le succès de l’entreprise à l’avenir», déclare Hypocritement la société aux salariés

Le patron de Tesla et SpaceX a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars et en a pris le contrôle jeudi dernier, après six mois d’une acquisition très mouvementée. Il a immédiatement dissous le conseil d’administration, congédié le directeur général et d’autres hauts responsables, et lancé des projets d’envergure avec des objectifs à remplir rapidement. Plusieurs ingénieurs ont rapporté avoir dû dormir sur place certains soirs.

La mesure confirme le changement de culture d’entreprise largement anticipé pour l’entreprise californienne sous la direction d’Elon Musk. Plusieurs cadres ont démissionné d’eux-mêmes cette semaine et plus de 700 personnes sont déjà parties cet été, de leur plein gré, d’après un salarié. Le fantasque entrepreneur prône en effet une vision de la liberté d’expression qui nécessite d’assouplir les règles de modération des contenus de la plateforme, en désaccord avec l’approche de nombreux employés, utilisateurs et ONG. Certains salariés étaient aussi inquiets à l’idée de ne plus pouvoir travailler de chez eux – Elon Musk désapprouve le télétravail – ou de devoir suivre des cadences infernales comme chez Tesla.

Voitures électriques : objectifs 2 millions en 2030 pour 40 à 50 millions d’automobiles aujourd’hui !

Voitures électriques : objectifs 2 millions en 2030 pour 40 à 50 millions d’automobiles aujourd’hui !

Macron annonce un objectif volontariste de 2 millions de voitures électriques produites en 2030. À comparer évidemment avec le parc existant de 40 à 50 millions d’automobiles en ce moment. À ce rythme de tortue on voit mal comment et quand l’ensemble du parc sera totalement électrifié. Il faut rappeler que l’Union économique et la France bien entendu interdiront la vente de voitures à moteur thermique à partir de 2035.

Même avec cet objectif « volontariste », il faudra de 20 à 40 ans pour renouveler l’ensemble du parc automobile. D’ici là il, se pourrait d’ailleurs que la voiture électrique actuelle soit devenue caduque du fait par exemple de la montée en puissance de la filière hydrogène; le président français préconise un « soutien fort » et le « plus vite possible » à la filière automobile européenne face à la Chine et aux Etats-Unis. « Je défends fortement une préférence européenne sur ce volet et un soutien fort à la filière automobile. Il faut l’assumer et cela doit advenir le plus vite possible », avance-t-il.

Côté production, le chef de l’Etat dit viser un million de véhicules électriques produits en France d’ici 2027, 2 millions d’ici 2030, avec le passage au tout électrique en 2035.
Enfin, la location de voitures à 100 euros par mois pour les foyers les plus modestes devrait être lancée au deuxième semestre 2023.

BCE : hausse de 50 ou 75 points de base en septembre

BCE : hausse de 50 ou 75 points de base en septembre

 

En raison d’une hausse des prix toujours galopante aussi de l’influence de la banque centrale américaine, la BCE devrait être amenée à relever de 50 points  base son taux directeur.

Mais l ‘inflation qui continue d’atteindre des sommets – 8,9 % sur un an en juillet dans la zone euro, son plus haut historique – pourrait bien la pousser à adopter une stratégie plus agressive à l’instar de celle menée par la Réserve fédérale américaine (Fed) aux Etats-Unis. Cette dernière a déjà relevé à plusieurs reprises ses taux directeurs : d’un quart de point -la hausse habituelle – mi-mars, d’un demi-point – alors la plus forte hausse depuis 2000, en mai puis de trois-quarts de point en juillet. Du coup,  l’euro s’est encore affaibli par rapport au dollar. Le risque évidemment c’est de tuer une croissance dans les prévisions sont déjà très faiblardes pour 2023.

Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, a d’ailleurs affirmé la semaine dernière que les perspectives d’inflation ne s’étaient pas améliorées depuis juillet, donnant à penser qu’elle serait favorable à un relèvement important du coût du crédit en septembre. Ce samedi, elle s’est à nouveau exprimée à ce sujet affirmant que les banques centrales doivent agir avec « détermination » pour combattre l’inflation. Face à « la voie de la prudence », la responsable monétaire a défendu « celle de la détermination » qui consiste à « réagir avec plus de force à la poussée actuelle d’inflation », a-t-elle plaidé lors de la réunion de Jackson Hole, aux Etats-Unis. « Si une banque centrale sous-estime la persistance de l’inflation – comme la plupart d’entre nous l’ont fait au cours de la dernière année et demie – et si elle tarde à adapter ses politiques en conséquence, les coûts peuvent être considérables », a-t-elle prédit.

