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Hong Kong: prison ferme pour 45 militants démocrates

Hong Kong: prison ferme pour 45 militants démocrates

Prison ferme pour tous  les   militants  coupables d’avoir organisé à l’été 2020 une primaire officieuse destinée à sélectionner des candidats de l’opposition en vue des élections législatives.

Les politiciens Au Nok-hin, Andrew Chiu, Ben Chung et le militant australo-hongkongais Gordon Ng, désignés comme «têtes pensantes», ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 7 ans et 3 mois d’emprisonnement.

Canicule : la vigilance orange élargie à 45 départements lundi

Canicule : la vigilance orange élargie à 45 départements lundi

Vigilance orange pour 45 départements lundi suite à une deuxième vague de chaleur. Toute l’Ile-de-France et le Centre vont être frappés de températures anormalement élevées, avec des pics de 40°C.Compte tenu du changement climatique des vagues de chaleur qui pourrait être amenée à se multiplier.

Toute l’Ile-de-France et le Centre vont être frappés de températures anormalement élevées, avec des pics de 40°C « probablement atteints le long d’un axe Landes/Charentes », selon l’organisme météo. La vallée du Rhône, la Corse et quatre départements du Sud-Ouest restent concernés par l’alerte. Tout le pays ou presque connaîtra des températures proches de 30°C, voire bien au-dessus: « 36/38°C de maximales sont prévues en Ile de France, PACA, Centre, Bourgogne, Haute-Normandie, Hauts de France », prévient Météo-France.

Les vagues de chaleur à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète. Elles sont appelées à encore se multiplier, s’allonger et s’intensifier, et les relevés français en sont une illustration: on observait avant 1989 « en moyenne une vague de chaleur tous les cinq ans », alors que « depuis 2000 elles se produisent à une fréquence annuelle », selon Météo-France.

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Mais les années peuvent varier. Alors que l’été 2022 fut exceptionnel avec trois canicules très intenses, dont la première frappa en juin, l’été 2024 n’a enregistré sa première vague de chaleur que fin juillet, et elle fut relativement courte (5 jours) et moins intense que celle d’août 2023, selon les critères de l’organisme météo. La vague de chaleur actuelle est la deuxième de l’année.

 

L’inquiétant boom des climatiseurs

La perspective d’une augmentation de la fréquence, de la durée et de l’intensité des vagues de chaleur partout dans le monde, et donc d’une utilisation accrue des climatiseurs dans les années à venir, soulève de vrais enjeux à la fois pour le système électrique et pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Selon les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), quelque 2 milliards de climatiseurs sont d’ores et déjà utilisés à travers le monde et ce volume pourrait presque tripler à l’horizon 2050 pour atteindre 5,5 milliards. De sorte que, si aucune action n’est prise, la consommation électrique liée à ces installations devrait plus que doubler à l’horizon 2050 pour frôler les 5.300 térawattheures, soit près de 12 fois la consommation électrique annuelle totale de la France !

« Au cours des trois prochaines années, l’utilisation des climatiseurs devrait monter en flèche et devenir l’un des principaux moteurs de la demande mondiale d’électricité », prévient l’AIE. De quoi mettre en péril la sécurité d’approvisionnement des systèmes électriques tandis que le Pakistan, l’Inde ou encore l’Egypte subissent déjà régulièrement des coupures d’électricité dramatiques lors des vagues de chaleur en raison de ces pics de consommation.

Par ailleurs, la climatisation contribue au problème qu’elle est censée résoudre. Une étude de modélisation montre ainsi que « l’utilisation généralisée de la climatisation pourrait augmenter les températures extérieures jusqu’à 2°C à Paris, voire davantage en cas de canicules extrêmes ». De quoi renforcer le niveau d’inconfort encourageant le recours à encore plus de climatisation et ainsi entretenir un cercle vicieux.

 

 

 (Avec AFP)

Température : jusqu’à près de 45° en Californie

Température : jusqu’à près de 45° en Californie

 Dans le sud de la Californie en particulier, les températures pourraient atteindre les 38 degrés Celsius, soit 15 degrés de plus que les normales saisonnières. Cette vague de chaleur va «toucher une grande partie de l’ouest des États-Unis dans les prochains jours», écrivent les services météorologiques américains (NWS). «On s’attend à ce que des records de température soient battus ou égalés.». 44° sont attendus à Las Vegas. 
Le Texas est aussi concerné, la ville frontalière de Rio Grande s’attendant à 47°C. Le Mexique voisin a également subi une vague de chaleur. La capitale, pourtant sise à 2.240 mètres d’altitude, a battu fin mai un nouveau record à 34,7°C. Le pays a enregistré 48 décès dus au phénomène observé depuis mars, a déclaré le gouvernement fin mai.

Ces épisodes caniculaires s’inscrivent dans un contexte mondial alarmant. Le changement climatique a causé en moyenne 26 jours de chaleur extrême supplémentaires à travers le monde au cours des douze derniers mois. Ces dernières semaines, de terribles vagues de chaleur ont frappé l’Inde en pleine période d’élections, tuant ainsi, en un seul jour samedi et dans le seul État d’Uttar Pradesh (nord), 33 agents électoraux.

 

Sondage présidentielles : Le Pen ferait 55% et Macron seulement 45%

Sondage présidentielles : Le Pen ferait 55% et Macron seulement 45%

Résultat sans doute de la colère des Français vis-à-vis de Macron, la tabou Front National tombe et disparaît aussi le réflexe républicain anti RN. Selon une nouvelle enquête « L’Opinion en direct » menée par l’institut Elabe pour BFMTV sur les Français et le climat politique, si le second tour de la présidentielle de 2022 avait lieu à nouveau aujourd’hui, Marine Le Pen devancerait Emmanuel Macron.

La candidate du Rassemblement national gagnerait près de huit points par rapport à 2022 grâce à un report quasi-parfait de ses électeurs et grâce aux voix de près d’un électeur sur cinq de 2022 d’Éric Zemmour, de Valérie Pécresse, de Nicolas Dupont-Aignan ainsi que d’un abstentionniste sur cinq.

Elle progresserait dans toutes les catégories de population, notamment auprès des retraités et des habitants des grandes agglomérations, qui lui sont traditionnellement moins favorables.

Emmanuel Macron se placerait bien derrière avec 23% des voix, soit près de cinq points de moins qu’en 2022 (27,85%). Selon l’institut Elabe, cette élection virtuelle se déroulerait effectivement dans un contexte défavorable au chef de l’État en matière d’opinion, sur fond de réforme des retraites.

Jean-Luc Mélenchon serait à 18,5%, soit près de 3,5 points de moins que son score de 2022 (21,95%). Suivraient ensuite Éric Zemmour (7%), Yannick Jadot (5%), Fabien Roussel (4%) et Valérie Pécresse (3,5%).

Le nouveau sondage Elabe « L’Opinion en direct » mesure également les intentions de vote en cas d’élections législatives, en se basant sur la même offre politique qu’en 2022. Cette projection en sièges est établie à partir du rapport de force actuel mesuré dans l’intention de vote, du résultat aux élections précédentes et de l’histoire politique de chacune des circonscriptions.

Au premier tour, la Nupes serait au même niveau qu’en 2022 avec 25,5% des voix. L’alliance des partis de gauche serait au coude-à-coude avec le Rassemblement national qui obtiendrait lui 24,5%. Les deux forces se placeraient ainsi devant Ensemble, la groupe de la majorité présidentielle (21,5%), en baisse de quatre points par rapport à 2022).

Retraites: pour Le Pen, Macron est « de plus en plus seul » et Borne « sort pulvérisée » de la séquence
Une projection en sièges de l’Assemblée nationale est déduite de ce rapport de force. Ainsi, la Nupes obtiendrait entre 150 et 180 sièges et le RN entre 150 et 170, devant Ensemble avec 130 et 155 sièges.

Bref une Assemblée nationale ingérable car on voit mal d’accord entre les trois grandes composantes du pays.

Énergie : 45 % de renouvelables en 2035 ? Une utopie totale

Énergie : 45 % de renouvelables en 2035 ?  Une utopie totale

Du fait  de la traditionnelle période de vacances estivales, la presse et le Monde en particulier ont du mal à remplir leurs colonnes. Du coup émergent  des tribunes de lobbys complètement extravagantes. Ainsi celle  Katherine Poseidon et Craig Windram, dirigeants du producteur d’énergie Voltalia, dans une tribune au « Monde » qui propose 45 % de renouvelables en matière d’énergie d’ici 15 ans. Pas un mot sur l’énergie nucléaire en France qui pourtant produit 70 % d’électricité.

