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Economie: 30 ans de retard pour la France

Economie:  30 ans de retard pour la France

 

Alstom, Alcatel, Arcelor, et désormais Doliprane. Ces pertes de fleurons industriels français au profit de puissances étrangères ne sont-elles pas le symptôme de notre manque de stratégie dans ce que l’on appelle l’intelligence économique ?

 

par Christophe Bisson
Professeur Associé en Intelligence Decisionnelle, SKEMA Business School dans The Conversation 

Donald Trump vient d’être élu confortablement à la Maison Blanche. Pour les Européens, cette élection soulève de nombreux problèmes, entre autres celui des droits de douane qui seront imposés par les États-Unis, d’une part à la Chine mais aussi aux pays européens. Ainsi, une diminution conséquente de l’entrée des produits chinois en Amérique va, par contre coup, les faire déferler sur l’Europe. En France notamment, la toile de fond de la désindustrialisation nous rend fortement vulnérables.

La récente affaire Doliprane a d’ailleurs ravivé les tensions sur la perte de souveraineté économique de la France, sur sa dette grandissante et sur la perte continue de notre compétitivité économique. Pourtant, dès 1994 le rapport Martre nous alertait, en défendant la mise en place d’une intelligence économique (IE), c’est-à-dire à rassembler et mobiliser des informations et des renseignements utiles aux acteurs économiques. Il devenait nécessaire de face aux mutations de notre environnement d’introduire plus de stratégie dans nos actions, d’utiliser l’information et son analyse comme une des clés permettant une meilleure décision.

L’intelligence économique a trois « piliers » : la veille stratégique (surveillance de l’environnement économique), l’influence (stratégie indirecte pour que des décisions soient prises en faveur de l’intérêt national) et la sécurité économique (comprenant des volets de sécurité physique, de propriété intellectuelle et digitale).
Qu’en est-il advenu ? En 2003, le rapport Carayon, intitulé « Intelligence économique et Cohésion sociale », reprenait les thématiques du rapport Martre pour constater que celui-ci n’avait en fait pas été suivi d’effet. À la suite du rapport Carayon, un poste de responsable chargé de l’intelligence économique au sein du Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) a été créé, occupé par Alain Juillet de 2003 à 2009. On essayait alors, dans la mesure du possible, d’introduire au sein des élites françaises chargées de la décision les concepts et outils de l’IE pour à la fois protéger notre patrimoine industriel et augmenter notre compétitivité.

Cependant, en 2023, la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann présentait un rapport intitulé « Anticiper, adapter, influencer : l’intelligence économique comme outil de reconquête de notre souveraineté », dont la recommandation numéro 1 était sans équivoque : « concevoir une stratégie nationale d’intelligence économique intégrant les volets défensif et offensif… ». Ainsi, 30 ans après le rapport Martre, les principes de base devant soutenir notre compétitivité n’avaient semble-t-il toujours pas été intégrés dans les processus de décision nationaux.
Il est difficilement admissible que ce soit par un manque de culture ou par une méconnaissance des mécanismes liés à la décision stratégique qu’on en soit toujours au même point. Cela conduit à nous poser quelques questions et à mettre en évidence des faits avérés pouvant étayer une réflexion sur la perte de compétitivité de la France. Examinons une partie de ces derniers.

Bien avant l’affaire Alstom, des « fleurons » de l’industrie française sont passés sous contrôle étranger tels que Péchiney (2003), Arcelor (2006) ou Alcatel (2015). En 2015, c’est l’affaire Alstom qui marque le plus l’opinion. C’est finalement l’Américain General Electric qui rachète Alstom, avec l’aval du gouvernement français.

Ainsi, il nous semble qu’au-delà du patriotisme national, l’impact d’une politique soumise aux contraintes néolibérales est incompatible avec une politique nationale d’intelligence économique et donc de souveraineté nationale. En effet, l’IE à la française prône la protection et le confort de la souveraineté nationale sur les espaces critiques. Cela parait incompatible avec la recherche systématique du profit à court terme.
De plus, si l’IE semble se limiter aujourd’hui à la sécurité économique, avec toutefois une certaine efficacité, force est de constater que les aspects de stratégie directe ou indirecte (c’est-à-dire d’influence) et de prospective n’ont été que peu développés. Au niveau européen, la politique d’ouverture, la faible défense de nos intérêts et un manque chronique de coordination nous condamnent à un certain immobilisme et à un effacement de nos intérêts stratégiques, au profit d’une perception naïve d’un néolibéralisme « conquérant ».

Concernant l’actualité, la réaction de la population américaine qui va conduire à un développement intérieur des États-Unis, suivi d’un protectionnisme accru, remet en cause la doxa traditionnelle de nos décideurs. Cette situation risque rapidement de nous conduire à une paralysie décisionnelle en raison de la désindustrialisation, du manque de souveraineté énergétique, d’une dette croissante et surtout d’une méfiance de plus en plus marquée vis-à-vis des politiques nationales ou européennes qui semblent nous conduire vers une impasse.

Nous devons quitter la période « paisible » qui, depuis 80 ans, conduit à un effet lénifiant pour nous projeter dans un monde nouveau où la guerre des blocs, la compétition économique et les effets climatiques vont bouleverser nos référentiels et notre manière de penser et d’agir !

Cet article a été co-écrit avec Henri Dou, ancien professeur en sciences de l’information et de la communication à Aix-Marseille Université.

Sécurité Sociale: Un déficit jusqu’à 30 milliards en 2025 !

Sécurité Sociale: Un déficit jusqu’à 30 milliards en 2025 !

Une prévision de déficit à  10,5 milliards d’euros, puis à 16 milliards en juin, il atteindra finalement 18,5 milliards d’euros, selon le dernier rapport de la Commission des comptes de la Sécurité Sociale . En 2025, «avant intervention de nouvelles mesures en recettes et en dépenses, le déficit des régimes de base et du Fond de solidarité vieillesse (FSV) pourrait atteindre 28,4 milliards d’euros. Il représenterait alors 0,9 point de PIB, après 0,6 point en 2024 et 0,4 point en 2023»

En 2025, le déficit de l’ensemble des régimes vieillesse de base et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) se dégraderait fortement, à hauteur de 4,7 milliards d’euros, pour atteindre 10,3 milliards. Quant au déficit de la branche maladie, il continuerait à se creuser à 18,7 milliards d’euros, avant mesures du PLFSS. La progression des dépenses continuerait ainsi à dépasser la croissance économique, autrement dit la capacité de l’économie  française à financer la sécurité sociale à taux constant de prélèvements publics.

Sondage fiscalité : seulement 30 % pour des impôts supplémentaires

Sondage fiscalité : seulement 30 % pour des impôts supplémentaires

 

Selon un sondage du cabinet YouGov réalisé pour le HuffPost, seul un tiers des Français pensent que le gouvernement devrait augmenter les impôts pour renflouer les caisses de l’État. Et seuls 8% d’entre eux sont prêts à subir une augmentation de l’impôt sur tous les ménages. En revanche, 67% des Français se déclarent pour la création d’un impôt sur les ménages les plus riches pour financer la baisse du déficit public.

 

Consigne pour le verre : Une augmentation de 20 à 0,30 centimes

 Consigne pour le verre : Une augmentation de 20 à 0,30 centimes

 20 ou 30 centimes» par bouteille ou bocal, ce qu’envisage  l’éco-organisme Citeo a précisé les modalités du retour de cette pratique qui va être expérimentée dans quatre régions à partir du printemps 2025.

 

 

L’expérimentation à grande échelle, qui concerne 16 millions de Français de quatre grandes régions du nord-ouest de la France (Pays de la Loire, Bretagne, Normandie, Hauts-de-France), avait été annoncée par Citeo début juillet. L’éco-organisme espère à terme une «généralisation» à l’échelle nationale. La mise en production de ces emballages est prévue à partir d’octobre 2024, selon Citeo, qui table sur une installation des dispositifs de collecte en magasin à compter de mars 2025, avant une commercialisation en mai.

Outre sa visée écologique, cette initiative, développée avec l’appui du syndicat Brasseurs de France, a été facilitée par l’envolée des prix du verre l’année dernière lors de la crise énergétique. Or, la consigne «fait baisser le prix de revient de la bouteille en verre puisque celle-ci est utilisée de nombreuses fois», souligne Célia Rennesson, selon qui le réemploi des bouteilles en verre permet d’économiser 75% d’énergie, 50% d’eau et 79% de CO2.

L’enjeu, rappelle Citeo, est colossal : atteindre 10% d’emballages réemployés d’ici à 2027, conformément à la loi Agec sur l’économie circulaire de février 2020. Globalement, le réemploi des emballages est estimé aujourd’hui à moins de 1%,, avec des disparités très fortes selon les secteurs, la consommation quotidienne étant le maillon faible.

 

Sondage : 30 % des Français seulement favorables à un gouvernement entièrement NFP

Sondage : 30 % des Français seulement favorables à un gouvernement entièrement NFP
Selon une enquête Elabe pour BFMTV et La Tribune dimanche publiée ce mercredi 10 juillet, 7 Français sur 10 ne sont pas satisfaits des résultats de ces élections législatives et, de fait, de la composition du nouvel hémicycle.

À l’inverse, 29% se disent satisfaits, dont 25% plutôt satisfaits et 4% très satisfaits. Si cette insatisfaction domine chez les électeurs du Rassemblement national au premier tour (94%), comme chez les électeurs LR (79%) et d’Ensemble (78%), la majorité des électeurs du Nouveau Front populaire (60%) – la coalition la plus importante à ce stade – se disent satisfaits.

Une sorte de grande coalition entre le camp présidentiel, Les Républicains, la gauche mais sans la France Insoumise convainc 39% des sondés et est soutenue par les électeurs d’Ensemble (77% favorables) et de LR (58%) mais ceux du NFP s’y opposent à 69%

Un tiers des Français sont favorables à une coalition de « centre-droit » regroupant les macronistes et LR tandis qu’un sur quatre plébiscite une alliance entre le camp présidentiel et les partis de gauche dont la France Insoumise. Selon ce sondage Elabe de ce mercredi, les électeurs du RN rejettent l’ensemble de ces configurations.

Qui pour Matignon? 38% des sondés souhaitent que Gabriel Attal soit Premier ministre, 35% Jordan Bardella, 31% Raphaël Glucksmann, 26% François Ruffin, 24% Olivier Faure, 24% François Bayrou, 21% Bernard Cazeneuve ou encore 19% Marine Tondelier.

Si Jordan Bardella (85%) et Gabriel Attal (82%) bénéficient d’un soutien quasi-unanime dans leur socle électoral respectif, l’actuel Premier ministre est également soutenu par des électeurs LR (72%), ce qui n’est pas du tout le cas de Jordan Bardella (10%).

Au sein des électeurs du NFP, aucune personnalité ne fait consensus. Près d’un sur deux envisage Raphaël Glucksmann, François Ruffin ou Marine Tondelier, qui devancent Olivier Faure (45%), Clémentine Autain (38%), Manuel Bompard (34%), Laurent Berger (28%), Jean-Luc Mélenchon (27%), Clémence Guetté (27%), Carole Delga (22%), Boris Vallaud (21%) et Bernard Cazeneuve (18%).

Au lendemain des élections législatives, en observant la composition de cette nouvelle Assemblée nationale, 65% des Français estiment que la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée a été une mauvaise décision.

 

JO-2024 : La Seine a été propre pendant 30 secondes !

JO-2024 : La Seine a été propre pendant 30 secondes !

De quoi s’interroger sur les résultats d’une étude officielle qui aurait constaté que la Seine  aurait été baignable pendant quelques jours en juin. Pourquoi pas aussi pendant 30 secondes !

Il paraît de plus en plus évident que la Seine à Paris ne pourra être conforme aux critères imposés pour la baignade d’autant que la pollution chronique ne peut disparaître en quelques jours et que les conditions météo jouent également un rôle important.

Officiellement, la Seine a été propre à la baignade plusieurs jours de suite fin juin, pour la première fois depuis la publication hebdomadaire de résultats au cours du mois, selon les résultats d’analyses bactériologiques publiés ce jeudi 4 juillet, à quatre semaines des épreuves olympiques prévues dans le fleuve.

Ces premiers bons résultats, liés notamment à un temps ensoleillé aux premiers jours de l’été, ont été obtenus malgré un débit du fleuve « quatre à six fois » supérieur « au débit habituel d’été », soulignent la mairie et la préfecture de région dans leur bulletin hebdomadaire.

Malgré les craintes suscitées par les précédents tests, la baignade dans la Seine devrait ainsi être possible pour les Jeux olympiques, estime la mairie de Paris, ce jeudi 4 juillet. « Les résultats des derniers jours sont satisfaisants et conformes à la baignade », a assuré Pierre Rabadan, ajdoint à la mairie de Paris.

L’ONG Surfrider Foundation avait alerté au début du mois d’avril sur l’état « alarmant » des eaux de la Seine, après avoir réalisé une campagne de prélèvements sur six mois. Sur les 14 mesures effectuées entre septembre 2023 et mars 2024, 13 se révélaient « au-dessus, voire très largement au-dessus » des seuils recommandés pour la baignade.

Economie, politique, société: les plus lus 30 mai 2024

Economie, politique, société: les plus lus 30 mai  2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Violence contre les pharmacies : augmentation de 30 %

Violence contre les pharmacies : augmentation de 30 %

 

Entre 2022 et 2023, les violences envers les pharmaciens ont bondi de 30%. C’est ce qu’explique le baromètre de la sécurité réalisé par le Conseil national de l’ordre des pharmaciens, révélé par Le Figaro ce mardi 9 avril. Avec 475 faits recensés en 2023, contre 366 en 2022, plus d’un pharmacien a été victime de violences par jour.

 

D’après ce rapport, cette explosion de violences est notamment liée aux émeutes de l’été dernier après la mort du jeune Nahel, tué par un policier après un refus d’obtempérer. Des pharmacies avaient alors été prises pour cible, et le mois de juin marque un pic dans ces faits de violences (92 faits).

Dans le détail, 85% des faits représentent des menaces et injures « pouvant se produire en direct, par téléphone, sur internet ou les réseaux sociaux », selon le rapport, surtout quand les pharmaciens refusent de délivrer les produits demandés, en cas de difficultés de prise en charge ou de pénurie.

Les agressions physiques, elles, sont liées aux refus de délivrer les produits (18 faits) ou des vols (11). Dans 14 cas, une arme à feu ou une arme blanche ont été utilisées.

Les vols sont également très prégnants: 126 vols sur 2023 (45 cas pour de l’argent, 32 pour des produits, notamment des « stupéfiants, des anxiolytiques, des antalgiques, des anti-inflammatoires, ou encore des médicaments pouvant avoir un usage détourné et des vaccins).

 

20 à 30 ans pour redresser la France

20 à 30 ans pour redresser la France

Inutile de tourner autour du pot, la France encore récemment une des plus grandes puissances mondiales ne cesse de s’enfoncer sur tous les plans : économique, social, sociétal et même sur le plan de la sécurité.

La France est passée du statut de grande puissance à celui de très moyenne voire de pays instable.

Tous les indicateurs sont au rouge. Il y a d’abord la situation économique et financière. Faute de compétitivité depuis longtemps et de manque de productivité globale ( trop faible taux d’emploi en France rapporté à l’ensemble des actifs potentiels) mais aussi du fait de la mise en place précipitée des 35 heures. Deux éléments qui ont plombé la compétitivité et en particulier celle de l’industrie délocalisée à l’extérieur.

En dépit du taux exceptionnel de prélèvements obligatoires( impôts globaux), la France cumule paradoxalement deux faiblesses ,d’une part un déficit chronique , une dette abyssale ( 50 000 € par habitant soient 3200 milliards) , d’autre part un taux de prélèvement obligatoire de près de 50 %. Une fiscalité qui tue aussi la compétitivité.

Et curieusement ce n’est qu’il y a que quelques jours ou quelques semaines que les instituts, organismes et autres institutions découvrent l’ampleur d’une catastrophe qui a commencé il y a 40 ans environ. En cause, le mammouth de l’État (et des collectivités locales) devenu complètement incontrôlable ou la logique de dépenses se déroule en dépit de tous les discours de gestion plus saine. Et là aussi paradoxalement la qualité des services publics a plutôt tendance à se dégrader( sécurité, santé ou encore éducation par exemple).

Le sentiment général est que ce pays n’est plus géré depuis longtemps ce dont convient même le président de la république qui essaye maintenant de sermonner les hauts fonctionnaires; Évidemment deux fois trop nombreux ( un directeur, deux adjoints, des sous-directeurs et des chefs de bureau en pagaille, sans parler les troupes de bases qui augmentent chaque année; de 50 000 encore en 2023 et 70 000 en 2024 ! ) Et pas forcément bon endroit.

Mais au-delà des aspects quantitatifs il y a surtout le sentiment que le concept d’autorité est complètement bafoué partout dans l’espace public, services publics et autres. Dans l’école, dans la rue et même dans la sphère privée( quand la plupart des plaintes sont enterrées). Exemple significatif: la France qui est en train de devenir une plaque tournante internationale de la drogue. Toutes les villes mêmes les plus petites sont affectées par ce cancer qui s’accompagne en plus de règlements de comptes, de violences et de morts.

Le dernier aspect concerne celui du sentiment d’insécurité vis-à-vis d’un islamisme rampant qui met en cause la laïcité. L’extrémisme religieux veut progressivement prendre le pas sur ce qui fait la spécificité de la France : ses valeurs républicaines, sa liberté et sa démocratie. Bref, un discours politique qui a 1000 ans de retard mais qui s’ancre dans des populations velléitaires et incultes. Bref, Dieu pour remplacer la science, le progrès et la démocratie comme en Afghanistan, en Iran et autre pays d’obédience musulmane extrémiste.

La France a un sérieux besoin de recentrage social et économique mais aussi sociétal sinon le pays s’orientera vers l’appauvrissement, la violence et le chaos.

Et les discours actuels du monde politique ne sont pas à la hauteur des enjeux.

Sondage européennes : le RN à 30 %, majorité ) 19% ,PS à 11 %, LFI toujours en baisse

Sondage européennes : le RN à 30 %, majorité ) 19% ,PS à 11 %, LFI toujours en baisse 

Le « rassemblement national » toujours en tête avec 30 %, Soit 11 points d’avance sur la majorité, tandis que les listes PS-Place publique et écologistes enregistrent une progression notable, selon un sondage Odoxa publié mardi 27 février. 

À droite, la liste Les Républicains (LR) de François-Xavier Bellamy reste stable à 8,5% (-0,5 point), devant celle de Reconquête! de Marion Maréchal à 7% (+ 1 point) et Nicolas Dupont-Aignan (4 points, + 2 points).

 

Cette enquête a été réalisée par internet les 21 et 22 février 2024 auprès d’un échantillon de 1005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points. Lors du précédent scrutin en 2019, le RN était arrivé en tête avec 23,3% des voix, devant le parti présidentiel LREM (22,4%), EELV (13,5%), LR (8,5%), LFI (6,3%) et le PS (6,2%).

 

Popularité–Sondage popularité : Attal à 37 % devant Macron à 30%

Popularité–Sondage popularité : Attal à 37 % devant Macron à 30%

Les débuts de Gabriel Attal à Matignon sont jugés favorablement par 37 % des Français, quand l’action d’Emmanuel Macron est perçue ainsi par 30 % d’entre eux selon le premier baromètre mensuel Ipsos-La Tribune Dimanche.

Si le chef de l’État gagne trois points en un mois (« ce qui signifie qu’il a plutôt réussi son coup », avance Brice Teinturier, le directeur général délégué d’Ipsos), le Premier ministre fait nettement mieux que lui chez les sympathisants LR (53 % ont un jugement positif contre 31 % pour le président) comme chez ceux du RN (32 % contre 13 %).
Édouard Philippe est lui talonné par Gabriel Attal. 73 % des sympathisants de la majorité verraient d’un bon œil la victoire de l’un comme de l’autre en 2027.

Du côté des oppositions, la dynamique actuelle que connaît le RN se confirme. Marine Le Pen est jugée la meilleure opposante de droite par 28 % des personnes interrogées, suivie de Jordan Bardella (16 %). La leader du Rassemblement national est également celle dont l’accession à l’Élysée satisferait le plus de Français (36 %).

Politique-Sondage popularité : Attal à 37 % devant Macron à 30%

Politique-Sondage popularité : Attal à 37 % devant Macron à 30%

Les débuts de Gabriel Attal à Matignon sont jugés favorablement par 37 % des Français, quand l’action d’Emmanuel Macron est perçue ainsi par 30 % d’entre eux selon le premier baromètre mensuel Ipsos-La Tribune Dimanche.

Si le chef de l’État gagne trois points en un mois (« ce qui signifie qu’il a plutôt réussi son coup », avance Brice Teinturier, le directeur général délégué d’Ipsos), le Premier ministre fait nettement mieux que lui chez les sympathisants LR (53 % ont un jugement positif contre 31 % pour le président) comme chez ceux du RN (32 % contre 13 %).
Édouard Philippe est lui talonné par Gabriel Attal. 73 % des sympathisants de la majorité verraient d’un bon œil la victoire de l’un comme de l’autre en 2027.

Du côté des oppositions, la dynamique actuelle que connaît le RN se confirme. Marine Le Pen est jugée la meilleure opposante de droite par 28 % des personnes interrogées, suivie de Jordan Bardella (16 %). La leader du Rassemblement national est également celle dont l’accession à l’Élysée satisferait le plus de Français (36 %).

Sondage popularité : Attal à 37 % devant Macon à 30%

Sondage popularité : Attal à 37 % devant Macon à 30%

Les débuts de Gabriel Attal à Matignon sont jugés favorablement par 37 % des Français, quand l’action d’Emmanuel Macron est perçue ainsi par 30 % d’entre eux selon le premier baromètre mensuel Ipsos-La Tribune Dimanche.

Si le chef de l’État gagne trois points en un mois (« ce qui signifie qu’il a plutôt réussi son coup », avance Brice Teinturier, le directeur général délégué d’Ipsos), le Premier ministre fait nettement mieux que lui chez les sympathisants LR (53 % ont un jugement positif contre 31 % pour le président) comme chez ceux du RN (32 % contre 13 %).
Édouard Philippe est lui talonné par Gabriel Attal. 73 % des sympathisants de la majorité verraient d’un bon œil la victoire de l’un comme de l’autre en 2027.

Du côté des oppositions, la dynamique actuelle que connaît le RN se confirme. Marine Le Pen est jugée la meilleure opposante de droite par 28 % des personnes interrogées, suivie de Jordan Bardella (16 %). La leader du Rassemblement national est également celle dont l’accession à l’Élysée satisferait le plus de Français (36 %).

COP 28: le pétrole et énergies fossiles sauvés pour 30 à 50 ans

COP 28: le pétrole et énergies fossiles sauvés pour 30 à 50 ans

Comme d’habitude les grands médias vont ce contenter d’abord de reprendre l’essentiel de l’accord. En même temps, elles vont se féliciter des résultats de la négociation qui pourtant se résume à un appel à une transition mais sans calendrier, sans contrainte et sans moyens. Bref, on a sauvé surtout les énergies fossiles pour au moins 30 à 50 ans.

Deux raisons à cela d’abord une grande partie du monde ne peut se passer d’abord du charbon de très loin la première énergie utilisée surtout pour les pays en développement. La seconde l’extraordinaire pression de l’OPEP qui évidemment vit de cette ressource pétrolière et plus généralement des énergies fossiles comme le gaz aussi.

La transition demandera donc un certain temps . Un temps certain pour tenir compte des réalités. Symboliquement, on va multiplier à côté du sauvetage des synergies fossiles le programme des renouvelables mais qui en réalité pour la plupart ne joueront qu’un rôle accessoire et souvent intermittent. Notons que c’est aussi la redécouverte du Nucléaire

Il s’agit d’une décision « historique pour accélérer l’action climatique », a déclaré Sultan Al Jaber, président de la conférence de l’ONU et patron de la compagnie pétrolière émiratie, Adnoc.

« Nous avons une formulation sur les énergies fossiles dans l’accord final, pour la première fois. Nous devons être fiers de ce succès historique, et les Emirats arabes unis, mon pays, sont fiers de leur rôle pour y parvenir. Nous quittons Dubaï la tête haute », a-t-il ajouté,
La France a salué « une victoire du multilatéralisme et de la diplomatie climatique », par la voix de sa ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, présente à Dubaï pour cette COP28.

Le texte, dont chaque mot a été négocié par les Emiratis, appelle à « transitionner hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques ».

En choisissant le terme de « transitioning away » (« transitionner hors de », « s’éloigner », « abandonner » selon les traductions possibles en français), le texte ne parle plus de « phase-out » (« sortie ») du pétrole, du gaz et du charbon, un terme devenu depuis des mois la bannière derrière laquelle se rangeaient plus d’une centaine de pays et des milliers d’ONG.

L’ONG WWF a qualifié le nouveau projet d’accord d’ »amélioration » concernant les énergies fossiles, par rapport à la version précédente, tout en notant l’absence d’appel à une « sortie complète » des fossiles. Mais « si ce texte est adopté, il représenterait un moment significatif », avait estimé Stephen Cornelius, de WWF.

Dans le projet d’accord des Emirats figure une reconnaissance du rôle joué par des « énergies de transition », allusion au gaz, pour assurer la « sécurité énergétique » des pays en développement, où près de 800 millions de personnes manquent d’accès à l’électricité.

Le texte contient de multiples appels liés à l’énergie: tripler les capacités d’énergies renouvelables et doubler le rythme d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici 2030; accélérer les technologies « zéro carbone » et « bas carbone », dont le nucléaire, l’hydrogène bas carbone, et le balbutiant captage et stockage du carbone, défendu par les pays producteurs de pétrole pour pouvoir continuer à pomper des hydrocarbures.

Entrée de l’Ukraine dans l’union européenne : seulement 30 % des Français favorables

Entrée de l’Ukraine dans l’union européenne : seulement 30 % des Français favorables

À ce jour, huit pays sont officiellement candidats à une adhésion au sein de l’UE : la Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie, l’Albanie, l’Ukraine, la Moldavie et la Bosnie-Herzégovine. En moyenne, seulement 37% des sondés des six pays sont favorables à une intégration de l’Ukraine au sein de l’UE, contre 33% qui s’y opposent. 30% ne savent pas ou sont indifférents. En France, le doute est plus marqué : 29% y sont favorables et 35% défavorables. L’Hexagone n’est pas non plus le pays le plus hostile : en Autriche, le soutien est de seulement 28% et l’opposition monte à 52% (le seul des six pays où cette valeur dépasse les 50%). Inversement, le Danemark et la Pologne sont les plus favorables à cette candidature (respectivement 50% et 47%).

Concernant un éventuel élargissement de l’UE , Les repères sont assez peu enthousiastes. En moyenne, le rejet le plus fort concerne les candidatures de l’Albanie (35%), du Kosovo (37%) et de la Turquie (51%). Ces chiffres sont encore supérieurs en France (respectivement 41%, 42% et 58%).

Pour les Français interrogés, le constat est relativement similaire. Pour respectivement 45% et 38% d’entre eux, l’impact de l’adhésion de l’Ukraine serait «négatif» pour la sécurité et l’économie de l’UE. Les réponses «positives» ne s’élèvent qu’à 18% et 24%.

De tels résultats aussi peu positif se nourrisse sans doute des insatisfactions des Européens et des Français en particulier concernant la dynamique de l’union européenne tant sur le plan économique que sécuritaire.

Le problème est politique mais aussi méthodologique. En effet les sondés ne disposent pas d’une situation de référence sans l’union européenne et ne peuvent donc imaginer quelle serait la situation de leur pays en l’absence de l’Europe économique. Exemple : sans l’union économique le franc aurait sans doute déjà été dévalué d’au moins 50 % car ce sont surtout les exportations allemandes et la situation financière outre-Rhin qui assure l’équilibre de l’euro

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