Trois facteurs plaident en faveur de cette option, a-t-elle expliqué lors de cette grand-messe annuelle des banquiers centraux dans l’Ouest américain : « l’incertitude quant à la persistance de l’inflation, les menaces pour la crédibilité de la banque centrale et les coûts potentiels d’une action trop tardive » contre la hausse des prix, selon son discours mis en ligne par la BCE.

Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui aussi défendu une action déterminée de la BCE. « Nous pouvons avoir une approche graduelle, mais nous ne devons pas être lents et retarder la normalisation (de la politique monétaire, NDLR) jusqu’à ce que des anticipations d’inflation plus élevées nous obligent à des relèvements de taux agressifs », a-t-il expliqué. « Ramener l’inflation à 2% est notre responsabilité; notre volonté et notre capacité à tenir les engagements de notre mandat ne sont pas négociables », a déclaré le gouverneur, selon son discours obtenu par l’AFP. « N’ayez aucun doute qu’à la BCE, nous augmenterons les taux si nécessaire au-delà de la normalisation », a-t-il assuré.

 

Et ce, « même au risque d’une croissance plus faible et d’un chômage plus élevé », selon Isabel Schnabel. C’est en effet le risque d’un resserrement monétaire. Or, la perspective d’une récession dans la zone euro (les 19 pays ayant adopté la monnaie unique) est imminente. Les indicateurs passent au rouge les uns après les autres et, après un fort rebond en 2021 post-covid, la croissance devrait fortement ralentir en 2022. D’après le dernier indice PMI, l’activité s’est contractée au mois d’août à 49,2 après un premier repli au mois de juillet à 49,9. Avec deux mois de reculs consécutifs, l’économie de la zone euro se rapproche donc de la récession technique. Cette phase se définit par deux trimestres consécutifs de recul de l’activité.

 

Société-Population mondiale: Un recul de 50 % d’ici 2100

Société-Population mondiale: Un recul de 50 % d’ici 2100

Au rythme actuel de baisse du taux de fécondité, la population mondiale pourrait être diminuée de moitié à la fin du siècle à un peu plus de 4 milliards d’habitants. 

Un papier de  Richard Hiault dans les Echos .

 

Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Encore moins la population mondiale. Le nombre d’être humains en passe d’atteindre les 8 milliards à l’automne prochain, selon les dernières prévisions des Nations unies, risque de s’effondrer avant la fin du siècle. C’est du moins la thèse défendue par James Pomeroy, économiste chez HSBC, dans une étude parue le 22 août. « La probabilité que la taille de la population mondiale commence à se réduire dans les vingt prochaines années est bien plus élevée que ce que nous avions prévu initialement », avance-t-il.

A ses yeux, les prédictions des Nations unies selon lesquelles la population mondiale devrait atteindre un pic vers les années 2080 ne collent pas à la réalité. Le pic pourrait être atteint bien avant. Aux alentours de 2043. Pourquoi ? Parce que le taux de fécondité, en net recul, réduit significativement le nombre de naissances dans le contexte d’une population déjà vieillissante.

En juillet dernier, l’ONU constatait qu’en 2021, la fécondité moyenne de la population mondiale était de 2,3 naissances par femme au cours de la vie. Elle était de 5 dans les années 1950. Pour l’ONU, elle devrait encore baisser d’ici à 2050 pour atteindre 2,1, soit le taux qui permet de stabiliser la population. Mais selon la tendance récente observée, le recul pourrait être plus important et plus rapide.

Une première alerte avait été donnée en 2019 par deux auteurs canadiens, Darrell Bricker et John Ibbitson, dans leur ouvrage « Empty Planet : the shock of global population decline ». Ils y soutenaient que le vieillissement et la faible fécondité entraîneraient des changements massifs dans la population humaine, et plus tôt que nous ne le pensons. James Pomeroy les rejoint.

Pour lui, la population mondiale pourrait comptabiliser seulement un peu plus de 4 milliards d’êtres humains d’ici à la fin du siècle.

De multiples raisons expliquent la baisse du taux de fécondité. L’intégration des femmes dans le marché de l’emploi retarde l’âge auquel elles ont leur premier enfant. La hausse des prix de l’immobilier dans les pays riches limite d’autant le développement d’une famille nombreuse pour des raisons de coûts trop élevés. Le développement de l’éducation et le meilleur accès aux soins et aux pratiques contraceptives jouent également un rôle dans le fait que les familles font moins d’enfants, souligne l’étude de HSBC. La crise du Covid-19 n’a fait qu’accentuer la tendance à la baisse du nombre de naissances.

Bien évidemment, tous les pays ne logent pas à la même enseigne. « Le recul du taux de fécondité est global mais pour certains pays, à l’instar de ceux d’Afrique subsaharienne et d’Asie, le niveau, bien qu’en recul, permet une poursuite de la croissance de la population », précise James Pomeroy.

En clair, la part de l’Afrique dans la population mondiale va se renforcer avec un nombre élevé de jeunes qu’il va falloir intégrer dans le monde du travail, sur place ou dans les pays développés ou émergents en manque de main-d’oeuvre. Les pays développés et certains pays émergents sont loin d’être dans le même cas. A Hong Kong, à Singapour, en Corée du Sud et à Taïwan, l’actuel taux de fécondité permet de prédire une division par deux de leur population d’ici à la fin du siècle. La Chine n’est pas loin de les rejoindre .

L’Europe réduite de moitié

En Europe, « au rythme où vont les choses, la population aura diminué de moitié avant 2070, le continent risquant de perdre 400 millions d’habitants d’ici à 2100 ». De même, en prolongeant la tendance actuelle, la population indienne grimperait à 1,54 milliard d’habitants en 2050 tandis que la Chine verrait la sienne reculer à 1,17 milliard. La France compterait alors 62,3 millions d’habitants et l’Allemagne 70,3 millions.

Si certains gouvernements ont mis en place des politiques visant à relever la fécondité du pays, James Pomeroy constate qu’elles sont « inefficaces ». Tout juste peut-on évoquer, dans certains cas comme dans les pays scandinaves, un frein à la baisse du taux de fécondité. Le recul du nombre d’habitants pourrait-il être inéluctable ? Rien n’est inscrit dans le marbre. Mais ce repli, s’il intervient, constitue une bonne nouvelle dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et la sauvegarde de la biodiversité. C’est l’une des solutions.

 

Population mondiale: Un recul de 50 % d’ici 2100

Population mondiale: Un recul de 50 % d’ici 2100

Au rythme actuel de baisse du taux de fécondité, la population mondiale pourrait être diminuée de moitié à la fin du siècle à un peu plus de 4 milliards d’habitants. 

Un papier de  Richard Hiault dans les Echos .

 

Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Encore moins la population mondiale. Le nombre d’être humains en passe d’atteindre les 8 milliards à l’automne prochain, selon les dernières prévisions des Nations unies, risque de s’effondrer avant la fin du siècle. C’est du moins la thèse défendue par James Pomeroy, économiste chez HSBC, dans une étude parue le 22 août. « La probabilité que la taille de la population mondiale commence à se réduire dans les vingt prochaines années est bien plus élevée que ce que nous avions prévu initialement », avance-t-il.

A ses yeux, les prédictions des Nations unies selon lesquelles la population mondiale devrait atteindre un pic vers les années 2080 ne collent pas à la réalité. Le pic pourrait être atteint bien avant. Aux alentours de 2043. Pourquoi ? Parce que le taux de fécondité, en net recul, réduit significativement le nombre de naissances dans le contexte d’une population déjà vieillissante.

En juillet dernier, l’ONU constatait qu’en 2021, la fécondité moyenne de la population mondiale était de 2,3 naissances par femme au cours de la vie. Elle était de 5 dans les années 1950. Pour l’ONU, elle devrait encore baisser d’ici à 2050 pour atteindre 2,1, soit le taux qui permet de stabiliser la population. Mais selon la tendance récente observée, le recul pourrait être plus important et plus rapide.

Une première alerte avait été donnée en 2019 par deux auteurs canadiens, Darrell Bricker et John Ibbitson, dans leur ouvrage « Empty Planet : the shock of global population decline ». Ils y soutenaient que le vieillissement et la faible fécondité entraîneraient des changements massifs dans la population humaine, et plus tôt que nous ne le pensons. James Pomeroy les rejoint.

Pour lui, la population mondiale pourrait comptabiliser seulement un peu plus de 4 milliards d’êtres humains d’ici à la fin du siècle.

De multiples raisons expliquent la baisse du taux de fécondité. L’intégration des femmes dans le marché de l’emploi retarde l’âge auquel elles ont leur premier enfant. La hausse des prix de l’immobilier dans les pays riches limite d’autant le développement d’une famille nombreuse pour des raisons de coûts trop élevés. Le développement de l’éducation et le meilleur accès aux soins et aux pratiques contraceptives jouent également un rôle dans le fait que les familles font moins d’enfants, souligne l’étude de HSBC. La crise du Covid-19 n’a fait qu’accentuer la tendance à la baisse du nombre de naissances.

Bien évidemment, tous les pays ne logent pas à la même enseigne. « Le recul du taux de fécondité est global mais pour certains pays, à l’instar de ceux d’Afrique subsaharienne et d’Asie, le niveau, bien qu’en recul, permet une poursuite de la croissance de la population », précise James Pomeroy.

