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Sondage régionales: la droite (35%) le FN (26%) et le PS (23%) au premier tour

Sondage régionales: la droite (35%) le FN (26%) et le PS (23%) au premier tour

 

 

Selon un  sondage Odoxa – BFMTV Les Républicains et leurs alliés centristes obtiendraient 35% des voix, le Front national 26% et le Parti socialiste 23%, au premier tour de ce scrutin s’il se déroulait ce dimanche, selon notre sondage Odoxa – BFMTV, réalisé en partenariat avec Le Parisien-Aujourd’hui en France, et dévoilé ce jour. . Le Front de Gauche recueillerait 7% des suffrages, Europe Ecologie-Les Verts 3%, soit autant que Debout la France, l’extrême gauche 2%, selon les résultats de cette enquête. Donnée non négligeable: 27% des personnes interrogées n’ont pas exprimé d’intention de vote, a précisé l’institut. Outre « un rapport de force ultra-favorable à la droite parlementaire », les auteurs du sondage voient dans ces éléments la possibilité pour le FN, « s’il confirmait ce score en décembre », de dépasser le résultat des départementales, et considèrent que « le problème principal du PS réside dans la faiblesse du réservoir des voix de gauche en vue des seconds tours ».  Enquête réalisée par internet les 24 et 25 septembre auprès d’un échantillon de 929 inscrits sur les listes électorales issu d’un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Dans un échantillon de 1.000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%, selon l’institut Odoxa. 

Les 35 heures ne créent pas d’emploi (sondage)

Les 35 heures ne créent pas d’emploi (sondage)

Selon une étude Qapa.fr 71% des Français estiment que les 35 heures ne permettront «absolument pas la création de nouveaux emplois», Et seuls 29% pensent que la mesure peut être utile pour lutter contre le chômage. Ils sont même 39% en faveur de sa suppression. Hors  d’après le gouvernement les 35 heures auraient permis de créer environ 400 000 emplois. Un chiffre tout à fait approximatif et illusoire pour plusieurs raisons. Le premier est d’ordre méthodologique ;  ces évaluations sont toujours très discutables car on ne dispose pas d’une période de référence au même moment sans les 35 heures. Seconde remarque plus fondamentale il faudrait comparer la création immédiate d’emploi des 35 heures avec la masse de suppression que cela a généré pendant des années du fait d’une perte de productivité. Sans parler de la culture RTT qui s’est diffusée chez nombre de travailleurs y comprit les cadres. D’ailleurs globalement si les sondages montrent que les Français considèrent que les 35 heures n’ont pas créé d’emploi par contre ils ne semblent  pas prêts à revenir sur cette durée du travail. Même sils considèrent que c’est à chaque entreprise de la  fixer.  D’une certaine manière la génération RTT s’est imposée. Cette  mesure, ajoutée à toutes les autres (par exemple le poids de la fiscalité) a porté  atteinte à la compétitivité et a largement plombé la croissance du pays et favorisé aussi le chômage. 63% des Français affirment passer plus de 35 heures par semaine au travail, selon cette  étude Qapa.fr. Seuls 22% assurent être vraiment aux 35 heures, et 15% déclarent faire moins d’heures. Mais si les Français travaillent davantage, l’appât du gain ne serait pas leur première motivation puisque 49% déclarent travailler plus avant tout pour pouvoir terminer leurs objectifs, précise l’étude. Ils sont tout de même presque aussi nombreux (47%) à apprécier les heures supplémentaires et leur majoration. Une petite minorité (4%) admet cependant rester plus longtemps au travail pour faire acte de présence et plaire à sa hiérarchie.  Alors à qui profitent les 35 heures? «À personne!», répondent 28% des sondés. Seuls 21% pensent qu’elles sont favorables aux salariés, et 7% aux patrons. La polémique sur la durée légale du travail profiterait même davantage aux hommes politiques pour 26%. Plus important encore, 71% des Français estiment que les 35 heures ne permettront «absolument pas la création de nouveaux emplois», note l’étude. Et seuls 29% pensent que la mesure peut être utile pour lutter contre le chômage. Ils sont même 39% en faveur de sa suppression.  L’avenir des 35 heures semble donc bien sombre. Les Français ont tout de même quelques solutions. Ils demandent à 70% une concertation entre les salariés, les patrons et l’Etat. Et une meilleure application de la mesure. Pour la grande majorité (74%), la loi ne peut s’appliquer de façon identique à tous les secteurs. Une proposition en accord avec une étude CSA publiée en septembre qui chiffre à 71% le nombre de Français favorables à ce que les entreprises puissent «fixer librement le temps de travail, par accord avec leurs salariés

Maintien des 35 heures : 52% des Français pour !! Ben voyons !

Maintien des 35 heures : 52% des Français pour !! Ben voyons !

Curieux ce sondage effectué pour libération et qui démontre que 52 2 % des Français souhaitent le maintien des 35 heures. Un sondage qui vient en contradiction avec celui effectué pour les Échos et qui montraient que 71 % des Français étaient favorables à la remise en cause. D’une certaine manière on peut se demander si ces sondages ne sont pas un peu bidonnés en fonction des philosophies économiques et sociales. Une question pourtant stratégique car la plupart des études un peu sérieuses démontre que la fixation de la durée légale à 35 heures a largement contribué à plomber la compétitivité et l’emploi en France. Un peu plus de la moitié des Français, 52%, souhaiteraient donc  rester aux 35 heures, selon un sondage Viavoice réalisé pour Libération et publié aujourd’hui.  40% des personnes interrogées ne souhaitent pas rester aux 35 heures et 8% sont sans avis. Les électeurs de gauche plébiscitent à 72%, les 35 heures. Les sympathisants de droite ne souhaitent pas, à 67%, rester aux 35 heures. D’autre part, 68% des ouvriers et employés disent vouloir +rester aux 35 heures+. Seuls 53% des cadres y sont favorables. Une autre  étude réalisée par  CSA réalisée pour Les Echos qui révèle que 71% des Français se disent favorables à ce que les entreprises puissent «fixer librement le temps de travail, par accord avec leurs salariés». En clair, près des trois quarts des sondés (1003 sondés interrogés début septembre) envisagent de renoncer aux 35 heures.  Le plus cruel pour les partisans de la réduction du temps de travail issue des «lois Aubry» de 1998et 2000, est que cette remise en cause s’exprime quelle que soit la couleur politique des sondés. Si les sympathisants de droite soutiennent sans surprise, à 83%, la possibilité d’un relâchement du temps de travail, la mesure recueille l’assentiment de 69% des sympathisants socialistes. L’idée passe même à un cheveu de recueillir la majorité (49%) chez les personnes se déclarant proches du Front de gauche. Même constat si l’on analyse les résultats en fonction de la catégorie socioprofessionnelles des personnes interrogées. 72% des employés et 73% des professions intermédiaires sont pour la remise en cause. Seuls les cadres sont un peu plus réticents, cette catégorie ayant finalement profité de la législation grâce aux «RTT» apportées par les lois Aubry. 58% d’entre eux se disent néanmoins pour une libéralisation du temps de travail.

35 heures : 71 % des Français favorables à la remise en cause

35 heures : 71 % des Français favorables à la remise en cause

Le tabou des 35 heures risque d’être sérieusement remis en cause avec cette étude réalisée par  CSA réalisée pour Les Echos qui révèle que 71% des Français se disent favorables à ce que les entreprises puissent «fixer librement le temps de travail, par accord avec leurs salariés». En clair, près des trois quarts des sondés (1003 sondés interrogés début septembre) envisagent de renoncer aux 35 heures.  Le plus cruel pour les partisans de la réduction du temps de travail issue des «lois Aubry» de 1998 et 2000, est que cette remise en cause s’exprime quelle que soit la couleur politique des sondés. Si les sympathisants de droite soutiennent sans surprise, à 83%, la possibilité d’un relâchement du temps de travail, la mesure recueille l’assentiment de 69% des sympathisants socialistes. L’idée passe même à un cheveu de recueillir la majorité (49%) chez les personnes se déclarant proches du Front de gauche. Même constat si l’on analyse les résultats en fonction de la catégorie socioprofessionnelles des personnes interrogées. 72% des employés et 73% des professions intermédiaires sont pour la remise en cause. Seuls les cadres sont un peu plus réticents, cette catégorie ayant finalement profité de la législation grâce aux «RTT» apportées par les lois Aubry. 58% d’entre eux se disent néanmoins pour une libéralisation du temps de travail.

Manuel Valls : « on maintient les 35 heures » mais…

Manuel Valls : « on maintient les  35 heures » mais…

 

C’est la réponse du Premier berger au jeune berger Macron. Lequel leur d’une intervention devant le Medef avait  clairement estimé que les 35 heures étaient une erreur. Du coup Valls opère un savant rétro pédalage en affirmant que la durée légale à 35 heures sera maintenue. Cela pour satisfaire la gauche du PS. Mais dans le même temps il ouvre la possibilité d’un assouplissement dans les entreprises. Et Macron a été contraint de manger son chapeau en affirmant le lendemain de son intervention le contraire de ce qu’il avait dit. Emmanuel Macron a donc semé la zizanie au sein d’une majorité déjà méfiante à son égard en critiquant les 35 heures devant le patronat, conduisant Manuel Valls à répéter vendredi que cette mesure socialiste emblématique ne serait pas remise en cause.  Tenus à la veille de l’université d’été du PS qui s’est ouverte vendredi à La Rochelle (Charente-Maritime), les propos du ministre de l’Economie, « bête noire » de l’aile gauche du parti majoritaire, ont relancé le débat récurrent sur cette mesure controversée du gouvernement de Lionel Jospin.  De la « provocation », a même estimé le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, tandis que le député des Républicains Gérald Darmanin proposait d’accorder « l’asile politique » à Emmanuel Macron.  En déplacement en Champagne, Manuel Valls a recadré son ministre de l’Economie. « Les Français n’ont rien à faire avec les polémiques qui tirent vers le passé », a-t-il déclaré à la presse.   »Il n’y aura pas de remise en cause de la durée légale du temps de travail et des 35 heures », a dit le Premier ministre à des journalistes, en soulignant que les entreprises pouvaient déjà négocier des assouplissements.  Lors la campagne de la primaire socialiste en 2011, pour laquelle il était candidat, Manuel Valls avait proposé de « déverrouiller les 35 heures », ce que ses détracteurs de droite comme de gauche lui rappellent régulièrement.

35 heures, une « fausse idée » (Macron)…alors on attend quoi ?

35 heures, une « fausse idée » (Macron)…alors on attend quoi ?

 

 

Curieux mais à droite et maintenant à gauche on fustige les 35 heures. Pour autant personne ne propose de les supprimer purement et simplement pourtant la déclaration de Macron, ministre de l’Economie à l’université d’été du Medef est sans ambiguïté. il a regretté, sans les nommer, les 35 heures. « La France a cru qu’elle irait mieux en travaillant moins, c’était de fausses idées ». Une évidence que pourtant la plupart des responsables politiques évite de remettre en cause notamment à gauche où les 35 heures sont considérées comme totem. La gauche se vante en effet  (en particulier Aubry bien sûr) que les 35 heures ont permis de créer 350 000 à 400 000 emplois. En fait un calcul très approximatif car il faudrait comparer avec le  nombre d’emplois créés à la même époque sans les 35 heures. Surtout il faut prendre en compte le nombre d’emplois qui ont été supprimés du fait de la perte de compétitivité de l’économie. Ce n’est sans doute pas un hasard si nous connaissons 5,5  millions de chômeurs aujourd’hui.  C’est la double peine pour la France, les 35 heures  ont engendré un cout budgétaire significatif par ailleurs ils ont plombé la compétitivité sans parler de la banalisation de la culture RTT difficilement mesurable mais qui a sécrété un poison mortel dans l’économie et pour longtemps. La Direction du budget a évalué ce coût des allègements de cotisations liés aux 35 heures  entre «11 et 13 milliards» par an depuis 2006 et à 12,8 milliards en 2013, dans le rapport parlementaire de décembre sur l’impact des 35 heures. Cette estimation est proche de celle de la Dares, qui avance pour sa part le chiffre de 12 milliards. Sur la période 2003-2013, la facture cumulée s’élève à 118,3 milliards d’euros, soit l’équivalent de près de quatre budgets annuels de la Défense… Ce calcul n’est cependant pas aisé à établir. Car les allégements Fillon (22,8 milliards en 2013) ont absorbé progressivement depuis 2003 toute une série de dispositifs, qui avaient pour objectif de réduire les charges sur les bas salaires (ristourne Juppé), puis d’accompagner le passage aux 35 heures (loi Robien en 1996, lois Aubry I et II en 1998 et 2000). À ce coût de 12,8 milliards, il faudrait ajouter celui de la défiscalisation des heures supplémentaires, mise en place par Sarkozy en 2007 et supprimée par Hollande en 2012. La logique voudrait aussi que soit pris en compte l’impact de cette loi sur les créations d’emplois, qui ont des répercussions positives pour les caisses de l’État et de la Sécu. La Direction du budget juge trop hasardeux d’effectuer le calcul. L’Insee affirme que les 35 heures ont entraîné 350.000 créations de postes entre 1997 et 2002, un chiffre qui fait aujourd’hui consensus. Parallèlement, la RTT aurait entraîné la création de 53.000 emplois entre 2002 et 2005 dans le secteur public, essentiellement à l’hôpital, pour un coût de quelque 2 milliards en 2005, selon un rapport parlementaire de 2004. À cela s’ajoute le coût des heures supplémentaires (1,4 milliard en 2012, uniquement pour la fonction publique d’État). Et des jours stockés dans les comptes épargne-temps. Au-delà des aspects budgétaires, le bilan économique est encore plus difficile à établir et fait aussi l’objet de débats acharnés. Selon Michel Didier, président de l’institut Coe-Rexecode, c’est l’impact des 35 heures sur le coût salarial - la durée du travail a baissé mais pas les salaires - qui explique la perte de compétitivité de la France, comme en témoigne la baisse de la part des exportations françaises dans celles de la zone euro depuis le début des années 2000.

Hôpitaux de Paris grève contre la remise en cause des 35 heures

Hôpitaux de Paris grève contre la remise en cause des 35 heures

En faiat c’est une remise en cause des 35 heures qui ne dit pas son nom. Il s’agirait avec la réforme de faire le même travail avec 30 minutes de présence en moins.  La question est donc elle de la remise en cause des 35 heures impossibles à tenir et qui ont désorganisé l’hôpital (et d’une façon plus générale plombé la compétitivité de l’économie et l’emploi). Pour l’hôpital, en plus on compte la pause déjeuner dans le temps de travail ! kafkaïen * ! D’autant que sur le principe le gouvernement ne veut pas revenir sur les 35 heures pas plus que Sarkozy qui ne veut pas non plus les supprimer (- mais se limiter à la défiscalisation des heures supplémentaires.  Actuellement, plus de 60% des agents travaillent 7h36 (38 heures/semaine) ou 7h50 (39h10) par jour, avec un nombre de RTT allant de 18 à 20 jours par an, auxquels s’ajoutent des journées propres à l’AP-HP. Problème : en raison du manque de personnel, les journées non prises s’accumulent sur les compte épargne temps. Un stock évalué à 74,7 millions d’euros fin 2014, rappelle la direction. La réduction des plages horaires journalières à 7h30, voire 7h00, atténuerait ces frais, en diminuant, ou supprimant les RTT. Martin Hirsch a d’ores et déjà exclu la « généralisation » de la journée de 7 heures.  Réduire les plages horaires sans embauche serait « socialement injuste pour des agents dévoués et en première ligne au quotidien auprès des patients » et dont les salaires sont gelés depuis 2010, estime Rose May Rousseau. « Faire en 7h ce qui se fait en 7h36, se traduirait par une productivité plus intense, moins de repos », et nuirait à la « sécurité des patients », s’indigne-t-elle. Les syndicats craignent en outre de perdre d’autres droits, comme la comptabilisation de la pause déjeuner de 30 minutes dans le temps de travail effectif. « En substance, le message qui est adressé (aux agents) est ‘vous bénéficiez de trop de congés et de trop d’avantages’ », juge Force ouvrière Santé dans un courrier adressé cette semaine à Marisol Touraine. Mardi, la ministre de la Santé n’a pas suivi la Fédération hospitalière de France, qui réclame un soutien ferme à l’initiative de Martin Hirsch et un débat national sur la question des 35 heures. Elle a martelé que le gouvernement était attaché aux 35 heures, « à l’hôpital comme ailleurs », prévenant que la « réussite » du projet dépendrait de la qualité du « dialogue social ».

 

* Les périodes de la journée réputées n’être pas du temps de travail effectif  dans le privé (en général sauf accords particuliers)

  1. Les temps de pauses et de restauration
  2. Les temps de trajet domicile- travail
  3. Les temps d’astreinte
  4. Les temps de douche
  5. Les temps d’habillage et de déshabillage
  6. Les opérations de pointage

 

35 heures: « C’est une erreur si on n’évolue pas » (Martin Hirsch)

35 heures: « C’est une erreur si on n’évolue pas » (Martin Hirsch)

Martin Hirsch, énarque de gauche ( il a commencé sa carrière politique dans les cabinets socialistes) peut être socialiste quand il ne gère pas mais libéral quand il est responsable. Ce qui donne le social libéralisme du gouvernement mauvais cocktail de protection sociale non maitrisée, de record de fiscalité  et de braderie de l’appareil productif. Depuis qu’il est patron des hôpitaux de Paris, Martin Hirsch a changé de discours, fini le social vive la gestion et mort aux 35 heures.  Le patron des hôpitaux parisiens (AP-HP), veut revoir toute l’organisation du temps de travail. Plusieurs syndicats appellent à faire grève le 21 mai.  C’est un énorme chantier. 75.000 agents de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris sont aujourd’hui aux 35h. Confrontée à la baisse des dépenses de santé, la direction veut revoir l’organisation du temps de travail, en revenant notamment sur une partie des RTT. Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, assure qu’il « défend le service public » et qu’il connaît « l’usure » d’une partie des salariés, « qui n’est pas satisfaisante, ni pour les patients ni pour le personnel« . Le groupe envisage-t-il de supprimer des emplois ? « On est le plus grand employeur d’Ile-de-France et on entend le rester. Quand vous êtes hospitalisé, vous avez besoin d’avoir des blouses blanches autour de vous (…) Nous voulons nous occuper mieux des patients« . Avec le recul, le directeur général de l’AP-HP considère-t-il que les 35h à l’hôpital étaient une erreur ? « Oui, c’est une erreur si on n’évolue pas, si on ne bouge pas« .

 

35 heures:  » une erreur  » (Martin Hirsch)

35 heures:  » une erreur   » (Martin Hirsch)

Il aura fallu que Martin Hirsch occupe des fonctions de gestionnaire comme patrons des hôpitaux publics pour qu’il s’aperçoive que les 35 heures étaient une erreur. Martin Hirsch, le patron des hôpitaux parisiens (AP-HP), veut revoir toute l’organisation du temps de travail. Plusieurs syndicats appellent à faire grève le 21 mai.  C’est un énorme chantier. 75.000 agents de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris sont aujourd’hui aux 35h. Confrontée à la baisse des dépenses de santé, la direction veut revoir l’organisation du temps de travail, en revenant notamment sur une partie des RTT. Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, assure qu’il « défend le service public » et qu’il connaît « l’usure » d’une partie des salariés, « qui n’est pas satisfaisante, ni pour les patients ni pour le personnel« . Le groupe envisage-t-il de supprimer des emplois ? « On est le plus grand employeur d’Ile-de-France et on entend le rester. Quand vous êtes hospitalisé, vous avez besoin d’avoir des blouses blanches autour de vous (…) Nous voulons nous occuper mieux des patients« . Avec le recul, le directeur général de l’AP-HP considère-t-il que les 35h à l’hôpital étaient une erreur ? « Oui, c’est une erreur si on n’évolue pas, si on ne bouge pas« .

 

Sondage 35 heures : 71% des Français pour la défiscalisation des heures supplémentaires

Sondage 35 heures :  71% des Français pour  la défiscalisation des heures supplémentaires

Un  sondage avait déjà démontré que les Français étaien t à 75% en faveur d e la suppression des 35 heures après accord entre partenaires sociaux dans l’entreprise. Cette fois un autre sondage confirme cette volonté de réformer les 35 heures. L es Français sont en effet favorables à la défiscalisation des heures supplémentaires, selon un sondage de l’institut CSA pour Les Echos, l’Institut Montaigne et Radio Classique publié vendredi. La proposition recueille ainsi 71% de jugements « favorables », contre 22% de jugements « défavorables ».  Faiblement soutenue par les 65 ans et plus (51% de favorables), les cadres (51%) et les sympathisants de l’UMP (56%), cette mesure est majoritairement rejetée par les actifs (63% d’opposés, dont 77% chez les ouvriers), les sympathisants de gauche (69%), ainsi que par les sympathisants du FN (63%). D’une certaine manière on peut donc constater que d’une  manière générale l’opinion est plutôt en avance sur la plupart des responsables politiques très prudents vis-à-vis des 35 heurs ( plus globalement   d’ une  remise en cause du système social). Sans doute l’importance du chômage a-telle favorisé une prise de conscience des Français sur la nécessité de reformes de structures pour relancer croissance et emploi. Sans parler de l’augmentation du pouvoir d’achaht que représente la défiscalisations des heures supplémentaires.

35 heures: un coût exorbitant pour l’économie

35 heures: un coût exorbitant pour l’économie

 

 

La gauche se vante (en particulier Aubry bien sûr) que les 35 heures ont permis de créer 350 000 à 400 000 emplois. En fait un calcul très approximatif car il faudrait comparer avec le  nombre d’emplois créés à la même époque sans les 35 heures. Surtout il faut prendre en compte le nombre d’emplois qui ont été supprimés du fait de la perte de compétitivité de l’économie. Ce n’est sans doute pas un hasard si nous connaissons 5 millions de chômeurs aujourd’hui.  C’est la double peine pour la France, les 35 ont engendré un cout budgétaires significatif par ailleurs ils ont plombé la compétitivité sans parler de la banalisation de la culture RTT difficilement mesurable mais qui a sécrété un poison mortel dans l’économie et pour longtemps.). La Direction du budget a évalué ce coût des allègements de cotisations liés aux 35 heures  entre «11 et 13 milliards» par an depuis 2006 et à 12,8 milliards en 2013, dans le rapport parlementaire de décembre sur l’impact des 35 heures. Cette estimation est proche de celle de la Dares, qui avance pour sa part le chiffre de 12 milliards. Sur la période 2003-2013, la facture cumulée s’élève à 118,3 milliards d’euros, soit l’équivalent de près de quatre budgets annuels de la Défense… Ce calcul n’est cependant pas aisé à établir. Car les allégements Fillon (22,8 milliards en 2013) ont absorbé progressivement depuis 2003 toute une série de dispositifs, qui avaient pour objectif de réduire les charges sur les bas salaires (ristourne Juppé), puis d’accompagner le passage aux 35 heures (loi Robien en 1996, lois Aubry I et II en 1998 et 2000). À ce coût de 12,8 milliards, il faudrait ajouter celui de la défiscalisation des heures supplémentaires, mise en place par Sarkozy en 2007 et supprimée par Hollande en 2012. La logique voudrait aussi que soit pris en compte l’impact de cette loi sur les créations d’emplois, qui ont des répercussions positives pour les caisses de l’État et de la Sécu. La Direction du budget juge trop hasardeux d’effectuer le calcul. L’Insee affirme que les 35 heures ont entraîné 350.000 créations de postes entre 1997 et 2002, un chiffre qui fait aujourd’hui consensus. Parallèlement, la RTT aurait entraîné la création de 53.000 emplois entre 2002 et 2005 dans le secteur public, essentiellement à l’hôpital, pour un coût de quelque 2 milliards en 2005, selon un rapport parlementaire de 2004. À cela s’ajoute le coût des heures supplémentaires (1,4 milliard en 2012, uniquement pour la fonction publique d’État). Et des jours stockés dans les comptes épargne-temps. Au-delà des aspects budgétaires, le bilan économique est encore plus difficile à établir et fait aussi l’objet de débats acharnés. Selon Michel Didier, président de l’institut Coe-Rexecode, c’est l’impact des 35 heures sur le coût salarial - la durée du travail a baissé mais pas les salaires - qui explique la perte de compétitivité de la France, comme en témoigne la baisse de la part des exportations françaises dans celles de la zone euro depuis le début des années 2000.

Fin des 35 heures : des patrons et des salariés pour

Fin des 35 heures : des patrons et des salariés pour

 

 

Pas la peine d’être économiste pour comprendre le drame économique français : pas assez de travail et trop de fiscalité. Du coup l’heure de travail est la plus chère du monde. Les Français sont  ceux qui travaillent le moins et cela met en péril de nombreuses entreprises. Nombre de patrons et de salariés sont prêts à remettre en cause cette loi suicidaire des 35 heures.  Par ailleurs  le gouvernement disposera ce jeudi d‘un rapport franco-allemand, déjà polémique, qui préconise des réformes du marché du travail. Selon le magazine allemand Der Spiegel, ses deux auteurs, le Français Jean Pisani-Ferry et l’Allemand Henrik Enderlein, prônent un assouplissement des 35 heures et un gel des salaires Un contexte qui éclaire le thème du partenariat Capital-RTL du mois de décembre : Va-t-il falloir travailler plus ? Avec une durée annuelle moyenne du travail, dans le public comme dans le privé, de 1.661 heures par an pour un plein temps, les Français sont les -champions d’Europe du farniente, juste devant les Finlandais (1648 heures).  Selon Eurostat, un institut dépendant de la Commission européenne, la réduction du temps de travail a fait bondir le coût du travail. En France, il est passé de 24,32 euros en moyenne en 2000, à 35,36 euros aujourd’hui dans l’industrie et les services. En Allemagne, l’heure de travail coûtait plus cher qu’en France en 2000 (26,34 euros). Le coût moyen est aujourd’hui moins élevé qu’en France outre-Rhin (32,84 euros).  Conséquence, dans certains corps de métier, patrons et salariés souhaiteraient travailler plus. Illustration à la menuiserie G. Dubois, à Sepmes, en Indre-et-Loire, où employeur et employés estiment que les 35 heures ont été très néfastes à l’entreprise, avec un surcoût de 100.000 euros à payer par an. Dans l’immense atelier aux couleurs de bois, les hommes poncent, coupent et taille près de huit heures par jour. Mais quand leur patron passe les voir, ils sont tous d’accord sur l’idée de travailleur davantage pour gagner plus. « Ça nous permettrait de payer plus de loisirs et plus de choses pour la famille », explique Michel, 28 ans d’entreprise. Les 150 salariés travaillent déjà 39 heures par semaine, quatre heures de plus que les 35 heures de la loi Aubry. Un temps de travail nécessaire pour le gérant mais aussi très coûteux. « Pour nous, les 35 heures c’est un coût annuel d’environ 100.000 euros, explique-t-il. Pouvoir partager le travail c’est une belle idée mais en réalité, les 35 heures n’ont permis d’embaucher personne en raison des surcoûts et du manque de flexibilité que ça entraîne ». Pour se développer davantage, il souhaiterait pouvoir faire travailler ses employés jusqu’à 42 heures les semaines où les chantiers se bousculent et pourquoi pas 32 heures lors des périodes creuses.

 

Remise en cause des 35 heures et gel des salaires

Remise en cause des 35 heures et gel des salaires

Un document explosif qui va surtout engager la France s’il est suivi. On annonce en effet le gel des salaires et la remise en cause des 35 heures. L’Allemagne de son coté prévoyant un effort d’investissements de 20 milliards … mais d’ici 2018. Le temps de voit venir si la France fait vraiment les efforts demandés par l’Allemagne (et donc par Bruxelles). Le rapport qui sera remis à Macron coécrit par un économiste allemand et un économiste Français, prévoit « entre autres une flexibilisation du marché du travail en France, ainsi qu’un assouplissement des 35 heures dans de nombreux secteurs. En outre, le document plaide pour un gel des salaires pendant trois ans pour rendre les entreprises françaises plus compétitives », écrit Der Spiegel, qui affirme avoir eu accès au document sans citer davantage de détails. Côté allemand, Berlin doublerait ses investissements dans les infrastructures en Allemagne. Un effort supplémentaire de 20 milliards d’euros d’ici à 2018 devrait être annoncé, au lieu des dix milliards prévus jusqu’à présent, poursuit le magazine. En faiat beaucoup de bruit pour rien car il est vraisemblable que le gouvernement français ne bougera pas compte tenu de son impopularité. En matière de salaires, les augmentations sont par ailleurs insignifiantes compte tenu de l’inflation officielle. Quant aux 35 heures il est déjà possible de les assouplir.   Sollicité, le ministère de l’Economie a fermement démenti. « Il ne s’agit pas de propositions des gouvernements français et allemand mais d’un rapport de deux économistes », a indiqué une porte-parole. « Ce rapport n’est pas finalisé, il ne peut donc pas être commenté à ce stade. (…) Il s’agit de pistes de travail qui concernent les réformes structurelles et l’investissement », a ajouté le ministère, qui précise que ce rapport fait simplement office de « diagnostic ».  Ces propositions s’appuient sur le travail de deux économistes, le Français Jean Pisani-Ferry et l’Allemand Henrik Enderlein, qui avaient été chargés mi-octobre par leurs gouvernements respectifs de dresser des pistes pour stimuler la croissance dans les deux pays. La situation économique de la France et le dérapage de son budget sont un sérieux motif d’inquiétude pour l’Allemagne. Berlin est, en parallèle, de plus en plus sous pression de la part de ses partenaires, la France en tête, pour en faire davantage de son côté pour relancer la machine économique européenne.

 

35 heures : signal négatif pour l’emploi (Macron)

35 heures : signal négatif pour l’emploi (Macron)

 

Le ministre de l’économie  a estimé que la réforme des 35 heures   a « créé un signal négatif pour les entreprises étrangères qui voulaient investir en France », et ce malgré une durée effective du travail dans le pays qui dépasse ce volume horaire affiché, et une productivité qui a augmenté de 2 à 3%.  Le ministre avait déjà exprimé une position similaire dans une interview au magazine Le Point, parue en août dernier. Au moment de la tenue de l’entretien, il n’avait pas encore été nommé ministre. Avec moins de précautions, il déclarait « nous pourrions autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunérations, à la condition explicite qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés ». Ces accords de branches ou d’entreprises pour aménager le temps de travail sont déjà possibles. Ils ont été prévus dans l’accord national interprofessionnel sur la compétitivité et la sécurisation de l’emploi de janvier 2013. Mais ce dispositif ne s’adresse qu’aux entreprises en difficulté, et est limité dans le temps, à deux ans maximum. « Le cadre légal n’est pas suffisant parce que salariés comme entreprises ont besoin de plus de souplesse. Qui serions-nous pour dire à quelqu’un qui souhaite travailler plus que c’est impossible? », s’est interrogé le ministre devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le temps de travail.

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Sondage 35 heures : 61% des Français pour la remise en question

Sondage 35 heures : 61% des Français pour  la remise en question

Paradoxe 61% des Français (Sondage Odoxa I télé)  sont pour la réforme des 35 heures (à adapter par entreprise) mais en même temps ils pensent que la France à 74% que la France n’est pas réformable.  Les trois quarts de nos compatriotes (74 % contre 26 %), autant d’un côté que de l’autre, considèrent en effet que la France est difficilement réformable.  Pis, pour 24 % des sondés, notre pays n’est même pas du tout réformable. Pour corser la chose, on relèvera que les électeurs des partis de gouvernement (PS, Verts, MoDem, UMP, UDI), qui se sont frottés au mur de la réalité, jugent que le pays est difficile à réformer, tandis que ceux des partis antisystème (FN et extrême gauche), vierges de toute expérience du pouvoir, ont tendance à considérer que ce n’est pas si difficile de faire bouger les choses (37 % pour le FN et 42 % pour l’extrême gauche)… Paradoxe ou masochisme, si la majorité des Français estime que la réforme est difficile, une proportion identique (76 %) voudrait en même temps qu’on aille plus loin dans les réformes ! Ainsi, 70 % des électeurs PS se déclarent désormais favorables à une évolution des règles en matière de marché du travail, d’indemnisation chômage et des retraites. Sur des sujets encore plus précis, l’avis des Français a changé, bien que les clivages partisans restent plus marqués. Soixante-douze pour cent (79 % à droite et 62 % à gauche) sont favorables à une ouverture des commerces le soir et le dimanche. Une évolution sans doute sociétale. Plus surprenant, 61 % pencheraient désormais pour une révision de la durée légale du travail en l’adaptant selon la taille et le secteur des entreprises. A droite, 74 % en sont (depuis longtemps) partisans, mais 56 % des sympathisants de gauche y seraient aussi prêts. Un vrai changement, surtout sur ce thème qui fait partie des chevaux de bataille du Medef. En revanche, pas touche à l’âge légal de départ en retraite : 69 % des sondés sont contre, notamment 56 % des sympathisants de droite et 84 % à gauche. Idem pour l’idée de supprimer deux jours fériés pour allonger la durée annuelle travaillée (73 % y sont hostiles). En réussissant à pousser deux de ses quatre propositions, le Medef peut néanmoins se frotter les mains…

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