Archive pour le Tag '5 millions'

Covid Monde: 5,5 millions de morts , la France dans le peloton de tête

Covid Monde:  5,5 millions de morts  , la France dans le peloton de tête

 

Avec près de 380 000 morts annoncés depuis le début de la pandémie de Covid-19, les États-Unis affichent, en chiffre absolu, le plus grand nombre de décès au monde. Toutefois, rapporté au nombre de sa population (environ 330 millions d’habitants), le pays recule très nettement dans le classement des pays les plus endeuillés.

C’est l’Europe qui paie le plus lourd tribut en placant 8 pays dans le top 10, tandis que le Pérou et les États-Unis viennent compléter le tableau.

La seconde vague est particulièrement meurtrière pour le Vieux Continent. La Belgique et ses 11,4 millions d’habitants est le pays le plus touché avec 1736 dc pour 1 million d’habitants. Suit la Slovénie, l’Italie, la Tchéquie, le Royaume-Uni ; la France, elle affiche 1045 décès pour 1 million d’habitants. Preuve s’il en fallait qu’en dépit du taux de vaccination importante, le seul vaccin ne peut constituer la seule réponse face à la pandémie.

Covid Monde: 1 million de contaminés par jour et plus de 5 millions de décès

Covid Monde: 1 million de contaminés par jour et plus de 5 millions de décès

la pandémie confirme sa dimension mondiale avec une croissance inquiétante des statistiques un peu partout. La pandémie a fait au moins 5.421.160 morts dans le monde depuis décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP. Les États-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 822.920 morts, suivis par le Brésil (618.817), l’Inde (480.860) et la Russie (307.948). L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.

 

 

Monde entier

Cas

285 M

285 000 000

+1,73 M

+1 730 000

Décès

5,42 M

5 420 000

+7 879

+7 879

 
Lieu Cas Décès
 

États-Unis

54,2 M

54 200 000

+489 k

+489 000

823 k

823 000

+2 101

+2 101

 

Inde

34,8 M

34 800 000

481 k

481 000

 

Brésil

22,3 M

22 300 000

619 k

619 000

 

Royaume-Uni

12,6 M

12 600 000

148 k

148 000

 

Russie

10,3 M

10 300 000

301 k

301 000

 

Turquie

9,37 M

9 370 000

81 917

81 917

 

France

9,32 M

9 320 000

121 k

121 000

 

Allemagne

7,13 M

7 130 000

112 k

112 000

 

Iran

6,19 M

6 190 000

132 k

132 000

 

Espagne

6,13 M

6 130 000

89 331

89 331

 

Italie

5,85 M

5 850 000

137 k

137 000

 

Argentine

5,56 M

5 560 000

117 k

117 000

 

Colombie

5,14 M

5 140 000

+6 326

+6 326

130 k

130 000

+33

+33

 

Indonésie

4,26 M

4 260 000

144 k

144 000

 

Pologne

4,08 M

4 080 000

95 707

95 707

 

Mexique

3,96 M

3 960 000

+4 426

+4 426

299 k

299 000

+125

+125

 

Ukraine

3,83 M

3 830 000

102 k

102 000

 

Afrique du Sud

3,43 M

3 430 000

90 935

90 935

 

Pays-Bas

3,1 M

3 100 000

20 852

20 852

 

Philippines

2,84 M

2 840 000

+1 470

+1 470

51 373

51 373

+132

+132

 

Malaisie

2,75 M

2 750 000

31 428

31 428

Le signe « + » indique les nouveaux cas recensés hier·

 

 

Vaccination France : 7,5 millions de doses supplémentaires Pfizer

Vaccination France : 7,5 millions de doses supplémentaires Pfizer

La vaccination semble se enfin s’accélérer un peu partout notamment grâce à l’arrivée massive de vaccins Pfizer.

En effet, La France a reçu mardi la première partie des quelque 7,5 millions de doses supplémentaires de vaccin Pfizer-BioNTech contre le COVID-19 dont elle va bénéficier au cours du deuxième trimestre, a déclaré Jean Castex.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait annoncé le 14 avril dernier que l’UE recevrait au total 50 millions de doses supplémentaires de ce vaccin au cours du deuxième trimestre grâce à une accélération des livraisons par le groupe pharmaceutique américain.

« Parmi ces doses supplémentaires, près de 7,5 millions vont bénéficier à la France. Leur livraison, qui débute ce jour sur le territoire, s’échelonnera jusqu’à la fin du mois de juin », a précisé le Premier ministre dans un communiqué.

Vaccination : 20 millions au Royaume-Uni , seulement 2,5 millions en France !

Vaccination : 20 millions au Royaume-Uni , seulement 2,5 millions en France !

Un total de 19,7 millions de Britanniques ont reçu une première dose de vaccin contre le COVID-19, selon les données officielles publiées samedi.

Le Royaume-Uni a fait état de 7.434 nouveaux cas et 290 morts supplémentaires en 24h00, contre respectivement 8.523 cas et 345 décès vendredi.

Coronavirus États-Unis : 5 millions de personnes vaccinées

 Coronavirus États-Unis : 5 millions de personnes vaccinées

 

Près de 5 millions de personnes vaccinées et 17 millions distribués dans le pays Le nombre de doses de vaccin administrées et distribuées regroupent le vaccin produit par le laboratoire Moderna et celui mis au point par Pfizer et BioNtech, ajoutent les CDC.

Ces derniers ont fait état de 173.915 cas de contamination supplémentaires dans les dernières 24 heures, pour un total de 20.732.404 infections. D’autre part, 1.800 décès ont été enregistrés mardi et le bilan aux Etats-Unis est porté à 352.464 morts.

Le décompte des CDC est établi sur la base de données arrêtées la veille. Il peut donc différer des bilans fournis État par État.

Pour Macron, 67 milliardaires français, ce n’est vraiment pas assez….. et 5 millions de chômeurs ??

Pour Macron, 67 milliardaires français, ce n’est vraiment pas assez….. et 5 millions de chômeurs ??

 

Il perd les pédales  les pédales l’ »ado » du gouvernement en souhaitant davantage de milliardaires en France. Certes on souhaite davantage d’entreprises en bonne santé, davantage d’emplois mais des milliardaires pour quoi faire ? A quoi sert par exemple la fortune des Bettencourt ? ; Tout cela n’a aucun sens, L’adolescent Macron confond économie et finances, réalités et paillettes ;  plutôt que de parler des milliardaires Macron aurait mieux fait de parler de ces patrons de PME qui parfois peinent à se verser un salaire décent, il aurait mieux fait de parler des 7 ou 8 millions de personnes sans activité en France. Pas étonnant que Macron se soit mis en difficulté par rapport à la gauche en souhaitant que les « jeunes Français aient envie de devenir milliardaires » Parmi les 400 milliardaires identifiés aux Etats-Unis par le magazine Forbes (liens 400 wealthiest etc.), figurent un grand nombre de trentenaires ou de quadragénaires qui ont su faire fructifier ce qui n’était au départ qu’une start-up.  Dans le top 15, ils sont par exemple près de la moitié à avoir bâti leur fortune dans le secteur des nouvelles technologies : Bill Gates (Microsoft, 81 milliards de dollars), Mark Zuckerberg (Facebook, 34 milliards) , Larry Page (Google, 31,5 milliards), Sergey Brin (Google, 31 milliards) et Jeff Bezos (Amazon, 30,5 milliards).  On en est loin en France, selon le dernier classement des plus grandes fortunes professionnelles établi par le magazine Challenges. Parmi les 67 milliardaires français, ils ne sont que 3 à avoir fait fortune dans la high-tech : Xavier Niel (9ème avec 8,5 milliards d’euros), Patrick Drahi (Numéricable, 6 milliards) et Pierre Omidyar (The Omidyar group, 5,1 milliards). De même que dans le top 5, seuls Bernard Arnault (numéro 1 avec 27 milliards d’euros), le patron de LVMH, et Gérard Mulliez( Auchan, 20 milliards) ont véritablement fondé l‘empire qui est à l’origine de leur fortune. Une situation qui, d’ailleurs, prévaut aussi en Allemagne où l’on compte 135 milliardaires, avec un grand nombre d’héritiers dont le patrimoine est constitué de sociétés nées il y a plusieurs décennies : BMW, Aldi, Lidl…  En revanche, Emmanuel Macron aurait pu rappeler que, sous la gauche, passer dans le club très fermé des milliardaires ne relève pas vraiment de l’exploit. En 2014, leur nombre a crû de 22% par rapport à 2013, contre 7% au niveau mondial. Et surtout, Challenges n’en avait jamais recensé autant en France.

CMU : nouveau record, 5 millions de bénéficiaires

CMU : nouveau record, 5 millions de bénéficiaires

Près de 5 millions de personnes bénéficiaient de la Couverture maladie universelle (CMU) au 31 mars 2014. Ils étaient 4,968 millions pour être précis. Soit une hausse de 8,6% en un an. Cette forte augmentation est d’abord liée au relèvement par le gouvernement du plafond de ressources fixé pour bénéficier de la CMU. Il a été relevé de 8,3% en juillet 2013. Cette couverture gratuite concerne aussi désormais les célibataires dont le revenu mensuel n’excède pas 720 euros, et les couples avec enfants avec moins de 1.297 euros par mois.  La CMU permet de se faire rembourser la quasi-intégralité de ses frais de santé, au-delà d’une participation forfaitaire de 1euro. Elle s’adresse aux résidents réguliers en France depuis plus de trois mois qui n’ont pas le droit à l’Assurance-maladie. Dans certaines limites, elle couvre aussi les frais optiques et dentaires. Selon Les Echos, ce dispositif a coûté 1,6 milliard d’euros entre avril 2013 et mars 2014, soit moins de 1% des dépenses de santé. Mais ce montant est en hausse de 5,3% sur un an.

 

Chômage juin : pas d’inversion de la courbe, 5 millions de chômeurs

Chômage juin : pas d’inversion de la courbe, 5 millions de chômeurs

Le chômage continue d’augmenter mais mois que les mois précédents ; plusieurs facteurs explications ; traditionnellement les inscriptions sont mois nombreuses l’été, les emplois saisonniers, la chasse aux inscrits radiés pour non actualisation. Plus grave l’intérim ne reprend pas, idem pour les embauches dans le privé. Fin juin, le nombre d’inscrits dans cette catégorie, en hausse continue depuis 26 mois, a ainsi atteint un nouveau record: 3,279 millions.  Au total, en ajoutant les personnes ayant eu une activité réduite, on grimpe à 4,799 millions d’inscrits à Pôle emploi (plus de 5 millions outre-mer compris), soit une hausse de 4.100 personnes en juin.  Si les moins de 25 ans ont été épargnés le mois dernier, un signe jugé « très encourageant » par le ministère, le nombre de seniors et de chômeurs de longue durée a lui explosé.   »Après une forte progression observée sur les quatre premiers mois de 2013 (35.000 en moyenne en catégorie A) », « cette progression modérée du nombre de demandeurs d’emploi confirme une amélioration sur le front du chômage, même si elle ne traduit pas encore l’inversion de la courbe du chômage qui est l’objectif des prochains mois », a réagi le ministère du Travail dans un communiqué.  Mardi, lors d’un déplacement à Dunkerque (Nord), François Hollande a une nouvelle fois répété que sa « première volonté » était d’inverser la tendance à la fin de l’année.  Les prévisionnistes de l’OCDE, comme ceux de la Commission européenne et du FMI, restent pessimistes pour l’emploi en France jusqu’en 2014. Et l’Insee n’entrevoit pas non plus d’embellie d’ici à la fin de l’année, sur fond de croissance atone.   »Je sais que les prévisions ne sont pas forcément conformes à mon engagement, mais justement l’engagement, ça consiste à ne pas valider les prévisions. Sinon pourquoi être aux responsabilités? », a dit le président de la République.  De son côté le ministre du Travail Michel Sapin estimait lundi que « la première bataille est de stopper la hausse » et que « nous sommes dans cette phase ». Pour Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis, la hausse modérée en juin par rapport à la moyenne de l’année écoulée (27.000 par mois) est imputable à deux facteurs: un recul des entrées reflétant « une stabilisation de l’activité » d’une part, et des sorties nombreuses, du fait du « très haut niveau des radiations et des cessations d’inscription pour défaut d’actualisation » d’autre part. « Le nettoyage des fichiers a continué à un rythme fort », dit-il.  En mai, le nombre de demandeurs d’emploi avait marqué une pause inattendue (+100 en catégorie A, sans aucune activité). Mais un grand nombre de chômeurs (36.400) avaient disparu des listes faute d’avoir « actualisé » leur situation mensuelle.  Pour inverser la tendance, François Hollande compte sur les outils mis en place depuis le début du quinquennat (les emplois d’avenir, dont 40.000 ont déjà été signés, le contrat de génération et la loi emploi) et sur un allongement des contrats aidés classiques (440.000 en 2013 dans le secteur non marchand).  Afin de consolider cet arsenal anti-chômage, il a annoncé à Dunkerque que le nombre de formations prioritaires destinées à pourvoir des emplois non pourvus serait porté à 100.000 d’ici à fin 2014.  Pour Marion Cochard, économiste à l’OFCE, « inverser la courbe reste mission quasi-impossible ». « Le seul moyen serait un effet statistique, induit par la création de beaucoup d’emplois aidés et de formations. On n’a pas assez de croissance pour faire baisser le chômage », dit-elle.  Après la publication des chiffres de juin, la CGT a appelé « à mettre fin à la politique d’austérité et changer de cap » et « à se mobiliser le 10 septembre prochain ».  Pierre Gattaz, patron du Medef, a quant à lui plaidé pour des « réformes structurelles indispensables », estimant que ce sont « les entreprises qui créent de l’emploi ».  Le mois dernier, l’exécutif insistait sur des « signaux positifs » sur le front de l’emploi, parmi lesquels une reprise de l’intérim et des déclarations d’embauche. Or ces deux indicateurs sont de nouveaux repartis à la baisse.

 

Hamon : 100 000 emplois avec l’économie solidaire pourquoi pas 5 millions !

Hamon : 100 000 emplois avec l’économie solidaire pourquoi pas 5 millions !

 

L’Economie sociale existe, qu’elle se développe,   c’est bien mais de manière marginale par rapport à l’ensemble de l’économie. De là  à croire qu’elle peut créer 100 000 emplois, c’est le délire de Hamon ( dont le seul fait d’armes pour l’instant est davoir coulé Sphanguero !). Promis depuis un an par le ministre en charge de l’ESS, Benoît Hamon, ce texte a pour ambition première de « favoriser l’emploi ».  Quelque 100.000 emplois nets pourraient découler de la reconnaissance de l’économie sociale et solidaire comme un secteur à part entière, avance-t-on dans son cabinet.  L’ESS représente aujourd’hui 10% du Produit intérieur brut (PIB) de la France et 10% des emplois, soit 2,35 millions de salariés, et pèse déjà beaucoup dans certaines régions comme le Poitou-Charentes ou la Bretagne. « Nous croyons aussi au potentiel du secteur pour redynamiser les espaces ruraux », souligne-t-on dans l’entourage de Benoît Hamon.  L’économie sociale et solidaire regroupe environ 200.000 entreprises (associations, mutuelles, coopératives), qui concilient activité économique et utilité sociale, une gestion désintéressée et une gouvernance démocratique.  Pour la première fois, ce périmètre sera donc précisé dans la loi. Une reconnaissance censée donner accès aux entreprises du secteur à des financements dont elles manquent parfois cruellement.  Alors que « jusqu’ici, les porteurs de projets d’innovation sociale n’étaient pas suffisamment accompagnés » selon le cabinet de Benoît Hamon, ils pourront désormais frapper à la porte de la Banque publique d’investissement (BPI), qui doit diriger vers l’ESS quelque 500 millions d’euros de crédits.  Des instruments financiers spécifiques seront réformés, pour améliorer par exemple le financement des associations, ou développer les fonds propres des mutuelles.  Les « agréments solidaires », qui permettent aux entreprises du secteur d’accéder aux fonds d’épargne salariale solidaire, seront « rénovés » et davantage ciblés vers des structures ayant « une forte utilité sociale et une faible rentabilité ».  Pour développer le modèle coopératif – et notamment les Scop (sociétés coopératives et participatives, associant les salariés), qui emploient aujourd’hui 40.000 personnes – le texte prévoit la création d’un statut transitoire de « scop d’amorçage », permettant aux salariés d’être minoritaires au capital le temps de réunir les fonds pour devenir majoritaires.  Pendant ce laps de temps (7 ans), la société bénéficiera d’un système fiscal avantageux.  Et pour faciliter les reprises de petites entreprises par leurs salariés, une autre mesure projette que ceux-ci soient informés au moins deux mois à l’avance d’un projet de cession, pour leur permettre, le cas échéant, de formuler une offre.  Cette disposition mécontente fortement le patronat, qui redoute une paralysie, voire un échec des processus de cession dans les entreprises de moins de 50 salariés.  Mais « ce droit à l’information peut permettre de sauver des dizaines de milliers d’emplois par an », plaide Benoît Hamon, car il va donner « au chef d’entreprise une opportunité supplémentaire de trouver un repreneur », sans pour autant remettre en cause son droit de choisir son successeur « au prix qu’il a fixé ».  Pour la CGPME, il faudrait cantonner ce droit « aux seules TPE et PME contraintes de cesser leur activité faute de repreneur ».  Le ministère espère, lui, doubler en cinq ans le nombre d’emplois dans les Scop.  Il compte aussi développer les autres formes de coopératives – il en existe une trentaine au total – en modernisant leur statut afin d’en faire « un nouvel outil juridique plus lisible ».  Le projet de loi, qui sera examiné début octobre au Sénat, contient encore des dizaines de mesures visant à doper le secteur. L’une d’elle vise par exemple le développement des coopératives d’activité et d’emploi (CAE). Ce concept original offre à des créateurs de projet – en général des demandeurs d’emploi – un lieu d’accueil, un salaire et une couverture sociale, en leur permettant d’être à la fois entrepreneurs et salariés de la coopérative.  Autre volonté: soutenir les « pôles territoriaux de coopération économique », dans lesquels coopèrent entreprises de l’ESS, sociétés commerciales, collectivités territoriales ou encore centres de recherche, dans le but de « créer des emplois non délocalisables ».

 

 

Chômage record : 5 millions

Chômage  record : 5 millions

 

Le nombre de chômeurs dans la catégorie phare a battu son record en mars, à 3.224.600, augmentant pour le 23e mois consécutif, selon les chiffres publiés jeudi par le ministère du Travail. Le précédent record datait de janvier 1997 (3.195.500). Face à cette hausse continue, François Hollande et son gouvernement conservent l’objectif de faire reculer le chômage d’ici fin 2013, une mission impossible selon de nombreux économistes du fait d’une croissance économique nulle. « Ce que je veux, c’est que les Français puissent se rassembler sur cette seule cause nationale, la lutte contre le chômage. C’est le seul rassemblement qui convienne », a-t-il dit jeudi lors d’une visite officielle en Chine. Le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A (ceux qui n’ont pas travaillé), la plus observée, a augmenté de 36.900 en France métropolitaine (+1,2%). Sur un an, il progresse de 11,5%. En tenant compte des personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi a progressé de 0,7% le mois dernier, soit 34.400 personnes, pour atteindre 4.741.100, en hausse de 9,8% sur un an. En incluant les départements d’Outre-mer, il a dépassé la barre symbolique de 5 millions, à 5.033.600 personnes. « Cette situation est le résultat d’une hausse ininterrompue depuis maintenant 5 ans (58 mois de hausse au cours des 60 derniers mois en catégories A+B+C, 52 mois en catégorie A) », souligne le ministère du Travail dans un communiqué. Le ministre du Travail, Michel Sapin, met en garde contre les comparaisons historiques, en soulignant que la population active a augmenté de 3 millions de personnes depuis 1997.

 

Chômage: record historique, 5 millions

Chômage: record historique, 5 millions

Fin février, Pôle emploi recensait 3.187.700 demandeurs d’emploi n’ayant pas travaillé au cours du mois (catégorie A). Une hausse d’environ 8.000 inscrits, comme en décembre, et le pic symbolique de 1997 serait dépassé.  Depuis l’élection de François Hollande en mai 2012, la France compte 260.000 chômeurs de plus dans cette seule catégorie, près de 1.000 chômeurs par jour en moyenne.  Si l’on inclut les chômeurs ayant une activité réduite, le nombre des inscrits établit chaque mois un nouveau record depuis le printemps 2011. En février, leur nombre s’élevait à près de 5 millions en France (Outre-mer compris), dont 2 millions de demandeurs d’emploi de longue durée (plus d’un an).  Une nouvelle hausse serait la 23e consécutive. Mais l’ »objectif » du président de la République est toujours d’inverser « à la fin d’année » la courbe du chômage, quasi ininterrompue depuis cinq ans.  Dans son « programme de stabilité » présenté le 17 avril en Conseil des ministres, le gouvernement prévoit – malgré une estimation de croissance quasi-nulle de 0,1% en 2013 – une légère reprise des créations d’emplois au second semestre et un recul du taux de chômage au dernier trimestre 2013.  L’engagement du président sera tenu « grâce à la reprise progressive de l’activité et aux premiers effets des nombreux dispositifs de soutien à l’emploi mis en place depuis dix mois », affirme Bercy, qui fonde aussi ce scénario sur une croissance de la population active moins dynamique en 2013, selon l’Insee.  Le Fonds monétaire international (FMI) est, lui, beaucoup plus pessimiste: il prévoit une dégradation jusqu’en 2014.  Rapporté à la population active, le record n’est pas atteint  Pour inverser la courbe folle, « tous les outils sont là », a assuré le président de la République le 28 mars sur France 2.  Le président et le gouvernement comptent notamment sur le déploiement des emplois d’avenir, des emplois aidés destinés à insérer les jeunes les plus en difficulté. Revers de l’exigence de « qualité » des emplois, leur décollage est long: fin mars 15.000 avaient été signés sur un objectif de 100.000 d’ici la fin d’année.  Les contrats de génération sont aussi sur les rails, comme le crédit d’impôt compétitivité. Quand à la réforme du marché du travail dessinée par l’accord du 11 janvier entre le patronat et trois syndicats, la loi a été votée dans la nuit de samedi à dimanche par le Sénat. Les deux assemblées doivent encore se mettre d’accord sur la version finale.  En favorisant des accords de maintien de l’emploi dans les entreprises et des possibilités accrues de mobilité pour restructurer sans licencier, cette loi va fournir des « armes nouvelles contre le chômage », des « alternatives » à « la préférence française pour le licenciement », a expliqué aux sénateurs le ministre du Travail, Michel Sapin.  Le mois dernier, M. Sapin avait relativisé la signification du nouveau record qui pourrait s’établir jeudi, rappelant que depuis 1997, « il y a trois millions de personnes de plus au boulot ».  Entre 1997 et aujourd’hui, la population active (personnes en emploi et au chômage) a crû de 2,7 millions. De fait, si le nombre des inscrits à Pôle emploi n’a jamais été aussi haut, le taux de chômage rapporté à la population active reste inférieur à celui observé il y a 16 ans.  Au quatrième trimestre 2012, il s’élevait 10,6% (10,2% pour la seule métropole (avec l’Outre-mer). En 1994 et 1997, un pic de 10,8% avait été atteint (11,2% avec l’Outre-mer).  D’après le FMI, comme l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), ce record du taux chômage sera touché en fin d’année.

 




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