En clair, la part de l’Afrique dans la population mondiale va se renforcer avec un nombre élevé de jeunes qu’il va falloir intégrer dans le monde du travail, sur place ou dans les pays développés ou émergents en manque de main-d’oeuvre. Les pays développés et certains pays émergents sont loin d’être dans le même cas. A Hong Kong, à Singapour, en Corée du Sud et à Taïwan, l’actuel taux de fécondité permet de prédire une division par deux de leur population d’ici à la fin du siècle. La Chine n’est pas loin de les rejoindre .

L’Europe réduite de moitié

En Europe, « au rythme où vont les choses, la population aura diminué de moitié avant 2070, le continent risquant de perdre 400 millions d’habitants d’ici à 2100 ». De même, en prolongeant la tendance actuelle, la population indienne grimperait à 1,54 milliard d’habitants en 2050 tandis que la Chine verrait la sienne reculer à 1,17 milliard. La France compterait alors 62,3 millions d’habitants et l’Allemagne 70,3 millions.

Si certains gouvernements ont mis en place des politiques visant à relever la fécondité du pays, James Pomeroy constate qu’elles sont « inefficaces ». Tout juste peut-on évoquer, dans certains cas comme dans les pays scandinaves, un frein à la baisse du taux de fécondité. Le recul du nombre d’habitants pourrait-il être inéluctable ? Rien n’est inscrit dans le marbre. Mais ce repli, s’il intervient, constitue une bonne nouvelle dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et la sauvegarde de la biodiversité. C’est l’une des solutions.

 

Pétrole-Aramco : près de 50 milliards de bénéfices sur un trimestre !

Pétrole-Aramco : près de 50 milliards de bénéfices sur un trimestre !

Près de 50 milliards de bénéfices sur le second trimestre pur le géant pétrolier saoudien, conséquence notamment du conflit en Ukraine

48,4. C’est le montant en milliards de dollars des bénéfices enregistrés par le géant pétrolier saoudien Aramco, au cours du deuxième trimestre de l’année. Des bénéfices pharaoniques tirés par la flambée des cours du brut consécutive à l’invasion russe de l’Ukraine et à la reprise économique post-covid.

Ce bénéfice trimestriel, le plus élevé d’Aramco depuis son introduction en Bourse en 2019 (la plus grande de l’Histoire), est supérieur aux prévisions des analystes, qui tablaient sur 46,2 milliards de dollars. En réalité, le bénéfice net du premier producteur mondial d’or noir a bondi de 90% en glissement annuel et permet ainsi à Aramco d’enregistrer son deuxième record trimestriel consécutif, après avoir affiché un résultat net de 39,5 milliards de dollars entre janvier et mars 2022.

Les cinq plus grandes entreprises privées du secteur ont, de leurs côtés, engrangé 62,46 milliards de dollars de bénéfices au cours du deuxième trimestre de l’année. (Par ordre croissant : TotalEnergies 5,7 milliards, BP 9,26 milliards, Chevron 11,6 milliards, ExxonMobil 17,9 milliard et Shell 18 milliards).

Au cours du deuxième trimestre, le baril d’or noir coté à New York s’est échangé entre 95 et 120 dollars environ. En hausse depuis plus d’un an en raison du rebond de la demande des entreprises et des ménages après la pandémie, il a été propulsé à des niveaux plus vus depuis 2008 au printemps dernier, suite aux sanctions imposées à la Russie après qu’elle ait envahi l’Ukraine le 24 février.

 

Macron et Poutine : 50 heures de bavardage pour quoi faire ?

Macron et Poutine : 50 heures de bavardage pour quoi faire ?

 

La presse a révélé une grande partie des conversations entre Macron et Poutine concernant la situation en Ukraine. Une discussion qui a tourné en permanence avec la réinterprétation de l’histoire par Poutine qui n’a cessé de justifier son opération dite spéciale par référence à la nécessité de rétablir la Grande Russie historique  humiliée par l’Occident après la perte  d’une partie de son territoire. De son côté,  Macron a passé son temps à essayer de convaincre Poutine d’engager des négociations d’abord pour éviter la guerre ensuite pour la contrôler puis pour y  mettre fin.
En vérité un véritable dialogue de sourds pour deux raisons;  Poutine n’a pas de considération particulière vis-à-vis de Macron qu’il considère comme un second couteau. D’une manière générale même,  il méprise tout ce qui est Occident, démocratie et leurs leaders. Encore davantage quand il s’agit d’un personnage qui joue la mouche du coche.

En effet Macron est sans doute moins préoccupé de la situation de l’Ukraine que de son propre rôle dans l’histoire. Il a cherché en vain à incarner le leader occidental capable de négocier la paix avec Poutine.

Mais les discussions ont montré que Poutine avait toujours pris ses décisions sans tenir le moindre compte des contacts qu’il pouvait avoir avec Macron. Pire,  il n’a cessé de mentir sur ses intentions. La multiplication de ces conversations entre Macron et Poutine ont surtout permis au dictateur russe d’entretenir un pseudo vernis diplomatique.

Pour parler vulgairement Macron en permanence s’est fait rouler dans la farine. Maintenant il a changé complètement son fusil d’épaule pour tenter de ce réconcilier avec le président de l’Ukraine qui a fortement critiqué les initiatives de la France. En fait, ce en même temps de Macron sur le plan diplomatique a largement discrédité le rôle de conciliateur qu’il entendait jouer.

Comme en politique intérieure, Macron ne doute nullement de ses très hautes compétences malheureusement les réalités le ramènent à ses capacités réelles. En politique intérieure, comme politique internationale, le bilan de Macron est catastrophique.

En cause , le fait de son inexpérience totale car parvenue au haut niveau de la magistrature suprême sans aucune expérience politique et un âge qui le prive de la maturité nécessaire pour gérer de tels enjeux.

La France a élu un président immature. Un président largement aidé et promu par les milieux financiers qui certes bénéficie d’une légitimité démocratique mais dont la légitimité politique est contestée par 60 à 70 % des Français. Macron finira aussi détesté que Louis XV et pour des raisons assez identiques  son ignorance et son mépris finalement des réalités du peuple. Macron est passé comme Louis XV du statut de bien-aimé au début à celui de mal-aimé. 

Prix du carburant : une fiscalité de plus de 50 % du prix facturé

Prix du carburant : une fiscalité de plus de 50 % du prix facturé

 

Sur 1 litre  de carburant SP 95 l’État prélève un peu plus de un euro pour un prix total de l’ordre  de1,90, soit 53 % de taxes. . Entre 49% et 55% du prix facturé- vient des pouvoirs publics: il s’agit de la fiscalité pesant sur les carburants, volontairement lourde, principalement afin de pousser les automobilistes à modifier leurs comportements et à se procurer des véhicules plus modernes, moins gourmands et moins polluants.

Deux prélèvements s’ajoutent au prix fixé par le secteur privé: d’abord, une taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). Elle s’applique sur tous les produits pétroliers, dont le fioul, l’essence ou le gazole. Son taux est fixe, déterminé chaque année et voté dans le cadre des débats budgétaires au Parlement. Le montant peut varier selon la nature du produit, et la région concernée. Depuis 2018, le tarif sur le gazole est fixé à 59,4 centimes d’euro par litre, et celui sur le SP95 à 68,29 centimes par litre. Dans l’ensemble, la TICPE pèse lourd dans les comptes de l’État:en 2022, ses recettes atteindraient 18,4 milliards d’euros, selon Bercy, faisant de cette taxe la «quatrième recette fiscale de l’État derrière la TVA, les impôts sur le revenu et sur les sociétés». Soit 6% des recettes du budget général.
Enfin, à cette taxe s’ajoute une taxe sur la valeur ajoutée pesant sur les carburants: depuis 2014, son taux est fixé à 20 % en métropole.

Le prix du gaz s’envole encore de plus de 50 %

Le prix du gaz s’envole encore de plus de 50 %

La guerre en Ukraine a enflammé les prix sur les plateformes européennes. Sur le marché TTF des Pays-Bas, en début d’après-midi, le prix du mégawattheure (MWh) bondissait de plus de 50%, à 134,70 euros, après avoir grimpé à 138 euros plus tôt dans la journée. Il reste toutefois encore loin des 186 euros atteint en décembre dernier. Sur l’autre plateforme, au Royaume-Uni, le cours a bondi de plus de 30%, pour atteindre leur meilleur niveau depuis deux mois.

La conséquence sera sans doute dans toutes les hypothèses une autre de toutes les énergies qui pourraient alors affecter les croissances d’au moins un point. En cause, la flambée de toutes les énergies responsables déjà d’un peu près la moitié de l’inflation en cours.

Mais nombre d’analystes soulignent qu’il sera impossible de remplacer l’offre russe du jour au lendemain, pointant le problème des implantations des terminaux méthaniers. Un tiers de la capacité d’importation de GNL en Europe se trouve en Espagne et au Portugal, selon les analystes de S&P Global Platts. 24% supplémentaires se trouvent au Royaume-Uni.

Sans aucune structure dédiée au GNL, l’Allemagne est particulièrement exposée, elle qui comptait sur le gazoduc Nord Stream 2, projet reliant directement la Russie à l’Allemagne en contournant l’Ukraine. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a suspendu l’homologation du projet, en rétorsion à l’invasion russe.

