Archive pour le Tag '30 milliards'

Budget : Augmentation de 30 milliards du coût de la dette

Budget : Augmentation de 30 milliards du coût de la dette


Selon les « Echos », à l’horizon 2027, la charge de la dette ( autour de 3000 milliards !) pourrait coûter 10 milliards d’euros supplémentaires. Une augmentation mécanique puisque la France augmentée empruntait à 0 % en 2021 et en 2023 autour de 3%. Conséquence l’endettement coûtera 30 milliards de plus.

Bercy estimait à 20 milliards d’euros la hausse de la charge d’endettement entre 2022 et 2027 mais selon les dernières prévisions, le montant pourrait être de 30 milliards d’euros, soit 10 milliards d’euros de plus que prévu, d’après des informations ressortant du programme de stabilité, citées par Les Echos.

La Cour des comptes avait pourtant alerté « le retournement marqué de la charge de la dette », en forte hausse « après une décennie de quasi-stabilité ou de légère baisse ». De fait, l’inflation joue, une partie des obligations françaises étant indexées sur l’évolution des prix.

Plombée par son endettement public à 111,6 % du PIB, la France reste fortement exposée à une remontée des taux. Début 2021, Paris se finançait à un taux proche de 0 % pour ses emprunts à 10 ans. Las, il tourne autour de 3% actuellement (avec un pic à plus de 3 % en janvier et en mars). La charge de la dette publique française risque de peser lourd dans les années qui viennent. D’où, aussi, la nécessité de trouver des pistes de réduction de la dépense publique. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, notamment, planche sur la question.

Dividendes : 30 milliards versés aux actionnaires au second trimestre…c’est la crise !

Dividendes : 30 milliards versés aux actionnaires au second trimestre…c’est la crise !

 

C’est la crise mais les dividendes augmentent partout surtout en France + 30% au second trimestre. En fait les actionnaires se gavent en France plus qu’ailleurs (1000 milliards de dividendes distribués dans le Monde en 2013). Certes les actionnaires méritent une rémunération mais globalement en France ils touchent environ 50% des profits ; cela au détriment des investissements, donc de l’avenir des entreprises. Il est clair que le patronat est en mauvaise posture pour d’un coté demander 30 milliards d’allégement de fiscalité et de l’autre octroyer quelques 100 milliards annuels de dividendes. Evidemment la critique vaut surtout pour le CAC donc les adhérents du Medef car pour la très grande majorité des PME, les bénéfices ne permettent pas de distribuer de tels dividendes ou de tels revenus. Les beaux jours semblent revenir pour les actionnaires. Selon une étude d’Henderson Global Investors (HGI), les versements de dividendes ont, au cours du deuxième trimestre 2014, progressé de 11,7% par rapport à la même période de l’an passé, pour atteindre 426,8 milliards de dollars, soit environ 320 milliards d’euros. HGI note que ce sont « les pays développés qui poussent la croissance des dividendes à la hausse ».  En premier lieu l’Europe, dont « les sociétés payent généralement la majeure partie des dividendes au cours du deuxième trimestre ». Le Vieux Continent réalise plus des 2/5e des paiements mondiaux, avec un total de 153,4 milliards de dollars. Et au cœur de l’Europe un pays se démarque plus particulièrement: la France. L’Hexagone est ainsi, selon HGI, le pays qui a réalisé la meilleure performance au deuxième trimestre 2014, et est également le plus grand payeur de dividendes en Europe. Le montant total atteint ainsi 40,7 milliards de dollars, soit environ 30 milliards d’euros, ce qui représente une progression de 30,3% par rapport au deuxième trimestre 2013.  HGI indique que le secteur financier s’est particulièrement distingué. L’assureur Axa est ainsi le plus gros payeur de dividendes en France avec 2,7 milliards de dollars soit environ 2 milliards d’euros. « Le Crédit Agricole a rétabli ses versements (1,2 milliard de dollars US), Société Générale a réalisé une forte hausse et BNP Paribas a continué ses versements de dividendes malgré la forte amende imposée par les régulateurs américains », ajoute HGI.  L’étude montre également d’autres tendances au niveau mondial. Les dividendes au Japon ont progressé de 18,5% à 25,2 milliards de dollars, alors qu’à l’inverse, les paiements ont chuté de 14,6% dans les pays émergents. Aux Etats-Unis, ils progressent de 13,8%.

 

Livret A : 30 milliards pour les banques

Livret A : 30 milliards pour les banques

 

Résumons, on baisse le taux du livret A et en même temps on reverse davantage de produits de cette collecte aux banques. En clair on prend sur la rémunération de l’épargne pour les donner aux banques ; lesquelles de prêteront évidemment pas à 1.25% mais au moins à 3% ( si elles veulent bien prêter !). Quand elles ne se serviront pas de ces liquidités pour spéculer. Ce que permet la nouvelle loi bancaire à minima qui est une fausse séparation des activités de dépôts et d’investissement ; Les banquiers vont donc continuer de faire joujou avec l’argent de l’épargne et des dépots.Trente milliards d’euros issus de la collecte centralisée des livrets d’épargne réglementée comme le livret A et le livret de développement durable seront reversés aux banques, a annoncé vendredi le ministre des Finances, Pierre Moscovici. « Ces ressources permettront aux banques de prêter davantage pour le financement de l’économie, principalement au bénéfice des petites et moyennes entreprises », lit-on dans un communiqué commun du ministère des Finances et de la Caisse des dépôts. « Les établissements bancaires baisseront leur taux de commission de 0,5% à 0,4% », poursuit le texte, « afin de réduire le coût de la ressource du fonds d’épargne, au profit notamment du financement du logement social ». Cette réforme entrera en vigueur le 31 juillet. Les banques reversent actuellement 65% des sommes placées par les épargnants sur les livrets A et les LDD à la Caisse des dépôts, ce qui les empêche de les comptabiliser dans les ratios de solvabilité imposés au niveau international. Ces ratios ont été renforcés ces dernières années pour tirer les leçons de la crise financière.

 

L’évasion fiscale en France plus de 30 milliards par an

L’évasion fiscale en France plus de 30 milliards par an  

l’ONG Tax Justice Network, estime que le montant de l’évasion fiscale dans le monde est compris entre 17.000 et 26.000 milliards d’euros. Soit le PIB américain plus celui du Japon. Ou dix fois le PIB annuel de la France, explique Le Monde. Pour obtenir ces chiffres, l’organisation a compilé des données de plusieurs organismes internationaux, dont la Banque mondiale, le FMI ou encore l’ONU. Si elles passaient par le circuit légal et étaient imposées normalement, ces sommes faramineuses pourraient rapporter entre 155 et 225 milliards d’euros de recettes fiscales chaque année. . Après les révélations des médias mondiaux, la Commission européenne a rappelé que la fraude fiscale était évaluée à « plus de 1.000 milliards d’euros par an » dans l’Union européenne, indique Ouest-France. Olivier Bailly, le porte-parole de la Commission, a rappelé que l’institution avait « une position très ferme » en la matière.  Pour l’Hexagone, Antoine Peillon, auteur d’un livre sur le sujet, estime que 600 milliards d’euros dorment dans des paradis fiscaux. Selon Eric Bocquet, sénateur (CRC) du Nord et auteur d’un rapport sur la question en juillet 2012, cette évasion coûterait chaque année aux finances de l’Etat entre 30 et 36 milliards d’euros. Mais il reconnaît lui-même que le manque à gagner pour le fisc pourrait être significativement plus élevé : « ces chiffres peuvent être considérés comme la borne inférieure d’un risque qui, s’il intégrait l’ensemble des impôts et des opérations (…) ressortirait comme nettement plus élevé ». Interrogé sur Europe 1, Antoine Peillon estime par ailleurs qu’ « on évalue à 150.000 personnes le nombre d’évadés fiscaux français. » Et, contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas que de sportifs , de grandes fortunes ou d’industriels : « Il y a des bijoutiers, des bouchers de gros, le ‘petit peuple’ des évadés fiscaux », raconte-t-il.

 

Projet grand express Paris : 30 milliards au lieu de 20 prévus ; un léger détail !

Projet grand express Paris : 30 milliards au lieu de 20 prévus ; un léger détail !

 

Comme d’habitude des grands projets dont les coûts sont sous évalués et  dont le taux de rentabilité est faussé par les lobbys. Cela vaut pour a plupart des infrastructures (y compris le projet d’aéroport de Nantes) ; cette fois , cela touche  le Grand Paris Express. Le rapport Auzannet, remis jeudi matin à Cécile Duflot, ministre en charge du Grand Paris, affirme que le projet coûtera 9,5 milliards de plus que prévu. Soit un montant de l’ordre de 30 milliards d’euros, contre un budget initial de 20,5 milliards.  Ce surcoût a plusieurs explications: 3 milliards supplémentaires sont à imputer à la «ligne orange», pour laquelle seuls 2 milliards correspondant à la contribution de la Société du Grand Paris avaient été inscrits dans l’accord du 26 janvier 2011. En outre, 1,8 milliard correspond au coût des interconnexions, qui n’avait pas fait l’objet d’une évaluation. Le reste correspond à la dérive monétaire (3 milliards d’euros), à une dérive des coûts des projets sous maîtrise d’œuvre de la Société du Grand Paris (1,4 milliard d’euros), au surcoût du rallongement de la ligne 14 (500 millions). Le rapport prônerait de plus le décalage dans le temps de plusieurs tronçons. Selon Jean-Pierre Blazy, député du Val-d’Oise, deux branches du Grand Paris Express seraient menacées par ce rapport chargé d’évaluer le coût du projet de transports: la ligne reliant Le Bourget (Seine-Saint-Denis) et l’aéroport de Roissy, ainsi que le grand arc nord-est, qui dessert notamment Sevran et le territoire très enclavé de Clichy Montfermeil (Seine-Saint-Denis), tous renvoyés entre 2025 et 2040.

