Archive pour le Tag '3ème trimestre'

Croissance : à plat au 3ème trimestre

Croissance : à plat au 3ème trimestre

 

La baisse de la production industrielle et la dégradation du commerce extérieur de septembre, annoncées vendredi, confirment que l’économie française a sans doute marqué le pas au troisième trimestre après son fort rebond du printemps. L’Insee a publié d’autre part une première évaluation des intentions d’investissement des industriels pour 2014 qui s’inscrivent en repli de 2%, un signe qui n’augure pas d’une croissance vigoureuse l’an prochain. La production industrielle a reculé de 0,5% en septembre et de 1,4% sur l’ensemble du troisième trimestre, effaçant ainsi le rebond enregistré entre mars et juin. Dans le même temps, les douanes ont annoncé un creusement du déficit commercial de la France pour septembre, à 5,82 milliards d’euros contre 5,09 milliards un mois plus tôt du fait d’une progression des importations plus forte (+3,4%) que celle des exportations (+1,8%). Pour Jean-Christophe Caffet, économiste à Natixis, ces chiffres confirment que le produit intérieur brut (PIB) du « troisième trimestre ne sera pas bon, négatif même a priori ». Dans sa dernière note de conjoncture, publiée début octobre, l’Insee anticipait une stagnation du PIB pour le troisième trimestre après son bond inattendu du deuxième (+0,5%), avant un redémarrage au quatrième (+0,4%). « On paye les bons chiffres du deuxième trimestre », estime Jean-Christophe Caffet, qui prévoit une contraction de 0,2% pour le PIB du troisième trimestre dont la première estimation sera connue le 14 novembre. Il souligne que la croissance inattendue du 2e trimestre avait bénéficié de facteurs particuliers comme la reconstitution des stocks des entreprises et la mauvaise météo qui avait dopé les dépenses d’énergie. Pour le troisième, l’Insee a déjà annoncé un recul de 0,1% de la consommation des ménages en biens.  

 

Etats-Unis: forte croissance au 3ème trimestre

Etats-Unis forte:  croissance au 3ème trimestre

 

Le PIB des États-Unis au troisième trimestre a progressé de 2,8 % en rythme annuel. Bien davantage que les 2 % retenus en moyenne par les économistes. L’effet du « shutdown » ne se fera sentir qu’au quatrième trimestre. Une journée riche en surprises pour les économistes, et les marchés. Tandis qu’à Francfort, Mario Draghi étonnait son monde en baissant le taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE), à Washington, le Département du commerce publiait un chiffre de la croissance bien meilleur que celui estimé par les experts. Le consensus de 87 économistes consultés par l’agence Bloomberg pariait sur une progression du PIB au troisième trimestre de 2 % en rythme annuel. Le chiffre officiel est finalement de 2,8 %. Il ne traduit pas pour autant une embellie profonde et durable de l’économie américaine. Le bon chiffre du «T3» comme disent les économistes, est largement dû à une reconstitution des stocks des entreprises. La consommation des ménages (qui pèse à hauteur de 70 % de l’activité américaine) et l’investissement des entreprises ont au contraire ralenti, à 1,5 % et 1,6 % respectivement. Les ménages, inquiets par le ralentissement du rythme de création d’emplois, ont freiné leurs achats et reconstitué leur épargne, note l’agence Reuters. Les marchés guettaient la statistique officielle pour anticiper quel sera le prochain geste de la Réserve fédérale. La Fed scrute, mois après mois, les chiffres du chômage et de la croissance avant de resserrer sa politique monétaire accommodante (quantitative easing, alias «QE», en anglais). La perspective d’une réduction de l’injection des liquidités dans l’économie, que Ben Bernanke, le patron de la banque centrale américaine avait annoncée le 22 mai, avait déclenché une fuite des capitaux des pays émergents vers les États-Unis, ainsi qu’une chute de devises comme la roupie indienne ou le real brésilien. La persistance de la faiblesse de la consommation et de l’investissement valide la décision de la Fed, réaffirmée fin octobre, de maintenir, pour l’heure, ses achats d’obligations à hauteur de 85 milliards de dollars par mois, que l’on assimile à «faire tourner la planche à billets». Quant à l’impact des seize jours de fermeture partielle des administrations américaines, lors de l’épisode, fin septembre-début octobre, de l’impasse budgétaire, il ne sera mesurable sur l’économie qu’au dernier trimestre

 

France: le gouvernement attend une croissance au 3ème trimestre….2012 ou 2020 ?

France: le gouvernement attend une croissance au 3ème trimestre….2012 ou  2020 ?

La méthode Coué, il n’y a que ça de vrai. La croissance c’est maintenant, Moscovici dixit. Même la servile INSEE n’y croit pas, encore moins les instituts économiques indépendants. Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a donc surpris mercredi en annonçant espérer une croissance « légèrement positive » au 3e trimestre, une vision jugée trop optimiste par les économistes alors que l’Insee prévoit un nouveau trimestre de stagnation économique.   »Je suis confiant sur la croissance française, raisonnablement », a expliqué M. Moscovici, interrogé par BFM TV et RMC.   »Je pense que nous pourrions avoir au troisième trimestre, je l’espère, une croissance très légèrement positive », a-t-il poursuivi, insistant: « il y a un environnement qui montre que, +oui+, ce pays a des ressources ».  Ces déclarations ont d’autant plus surpris que l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour les deux derniers trimestres et l’année en cours. L’Insee doit publier le 15 novembre prochain sa première estimation officielle pour la période courant entre juillet et septembre. Mais, en attendant, il prévoit une croissance nulle au troisième trimestre (contre 0,1% auparavant), et au quatrième trimestre (contre 0,2%) après déjà trois trimestres à zéro.  Pour l’année 2012, l’Insee attend désormais une hausse du produit intérieur brut de 0,2% (contre +0,4% en juin), soit un peu en deçà des +0,3% escomptés par le gouvernement pour ramener le déficit public de la France à 4,5% du PIB fin décembre.  L’optimisme de M. Moscovici peut être conforté par le redressement de la consommation des ménages, un moteur de la croissance française, qui a progressé légèrement de 0,1% en septembre, et de 0,2% sur le troisième trimestre, selon les chiffres de l’Insee publiés mercredi.  Mais pour certains économistes, si septembre est resté en demi-teinte conluant un troisième trimestre médiocre, c’est au mois d’octobre donc au quatrième trimestre que les indicateurs pourraient chuter.  Côté entreprises, la présidente du Medef Laurence Parisot s’était alarmée mi-octobre « d’un décrochage extrêmement violent » de l’économie de hexagone.   »Ce mois de septembre a été dans les entreprises françaises comme un mois d’août, c’est-à-dire que le téléphone n’a pas sonné, que le carnet de commandes ne s’est pas rempli », avait-elle affirmé.  Parmi les indicateurs les plus emblématiques, le nombre de chômeurs a connu en septembre sa plus forte progression depuis avril 2009, (3,057 millions de personnes). Le moral des ménages continue d’être en berne en octobre et le moral des industriels français a plongé en octobre à son niveau le plus bas depuis l’été 2009.  Malgré tout, M. Moscovici s’est dit « confiant », voyant des signes positifs dans « la détente des taux sur les marchés européens » due à la réorientation de l’industrie européenne, dans « la croissance américaine ou britannique qui reprend », ou encore « la production manufacturière (…) qui a repris au mois de juillet ».   »La méthode Coué continue », estime Marc Touati, du cabinet ACDEFI. Il observe un « décalage » entre les indicateurs avancés de l’Insee puis son calcul de la croissance.   »On se rend bien compte qu’il ne faut pas employer le mot +récession+, pourtant, la récession est là: on a un chômage de récession mais on n’a pas un PIB de récession », remarque l’économiste, évoquant une stratégie de communication du ministre. Plus tempéré, Eric Heyer, de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), releve certes nombre d’indicateurs au rouge mais également « des signaux qui ne sont pas négatifs », comme le recul des prix à la consommation en septembre (à -0,3% contre +0,7% en août).  Pour autant, son organisme table davantage sur une croissance en recul de 0,1% au troisième trimestre. « Il n’y a aucun moteur de croissance qui est allumé à l’heure actuelle », explique-t-il.  Mais au delà, il rappelle que même si le chiffre de +0,1% était avéré, « ce ne serait pas suffisant ». Car, assure-t-il, en France, le chiffre de référence devrait être de 0,4% de croissance trimestrielle. « C’est à partir de 0,4% qu’on créé suffisamment d’emploi pour faire baisser le chômage » et donc relancer vraiment l’économie.

 

 




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