Politique- Présidentielle 2022: environ 50 % des Français ne voteront pas

Politique- Présidentielle 2022: environ 50 % des Français ne voteront pas

 

 

 

La France est bien entendu affectée par un certain nombre d’éléments de crise différents, certains sont d’ordre économiques, d’autres sociaux, environnementaux mais le plus grave est peut-être le discrédit qui frappe le milieu politique, mais aussi les médias voire les élites en général.

 

En cause, surtout un fonctionnement démocratique demeuré à l’état néandertalien et qui se limite au dépôt d’un bulletin de vote une fois tous les quatre ou cinq ans. En réalité la plupart des élus ne sont nullement représentatifs. Ainsi par exemple si l’on tient compte des citoyens non-inscrits qui représentent 10 % du corps électoral et du taux d’abstention enregistrée récemment autour de 35 % ( les sondages démontent que le taux d’abstention pourrait atteindre aussi ce chiffre aux présidentielles) c’est près de la moitié de la population qui ne vote pas.

Un président de la république qui obtient de l’ordre de 24 %au  premier tour n’est en réalité élue que par 8 % de des votants. Le second tour  n’est pas réellement une adhésion un programme mais plutôt le rejet de celui qu’on ne souhaite pas voir accéder à la magistrature suprême. L’adhésion, la vraie c’est celle du premier tour.

Cette démocratie est donc une forme d’escroquerie. On la retrouve à tous les échelons des élections au plan local ,départemental ou  régional. C’est une infime minorité qui désigne les responsables lesquels ensuite se croient investis pour mettre en œuvre sans discussion des politiques qui correspondent à leurs convictions mais pas à celle de tous les électeurs, loin s’en faut.

Pour combler ce vide dramatique, certains imaginent des débats dans des commissions de citoyens tirés au sort qui évidemment faute de culture suffisante se font facilement manœuvrer par les experts et les politiques.

La France souffre en fait d’un manque de vie et de débat via les organisations intermédiaires seules capables de faire émerger des représentants formés et responsables. À chaque niveau d’élection, il conviendait donc d’ouvrir largement les débats avec les citoyens avant décision finale.

L’autre facteur explicatif de la crise démocratique tient au caractère monopolistique des grands médias qui appartiennent tous aux financiers et défendent à peu près tous la même orientation politique. Du coup, la démocratie est aussi étouffée de ce côté-là. S’y ajoute l’avis  de trop nombreux experts opportunistes qui servent la soupe aux pouvoirs. Ainsi nombre de citoyens ne se retrouve plus dans ce système démocratique très virtuel.

Présidentielle 2022: environ 50 % des Français ne voteront pas

Présidentielle 2022: environ 50 % des Français ne voteront pas

 

 

 

La France est bien entendu affectée par un certain nombre d’éléments de crise différents, certain sont d’ordre économiques, d’autres sociaux, environnementaux mais le plus grave est peut-être le discrédit qui frappe le milieu politique, mais aussi les médias voire les élites en général.

 

En cause, surtout un fonctionnement démocratique demeuré à l’état néandertalien et qui se limite au dépôt d’un bulletin de vote une fois tous les quatre ou cinq ans. En réalité la plupart des élus ne sont nullement représentatifs. Ainsi par exemple si l’on tient compte des citoyens non-inscrits qui représentent 10 % du corps électoral et du taux d’abstention enregistrée récemment autour de 35 % ( les sondages démontent que le taux d’abstention pourrait atteindre aussi ce chiffre aux présidentielles) c’est près de la moitié de la population qui ne vote pas.

Un président de la république qui obtient de l’ordre de 24 %au  premier tour n’est en réalité élue que par 8 % de des votants. Le second tour  n’est pas réellement une adhésion un programme mais plutôt le rejet de celui qu’on ne souhaite pas voir accéder à la magistrature suprême. L’adhésion, la vraie c’est celle du premier tour.

Cette démocratie est donc une forme d’escroquerie. On la retrouve à tous les échelons des élections au plan local ,départemental ou  régional. C’est une infime minorité qui désigne les responsables lesquels ensuite se croient investis pour mettre en œuvre sans discussion des politiques qui correspondent à leurs convictions mais pas à celle de tous les électeurs, loin s’en faut.

Pour combler ce vide dramatique, certains imaginent des débats dans des commissions de citoyens tirés au sort qui évidemment faute de culture suffisante se font facilement manœuvrer par les experts et les politiques.

La France souffre en fait d’un manque de vie et de débat via les organisations intermédiaires seules capables de faire émerger des représentants formés et responsables. À chaque niveau d’élection, il conviendait donc d’ouvrir largement les débats avec les citoyens avant décision finale.

L’autre facteur explicatif de la crise démocratique tient au caractère monopolistique des grands médias qui appartiennent tous aux financiers et défendent à peu près tous la même orientation politique. Du coup, la démocratie est aussi étouffée de ce côté-là. S’y ajoute l’avis  de trop nombreux experts opportunistes qui servent la soupe aux pouvoirs. Ainsi nombre de citoyens ne se retrouve plus dans ce système démocratique très virtuel.

Élection présidentielle : environ 50 % des Français ne voteront pas

Élection présidentielle : environ 50 % des Français ne voteront pas

 

 

 

La France est bien entendu affectée par un certain nombre d’éléments de crise différents, certain sont d’ordre économiques, d’autres sociaux, environnementaux mais le plus grave est peut-être le discrédit qui frappe le milieu politique, mais aussi les médias voire les élites en général.

 

En cause, surtout un fonctionnement démocratique demeuré à l’état néandertalien et qui se limite au dépôt d’un bulletin de vote une fois tous les quatre ou cinq ans. En réalité la plupart des élus ne sont nullement représentatifs. Ainsi par exemple si l’on tient compte des citoyens non-inscrits qui représentent 10 % du corps électoral et du taux d’abstention enregistrée récemment autour de 35 % ( les sondages démontent que le taux d’abstention pourrait atteindre aussi ce chiffre aux présidentielles, c’est près de la moitié de la population qui ne vote pas.

Un président de la république qui obtient de l’ordre de 24 %au  premier tour n’est en réalité élue que par 8 % de des votants. Le second tour  n’est pas réellement une adhésion un programme mais plutôt le rejet de celui qu’on ne souhaite pas voir accéder à la magistrature suprême. L’adhésion, la vraie c’est celle du premier tour.

Cette démocratie est donc une forme d’escroquerie. On la retrouve à tous les échelons des élections au plan local ,départemental ou  régional. C’est une infime minorité qui désigne les responsables lesquels ensuite se croient investis pour mettre en œuvre sans discussion des politiques qui correspondent à leurs convictions mais pas à celle de tous les électeurs, loin s’en faut.

Pour combler ce vide dramatique, certains imaginent des débats dans des commissions de citoyens tirés au sort qui évidemment faute de culture suffisante se font facilement manœuvrer par les experts et les politiques.

La France souffre en fait d’un manque de vie et de débat via les organisations intermédiaires seules capables de faire émerger des représentants formés et responsables. À chaque niveau d’élection, il conviendait donc d’ouvrir largement les débats avec les citoyens avant décision finale.

L’autre facteur explicatif de la crise démocratique tient au caractère monopolistique des grands médias qui appartiennent tous aux financiers et défendent à peu près tous la même orientation politique. Du coup, la démocratie est aussi étouffée de ce côté-là. S’y ajoute l’avis  de trop nombreux experts opportunistes qui servent la soupe aux pouvoirs. Ainsi nombre de citoyens ne se retrouve plus dans ce système démocratique très virtuel.

Composants électroniques :Un plan de 50 milliards de l’Union européenne

Composants électroniques : Un plan de 50 milliards de l’union européenne

L’union européenne se lance enfin lance un plan très ambitieux de près de 50 milliards d’euros. Elle se dote également d’un instrument de réciprocité équivalent au Defense Production Act (DPA) américain pour préserver ses intérêts stratégiques dans certains domaines critiques, dont les puces

Un plan de 50 milliards d’euros d’ici à 2030 pour réduire ses dépendances en matière de semi-conducteurs et retrouver une autonomie stratégique, a annoncé vendredi Thierry Breton, commissaire européen en charge du marché intérieur lors d’un briefing. Soit 12 milliards d’euros, dont 6 milliards financés par la Commission, sur le volet recherche ; près de 30 milliards d’euros de la part des États membres, via le plan de relance européen, pour la construction notamment de trois à cinq très grandes usines (Mégafab) ; et, enfin, la création par la Banque européenne d’investissement (BEI) d’un fonds de plus de 5 milliards d’euros pour financer cette filière. Un plan d’ampleur sensiblement équivalente à celui des Etats-Unis (52 milliards de dollars).

Ce plan financier s’accompagne d’un volet réglementaire (« Chips european Act »), crucial pour sécuriser les approvisionnements critiques de l’Europe dans certains domaines, dont les puces. La commission européenne va se doter d’un instrument de réciprocité équivalent au Defense Production Act (DPA) américain, qui permet au président d’exiger des entreprises sur le sol américain de produire exclusivement pour les Etats-Unis. Ce qu’ont récemment fait Donald Trump puis Joe Biden pour lutter contre la pandémie de la Covid-19. Le « Chips european Act » « rétablit un rapport de force dans la géostratégie de la chaîne de valeur, a expliqué Thierry Breton. Cet instrument va exister mais nous préférerons toujours favoriser le dialogue ». Cette initiative est clairement une étape importante dans l’évolution vers une Europe puissance, qui s’éloigne d’une Europe ouverte aux quatre vents.

Enfin, la Commission souhaite s’assurer de la sécurité d’approvisionnement et établir des règles pour les entreprises étrangères souhaitant investir dans des installations de production de MegaFab en Europe. « Nous avons appris de la crise des vaccins. Nous adaptons notre marché unique aux nouvelles réalités de la géopolitique des chaînes d’approvisionnement », a fait valoir Thierry Breton.

Climat: record de 50,7 °C en d l’Australie

Climat:  record de 50,7 °C en d l’Australie

 

Conséquence vraisemblable du réchauffement climatique , la  ville d’Onslow « a atteint un record sans précédent : 50,7 °C, un record pour d’Australie-Occidentale et c’est la température la plus chaude jamais enregistrée en Australie depuis 62 ans », selon l’organisme.

L’Australie a connu un été austral 2021 marqué par d’importants feux de forêt dans l’ouest du pays et des inondations meurtrières sur sa côte est. Selon Martin Rice, directeur du Conseil australien pour le climat sans une réduction des émissions de gaz à effet de serre, ces chaleurs record pourraient devenir courantes.  »A Sydney et Melbourne, d’ici 2030, nous aurons des journées d’été à 50 °C », a estimé Martin Rice, directeur du Conseil australien pour le climat .

50 ans de formation professionnelle

 50 ans de formation professionnelle 

Dans un ouvrage résolument critique, l’économiste Didier Gelot et le syndicaliste Djamal Teskouk regrettent l’individualisation et la marchandisation de la formation professionnelle, loin de l’esprit émancipateur des débuts.

Par Jules Thomas dans le Monde 

Le livre.

 

Il était une fois un idéal, « une obligation nationale » à laquelle devait participer l’ensemble de la société, sous l’égide de l’Etat : améliorer la qualification des travailleurs, assurer leur adaptation aux besoins de l’économie et contribuer à l’émancipation des personnes. La loi Delors de 1971, qui a notamment inscrit dans le marbre la contribution financière des entreprises, a posé les bases du dispositif de la formation professionnelle continue. Pourtant, ces grands principes se sont dilués avec le temps.

Dans l’essai 1971-2021. Retour sur 50 ans de formation professionnelle (Editions du Croquant), deux spécialistes mêlent leurs analyses complémentaires : l’un, l’économiste Didier Gelot, fut chargé de l’évaluation de la formation professionnelle au ministère du travail ; l’autre, Djamal Teskouk, fut en tant que conseiller confédéral CGT impliqué dans les nombreuses négociations interprofessionnelles sur la formation. Le produit de ce bilan à la fois global et opérationnel est destiné aux acteurs de la formation – notamment aux acteurs syndicaux –, mais pas uniquement.

La formation n’étant pas un objet isolé, les auteurs lient étroitement ses évolutions aux choix économiques et politiques opérés au fil du temps. Des réformes régulières – une quinzaine, souvent des accords nationaux interprofessionnels (ANI) suivis d’une loi – se sont succédé pour actualiser le cadre juridique de la formation, en faisant davantage coïncider actions de formation et emploi pour répondre aux crises successives, à la mondialisation et au chômage de masse. En outre, les régions et les organismes paritaires ont vu leur rôle évoluer.

Le développement des compétences au détriment des qualifications symbolise le dévoiement du système de 1971, selon Didier Gelot et Djamal Teskouk. Il fait de l’individu le responsable de son employabilité. « La notion de responsabilisation des salariés, apparue au milieu des années 1990, a été fortement étendue et est aujourd’hui associée à celle de parcours professionnel », avancent les auteurs. Les inégalités d’accès à la formation continue se sont dès lors accrues, et les salariés ont de plus en plus été invités à se former hors temps de travail, en partie sur leurs deniers. Le droit individuel à la formation (DIF) consacre en 2004 ce principe dit de « co-investissement », qui dissocie temps de formation et temps de travail.

Les auteurs pointent surtout du doigt la loi de 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » : précédée par l’introduction du compte personnel de formation (CPF) en 2014, elle sonne l’aboutissement d’un processus d’individualisation excessive de la formation, et d’une « déresponsabilisation des employeurs ». Elle considère que le salarié doit s’adapter aux besoins immédiats des entreprises, ce qui favorise la multiplication des formations courtes sans réelle valeur ajoutée, notamment dans les métiers peu qualifiés.

 

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