M. Touraine contre le choc de compétitivité de 30 milliards

M. Touraine contre le  choc de compétitivité de 30 milliards

 

Marisol Touraine n’est pas ministre de la santé économique, c’est sans doute pourquoi elle  s’est prononcée dimanche contre le « choc » de compétitivité de 30 milliards d’euros que Louis Gallois devrait proposer dans le rapport qu’il remettra le 5 novembre à François Hollande. Invitée sur BFM-TV, la ministre de la Santé a estimé que les Français ne pourraient pas supporter dans le contexte actuel « un choc comme celui-là ». « Je ne crois pas qu’il faille, dans l’année qui vient, envisager un transfert de cotisations qui amènerait à un choc pour le pouvoir d’achat de nos concitoyens », a-t-elle dit. Marisol Touraine propose, en revanche, de faire en sorte que les cotisations sociales « n’augmentent pas davantage », ce qui passerait en premier lieu « par des économies de structure ». « Pour le reste, je pense que nous pouvons travailler sur un paquet de mesures fiscales, par exemple les taxes environnementales », a-t-elle ajouté. Le gouvernement parle désormais de « trajectoire » de compétitivité, refusant la notion de « choc ». La ministre de la Santé n’a pas confirmé les fuites sur le contenu du rapport préparé par Louis Gallois. Selon Le Figaro, l’ex-président d’EADS proposera d’étaler son choc de compétitivité sur deux ou trois ans et de le faire porter pour 20 milliards sur les cotisations patronales et pour dix milliards sur des baisses de cotisations salariales. Les réductions de charges concerneraient les salaires jusqu’à 3,5 smic, soit un niveau bien supérieur à celui (2,6 smic) que Nicolas Sarkozy avait prévu lors du vote de la loi sur la TVA sociale abrogée par le nouveau président français.

 

 

Rapport gallois : un choc de compétitivité de 30 milliards

Rapport gallois : un choc de compétitivité de 30 milliards

 

Le rapport Gallois propose à peu prés le contraire de ce que fait le gouvernement dans le budget, un allègement de 30 milliards sur les entreprises. Pas étonnant qu’on lui ait  demandé de différer la sortie de ce document. Louis Gallois proposera un « choc » de compétitivité de 30 milliards d’euros dans le rapport qu’il remettra le 5 novembre à François Hollande, selon le site internet du Figaro. Le quotidien, qui cite un proche de l’ex-président d’EADS, souligne qu’il proposera de l’étaler sur deux ou trois ans et de le faire porter pour 20 milliards sur les cotisations patronales et pour dix milliards sur des baisses de cotisations salariales. Les réductions de charges concerneraient les salaires jusqu’à 3,5 smic, soit un niveau bien supérieur à celui (2,6 smic) que Nicolas Sarkozy avait prévu lors du vote de loi sur la TVA sociale abrogée par le nouveau président français. Le financement de ces mesures se ferait par une réduction des dépenses publiques bien plus importante que celle de 10 milliards d’euros envisagée dans le projet de loi de finances actuellement discuté au Parlement, par une hausse modérée de la CSG et de la TVA et par une nouvelle fiscalité écologique. Pour faire accepter ces mesures par les syndicats, Louis Gallois suggérerait de leur donner une voix délibérative dans les conseils d’administration des entreprises et de lancer une grande négociation sur la compétitivité. Selon Le Figaro, le rapport est prêt depuis longtemps mais il n’a pas été rendu public à la demande de l’Elysée pour ne pas interférer avec la discussion sur le projet de budget 2013. Le gouvernement parle désormais de « trajectoire » de compétitivité, refusant la notion de « choc ». Une source gouvernementale a expliqué que le gouvernement étudiait la piste d’un transfert de cotisations sociales patronales sur un « cocktail » fiscal comprenant une part de contribution sociale généralisée (CSG), une fiscalité écologique et une hausse de la TVA réduite sur la restauration.

 

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol