Archive pour le Tag '3%'

Page 15 sur 15

Déficit public 2013 : 3%, 3,7 ou 4,7% ?

Déficit public   2013 : 3%, 3,7 ou 4,7% ?

 

3% c’était l’objectif de Hollande concernant le  déficit public pour 2013 et du jour au lendemain, Hollande annonce 3,7%. Pourquoi 3.7% ? Simplement parce que c’est le chiffre de  la commission de Bruxelles qui n’en sait pas plus que Hollande ; une manière pour Hollande  de ne pas contrarier Bruxelles. En réalité, comme la croissance sera nulle (voire en récession), le déficit sera au moins égal à celui de 2012 (4.5%). Pourquoi ?  parce que les recettes fiscales diminuent avec le tassement de l’activité ; parallèlement les économies ne sont pas totalement au rendez vous ( beaucoup ne prendront effet qu’en 2014)  ; les dépenses sociales, elles, augmentent  considérablement avec le chômage qui devrait atteindre au moins 11% de la population active en 2013.  François Hollande a donc affirmé, mardi 12 mars, que le déficit de la France atteindra « sans doute » 3,7% du PIB cette année. Il acte donc officiellement la révision des objectifs budgétaires pour 2013. Et stratégiquement, il s’aligne sur la prévision de Bruxelles. Ainsi, en reprenant ce chiffre, François Hollande envoie un bon signal à la Commission européenne. Partager la même prévision de déficit public revient, en effet à faciliter les négociations à venir. Car, pour l’exécutif, il s’agit désormais d’avoir la bénédiction de la Commission pour reporter d’un an l’objectif des 3%. Le Commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a déjà laissé entendre qu’il approuverait un tel report, à condition que les réformes en cours soient assez convaincantes. François Hollande veut donner des gages à Bruxelles. Mardi, il a affirmé que des décisions seraient prises cette année sur la réforme des retraites. De quoi rassurer les partenaires européens qui veulent des garanties sur la discipline budgétaire de la France. Mardi à Dijon, François Hollande a promis d’être rapide dans l’action et cohérent dans sa stratégie de réduction des déficits. Un argumentaire qu’il déroulera jeudi 14 et vendredi 15 mars à Bruxelles, puis lundi lors d’un diner à Berlin avec la chancelière allemande Angela Merkel

Hollande: « déficit 3,7% en 2013″ ; ou davantage ! « sans doute »

Hollande:  « déficit 3,7% en 2013″ ; ou davantage ! « sans doute »

Le président François Hollande a déclaré mardi à Dijon que le déficit public de la France devrait être « sans doute de 3,7% en 2013″, renonçant ainsi publiquement à la possibilité de le réduire à 3% comme il l’espérait.   »En deux ans, nous aurons accompli un redressement structurel » qui « est inédit tant il est considérable. Le déficit public en 2011 s’élevait à un peu plus de 5% de la richesse nationale, à 4,5% fin 2012 et sans doute 3,7 % en 2013 même si nous essaierons de faire moins », a déclaré le chef de l’Etat, ajoutant : « La bonne stratégie économique, c’est de rester dans cette trajectoire sans rien faire qui puisse affaiblir la croissance ».   »Redresser les compte est une obligation financière, morale mais c’est également une obligation de souveraineté parce que la France ne doit jamais être en difficulté sur les marchés », a poursuivi le président.  Il a relevé que la France avait actuellement « les taux d’intérêts les plus bas de (son) histoire ». « Nous devons garder ce cap », a insisté François Hollande.   »L’endettement de notre pays a doublé en dix ans (…) Je ne veux pas à la fin de mon quinquennat livrer un état de mon pays qui soit celui de l’endettement », a-t-il dit aussi.

 

Fabius : la croissance ramenée à 0,2-0,3%-et l’objectif de déficit reporté

 

 

Fabius : la croissance ramenée à 0,2-0,3%-et l’objectif de déficit reporté

Exit l’objectif de 3% de déficit en 2013 car la France devrait réviser sa prévision de croissance pour 2013 « autour de 0,2%-0,3% » du produit intérieur brut (PIB) au lieu de 0.8%., a déclaré mardi Laurent Fabius. Du coup le déficit passera à 3.5% et sans doute davantage car rien n’est certain pour cette prévision de Fabius. D’autant qu’on a constaté  -0.3% au quatrième trimestre et croissance zéro sur l’ensemble de l’année 2012, alors que le gouvernement tablait sur +0,3%. Trente-deux économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un recul de 0,2% du produit intérieur brut de la France au quatrième trimestre, leurs estimations allant de -0,4% à 0,0%. La contribution de la demande intérieure finale (hors stocks) à la croissance du quatrième trimestre a été nulle. La variation des stocks y a contribué négativement à hauteur de -0,4 point et le commerce extérieur positivement à hauteur de 0,1 point, les importations ayant plus reculé que les exportations. Les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 0,2% sur le dernier trimestre mais l’investissement s’est replié de 1,0%, le recul de l’investissement des entreprises non financières atteignant 1,2%. après avoir affirmé pendant des mois  que c’était l’objectif principal en matière dé rééquilibrage des comptes ; Le 22 février, la Commission européenne publiera ses prévisions pour les Vingt-Sept. Dans sa précédente publication, en novembre, Bruxelles misait sur une croissance de 0,4% et un déficit de 3,5% en 2013 en France, et Bercy s’attend à ce que les nouvelles estimations soient encore moins bonnes.  Leur annonce devrait enclencher le processus. Le président François Hollande a en effet ouvert la voie à une révision à la baisse, « dans les prochains jours », de la prévision de croissance. A Bercy, on n’exclut pas de l’annoncer dès le 22 février.  Paris espère que la Commission assortira ses prévisions d’un assouplissement généralisé des objectifs budgétaires. Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn avait déjà estimé en décembre que des « mesures supplémentaires d’économies » ne seraient « pas indispensables » en France.  Reste à savoir ce que va faire précisément le gouvernement. Constater le dérapage? Annoncer un nouveau tour de vis pour le contenir au moins partiellement? « Cela dépend de son ampleur », glisse une source gouvernementale. Symboliquement, un déficit contenu sous le seuil des 3,5% du PIB passerait mieux qu’un dérapage plus important.

 

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

http://chansontroisiemeage.unblog.fr/

Déficit : Ayrault confirme l’abandon des 3% pas « exactement » au rendez-vous

Déficit : Ayrault confirme l’abandon des 3% pas « exactement » au rendez-vous

 

Ayrault reconnaît enfin que ce tous les économistes savent : le déficit 3% du PIB ne pourra pas été atteint en 2013. Motif d’après lui :la croissance ne sera pas au rendez-vous, ce que tout le monde sait aussi depuis longtemps. Comme l’objectif de déficit, le pourtant modeste objectif de 0.8% est aussi obsolète pour 2013. Dès lors, c’est mécanique, moins de croissance, c’est  moins de rentrées fiscales et davantage de déficit. Pour l’instant, on constate que 0.5% de croissance en moins, ce qui va être probablement le cas, c’est 0.25% de déficit en plus (en % du PIB)°. Conclusion, fin 2013 on sera au moins à 3.25% de déficit et encore à condition atteindre 0.3% de croissance, ce qui n’est pas certain. Les autorités françaises se lancent donc dans l’exercice délicat de l’abandon de l’objectif de réduction des déficits publics à 3% du PIB fin 2013, écartelées entre une croissance atone et la pression de l’Union européenne pour le sérieux budgétaire, le tout sous la surveillance des marchés financiers. Pour se justifier Ayrault cible la croissance plus faible que prévu et attend maintenant les prévisions de Bruxelles avant de corriger sa copie. C’est un changement de stratégie car précédemment la France seule décidait (contre l’avis de beaucoup) du niveau de sa croissance. Un abandon de souveraineté donc ? Ou alors plutôt l’espérance que Bruxelles fera une ouverture pour accepter  un assouplissement des règles européennes récemment décidées dans le pacte se stabilité européen.  Le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, avait laissé entrevoir une ouverture fin décembre en estimant qu’ »une fois que vous avez une stratégie budgétaire crédible à moyen terme, y compris par le biais de réformes, vous pouvez avoir un ajustement plus doux ». Les autorités françaises discutent actuellement avec la Commission pour tenter de la convaincre de leur détermination à tenir les dépenses et à mener les réformes structurelles visant à redresser les comptes publics et l’économie française. Après l’accord des partenaires sociaux sur le marché du travail, salué par la Commission, le gouvernement lancera cette année les travaux pour une nouvelle réforme des retraites et ceux de la « modernisation de l’action publique », qui prend la suite de la « RGPP » pour réduire les dépenses publiques. Pour Gilles Moec, économiste chez Deutsche Bank, « la France prépare les esprits » à la révision de son objectif de déficit. « Nous pensons que le gouvernement va essayer de garder le marché – et ses partenaires européens – de son côté en annonçant en termes plus concrets comment les économies dans les dépenses – et pas simplement les hausses des prélèvements – contribueront à la consolidation budgétaire », indique-t-il dans une note.

