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Législatives :Le Nouveau Front populaire compte 32 élus au premier tour, 39 pour le RN

Législatives :Le Nouveau Front populaire compte 32 élus au premier tour, 39 pour le RN

Le Nouveau Front populaire compte 32 candidats élus députés dimanche soir, dès le premier tour des élections législatives, contre 39 pour le Rassemblement national, selon les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur compilés par l’AFP.

Dans le détail, les Insoumis comptent 20 députés, les socialistes cinq, les Ecologistes cinq également, et les communistes deux.

Covid France 29-3-2023: 12 933 cas supplémentaires en 24 heures et 39 morts

Covid France 29-3-2023: 12 933 cas supplémentaires en 24 heures et 39 morts

On enregistre 28 mars 2023 : 12 933 cas supplémentaires en 24 heures et 39 morts soit 165.573 morts au total .

Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.598 (0) et celui de décès en milieu hospitalier est de 135.975 (+39 depuis le dernier bilan).

Le taux de reproductivité R est de 1,24 le taux d’incidence à 80,43 et la tension hospitalière à 14,2 %.

La France compte actuellement 13.178 (+65) personnes hospitalisées et 720 (-8) malades en réanimation.

Bilan des régions :

Ile-de-France : 4.592 (-11) hospitalisées, 311 (-6) en réanimation et +10 décès en 24h
Grand Est : 1.194 (+10) hospitalisés, 62 (-1) en réanimation et +4 décès en 24h
Hauts de France : 1.305 (+64) hospitalisés, 46 (-1) en réanimation et +2 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 897 (-25) hospitalisés, 42 (0) en réanimation et +2 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 899 (+41) hospitalisé, 51 (+2) en réanimation et +3 décès en 24h
Bretagne: 363 (-11) hospitalisés, 14 (0) en réanimation et +3 décès en 24h
Normandie : 527 (+9) hospitalisés, 16 (+3) en réanimation et +2 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.144 (-11) hospitalisés, 71 (-3) en réanimation et +1 décès en 24h
Pays de la Loire : 178 (+5) hospitalisés, 8 (-2) en réanimation et +1 décès en 24h
Occitanie: 767 (0) hospitalisés, , 43 (+1) en réanimation et +1 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 626 (+2) hospitalisés, 20 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 526 (-10) hospitalisés, 27 (0) en réanimation et +7 décès en 24h

Covid : 5,39 millions de morts dans le monde : décès plus nombreux en Europe

Covid : 5,39 millions de morts dans le monde : décès plus nombreux en Europe

Pour preuve que le vaccin n’est pas le seul moyen ( même s’il est incontournable) de lutter contre la pandémie, c’est le rap qui compte le plus de décès au cours de la semaine passée La Covid-19 a fait plus de 5.395.400 morts, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles dimanche à 17H00 GMT. En valeur absolue, les États-Unis sont le pays le plus touché avec 816.533 décès, suivis par l’Inde (479.682), la Russie (304.218) et le Mexique (298.759). Parmi les pays les plus durement touchés, le Pérou est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population.

La région Europe est celle qui enregistre actuellement le plus de décès dans le monde avec 53% du total ces sept derniers jours, suivie de la zone USA/Canada (22%). L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.

Covid Monde: Plus de 5,39 millions de morts

Covid Monde: Plus de 5,39 millions de morts 

La pandémie a fait au moins 5.391.404 morts dans le monde depuis fin 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles samedi à 11h GMT. En valeur absolue, les pays qui ont enregistré le plus de morts sont les États-Unis (816.436), le Brésil (618.392), l’Inde (479.520) et la Russie (302.250). Parmi les pays les plus durement touchés, le Pérou est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, suivi par la Hongrie et la Bosnie.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.

« République : tenir ». ( François Jolivet et 39 députés)

« République : tenir ». ( François Jolivet et  39 députés)

Le député François Jolivet, ancien républicain rallié macron ainsi que 39 de ses collègues, appellent le peuple, après les attentats de Conflans-Sainte-Honorine et de Nice, à « faire bloc, sinon il est condamné à se diviser et dès lors, il en sera fini de notre idéal français »

Face aux menaces, la République doit tenir. La République n’est pas un acquis. Notre devoir est de la défendre et de la soutenir.

 

Née le 4 septembre 1870, à l’appel du peuple, elle a su traverser le temps. Les habitants de France en sont donc les héritiers et les dépositaires. La République nous oblige collectivement. 2020, comme 1870, exige une démonstration de force de l’attachement des Français à ses valeurs.

l’assassinat lâche et barbare de Samuel Paty, enseignant à Conflans-Sainte-Honorine, s’ajoutent aujourd’hui des meurtres et tentatives de meurtres dans la basilique Notre-Dame à Nice. Notre pays ne quitte pas l’horreur. Des êtres fanatisés par des esprits aux certitudes mortifères ont décapité un professeur de la République et des croyants catholiques. Ces actes odieux portent une force symbolique, celle de décrocher l’esprit du corps. L’esprit de Samuel Paty véhiculait les pensées libres d’un homme libre qui répandait la connaissance, la lumière, plus que la révélation. Les croyants catholiques pratiquaient librement le culte de leur choix, comme le permet la République.

Depuis bien des années dans notre pays, le radicalisme poursuit sa cavale sanglante dans le seul but d’imposer la religion comme un dogme aux semblants de versets de paix, mais empruntant le chemin de « versets sataniques ». Cela ne peut plus durer. Cette réalité montre que ces instigateurs du crime sont les ennemis des croyants qui pratiquent leur foi dans le respect de la loi. Déjà en 2016 à Nice, lors de l’attentat du 14 juillet, un tiers des victimes était de confession musulmane. Les islamistes radicaux tuent aussi les croyants musulmans. Comment ne pas penser que ces porteurs du « canif » de la radicalisation ne font pas cela uniquement à des fins personnelles, pour donner un sens morbide à leur pauvre existence ? Ils ne sont pas au service des autres, ils se servent des autres.

Notre République ressemble parfois à un colosse aux pieds d’argile, aujourd’hui menacée par des opportunistes qui aspirent à sa destruction. Comme le 4 septembre 1870, les Français doivent dire leur besoin de République car si elle vacillait, c’est le peuple qui perdrait son âme.

La République est devenue l’idéal de la France : « Liberté, Égalité, Fraternité ». Elle défend l’intérêt général, c’est-à-dire qu’elle s’occupe de l’autre plutôt que du « chacun pour soi ».

Le message républicain oblige ses ennemis à construire les abîmes de la division. Ils ont compris le vrai message de celle-ci, qui est l’unité pour tous. Les réseaux sociaux deviennent le bras armé de la radicalisation, la place du « faire croire » étant plus importante que du « faire connaître ». Les algorithmes deviennent des armes d’incitation massives et le « faire passer à l’acte » est à portée de clics des lâches assis devant leur clavier.

« Il faut faire revenir l’Etat partout où il a cédé, pour en finir avec le dogmatisme antirépublicain et rétablir la promesse d’émancipation »

Archipels à la dérive. Depuis les lois de décentralisation, la solidarité républicaine a reculé dans les quartiers, laissant la place à des prêcheurs radicaux ayant remplacé les services sociaux. En abandonnant ces quartiers, l’Etat a cédé. Leurs habitants n’ont comme seul salut, dans la difficulté, que de s’adresser à celles et ceux qu’ils rencontrent. Parfois, ils trouvent le radicalisme sur leur route. Celui-ci est devenu une expression de la solidarité territoriale, alimentée par l’argent de pays et d’organisations étrangères, ou par les ressources de la vente de stupéfiants et autres commerces illicites. Ces quartiers sont devenus des archipels à la dérive, et rendent captifs celles et ceux qui y vivent. Nos ennemis rusent et usent de nos insuffisances pour préserver leurs avantages et fracturer l’unité nationale.

Il faut faire revenir l’Etat partout où il a cédé, pour en finir avec le dogmatisme antirépublicain et rétablir la promesse d’émancipation. Cela passe par la nécessaire présence de services publics dans les quartiers, et le premier d’entre eux, le service d’aide sociale. La solidarité nationale doit revenir à l’Etat, plutôt que d’être démembrée dans 101 départements. Ce constat démontre à lui seul que nous avons 101 visions de la solidarité nationale et donc de la République.

La loi républicaine est un serment. Seul le peuple, par ses représentants et après un débat, peut la créer ou la modifier. La loi est le contraire d’une croyance. Elle permet à tout citoyen de croire ou de ne pas croire, et rend possible la construction d’une intime conviction qu’elle soit religieuse ou non. Le vivre ensemble n’est possible que si l’on accepte l’autre dans sa diversité, pour peu que celui-ci la respecte.

Les dérisoires débats visant à ériger la laïcité en valeur de la République sont mort-nés, et révèlent l’ignorance la concernant. La République n’a que trois valeurs : la liberté, l’égalité et la fraternité. Pour les faire vivre, il n’existe qu’un seul outil, qui se nomme « laïcité ». Elle ne doit pas être un sujet de réflexion, ni un problème, ni un enjeu politique, elle ne peut être mise au débat parce qu’elle est notre seule solution.

Naître en France, choisir la France, c’est accepter de faire partie de cette communauté unique. La diversité des êtres, unis dans un projet généreux et ambitieux, enrichit la société et permet de forger notre nation. Devenir un citoyen français est un apprentissage et impose des devoirs donnant des droits. Devenir un citoyen français, c’est accepter que l’école véhicule les valeurs de la République.

La République n’est personne, elle est tout le monde. Le peuple doit faire bloc, sinon il est condamné à se diviser et dès lors, il en sera fini de notre idéal français.

François Jolivet, député de l’Indre ; Alexandre Freschi, député du Lot-et-Garonne ; Blandine Brocard, députée du Rhône ; Michel Lauzzana, député du Lot-et-Garonne ; Aurore Bergé, députée des Yvelines ; Jean-Baptiste Moreau, député de la Creuse ; Francis Chouat, député de l’Essonne ; Sereine Mauborgne, députée du Var ; François Cormier-Bouligeon, député du Cher ; Anne-Christine Lang, députée de Paris ; Samantha Cazebonne, députée des Français établis hors de France ; Valérie Petit, députée du Nord ; Aude Bono-Vandorme, députée de l’Aisne ; Françoise Dumas, députée du Gard ; Sira Sylla, députée de Seine-Maritime ; Jean-Michel Mis, député de la Loire ; Claire Bouchet, députée des Hautes-Alpes ; Richard Ramos, député du Loiret ; Grégory Besson-Moreau, député de l’Aube ; Jean-Marc Zulesi, député des Bouches-du-Rhône ; Françoise Ballet-Blu, députée de la Vienne ; Fabien Lainé, député des Landes ; Mohamed Laqhila, député des Bouches-du-Rhône ; Cédric Roussel, député des Alpes-Maritimes ; Olivier Damaisin, député du Lot-et-Garonne ; Patrice Perrot, député de la Nièvre ; Sylvain Maillard, député de Paris ; Vincent Thiébaut, député du Bas-Rhin ; Dominique Da Silva, député du Val-d’Oise ; Pierre Henriet, député de Vendée ; Bertrand Sorre, député de la Manche ; Florence Provendier, députée des Hauts-de-Seine ; Stéphane Travert, député de la Manche ; Damien Adam, député de Seine-Maritime ; Stéphane Buchou, député de Vendée ; Jean-Claude Leclabart, député de la Somme ; Laurence Vanceunebrock, députée de l’Allier ; Stéphanie Rist, députée du Loiret ; Danièle Hérin, députée de l’Aude ; Yannick Haury, député de Loire-Atlantique

 

France : 39 milliardaires et 9 millions de pauvres

France :   39 milliardaires et 9 millions de pauvres

La France compte 39 milliardaires, leur fortune s’élevant au total à 245 milliards de dollars. En face, si lon peut dire, neuf million millions de pauvres comme le  révèle le portrait social de l’INSEE édition 2016 portant sur les chiffres 2014. , 8,8 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté monétaire, fixé à 60 % du niveau de vie médian. Ce seuil s’établit à cette date à 1 008 euros par mois. Le taux de pauvreté s’élève ainsi à 14,1 % de la population, quasiment inchangé par rapport à 2013 (14,0 %). La moitié des personnes pauvres ont un niveau de vie inférieur à 805 euros mensuels. À titre de comparaison, le socle du revenu de solidarité active (RSA) pour une personne seule s’élève à 499 euros au 1er janvier 2014 puis 509 euros au 1er septembre, et l’allocation de solidarité pour personnes âgées (ASPA) est de 792 euros (au 1er avril 2014), sachant que d’autres prestations complètent souvent le revenu disponible des allocataires de ces minima sociaux. En 2014, l’indicateur d’intensité de la pauvreté progresse très légèrement, passant de 19,8 % en 2013 à 20,1 %, après s’être fortement replié en 2013 (– 1,5 point). Parmi les actifs, 10,7 % sont en situation de pauvreté monétaire : 36,6 % des chômeurs sont dans cette situation contre 7,7 % des personnes en emploi. En 2014, le niveau de vie médian des chômeurs augmente de 0,4 % en euros constants et leur taux de pauvreté diminue de 0,7 point. Cette légère hausse du niveau de vie des chômeurs est due à l’augmentation de la part des chômeurs indemnisés (+ 2,6 points), et à la progression du montant moyen d’allocation (+ 0,9 % sur un an en euros constants). En 2014, les personnes au chômage sont plus âgées en moyenne que celles de 2013. Elles ont en particulier davantage cotisé avant d’entrer au chômage et étaient mieux rémunérées quand elles étaient en emploi. En 2014, ce sont les retraités qui ont le taux de pauvreté le plus bas (7,6 %) ; leur taux de pauvreté poursuit sa baisse débutée en 2011. Pour les autres inactifs, dont les étudiants, le taux de pauvreté est beaucoup plus élevé : 31,1 %, en hausse de 1 point par rapport à 2013. Enfin, les enfants sont aussi fortement touchés par la pauvreté : en 2014, un enfant de moins de 18 ans sur cinq vit au sein d’une famille pauvre. Les personnes vivant au sein d’une famille monoparentale sont particulièrement touchées par la pauvreté. Dans le classemenet des plus riches en tête  Bernard Arnault, selon le  classement diffusé ce lundi par la version française du magazine Forbes. Le patron du groupe de luxe LVMH, avec ses 41,5 milliards de dollars dans le portefeuille, se hisse à la 11e place mondiale. Il détrône Liliane Bettencourt, l’héritière du groupe de cosmétiques L’Oréal, qui figure à la 14e place des fortunes planétaires. Elle reste malgré tout la femme la plus riche du monde. Suivent ensuite dans le classement version française le PDG du groupe aéronautique Dassault, Serge Dassault, le fondateur de Kering, François Pinault et le magnat des télécoms, Patrick Drahi. Ces cinq premières fortunes françaises représentent à elles seules près de 125,8 milliards de dollars. Alain et Gérard Wertheimer, les actionnaires majoritaires de Chanel, Emmanuel Besnier, le PDG du groupe Lactalis, Xavier Niel, le patron d’Iliad (Free), et Carrie Perrodo, la veuve du fondateur du groupe pétrolier Perenco, complètent le top 10. Spécificité française: selon Dominique Busso, PDG de Forbes France, cité par l’AFP, parmi les plus grandes fortunes, «on a majoritairement des héritiers ou des gens qui ont redéveloppé un héritage familial». Sur l’ensemble des milliardaires français, 23% sont des héritiers (contre 15% au niveau mondial) et 27% sont des héritiers ayant développé leur héritage (contre 20% dans le monde). Aux États-Unis, les milliardaires ont souvent fait fortune en créant une entreprise technologique. La fortune totale des milliardaires a bondi de 21% par rapport à 2016 pour les Français et de 13% pour le classement mondial.

Les Français travaillent déjà 39 heures par semaine mais moins que les autres européens

Les Français travaillent déjà 39 heures par semaine mais moins que les autres européens

 

Curieusement le ministère du travail fait savoir que la durée effective de travail dépasse déjà 39 heures par semaine sans doute pour désamorcer le débat à propos des 35 heures. Reste que la France est le pays où l’on travaille le moins en Europe.  Un sujet presque tabou : la durée réelle de travail des français, la plus faible d’Europe. Ce qui explique notamment l’insuffisance de compétitivité, la faiblesse de la croissance, le taux de chômage et le haut niveau des dépenses de protection sociale même si d’autres facteurs explicatifs sont à prendre en compte comme le poids et le coût de l’administration Les salariés français à temps complet ont en moyenne travaillé en 2015 moins que leurs collègues européens selon une étude de l’institut Coe-Rexecode publiée mercredi 15 juin. La durée effective annuelle moyenne de travail des salariés à temps complet en France (déduction faites des congés, RTT, arrêts maladie indemnisés…) était en 2015 de 1.646 heures, en recul de 14 heures par rapport en 2013, écrit la société de recherches économiques proche du patronat, en effectuant son propre calcul sur la base de données fournies par l’office européen de statistiques Eurostat. Cette moyenne est « la plus faible des 28 pays de l’Union européenne », la France passant en 2015 derrière la Finlande. Le pays où les salariés à temps complet travaillent le plus est la Roumanie (2.080 heures). L’écart est de 199 heures avec l’Allemagne et de 228 heures avec le Royaume-Uni. Avec nos voisins latins, Italie et Espagne, il est respectivement de 130 et 165 heures. Avec l’Allemagne, le fossé s’est creusé de 13 heures en deux ans, essentiellement en raison d’absences pour congés annuels et RTT plus élevées, alors qu’il s’était resserré entre 2010 et 2013, explique Coe-Rexecode. A l’échelle de la France, les durées annuelles effectives de travail varient selon les secteurs: industrie (1.649 heures), construction (1.665), services marchands (1.718 heures). Dans les services non marchands (administration publique notamment, santé humaine et action sociale), elle est sensiblement plus faible (1.569 heures). Du coup les informations données par le ministère du travail relatives à la seule durée hebdomadaire sont à relativiser. Les salariés à temps complet travaillaient en moyenne 39,1 heures par semaine en 2015, selon les données du ministère du Travail. Ils dépassaient donc la durée légale hebdomadaire, fixée depuis 2002 à 35 heures, pour retrouver le niveau des années 2005-2006, en reflux par rapport aux 39,5 heures atteintes en 2011 à l’apogée du dispositif de défiscalisation des heures sup.

Sondage primaire : Fillon 61%, Juppé 39%

Sondage primaire : Fillon 61%, Juppé 39%

 

François Fillon est donné vainqueur du second tour de la primaire de la droite pour l’élection présidentielle par un sondage de l’institut Opinionway, avec 61% des intentions de vote contre 39% pour son adversaire, Alain Juppé. Cette enquête, publiée au moment où les deux candidats tenaient leur dernier meeting de campagne a été réalisée auprès de 550 électeurs sûrs de voter dimanche, issus d’un échantillon de 4.871 personnes interrogées jeudi, après le débat qui a opposé les deux ex-Premiers ministres, et vendredi. Selon ce sondage, 4,5 à cinq millions de Français pourraient participer à ce second tour, soit une participation encore plus forte que dimanche dernier pour le premier tour (4,3 millions). Le débat de jeudi soir n’a apparemment pas permis au maire de Bordeaux d’inverser la tendance, même si l’écart est légèrement moins grand que dans d’autres enquêtes. Selon le sondage Opinionway, 87% des électeurs qui ont voté pour François Fillon au premier tour feront de même dimanche, comme 9% de ceux qui ont voté pour Alain Juppé et 76% de ceux qui avaient choisi l’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy. Si Alain Juppé conserverait 91% des électeurs qui ont voté pour lui au premier tour, il n’en prendrait en revanche que 13% à son rival et 20% à Nicolas Sarkozy. Le maire de Bordeaux rallierait toujours une grande majorité (75%) des électeurs de gauche participant à la primaire (10% des votants, selon Opinionway). Mais François Fillon fait une razzia dans les intentions de vote des Républicains (75%) et des électeurs du Front national participant au scrutin (74% des intentions de vote sur 11% des votants).Le partage des électeurs centristes de l’UDI et du Modem (14% des personnes sûres de voter) est plus équilibré : 59% voteraient pour Alain Juppé et 40% pour François Fillon.

(Reuters)

Sondage 2017 : Juppé encore en hausse à 61 % et Sarkozy à 39 %

Sondage 2017 : Juppé encore en hausse à 61 % et Sarkozy à 39 %

 

L’écart se creuse encore entre Alain Juppé qui au second tour des primaires obtiendrait 61 % contre 39 % pour Sarkozy selon un sondage Ipsos-Sopra Steria que publie Le Parisien dimanche. Au premier tour, le maire de Bordeaux est crédité de 42% des intentions de vote contre 30% pour l’ex-chef de l’Etat. François Fillon est donné en troisième place (12%) devant Bruno Le Maire (11%). Suivent Nathalie Kosciusko-Morizet (3%), Jean-François Copé (1%) et Jean-Frédéric Poisson (1%). « Alain Juppé retrouve un alliage très performant qu’il avait d’ailleurs en début d’année: un bon niveau chez les sympathisants LR et FN, plus des scores massifs chez les sympathisants de gauche (76%) et les centristes (68%) », analyse Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos. De son côté, Nicolas Sarkozy reste en tête dans l’électorat LR (40% contre 36% pour Juppé) et chez les sympathisants FN (26% contre 22%) mais il perd du terrain, note le journal, qui se demande à sa Une si Juppé a déjà gagné. Concernant la participation à cette primaire, exercice inédit à droite, l’étude table sur le vote de 8% des personnes inscrites sur les listes électorales, soit 3,5 millions environ d’électeurs. A 60%, il s’agit d’électeurs LR, 9% se disent proches du FN et 9% sont des sympathisants de gauche.

(Avec Reuters)

39 heures chez Smart à Hambach: accord des salariés mais pas des syndicats

39 heures chez Smart à Hambach: accord des salariés mais pas des syndicats

 

Pas de quoi redorer le blason des syndicats : deux des quatre syndicats de l’usine automobile Smart France à Hambach, la CFE-CGC et la CFTC, ont signé, mercredi 28 octobre, l’accord sur le retour aux 39 heures, mais celui-ci a peu de chances d’être appliqué car la CFDT et la CGT, majoritaires à eux deux, n’ont pas signé.  »Les organisations syndicales CFE-CGC et CFTC ont signé ce jour l’accord d’entreprise portant sur la négociation annuelle obligatoire (NAO) 2015-2016 intégrant le Pacte 2020 mettant ainsi un terme à la négociation », selon le communiqué de la direction qui se « félicite » de ces signatures. Mais les deux autres syndicats de l’usine, la CFDT et la CGT, qui représentent 53% des salariés, n’ayant pas signé, « l’accord est réputé comme non écrit, et donc pas applicable », a déclaré à l’AFP Didier Getrey, de la CFDT. « C’est terminé, le bébé est mort-né », a-t-il ajouté, précisant que les deux syndicats, qui se sont toujours opposés au projet, feraient valoir dès demain leur droit d’opposition. Le « pacte 2020″ prévoit notamment un retour aux 39 heures, payées 37, et une diminution des jours de RTT pour les cadres, en échange d’un maintien de l’emploi jusqu’en 2020. Smart France produit quelque 100.000 véhicules biplaces dans cette usine située aux confins de la Lorraine, de l’Alsace et de l’Allemagne. Lors d’un référendum interne – purement consultatif – le 11 septembre, 56% des 800 salariés votants s’étaient prononcés pour le « Pacte 2020″. Mais si les cadres, employés, techniciens et agents de maîtrise ont approuvé l’accord à 74%, il a été rejeté à 61% par les ouvriers. La CFTC a pour sa part expliqué qu’elle avait décidé de ratifier le « pacte 2020″ en arguant notamment que la direction avait accepté la mise en place « d’un avenant individuel pour tous » et le principe d’un retour « aux 37 heures puis aux 35 heures en fin de période (2021) », entre autres choses. « Dans la version 1 du projet, il y avait la garantie de l’emploi. Dans la version 2, que l’on nous a donnée la semaine dernière, il est inscrit une mobilité de 150 km », a balayé Didier Getrey.

 

Pour une durée légale du travail à 39 heures (Juppé)

Pour une  durée légale du travail à 39 heures (Juppé)

Juppé est au moins plus clair que Sarkozy à propos des 35 heures. Il propose de les supprimer et de ramener la durée légale à 39 heures. Une position beaucoup plus nette que les circonvolutions de Sarkozy sur le sujet. Par contre Juppé comme Sarkozy (et comme le gouvernement)  sont d’accord pour que cette durée du travail et cet aménagement soit discuté au niveau de l’entreprise. Une divergence toutefois encore entre Juppé et Sarkozy à propos du rôle des syndicats. Juppé n’entend pas les shunter complètement comme le propose Sarkozy. Et pour cause puisqu’il est nécessaire d’obtenir des accords de branche négociés  afin de couvrir les petites entreprises de moins de 50 salariés qui n’ont aucun syndicat. Or ces entreprises sont les plus nombreuses. C’est une chose sans doute de dénoncer l’archaïsme de beaucoup de syndicats CFDT exceptés c’est autre chose que de les éliminer du débat social. De toute manière comme il y a toujours un grand écart entre les propos un peu excessif de Sarkozy et sa pratique, il y a fort à parier qu’il mettrait sérieusement de l’eau dans son vin une fois au pouvoir. N’a-t-il pas en effet été à ses amis avec Timo pendant longtemps alors que Thibault était le patron de la CGT. Alain Juppé était l’invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI afin de présenter et d’expliquer ses projets et ses propositions pour la France. Attendu sur le volet social après la sortie de Nicolas Sarkozy sur les 35h et les relations avec les syndicats, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac a voulu apaiser celles-ci. « Se passer des organisations syndicales ? Certainement pas », a-t-il d’emblée précisé.  « Marchons avec notre temps, la notion de travail est en train de se transformer », estime-t-il. Selon Alain Juppé « il faut donner aux entreprises la possibilité de négocier librement le temps de travail et les heures supplémentaires ».   À ce titre, le maire de Bordeaux a donné une indication claire de ce qu’il envisage de faire en cas d’accession au pouvoir. « Je propose qu’on porte la durée légale du travail de 35h à 39h en cas de non accord de l’entreprise« , a-t-il indiqué. Ainsi pas d’heures supplémentaires, et ceux qui en bénéficient déjà verront un réajustement via une réduction d’impôts. Le passage automatique serait payé 39h, a précisé Alain Juppé. « À 35h, en disant ‘négociez’, il ne se passera rien ».  Autre réforme du travail, celle des conditions de licenciement d’un salarié. Alain Juppé souhaite un contrat où l’on pourrait « fixer dès le départ, dans le contrat de travail, les conditions financières pour chaque salarié » d’une rupture de contrat. Les indemnités seraient alors calculées selon l’ancienneté. « Je pense qu’il faudra préciser dans la loi qu’une baisse du chiffre d’affaires est un motif réel pour adapter les effectifs« , a ajouté Alain Juppé.   Par ailleurs, le candidat à la primaire de la droite et du centre s’est montré optimiste quant aux conditions de la relance économique. « Je pense qu’aujourd’hui les conditions sont réunies pour que l’économie reparte, si nous rétablissons la confiance », a-t-il indiqué. La confiance dont il créerait les conditions.  Pour réussir son entreprise, Alain Juppé annonce qu’ »il faudra diminuer les impôts », qui ont été augmentés « dans des proportions déraisonnables ». Les impôts des entreprises seraient ainsi une priorité. « Il faudra faire évoluer le taux de l’impôt sur les sociétés dans la moyenne européenne. Nous sommes aujourd’hui très au-dessus », a-t-il annoncé.  Afin de doper encore l’activité des entreprises, Alain Juppé prévoit de réorienter l’épargne vers le financement de celles-ci en fonds propre. « Pour cela je proposerai deux mesures, la première c’est l’abrogation de l’ISF (Impôt de solidarité sur la fortune) qui fait fuir les capitaux. Et deuxièmement une aide massive à l’actionnariat salarié », a détaillé l’invité. Ces deux mesures visent à régler une partie du problème fiscal, mais aussi « l’état d’esprit de nos entreprises ».

Smart : les salariés veulent le retour aux 39 heures

Smart : les salariés veulent  le retour aux 39 heures

Un vote qui risque de bouleverser la donne sociale. En majorité les travailleurs de Smart préfèrent privilégier l’emploi au détriment de la réduction du temps de travail. Une orientation que refuse la plupart des syndicats qui d’une certaine manière sont désavoués. Ce vote risque de faire réfléchir sérieusement les syndicats dans d’autres entreprises qui risquent de s’engager dans la même voie que Smart pour améliorer la compétitivité et sauver l’emploi. Ce vote met  en tout cas en évidence le décalage qu’il peut y avoir entre des syndicats aux conceptions un peu dogmatiques et des salariés surtout préoccupés par l’emploi et le pouvoir d’achat. Certains pourront objecter que l’emploi n’est jamais totalement  garanti pendant  car tout dépendra de l’environnement économique et notamment du carnet de commandes. Mais ce qui est certain c’est que les menaces sur l’emploi seront nettement plus importantes si l’entreprise n’améliore pas des maintenant  compétitivité Les 800 salariés ont ainsi désavoué lors de ce vote indicatif trois des quatre syndicats de l’usine, qui sont opposés à cette proposition de la direction. La participation s’est élevée à plus de 93%, a dit Philippe Streyer. « Sur les 93%, 56% se sont prononcés en faveur du pacte 2020″, a-t-il ajouté. « La direction de Smart France se félicite de ces résultats. » Ce vote n’a toutefois qu’une valeur indicative, seuls les syndicats étant susceptibles de signer un accord, sous réserve que les signataires représentent au moins 30% des salariés aux élections professionnelles. La filiale du groupe allemand Daimler propose aux salariés une augmentation de 12% de la durée du travail, qui passerait de 35 à 39 heures hebdomadaires jusqu’en 2020, en échange d’une augmentation du salaire de base de 6%, soit 120 euros brut par mois, et d’une prime de 1.000 euros versée en deux fois. La direction s’engage, en contrepartie, à ne procéder à aucune suppression d’emploi durant la durée de l’accord. Un éventuel accord chez Smart concernerait inévitablement les 800 salariés des équipementiers installés sur le site. Trois syndicats sur quatre, la CGT, la CFDT et la CFTC se sont exprimés contre la proposition de la direction. Seule la CFE-CGC, le syndicat de l’encadrement, se disait prête à un sacrifice au nom de la pérennité des emplois et le personnel qui n’est pas attaché à la production a d’ailleurs voté vendredi à 74% en faveur de l’accord, contre 39% à peine pour les salariés qui sont sur les chaînes de montage. Selon la CFTC, les syndicats réfractaires à un accord ne devraient faire connaître leur position que la semaine prochaine.  Alors que Smart a lancé fin 2014 la troisième version de son véhicule urbain, conçue en partenariat avec Renault, l’entreprise invoque la nécessité d’améliorer la compétitivité pour garantir l’obtention d’un nouveau projet après 2020. Les syndicats dénoncent un « chantage à l’emploi », la direction laissant entendre, selon eux, que la production de la Smart deux places pourrait, dans le futur, partir vers l’usine Renault de Novo Mesto, en Slovénie, qui assemble la version quatre places.

Sondage popularité : Hollande 24%, Valls 39 %

Sondage popularité : Hollande 24%, Valls 39 %

 

Comme pour le chômage ne n’es par vraiment l’inversion de la courbe d’impopularité pour l’exécutif. Juste un petit point de mieux en mai, ces à dire dans la marge d’erreur statistique. La cote de popularité de François Hollande s’est stabilisée en mai après trois mois consécutifs de baisse qui ont entamé une bonne partie du sursaut enregistré en début d’année dans le sillage des attentats de Paris, selon le baromètre Ipsos-Le point publié lundi. Le chef de l’Etat recueille 24% d’opinions favorables, soit un point de plus qu’un mois plus tôt, mais bien loin des 38% touchés en janvier. Le Premier ministre Manuel Valls est lui crédité de 39% d’opinions favorables, là aussi un point au-dessus de son score d’avril. dan un autre sondage de la semaine dernière, celui de l’IFOP les chiffres étaient proches  , La cote de popularité du Président est restée stable en mai, à 21%. Valls alors que le Premier ministre a perdu trois points, selon le baromètre IFOP pour le Journal du Dimanche, tombant à 37%.  Alors que 77% des Français ne souhaite pas voir François Hollande comme candidat en 2017, le chef de l’État est donc resté en mai à son score le plus bas de l’année 2015, huit points en dessous de son pic de janvier après les attentats, huit points au-dessus du plancher historique à 13 % atteint en septembre et novembre 2014, selon le sondage.  2% des personnes interrogées se déclarent « très satisfaites » et 19% « plutôt satisfaites » de François Hollande. Mais elle sont 40% « plutôt mécontentes » et 38% « très mécontentes » tandis que 1% ne se prononcent pas, des chiffres exactement semblables au mois d’avril. Le Premier ministre se rapproche de son plus bas niveau, à 35 %, qu’il avait atteint en septembre et décembre 2014. Même s’il demeure mieux perçu par l’opinion que François Hollande, le chef du gouvernement accuse une glissade plus sévère depuis le début de l’année : il se situe 16 points au-dessous de son pic de janvier, note leJDD.  En mai, 4% (+1%) des Français se déclarent « très satisfaits » du Premier ministre, 33% (-3%) « plutôt satisfaits », 40% (+3%) « plutôt mécontents » et 22% (=) « très mécontents ».

Fonctionnaires : retour aux 39 heures, le tollé !!

Fonctionnaires : retour aux 39 heures, le tollé !!

Avec sa proposition sur le temps de travail des fonctionnaires, Yves Jégo ne va pas se faire que des amis. Le président par intérim de l’UDI propose de revenir progressivement à 39 heures et d’augmenter les salaires. Une idée qui n’est pas du tout du goût de Brigitte Jumel, secrétaire générale de la CDFDT Fonction publique. « On est vraiment plus dans la provocation que dans la proposition de véritables solutions », s’agace-t-elle. « La situation des fonctionnaires ne justifie pas ce concours Lépine des mauvaises idées ». Selon elle, si les salaires augmentaient à nouveau, ce qui n’est pas prévu par Manuel Valls, il n’y aurait pas de compensation à apporter. « Il y a 5 ans que le point (d’indice) est gelé. Pour la CFDT, le dégel est sans contrepartie », dit-elle. Elle ajoute que « les conditions de travail des fonctionnaires se sont tellement dégradées ces dernières années que la réponse est plutôt en terme de meilleur adéquation des effectifs avec les besoins. »

 

«Il faut passer à 39 heures payées 35 » (Morin)

«Il faut passer à  39 heures payées 35 » (Morin)

Morin n’a sans doute pas écrit «  Voyage au bout de la nuit » (comme dirait Lucchini) mais il dit sans doute tout bas ce que d’autres ne peuvent dire tout haut par électoralisme. En gros s’il prône davantage de compétitivité par un allégement des charges, il souhaite aussi des efforts de productivité. Un sujet que tous les partis politiques évitent et qui est aussi un des facteurs explicatifs du déclin de la France qui se caractérise non seulement par un faible temps de travail mais  tout autant par la perte de la valeur travail. Un tabou évidemment quand on sollicite les suffrages de se compatriotes. Et aussi les limites de a démocratie. Le « Pacte de responsabilité » de François Hollande n’est pas en mesure d’améliorer emploi et croissance, assure le président du Nouveau Centre Hervé Morin, qui n’hésite pas à prôner le passage aux 39 heures payées 35 dans une interview publiée dans Les Echos.  Interrogé sur la capacité du « Pacte de responsabilité » à améliorer l’emploi et la croissance, Morin déclare « je n’y crois pas. La question fondamentale est que la France souffre d’un vrai problème de compétitivité, qui n’est pas seulement lié à la question du coût du travail. » « La France n’est plus compétitive dans son espace économique : on le voit avec sa balance commerciale, une croissance des entreprises moins forte qu’ailleurs, des taux de marge inexistants, un sous-investissement », ajoute le président du conseil national de l’UDI.   »Je défends l’idée d’un vrai choc de compétitivité, autour d’une politique libérale, qui dit aux Français : c’est par l’amélioration des conditions de production que l’on fera la meilleure des politiques sociales, c’est-à-dire le retour au plein-emploi ! » « Les Français découvrent les vertus des entreprises qui marchent, ils sont prêts à voir leurs services publics réduits car ils ont compris que le système actuel ne marche plus », assure l’ex-ministre de la Défense. « D’abord, première mesure, il faut le passage à 39 heures payées 35 ! », s’exclame-t-il. « Est-ce que notre destin est de voir notre pouvoir d’achat se réduire, un chômage massif, des prélèvements obligatoires augmenter pour un déficit qu’on n’arrive plus à réduire car il n’y a pas assez de production ? Ou essaie-t-on de renverser la vapeur ? », s’interroge-t-il. Morin prône également « une réduction des charges sociales avec une baisse des cotisations patronales familiales » et la « mise en place d’un contrat de travail unique« . « Pour que les entreprises n’aient plus peur d’embaucher, il faut aussi qu’elles puissent licencier », affirme Hervé Morin.

 

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