Leur solution: doubler la part des éoliennes par exemple en dix ans. Rappelons qu’il faut en moyenne autour de 1000 éoliennes pour remplacer  un seul réacteur nucléaire classique et environ 1500 pour un EPR. En clair , il faudrait couvrir la France d’éoliennes dont par ailleurs on connaît le caractère intermittent et qui doivent être doublées  par des centrales le plus souvent alimentées  par l’énergie fossile! Bref dans cette période agitée par la question de l’énergie, les utopies les plus ridicules peuvent émerger.Et par paresse sans doute, le   Monde  autorise à remplir ses colonnes avec les revendications des lobbyistes.

 

Le plan REPowerEU de l’Union européenne (UE), qui vise à mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles russes, fixe des objectifs de production d’énergie renouvelable nécessitant une transformation majeure du secteur européen de l’énergie. Pour répondre à la demande d’électricité de l’Europe en l’absence de gaz russe, il faudra plus que quadrupler notre capacité d’énergie solaire et plus que doubler notre capacité d’énergie éolienne d’ici à 2030.

Cela signifie ajouter en moyenne 38 GW de nouvelles centrales éoliennes par an (à comparer aux 11 GW ajoutés en 2021) et 68 GW de nouvelles centrales solaires par an (à comparer aux 26 GW ajoutés en 2021). Ensemble, ces nouvelles capacités représentent les trois quarts de la puissance électrique existante en France en 2020. Elles nécessiteront un niveau d’investissement, de mobilisation et de coordination sans précédent des chaînes d’approvisionnement, des gouvernements, de l’industrie et de la société civile, à travers les frontières de l’UE.

 

Pour atteindre le nouvel objectif de 45 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2030, la Commission européenne a élaboré un plan pour accélérer et simplifier l’autorisation de permis, et pour identifier les régions d’implantation des énergies renouvelables (« go to zones »).

 

Tarifs d’électricité : hausse limitée à 4 % au lieu de 45 % !

 Tarifs d’électricité : hausse limitée à 4 % au lieu de 45 % !

 

La double peine pour EDF doit fournir de l’électricité sous tarifée  par rapport au prix du marché aux particuliers et aux entreprises mais aussi à ses concurrents. Un cout sans doute d’au moins une dizaine de milliards pour EDF et huit milliards pour l’État. Une mesure forcément conjoncturelle pour répondre à la folle envolée de toutes les énergies y compris l’électricité. Le pire c’est que dans la période actuelle, la France normalement exportatrice doit acheter de l’électricité à l’étranger au prix fort. En cause des opérations d’entretien retardé par la crise sanitaire et qui immobilisent  des réacteurs. Aussi le faite que Fessenheim a été fermée prématurément sur insistance de Nicolas Hulot alors  ministre de l’écologie, aujourd’hui en disgrâce.

Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), la hausse, qui aurait été de 330 euros par an pour un client résidentiel, ne sera que de 38 euros. Soit près de 300 euros d’économies. Pour un client professionnel, l’augmentation ne sera que d’environ 60 euros par an contre 540 euros. Pour en arriver-là, le gouvernement a annoncé jeudi dernier qu’il augmenterait de 100 à 120 térawatts-heure (TWh) les volumes qu’EDF doit céder à ses concurrents dans le cadre du dispositif Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), une mesure susceptible d’avoir un impact de 7,7 à 8,4 milliards d’euros sur les résultats du groupe. Ces mesures interviennent alors que l’État va d’abord abaisser au minimum la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), une mesure qui permet à elle seule ramener la hausse des TRVE à 20,04% TTC pour les ménages.

Augmentation des tarifs d’électricité : limitée à 4 % au lieu de 45 % !

Augmentation des tarifs d’électricité : limitée à 4 % au lieu de 45 % !

 

La double peine pour EDF doit fournir de l’électricité sous tarifée  par rapport au prix du marché aux particuliers et aux entreprises mais aussi à ses concurrents. Un cout sans doute d’au moins une dizaine de milliards pour EDF et huit milliards pour l’État. Une mesure forcément conjoncturelle pour répondre à la folle envolée de toutes les énergies y compris l’électricité. Le pire c’est que dans la période actuelle, la France normalement exportatrice doit acheter de l’électricité à l’étranger au prix fort. En cause des opérations d’entretien retardé par la crise sanitaire et qui immobilisent  des réacteurs. Aussi le faite que Fessenheim a été fermée prématurément sur insistance de Nicolas Hulot alors  ministre de l’écologie, aujourd’hui en disgrâce.

Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), la hausse, qui aurait été de 330 euros par an pour un client résidentiel, ne sera que de 38 euros. Soit près de 300 euros d’économies. Pour un client professionnel, l’augmentation ne sera que d’environ 60 euros par an contre 540 euros. Pour en arriver-là, le gouvernement a annoncé jeudi dernier qu’il augmenterait de 100 à 120 térawatts-heure (TWh) les volumes qu’EDF doit céder à ses concurrents dans le cadre du dispositif Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), une mesure susceptible d’avoir un impact de 7,7 à 8,4 milliards d’euros sur les résultats du groupe. Ces mesures interviennent alors que l’État va d’abord abaisser au minimum la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), une mesure qui permet à elle seule ramener la hausse des TRVE à 20,04% TTC pour les ménages.

États-Unis: 45% d’ électricité solaire en 2050

États-Unis: 45% d’ électricité solaire en 2050 

 

Les États-Unis souhaiteraient passer de 3 % d’électricité d’origine solaire à 45 % en 2050. Selon le scénario développé par Les services du ministère de l’énergie, l’énergie solaire représenterait 37% de l’électricité en 2035, le reste étant fourni par l’énergie éolienne (36%), l’énergie nucléaire (11%-13%), l’énergie hydroélectrique (5%- 6%), la biomasse et la géothermie (1%).

Il s’agirait d’un tournant majeur par rapport au schéma actuel: en 2020, l’énergie renouvelable fournissait 21% de l’électricité aux Etats-Unis, le reste étant produit par le gaz naturel (40%), le nucléaire (20%) et le charbon (19%).

Dans une lettre adressée aux responsables politiques, près de 750 entreprises du secteur de l’énergie solaire ont insisté sur la nécessité d’étendre les politiques de soutien en place et de les installer sur le long terme.

 

Présidentielle 2022 : un sondage donne à Macron 55 % contre 45 % à Le Pen

Présidentielle 2022 : un sondage donne à Macron 55 % contre 45 % à Le Pen

Un  sondage Ifop-Fiducial pour CNews et Sud Radio montre qu’ Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient au coude-à-coude au premier tour, avec respectivement 26% à 28% et 27% à 28% des voix, en fonction des scénarios testés.

Quel que soit le candidat de la droite, le chef de l’État et la présidente du Rassemblement national le distanceraient très largement : François Baroin et Xavier Bertrand plafonneraient tous les deux à seulement 12% des suffrages. Ce qui les placerait dans un mouchoir avec Jean-Luc Mélenchon, donné à 11% face au président de la région des Hauts-de-France, et 12% face au président de l’Association des maires de France.

Derrière, aucun autre candidat n’atteindrait la barre des 10%. Si Yannick Jadot se présente pour Europe Écologie-Les Verts, le troisième homme des européennes plafonnerait à 8%. Quant au souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), il oscillerait entre 5% et 5,5%. Enfin, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, diviserait par deux le score de son camp par rapport à 2017, puisqu’il s’effondrerait à 3% des voix.

 

Pause

Coronavirus : 45 milliards pour le plan d’aide aux entreprises

Coronavirus : 45 milliards pour le plan d’aide aux entreprises

 

 

 

Le plan d’aide aux entreprises sitôt annoncé est déjà obsolète. En effet le plan ce situe dans la perspective d’un environnement économique dégradé de seulement 1 % du PIB. Le ministre de l’économie, Bruno Lemaire, a en effet abandonné la perspective de croissance à 1 % et compte tenu de la crise a indiqué qu’il fallait s’attendre à une régression du PIB  de 1 %. Des chiffres évidemment complètement illusoires. La plupart des experts commencent  à parler d’une baisse de 3 % du PIB , une baisse qui sera sans doute plus proche de 5 % avec ,comme l’affirment les autorités sanitaires allemandes  une hausse exponentielle du chômage partiel et une crise sanitaire qui pourrait durer 2 ans d’ après les autorités sanitaires allemandes.  Du coup,  les mesures annoncées par le gouvernement paraissent évidemment insuffisantes et leur coût financier tout à fait illusoire. La facture sera notoirement supérieure.  Il faudra compenser les dépenses supplémentaires alors  que l’activité générale aura diminué de l’ordre  de plus de 100 milliards.

Le total des mesures atteint pour l’heure 45 milliards d’euros, une «somme initiale» à laquelle s’ajoute la garantie d’État à hauteur de 300 milliards d’euros pour les «nouveaux prêts apportés par les banques et le réseau bancaire» contractés par n’importe quelle entreprise, quelle que soit sa taille. «Ces nouveaux prêts sont garantis par l’État, il n’y a donc aucune raison que les banques les refusent», s’est félicité le ministre.

Dans le détail, les 45 milliards d’euros se divisent en plusieurs mesures principales qui étaient déjà connues. Le renforcement du chômage partiel fera du dispositif français «l’un des plus généreux [...] et protecteurs en Europe», a-t-il considéré. Le déplafonnement du chômage partiel aura, à lui seul, un coût total «de plus de huit milliards d’euros sur les deux mois à venir». En parallèle, le report des charges sociales et fiscales pour les impôts directs des PME représentera un effort de trésorerie d’environ «35 milliards d’euros». «Si des annulations de charges sont nécessaires», elles pourront être réalisées après la crise, au cas par cas, a ajouté Bruno Le Maire.

Enfin, le fonds de solidarité pour les petites entreprises ayant un chiffre d’affaires inférieur à un million d’euros devrait coûter «un milliard d’euros» sur le mois, dont un quart apporté par les régions. Par parenthèse on se demande bien avec quel ressources ! Ce fonds se divisera en deux parties : d’abord, une indemnisation forfaitaire et automatique de 1500 euros pour toutes les entreprises qui ont fermé leurs portes durant le confinement, comme les bars et restaurants, et qui ne peuvent plus fonctionner, ainsi que pour celles, toujours ouvertes, qui auront vu leur chiffre d’affaires fondre d’au moins 70% entre mars 2019 et mars 2020. En parallèle, la seconde partie consistera en des aides pouvant représenter plusieurs milliers d’euros pour les entreprises menacées de faillite, avec moins d’un million d’euros de chiffre d’affaires. Elles seront décidées au cas par cas, et ce deuxième dispositif sera copilote par l’État et les régions.

S’ajoutent à ces différentes mesures l’étalement des factures de gaz, d’électricité ainsi que des loyers pour les petites entreprises et petits commerces. «Nous avons commencé à travailler avec les opérateurs» pour les loyers, a précisé Bruno Le Maire.

Bercy s’attend donc à une croissance française en recul cette année, de l’ordre de -1%..  Cette estimation reste toutefois provisoire, vu le contexte «instable», , a précisé Bruno Le Maire qui évidemment minimise à outrance non seulement les conséquences déjà actuelles mais surtout prévisibles.

Gaz: augmentation de 7,45% au 1er juillet

Gaz: augmentation de 7,45% au 1er juillet

 

Pas vraiment étonnant que la consommation s’essouffle avec la croissance car les hausses de dépenses contraintes ne cessent de progresser. Après le carburant, c’est le tour des tarifs réglementés du gaz. Les tarifs réglementés de vente du gaz appliqués par Engie à moins de 5 millions de clients vont augmenter de 7,45% en moyenne au 1er juillet, reflétant une hausse des cours sur les marchés, a annoncé vendredi le gouvernement. Ils progresseront de « 7,45% TTC pour un client moyen chauffé au gaz », a indiqué à l’AFP le ministère de la Transition écologique et solidaire.

Sondage : Macron : bon président pour 45%, pourquoi ? Phénomène de mode ou séisme ?

Sondage : Macron : bon président pour 45%,  pourquoi ? Phénomène de mode ou séisme ?

 

Si l’on s’en tient au sondage Odoxa du  Parisien/Aujourd’hui en France, Emmanuel Macron pourrait bien provoquer une sorte de séisme dans la classe politique. En effet 45% des Français considèrent déjà qu’il ferait un bon président,  ce qui le place immédiatement derrière  Alain Juppé (56%). Cela alors qu’il n’a pas encore déclaré formellement sa candidature pour les présidentielles. Un sondage qui met très loin Manuel Valls (15%), Jean-Luc Mélenchon (12%) et François Hollande (6%). En outre sa démission du gouvernement est approuvée par les trois quarts des Français. Cette ascension relativement exceptionnelle pour un homme sans véritable organisation, sans passé politique significatif et même sans orientation très élaborée découle sans doute de plusieurs facteurs explicatifs. Le premier élément vient du phénomène d’usure de la classe politique traditionnelle organisée en partis dont les Français n’attendent plus grand-chose. La seconde raison tient vraisemblablement à la médiocrité de la plupart des personnalités qui ambitionnent d’accéder à  la magistrature suprême. Médiocrité sur le plan des connaissances socio économiques et sociétales mais aussi médiocrité intellectuelle. Or Macron comparé à la plupart des autres parvient à élever le débat même si on peut contester certaines orientations et surtout le flou programmatique notamment dans le domaine sociétal. L’atout principal de  Macron est peut-être aussi sa jeunesse comparée à l’âge des autres candidats de la génération des 50 à 70 ans usés par les travaux guerriers des luttes politiques intestines (de l’extrême gauche à l’extrême droite) et les discours démagos. D’une certaine manière, Macron ringardise.  On s’interroger sur la crédibilité qu’accordent certains candidats à leur propre propos tellement le manque de conviction est évident ou inversement tellement le trait  caricatural témoigne de la posture de comédien qui fait semblant de croire aux promesses de coiffeur faites  au bon peuple. Par ailleurs Macron s’aligne sur une évolution  sociétale et idéologique qui remet en cause les vieux clivages gauche droite usés  jusqu’à la corde. Usés par la gauche qui finalement se soumet maladroitement et avec retard aux impératifs des réalités économiques, usés par la droite également profondément trop marquée par l’étatisme. Une dernière caractéristique qui concerne tout autant l’extrême gauche et l’extrême droite. Il n’est pas certain évidemment que Macron  parvienne en 2017 à conquérir la magistrature suprême mais il est probable qu’il va provoquer une grande secousse sismique dans le paysage politique. Pourtant l’intéressé dans ses récentes et finalement courtes fonctions de ministre de l’économie n’a pas montré grand chose. La loi Macron 1 ressemblait davantage à une auberge espagnole qu’à un programme de réforme structurelle économique. Le plus intéressant chez Macron c’est ce qu’il n’a pas fait !  il faut dire qu’il a été en permanence empêché ou freiné par Valls qui a très vite décelé le danger de ce nouveau concurrent potentiel à la succession de François Hollande. Le passé politique d’Emmanuel Macron demeure assez inconsistant par contre certaines de ses analyses se sont montrées à la fois pertinentes et surtout compréhensibles car débarrassées de la langue de bois habituelle. Les autres responsables ont tendance à systématiquement dire tout et son contraire. Dernier exemple en date la réduction éventuelle de l’impôt sur le revenu à laquelle adhèrent presque tous les candidats mais conditionnée par une réforme fiscale globale qui inévitablement fera encore monter les prélèvements obligatoires. Un sujet un peu surréaliste puisqu’on fait croire qu’il y aurait deux catégories  de Français ceux qui payent l’impôt citoyen et ceux qui payent les autres impôts  non citoyens. La réforme est sans doute nécessaire encore faudrait-il en préciser l’objectif réel et les modalités. Emmanuel Macron, lui,  a le grand mérite d’être clair car son propos est débarrassé des oripeaux de la dialectique politicienne, sorte de charabia énarchique pour faire sérieux mais qui masque mal l’incompétence et l’immobilisme. Le tremblement provoqué par le jeune Macron  ne concernera pas seulement la gauche, une gauche par ailleurs condamné à la débâcle électorale et qui, extrême gauche comprise, ne représente plus que de l’ordre de 25 à 30 % dans le pays. Le séisme concernera aussi le centre et la droite classique car Macron va sans doute siphonner autant de voix à droite qu’à gauche compte tenu de son positionnement idéologique. Il est clair par exemple que nombre de sympathisants et même de responsables des républicains sont plus proches d’un du social libéral Macron  que du bonapartiste Sarkozy. L’extrême droite et l’extrême gauche vont également être affectées par les vagues de fond provoquées  par l’ancien ministre de l’économie dans la mesure où leurs propositions économiques (paradoxalement relativement proches) risquent  de montrer encore davantage leurs incohérences et leur démagogie. Reste que Macron  présente encore quelques faiblesses voire des handicaps sérieux ;  il risque notamment de traîner comme un boulet sont passé d’énarque mais aussi celui d’éphémère banquier. En outre il lui faudra faire bien des efforts pour persuader l’opinion qu’il est proche des vrais gens comme il dit lui-même ;  une formule d’ailleurs malheureuse et qui révèle la reconnaissance de son appartenance à une élite responsable d’une grande partie de la crise qui caractérise la France dans le domaine social, économique et sociétal. Pour parler clair, la question est de savoir si Macron propose de gouverner la France comme Hollande avec ses copains de l’ENA ou s’il est décidé d’ouvrir sa gouvernance éventuelle à des responsables de la société dite civile. Une dernière expression par ailleurs encore ridicule   pour distinguer ceux qui n’appartiennent pas à l’élite de la monarchie républicaine. La sémantique comme la politique sent la naphtaline !

Union européenne : 45% des Français pour le maintien de la France

Union européenne : 45% des Français pour le maintien de la France

 

Non seulement les Français sont pour le maintien de la France dans l’union européenne mais ils  regrettent  aussi le départ de la Grande-Bretagne considérant que les conséquences de ce divorce seront également néfastes à la France. Il se pourrait bien que les sombres perspectives brexit  et les incertitudes qui en découlent aient pesé sur l’avis des Français. À noter cependant que si les Français dans leur majorité souhaitent le maintien de la France dans l’union économique européenne, ils veulent toutefois que l’Europe  se recentre sur quelques enjeux stratégiques et que les nations puissent disposer pour le reste d’autonomie.  Le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’a visiblement pas déclenché de volonté d’émancipation chez les Français. Selon un sondage TNS Sofres-Onepoint réalisé pour RTL, Le Figaro et LCI, 45% des Français seraient favorables au maintien de la France au sein de l’UE. Si une consultation similaire à celle qui a mené au Brexit était organisée dans l’Hexagone, ils ne seraient que 33% à voter pour un « Frexit«  (une sortie de l’UE, ndlr). Il reste toutefois 22% d’indécis qui n’ont pas fait leur choix. Les Français sont également partagés à propos de la possibilité d’organiser un tel référendum. Ils sont 45% à se dire pour et 44% à y être opposés. Le taux de personnes « tout à fait favorables » est d’ailleurs équivalent à celui des « pas du tout favorables » (27% contre 28%). La majorité des sondés (55%) préférerait toutefois que les nations qui composent l’Union européenne aient davantage d’autonomie. Ils ne sont, au contraire, que 25% à vouloir davantage d’intégration des nations au sein de l’UE. Les Français semblent en tout cas plutôt contrariés par le futur départ du Royaume-Uni. Ils sont 43% à estimer que le vote du Brexit est une mauvaise chose pour la France - 24% des sondés pensent le contraire -, 45% à se dire déçus du Brexit et 48% à considérer qu’il s’agit d’une mauvaise chose pour l’Union européenne. L’issue du référendum semblait toutefois attendue, 58% des sondés se disant « pas surpris » par le départ du Royaume-Uni. 

 

(Avec RTL)

45% des Français estiment vivre moins bien que leurs parents : une illusion

45% des Français estiment vivre moins bien que leurs parents : une illusion

 

 

Une nouvelle preuve du climat particulièrement pessimiste qui règne en France avec ce sondage diffusé à l’occasion d’une émission sur France 2. Il est clair que ce sondage est fortement influencé par la dégradation de la situation de l’emploi mais aussi par l’environnement très morose en France notamment depuis que  François Mitterrand, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont été élus présidents de la république. Ceci étant  ont on ne peut attribuer à ces  responsables la détérioration du pays dans tous les domaines. Le 16 mars 1986, quand, les Français ont choisi de faire revenir au pouvoir les partis qui étaient dans l’opposition depuis 1981, nul doute qu’ils entendaient ainsi exprimer, entre autres, leur déception devant l’impuissance des socialistes à maîtriser le problème le plus préoccupant de leur vie quotidienne, le chômage. Beaucoup de ceux qui avaient mis tant d’espoir dans les promesses de la gauche se sont sentis floués à l’heure du bilan. De 1981 à 1986, la France a perdu 647 000 emplois et le nombre des chômeurs a augmenté de 50 p. 100, passant de 1 600 000 à 2 400 000. Sous l’ère Sarkozy on a encore perdu environ 600 000 emplois et autant sous l’ère Hollande. Une situation imputable aussi à l’environnement international mais avec des causes bien spécifiques en France liées notamment au poids de la fiscalité et de la bureaucratie. En augmentant de manière considérable le nombre de fonctionnaires, en repoussant l’âge de la retraite ou encore en diminuant le temps de travail le pays s’est enfoncé dans la croissance molle. Du coup la France s’est engagée dans le chômage de masse à partir des années 86 en raison de la faiblesse de la croissance et du dynamisme de la démographie. Ceci étant le pouvoir d’achat depuis 30 ans n’a cessé d’augmenter en moyenne, les dépenses sociales n’ont jamais été aussi importantes, l’accès à l’éducation autant facilitée. Avec les 35 heures les Français n’ont jamais aussi peu travaillé. De nombreux critères permettraient de démontrer que le niveau de vie en 2016 s’est  amélioré  depuis une trentaine d’années. La perte de confiance en l’avenir de la part de la jeunesse s’alimente évidemment fort justement de la problématique du chômage mais plus généralement  du manque de confiance en l’avenir du pays, de l’incompréhension voire du refus des réformes structurelles nécessaires au pays. La faute sans doute aux responsables politiques mais aussi à la société dont la majorité ne comprend pas les mutations actuelles dans les domaines économiques, technologiques, sociaux, environnementaux et plus largement sociétaux surtout dans un environnement de plus en plus internationalisé. Même si l’on doit tenir compte du facteur explicatif relatif à l’emploi, justifié celui-là, il n’empêche que ce sondage confirme que les Français constituent le peuple le plus pessimiste du monde qui ne croit ni en lui-même, ni dans les politiques. L’enjeu du redressement est sociétal il ne peut être géré uniquement par les politiques. Un certain nombre de valeurs essentielles à la dynamique du pays doivent être réappropriées par les citoyens à commencer par la valeur travail. De tout temps ou presque on a toujours considéré que la vie était meilleure une trentaine d’années avant, une nostalgie contredite par les chiffres mêmes si aujourd’hui la question du chômage se pose avec une grande acuité du fait notamment du dynamisme démographique. Ce mardi 31 mai, France 2 diffusait pour la première fois L’Angle Éco en prime. Dès 20h55, François Lenglet, que l’on retrouve tous les jours dans RTL Matin, s’intéressera à la guerre des âges. À cette occasion, l’institut Elabe a réalisé un sondage sur « Les Français et la situation des jeunes », pour RTL et France 2. On apprend ainsi que 45% des personnes interrogées estiment vivre moins bien que leurs parents quand ils avaient leur âge, soit davantage que ceux qui estiment mieux vivre que leurs parents (34%). Ce regard négatif est partagé par la plupart des classes d’âges, hormis les personnes âgées de plus de 65 ans qui sont une majorité à estimer vivre mieux que leurs parents (52%). Les 18-24 ans sont quant à eux plus partagés quant à leurs conditions de vie : 42% d’entre eux pensent qu’ils vivent mieux que leurs parents alors que 45% répondent vivre moins bien. Le pessimisme des Français s’avère encore plus prononcé concernant l’avenir de leurs enfants. 61% estiment que leurs enfants vivront moins bien qu’eux lorsqu’ils auront leur âge. Seuls 8% pensent qu’ils vivront mieux, alors que 30% déclarent qu’ils ne vivront « ni mieux, ni moins bien ». Un pessimisme qui n’épargne aucune catégorie de population, même si les plus jeunes apparaissent légèrement plus optimismes : 20% pensent que leurs enfants vivront mieux (contre 8% en moyenne), un score qui s’avère toutefois largement en deçà de la proportion estiment qu’ils vivront moins bien (56%). Invités à choisir jusqu’à trois personnalités parmi une liste de douze candidats possibles à la future élection présidentielle pour faire de la jeunesse sa priorité, 38% des Français n’en ont choisi aucun. Signe d’une défiance élevée, parmi les 12 personnalités proposées, aucune d’entre elles n’atteint les 20% de citation.  Le podium est composé d’Emmanuel Macron (16%), Marine Le Pen (13%) et Alain Juppé (12%). En 4e et 5e positions, Nicolas Sarkozy et Jean-Luc Mélenchon arrivent à égalité et recueillent 10% des voix chacun. François Hollande et Manuel Valls ne sont quant à eux que 6e et 7e avec 6% chacun.

 

(Avec RTL)




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