 

 

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

 

Europe : baisse de 3% du budget, la PAC épargnée

Europe : baisse de 3% du budget, la PAC épargnée

Dans le dernier texte proposé par M. Van Rompuy le montant des crédits d’engagement, qui correspondent au plafond autorisé, était de 960 milliards d’euros, et celui des crédits de paiement, soit les dépenses effectives pour les sept prochaines années, de 908,4 milliards d’euros, des chiffres qui servaient déjà de base aux discussions depuis le petit matin.  M. Van Rompuy avait alors présenté un nouveau texte de compromis après déjà plus de 15 heures de débats, rencontres bilatérales et conciliabules pour tenter de rapprocher les points de vue. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont ensuite brièvement interrompu leurs discussions dans la matinée, avant de reprendre le collier jusqu’en milieu d’après-midi.  De sources européennes, on souligne que cela correspond à une baisse de 3% du budget pour la période 2014-2020 par rapport aux sept années précédentes.  M. Van Rompuy voulait initialement proposer des engagements à 960 milliards d’euros et des crédits de paiement à 913 milliards. Mais dès son arrivée à Bruxelles jeudi en milieu de journée, le Premier ministre britannique David Cameron s’était montré inflexible. « En novembre, les chiffres présentés étaient vraiment trop élevés. Ils doivent redescendre. Et si ce n’est pas le cas, il n’y aura pas d’accord », avait-il lancé.  Pour tenir compte des restrictions budgétaires imposées dans de nombreux Etats membres, les montants présentés en novembre par M. Van Rompuy étaient déjà en nette baisse par rapport aux demandes de la Commission européenne: 973 milliards pour les engagements et 943 milliards pour les paiements. Mais cette proposition avait été sèchement rejetée par le Royaume-Uni, soutenu par l’Allemagne, les pays nordiques et les Pays-Bas.  Au final, M. Cameron obtient en grande partie satisfaction, avec des crédits de paiement, la mesure la plus concrète pour son opinion publique, en nette baisse.  Pour faire passer cette austérité auprès des pays comme la France ou l’Italie, partisans d’un cadre plus généreux, des solutions ont été trouvées pour apporter plus de souplesse, a expliqué une source européenne.  Il s’agit notamment de faire en sorte que l’argent provenant des amendes infligées par l’UE à des entreprises n’ayant pas respecté les règles de la concurrence soit versé au budget européen au lieu d’être redistribué aux Etats. Autre nouveauté, si tous les crédits de paiement ne sont pas dépensés au cours d’un exercice, la somme restante devrait s’ajouter à ceux de l’exercice suivant, au lieu, là encore, d’être récupéré par les Etats. Selon certains diplomates, cela pourrait représenter 12 milliards d’euros supplémentaires.  Les deux principales politiques de l’UE sont épargnées. La Politique agricole commune (PAC), dont la France est le premier bénéficiaire, gagne un peu plus d’un milliard par rapport à la dernière proposition Van Rompuy en novembre.  Les fonds de cohésion pour les régions les plus défavorisées, notamment dans les pays de l’Est, obtiennent 4,5 milliards supplémentaires. Un nouveau fonds pour l’emploi des jeunes sera doté de quelque six milliards.  Pour parvenir à une baisse substantielle du budget sans amputer la PAC et la Cohésion, l’essentiel des coupes sont opérées dans l’enveloppe demandée pour les infrastructures. Elle est amputée de plus de 10 milliards d’euros, à un peu plus de 29 milliards.  Les fonctionnaires de Bruxelles, dans le collimateur de David Cameron, devront se serrer la ceinture, avec 1,5 milliard de moins que la demande de la Commission.  Côté recettes, les pays bénéficiant de rabais, le Royaume-Uni en premier lieu, mais aussi l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède, le conservent. Le Danemark obtient la ristourne qu’il demandait. Le Parlement européen, qui doit voter le budget à la majorité absolue, a menacé de rejeter cet accord. « Je vois mal le Parlement approuver ce budget », a réagi le chef des Libéraux, l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, en dénonçant « une victoire de la vieille politique européenne.

 

ArcelorMittal: perte nette de 3,7 milliards de dollars en 2012

ArcelorMittal: perte nette de 3,7 milliards de dollars en 2012

Le géant mondial de l’acier et des mines ArcelorMittal a dévoilé mercredi une perte nette de 3,73 milliards de dollars pour 2012, largement due à des dépréciations d’actifs déjà annoncées et aux coûts de restructurations.  La division d’aciers plats carbone Europe, qui inclut le site lorrain de Florange (Moselle) et celui de Liège (est de la Belgique) au coeur de l’actualité sociale des derniers mois, a accusé une perte opérationnelle de 2,2 milliards d’euros au quatrième trimestre.  Cette perte comprend notamment une dépréciation pour écarts d’acquisition de 2,5 milliards de dollars « résultant de l’affaiblissement de l’environnement macro-économique et du climat du marché en Europe », qui représente plus de la moitié des dépréciations annoncées en janvier par le groupe.  Après une longue bataille avec le gouvernement français, ArcelorMittal a annoncé à l’automne 2012 la fermeture des hauts-fourneaux de Florange. Le sidérurgiste a également décidé le mois dernier de fermer de nouvelles lignes de production sur le site belge de Liège.  Des ouvriers métallurgistes de trois pays (France, Belgique et Luxembourg) ont prévu de manifester mercredi à Strasbourg devant le Parlement européen, alors que les gouvernements concernés ont aussi convenu de porter le dossier de la sidérurgie au niveau européen.  En ce qui concerne ses perspectives, le groupe a indiqué s’attendre à une amélioration de son résultat brut d’exploitation (Ebitda) en 2013. En 2012, son Ebitda s’est élevé à 7,08 milliards de dollars, dans la fourchette haute des prévisions des analystes, qui tablaient en moyenne sur 6,96 milliards.  Ce résultat inclut au dernier trimestre un bonus de 200 millions provenant de la vente de crédits carbone.   »Bien que nous prévoyions la poursuite de ces défis en 2013, principalement sous l’effet de la fragilité de l’économie européenne, nous avons récemment perçu des indicateurs positifs qui (…) devraient soutenir l’amélioration de la rentabilité de notre activité sidérurgique cette année », a indiqué le PDG du groupe Lakshmi Mittal, cité dans le communiqué.

 

Etats-Unis: l’inflation seulement à 1,3% en décembre sur un an

Etats-Unis: l’inflation seulement  à 1,3% en décembre sur un an

Signe du tassement économique, l’inflation a légèrement ralenti aux Etats-Unis en décembre, où elle a atteint 1,3% sur un an, selon l’indice des prix associés aux dépenses de consommation des ménages (PCE) publié jeudi par le département du Commerce vendredi à Washington.  La hausse des prix, qui avait atteint 1,4% en novembre, reste inférieure à l’objectif de la banque centrale des Etats-Unis (Fed), qui souhaite une inflation de 2,0% sur un an à moyen terme.  Hors alimentation et énergie, l’inflation dite sous-jacente a elle aussi ralenti à 1,4% en décembre, après avoir atteint 1,5% le mois précédent, selon les chiffres du gouvernement.  Par rapport au mois précédent, indique le ministère, les prix sont restés stables après avoir reculé le mois précédent (-0,2%) pour la première fois en six mois.  Sur un mois, l’inflation sous-jacente a elle aussi été nulle, alors que la prévision médiane des analystes tablait sur une légère hausse de 0,1%.  L’indice PCE sert de référence à la Fed pour la conduite de la politique monétaire américaine.

 

 

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

FMI : 0,3% de croissance en France en 2013

FMI : 0,3% de croissance en France en 2013…ou récession

 

Le FMI prévoit 0.3% en 2013 pour la croissance de la France. En fait, le FMI s’est déjà trompé en 2012 ( 0.2% attendu et en réalité récession). Traduction : il n’y aura pas de croissance en France en 2013. Le Fonds monétaire international (FMI) a donc annoncé mercredi avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance de l’économie française et ne prévoit plus que 0,3% de progression du produit intérieur brut (PIB) cette année, un demi-point de moins que le gouvernement. En octobre, le FMI avait dit attendre une croissance de 0,4% en France cette année après 0,2% attendu pour 2012. Pour 2014, l’organisation dirigée par l’ex-ministre française de l’Economie et des Finances Christine Lagarde a ramené sa prévision de croissance de 1,1% à 0,9%. Le locataire actuel de Bercy, Pierre Moscovici, a réaffirmé au début du mois la prévision de 0,8% de croissance sur laquelle le gouvernement a fondé ses hypothèses budgétaires 2013.

 

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

retraités : nouvelle taxe de 0,3%.

retraités : nouvelle taxe de 0,3%.

Le Sénat a adopté à son tour mardi la création d’une taxe additionnelle de 0,3%, dès le 1er avril 2013, sur les retraités imposables, avec pour objectif d’amorcer le financement de la réforme de la dépendance, les communistes votant contre en dénonçant une nouvelle forme de CSG «injuste».  L’Assemblée nationale avait déjà voté la création de cette nouvelle taxe lors de l’examen du projet de budget de la Sécu (PFLSS). Le groupe Communiste, républicain et citoyen (CRC) s’y est opposé au Sénat, proposant un amendement de substitution. «S’il n’est pas adopté, nous serons contraints de voter contre cet article», avait menacé pour le groupe Dominique Watrin, affirmant qu’il est pour le groupe, «comme pour des millions de salariés, une déception». Cet amendement de substitution, présenté par Laurence Cohen, consistait à remplacer le produit de cette taxe par le montant des exonérations de cotisations sociales dont bénéficient les employeurs qui ne respectent pas l’égalité professionnelle hommes-femmes et qui seraient supprimées. Il a rencontré l’opposition du rapporteur Yves Daudigny (PS) qui ne l’a pas jugé «pertinent» et de la ministre de la santé Marisol Touraine. «Je partage la nécessité de faire progresser l’égalié homme-femme», a dit la ministre, «mais je ne suis pas sûre que cet objectif trouve sa place dans ce texte». De plus, a-t-elle souligné, ce mécanisme est inscrit à l’ordre du jour des négociations sur les parcours professionnels.

 

Désir: « les 3% » seront franchis « à un moment ou à un autre »; dans 10 ou 20 ans ?

Désir: « les 3% » seront franchis « à un moment ou à un autre »; dans 10 ou 20 ans ?

Merveille de langue de bois. « Le passage à 3% (le déficit public rapporté au Produit intérieur brut, ndlr) c’est une étape qui peut se produire à un moment à un autre », a déclaré M. Désir sur Radio J.   »Notre objectif, et le gouvernement a raison d’y tenir », a-t-il ajouté, « c’est que cette étape puisse être franchie en 2013 sur la base de 0,8% de croissance », la prévision de croissance fixée par le gouvernement.  Dans le cadre de cette prévision, a-t-il fait valoir, « 3% de déficit l’an prochain, c’est tout à fait compatible avec le financement des priorités du budget 2013″ (éducation, emplois d’avenir, logement etc…).  Mais « s’il y avait une récession dans la zone euro, il est prévu par les traités européens que nous ayons une discussion avec nos partenaires européens pour voir s’il faut franchir ce cap à un autre rythme, à un autre moment ».   »L’objectif c’est le soutien à l’activité réelle, à la croissance, à l’emploi, aux activités des entreprises », a soutenu le premier secrétaire du PS, qui est aussi eurodéputé.  Il a redit que le pacte de croissance de 120 milliards d’euros décidé lors du conseil européen de juin dernier devrait permettre cette relance de l’activité. « L’Europe doit être promotrice de croissance, c’est comme cela qu’on réussira à respecter les 3% », selon lui.  Réduire les déficits publics « c’est un impératif, c’est une question d’indépendance économique ». Mais ce désendettement, si « la trajectoire en a été fixée, les rythmes dépendent de la croissance », a-t-il encore déclaré.  Le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, a réaffirmé vendredi que l’engagement d’un déficit public réduit à 3% du PIB serait « respecté » par le gouvernement, « parce que nous croyons à l’hypothèse de croissance de 0,8% » en 2013. Il y a dix jours, le Fonds monétaire international avait revu à la baisse, à 0,4%, sa prévision de croissance pour la France en 2013.

 

 

1...1112131415



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol