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Croissance : Baisse de 0,3% de l’intérim en janvier

Croissance : Baisse de 0,3% de l’intérim en janvier

L’emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé la croissance et de l’emploi, a reculé de 0,3% en janvier en France par rapport à décembre, selon les chiffres publiés mardi par Pôle emploi. Le nombre d’intérimaires s’établissait à 608.000 fin janvier, en valeur corrigée des variations saisonnières, soit une baisse de 2.100 par rapport à fin décembre. En un an, le nombre d’intérimaire a augmenté de 43.500 (+7,7%). En janvier, les effectifs intérimaires dans l’industrie ont augmenté de 3,8%, tandis qu’ils ont baissé dans la construction (-3,6%) et les services (-3,6%). Sur un an, toutes les catégories socioprofessionnelles voient leurs effectifs augmenter : de 8,3% pour les cadres et professions intermédiaires, 7,9% pour les ouvriers non qualifiés, 7,4% pour les employés et 7,3% pour les ouvriers qualifiés.

 

Croissance 2013 : 0,3% grâce au 4e trimestre

Croissance 2013 :  0,3% grâce  au 4e trimestre

L’économie française a enregistré une croissance de 0,3% au quatrième trimestre, dopée par la consommation des ménages et un rebond de l’investissement, après avoir stagné au troisième trimestre, selon les premiers résultats des comptes nationaux publiés vendredi par l’Insee. L’institut avait fait état précédemment une contraction de 0,1% du produit intérieur brut du 3e trimestre. Il a révisé également à 0,0%, contre -0,1% annoncé jusqu’ici, son évolution au 1er trimestre, ce qui fait que l’économie française affiche une croissance moyenne de 0,3% sur l’ensemble de 2013, soit plus que celle de 0,1% prévue par le gouvernement, après avoir stagné en 2012. Trente-deux économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,2% du PIB de la France au 4e trimestre, leurs estimations allant de -0,2% à +0,4%. La Banque de France anticipait pour sa part une croissance de 0,5% pour la période octobre-décembre sur la base de ses enquêtes de conjoncture mensuelles et l’Insee une progression du PIB de 0,4%. L’activité des trois derniers mois de l’année a profité d’une consommation des ménages solide (+0,5%) et d’un investissement en territoire positif (+0,6%) pour la première fois depuis fin 2011. Celui des entreprises a notamment progressé de 0,9%. En conséquence, la demande intérieure finale (hors stocks) à la croissance du quatrième trimestre a atteint 0,5 point. Celle de la variation des stocks a été négative de 0,3 point en contrecoup de son niveau élevé du 3e trimestre (+0,6 point) et celle du commerce extérieur positive de 0,2 point.

 

Investissements chinois à l’étranger : + 28,3%

Investissements chinois à l’étranger : + 28,3%

Les investissements chinois à l’étranger explose ; En cause un système économique idéal qui maintient une grande partie de la population dans la pauvreté (environ 300 euros mensuels en moyenne mais  100 à 150  euros pour le bas de l’échelle), des grands groupes capitalistes dirigés par d’anciens apparatchiks du parti qui engrangent les profits, une banque centrale qui accumulent les devises ( notamment en dollars) et une chape de plomb sur la démocratie qui empêche toute revendication salariale et même toute expression. Bref le terrain rêvé pour le capitalisme, mieux qu’en Europe ou qu’aux Etats-Unis. Ou quand la régulation économique ignore la régulation sociale et même les droits les plus fondamentaux.  Les investissements sur la période de janvier à novembre inclus ont connu une hausse de 28,3% sur un an, dépassant les 77,2 milliards de dollars investis à l’étranger sur l’ensemble de l’an dernier, a précisé le ministère chinois du Commerce.  Parmi les destinations où les investissements chinois ont connu de spectaculaires progressions au cours de ces onze mois figurent la Russie — où ils ont été quasiment multiplié par huit sur un an –, et les Etats-Unis, où ils ont bondi de quelque 230%.  Aucun chiffre n’a cependant été donné sur l’ampleur de ces investissements.  La forte progression vers la Russie s’explique par « des projets assez importants », a commenté Shen Danyang, porte-parole du ministère, lors d’un point presse, sans livrer de détails.  Le géant russe du pétrole Rosneft, qui avait signé en juin avec le groupe chinois CNPC un méga-contrat pétrolier portant sur 365 millions de tonnes sur 25 ans, a annoncé en octobre la création d’une coentreprise avec CNPC pour extraire des hydrocarbures en Sibérie Orientale.  CNPC a par ailleurs conclu en juin un accord avec le deuxième producteur russe de gaz, le groupe privé Novatek, pour participer au projet d’usine de liquéfaction de gaz Yamal LNG dans l’Arctique.   »La Chine en ce moment est désireuse d’investir à l’étranger », et le ministère va « s’efforcer autant que possible » d’assouplir ses contrôles « pour accroître encore les investissements réalisés à l’étranger par des entreprises ou des particuliers » chinois, a souligné M. Shen.  Parmi les opérations majeures réalisées cette année, figure le rachat du plus grand fabricant américain de hot dogs, Smithfield Foods, par le chinois Shuanghui, pour 7,1 milliards de dollars.  Mais selon un responsable chinois, Pékin se montre prudent dans la manière dont il annonce et commente les plus gros investissements à l’étranger, redoutant « une sur-interprétation ».  Les médias « font souvent le lien entre ces opérations et le gouvernement, mais les entreprises ne font pas que nous écouter, elles prennent leurs propres décisions », a-t-il indiqué à l’AFP.  Les investissements chinois vers Hong Kong ont quant à eux reculé de 0,6% sur la période janvier-novembre, et ceux vers le Japon ont fondu de 13,3%,  Par ailleurs, sur les onze premiers mois de l’année, les investissements directs étrangers (IDE) en Chine, à l’exclusion de ceux dans les secteurs financiers, ont grimpé de 5,48% sur un an, à 105,5 milliards de dollars, a également annoncé le ministère chinois mercredi.  Sur cette période, les investissements des pays membres de l’UE ont grimpé de 17,36% sur un an, à 6,8 milliards de dollars, tandis que les investissements américains augmentaient de 8,6% à 3,2 milliards.  La majorité des investissement provient d’un groupe de dix pays ou territoires d’Asie comprenant notamment Hong Kong, Taïwan, la Thaïlande, le Japon et Singapour — dont les IDE ont progressé de 7,45% à 91,4 milliards de dollars.  Pour le seul mois de novembre, les IDE ont progressé de 2,35% par rapport au même mois de 2012, à 8,48 milliards de dollars, marquant une accélération par rapport à novembre, mois durant lequel ils avaient enregistré une hausse de seulement 1,24% sur un an.  La zone franche de Shanghai, lancée en fanfare fin septembre avec la promesse de mesures de libéralisation financière et commerciale dans ce territoire, a attiré jusqu’à présent 58 firmes étrangères, avec des capitaux enregistrés totalisant 610 millions de dollars fin novembre, a également précisé Shen Danyang.

 

Salaire moyen : + 0,3% au 3e trimestre dans le privé

Salaire moyen : + 0,3% au 3e trimestre dans le privé

L salaire moyen par tête aurait augmenté de 0.9% sur un an si l’on se fie dune part à la croissance des alaires et à l’indice faussé de l’INSEE (qui n’intègre pas les impôts). Autant qu’il n’y a aucune augmentation réelle. Le salaire moyen par tête (SMPT) a augmenté de 0,3% dans le secteur privé en France au troisième trimestre après un bond de 1,0% au deuxième, selon les chiffres publiés mercredi par l’Acoss, l’agence centrale des organismes de sécurité sociale. Sur un an, il progresse de 1,8% au regard d’un taux d’inflation qui atteignait 0,9% sur 12 mois à fin septembre. Au total, la masse salariale a augmenté de 0,2% au troisième trimestre dans le secteur privé, dont les effectifs ont diminué de 15.600 (-0,1%) sur la période, après une hausse de 0,8% au deuxième trimestre. Le glissement annuel s’établit à +1,2%.

Bug Crédit agricole : 350.000 agriculteurs touchent 3,4 milliards en trop !

Bug Crédit agricole : 350.000 agriculteurs touchent 3,4 milliards en trop !

« C’est pas à moi que ça arriverait ! », c’est la première réaction de nombre de lecteurs qui prennent connaissance de cette petite erreur du Crédit Agricole (qui sera rectifiée, rassurons-nous !). Touché par un énorme incident informatique, le Crédit agricole a versé des primes de la Politique agricole commune (PAC) doublées à 350.000 agriculteurs, début décembre, indique le Journal du dimanche. Au total, 3,4 milliards d’euros ont été versés en trop. « Lundi (2 décembre), un immense bug informatique a provoqué une déferlante de virements erronés. Plus de 350.000 agriculteurs ont reçu sur leur compte des primes de la PAC en double », selon l’hebdomadaire. Les aides de l’Europe dans le cadre de la politique agricole commune sont versées par le ministère de l’Agriculture via le Crédit agricole. « Au total 3,4 milliards d’euros leur ont été virés en trop, soit en moyenne des transferts de 20.000 euros chacun au lieu de 10.000 euros », précise le journal. Selon le JDD, « la banque reste floue sur les causes réelles de l’incident », mais il indique toutefois qu’une « erreur technique a été aggravée selon une source interne, par une défaillance humaine au sein de la filiale Crédit agricole Technologies ». Le 27 novembre « le même type d’incident avait déjà eu lieu », ajoute le JDD. « Un prestataire du Crédit agricole d’Ile-de-France a viré en double les salaires de 8.000 salariés de France Télévisions. Au total, 94 millions d’euros ont été versés au lieu de 47 millions. Le bug a été résolu en quelques jours. »

 

L’électricité : augmentation des tarifs 2,3%

 

L’électricité : augmentation de 2,3%

Encore une taxe en plus, celle de la contribution publique au service de l’électricité qui s’ajoute évidement aux augmentations « nécessaires » pour EDF ou encore justifiées par la contribution climat énergie ( taxe à venir) . L’ingénierie fiscale est sans limite ! Selon une source citée par l’AFP, les tarifs de l’électricité pourraient subir une hausse de 2,3% au début de l’année prochaine, si une taxe, la CSPE, augmente de 3 euros du megawattheure. Une option qui a les faveurs du gouvernement. La facture d’électricité risque d’être un peu plus salée à compter du 1er janvier prochain. Selon une source proche du dossier, les tarifs pourraient progresser de 2,3%, « soit entre 15 et 20 euros par an », précise-t-elle.En cause: la possible augmentation d’une taxe, la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) qui pourrait augmenter de 3 euros du mégawattheure. C’est en tout cas l’hypothèse qui a les faveurs du gouvernement.Cette taxe en question sert à couvrir les charges des missions de service public d’EDF, dont celles liées au rachat à un prix bonifié de l’électricité d’origine renouvelable, ainsi que les tarifs sociaux. La CSPE passerait ainsi de 13,5 euros du mégawattheure à 16,5 euros, alors que la Commission de régulation de l’énergie a préconisé en octobre une hausse de 9 euros pour atteindre 22,5 euros le mégawattheure.Mais le gouvernement, qui a le dernier mot sur le sujet, préférerait limiter la hausse à 3 euros « pour préserver le pouvoir d’achat » des Français.Les tarifs réglementés de l’électricité (hors taxes, dont la CSPE) appliqués par EDF avaient déjà augmenté de 5% le 1er août dernier, et doivent à nouveau augmenter de 5% à l’été 2014.

Chine: hausse excédent commercial de 8,3% en août

Chine: hausse excédent commercial de 8,3% en août

« Les marchés d’export de la Chine commencent à bien repartir avec la reprise aux Etats-Unis et la stabilisation en Europe », a observé Liao Qun, analyste chez Citic Bank Internationa, interrogé par l’AFP.  Les exportations chinoises ont progressé de 7,2% sur un an, à 190,7 milliards de dollars, également supérieures aux prévisions qui attendaient une hausse de 6% seulement.  Les importations n’ont en revanche pas progressé aussi vite qu’attendu, ressortant en hausse de 7%, à 162,1 milliards de dollars, alors que les analystes tablaient sur 11,7% en moyenne.   »La demande sur le marché intérieur n’est pas forte », a relevé Ma Xiaoping, économiste chez HSBC à Pékin.   »Il n’y a toutefois pas lieu de s’inquiéter car les effets des mesures de soutien à l’économie annoncées cette année et le rebond de la demande intérieure demandent du temps », a-t-il ajouté.  Les chiffres des douanes confirment donc le fort rebond général des échanges commerciaux de la Chine observé le mois dernier, après plusieurs mois de baisse de ses importations et de ralentissement de ses exportations.  Outre la morosité économique de ses pays clients, la Chine a pâti récemment de l’appréciation de sa monnaie, le yuan, qui rend ses produits plus chers à l’étranger.  En juillet, l’excédent avait fortement reculé mais les exportations avaient nettement augmenté alors qu’elles reculaient encore en juin, tandis que les importations avaient bondi de plus de 10%.  La tendance devrait se poursuivre dans les mois à venir grâce en particulier à l’embellie économique aux Etats-Unis où les exportations chinoises se sont appréciées de 6% en août.   »De récents indicateurs économiques américains, dont les ventes de détail et l’emploi, ont été globalement positifs et des fondamentaux solides aux Etats-Unis devraient continuer à aider les exportations chinoises », a ainsi estimé Ma Xiaoping.  Un net ralentissement de la croissance chinoise à 7,5% au deuxième trimestre, tout comme la plus forte contraction de l’activité manufacturière depuis onze mois en juillet, ont récemment avivé les craintes d’un essoufflement de l’activité dans la deuxième économie mondiale.  Ces signaux d’une dégradation de la conjoncture économique ont poussé le gouvernement à annoncer fin juillet des « mesures d’ajustement » dont des réductions d’impôts et des simplifications administratives, pour stimuler l’activité et les échanges commerciaux.  Une salve de statistiques économiques publiées en août, bien plus encourageantes qu’attendu, ont nettement atténué, toutefois, les craintes d’un atterrissage brutal de l’économie chinoise.  La production industrielle, les ventes de détail et l’activité manufacturière sont tous notamment en forte hausse.

Tapie arnaque l’Urssaf de 3,8 millions d’euros

Tapie arnaque l’Urssaf  de 3,8 millions d’euros

L’Urssaf va devoir faire le deuil d’une créance de 3,8 millions d’euros sur Bernard Tapie après avoir été déboutée par la Cour de cassation, a indiqué à l’AFP son avocat, Me Maurice Lantourne, confirmant une information du Canard enchaîné. Lorsqu’il était président de l’Olympique de Marseille, Bernard Tapie s’était porté caution du club envers l’Urssaf des Bouches-du-Rhône. En 1995, le club avait été mis en redressement judiciaire et l’Urssaf avait déclaré une créance de 3,76 millions d’euros envers Bernard Tapie au titre de son statut de caution. Mais Bernard Tapie lui-même et ses sociétés ayant été mis en liquidation, également en 1995, la créance n’avait pu être honorée. Depuis, à la faveur de l’arbitrage rendu en 2008 dans le cadre du contentieux avec le Consortium de réalisation (CDR), Bernard Tapie et ses sociétés ont obtenu 403 millions d’euros. Dès lors, l’Urssaf des Bouches-du-Rhône a fait valoir sa créance auprès des liquidateurs des sociétés de Bernard Tapie. Pour déterminer si la créance était effectivement exigible, les liquidateurs et Bernard Tapie ont demandé que soit nommé un mandataire, chargé de représenter les intérêts de l’OM devant la justice.  L’Urssaf a tenté de contester cette nomination jusque devant la Cour de cassation, qui l’a déboutée. Le tribunal de commerce de Marseille examinera donc cette créance en présence du mandataire. Mais, selon Me Lantourne, la créance n’est plus exigible, car l’Urssaf a omis de la confirmer auprès du liquidateur en temps et en heure. « Il est certain qu’il n’y a pas eu de créance définitive », a-t-il indiqué, confirmant l’information du Canard enchaîné. Si la décision était confirmée par le tribunal de commerce de Marseille, l’Urssaf, et donc l’Etat, se verraient contraints de renoncer à 3,8 millions d’euros, au bénéfice de Bernard Tapie. La date de l’audience n’a pas encore été fixée, a indiqué Me Lantourne.

 

Déficit public : autour de 4% au lieu de 3 en 2013

Déficit public : autour de 4% au lieu de 3 en 2013

 

Exit le déficit ramené à 3% en 2013 ( après 4.8% en 2012). Hollande reprend la prévision de la commission européenne à 3.7%. En fait, on sera autour de 4% car les économies de l’Etat ne seront pas entièrement réalisées et la croissance sera moindre que les prévisions. . Une croissance plus faible que prévu, et donc des rentrées fiscales inférieures aux anticipations. Dans la mesure où le gouvernement ne compte pas «rajouter de l’austérité à la récession», le ministre des Finances, Pierre Moscovici, a d’ores et déjà prévenu que des mesures d’ajustement supplémentaires ne seraient pas demandées aux Français cette année – que ces efforts portent sur les dépenses ou sur les impôts. «Les Français attendent de la sérénité, de la stabilité», a-t-il redit hier à l’Assemblée nationale. D’où un inévitable dérapage par rapport aux engagements. Pour la première fois mardi, le chef de l’État l’a chiffré: François Hollande a indiqué lors de son discours à Dijon que le déficit public de la France devrait être «sans doute de 3,7 % en 2013… même si nous essaierons de faire moins». Cette estimation n’est pas donnée au hasard: c’est celle que la Commission européenne vient de publier. Cet aveu, François Hollande ne veut pas qu’il soit perçu comme un signe de faiblesse: «En deux ans, nous aurons accompli un redressement structurel inédit tant il est considérable. Le déficit public en 2011 s’élevait à un peu plus de 5 % de la richesse nationale, à 4,5 % fin 2012», a-t-il insisté. Avant d’ajouter: «La bonne stratégie économique, c’est de rester dans cette trajectoire sans rien faire qui puisse affaiblir la croissance.» Pour autant -et c’est la raison pour laquelle l’exécutif entend redoubler d’efforts en 2014 -, «redresser les comptes est une obligation financière, sinon nous allons être pris par la spirale de l’endettement ; c’est également une obligation de souveraineté parce que la France ne doit jamais être en difficulté sur les marchés, jamais elle ne doit offrir la moindre vulnérabilité», a poursuivi le président de la République. Le chef de l’État a toutefois rappelé que les taux d’intérêt qui permettent de financer la dette française «sont au plus bas de notre histoire». Question : pour combien de temps ? Pour repasser sous la barre des 3 % de déficit en 2014, les dépenses devront être réduites et «des choix courageux» être faits, notamment pour les prestations sociales et les retraites, a d’ores et déjà prévenu François Hollande. Au final, «plus tôt on rétablira les comptes publics, plus tôt la confiance reviendra. Et plus tôt nous aurons retrouvé de la croissance, plus tôt nous en finirons avec les déficits et plutôt nous pourrons baisser le chômage», a-t-il conclu sur ce sujet.

 

Déficit- Cazeneuve « 3% » du PIB » en 2014 ou 2024 ?

Déficit- Cazeneuve « 3% » du PIB » en 2014 ou 2024 ?

C’était sûr le déficit devait être ramené à 3% en 2013, pas de chance on a plongé à 4.8% en 2012 ; alors on repousse en 2014 sans aucune garantie car il faudrait à la fois cumuler de fortes économies et des recettes d’une croissance improbable. Au moins ça ne mange pas de pain et ça rassure la commission européenne qui n’en connaît pas davantage sur le sujet que notre ministre. Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve a estimé samedi que la France devait « se conformer » à une réduction de son déficit public à 3% du produit intérieur brut fin 2014, dans un entretien accordé au Monde, alors que Bruxelles réclame qu’il s’établisse « nettement en dessous ».   »L’objectif est de se conformer aux 3% », a répondu M. Cazeneuve à la question: « Faudra-t-il faire 3% de déficit en 2014 ou, comme l’a demandé (le commissaire européen aux Affaires économiques) Olli Rehn, +nettement+ moins ? ».   »Il faudra pour cela la plus grande rigueur », a ajouté le nouveau ministre délégué chargé du Budget.  Le gouvernement a déjà abandonné il y a un mois l’espoir de réduire les déficits de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales à 3% du PIB dès cette année comme il s’y était engagé vis-à-vis de ses partenaires européens.  Il négocie actuellement un délai avec la Commission européenne. Bruxelles réclame en échange que le déficit public s’établisse « nettement en dessous de 3% » en 2014.   »Les discussions se passent bien », a affirmé le ministre. « Il y a un climat de confiance qui doit être entretenu. C’est pour cela que la France ne saurait déroger à ses objectifs de réduction des déficits », a-t-il ajouté.  Il a par ailleurs réaffirmé que la réduction des dépenses publiques représenterait « l’essentiel de l’effort en 2014″.  Les services publics « risquent d’être mis en cause si nous laissons filer dettes et déficits », a-t-il ajouté. Il a dit souhaiter « que l’ensemble des opérateurs de l’Etat et autres délégations interministérielles voient leur action précisément évaluée pour éviter doublons, frais de structures et dépenses inutiles ».  Interrogé sur l’annonce faite jeudi par le président François Hollande selon laquelle la taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d’euros serait finalement payée par les entreprises, M. Cazeneuve a rejeté l’idée que cela puisse compromettre les relations avec les entrepreneurs.   »Cette décision ne concernera que les entreprises qui choisissent de distribuer des rémunérations très élevées, je dirais même indécentes, alors que l’ensemble des salariés font des sacrifices », a-t-il argué. « Le gouvernement doit réconcilier les Français avec les entreprises », a-t-il ajouté.

 

 

Déficit public 2013 : 3%, 3,7 ou 4,7% ?

Déficit public   2013 : 3%, 3,7 ou 4,7% ?

 

3% c’était l’objectif de Hollande concernant le  déficit public pour 2013 et du jour au lendemain, Hollande annonce 3,7%. Pourquoi 3.7% ? Simplement parce que c’est le chiffre de  la commission de Bruxelles qui n’en sait pas plus que Hollande ; une manière pour Hollande  de ne pas contrarier Bruxelles. En réalité, comme la croissance sera nulle (voire en récession), le déficit sera au moins égal à celui de 2012 (4.5%). Pourquoi ?  parce que les recettes fiscales diminuent avec le tassement de l’activité ; parallèlement les économies ne sont pas totalement au rendez vous ( beaucoup ne prendront effet qu’en 2014)  ; les dépenses sociales, elles, augmentent  considérablement avec le chômage qui devrait atteindre au moins 11% de la population active en 2013.  François Hollande a donc affirmé, mardi 12 mars, que le déficit de la France atteindra « sans doute » 3,7% du PIB cette année. Il acte donc officiellement la révision des objectifs budgétaires pour 2013. Et stratégiquement, il s’aligne sur la prévision de Bruxelles. Ainsi, en reprenant ce chiffre, François Hollande envoie un bon signal à la Commission européenne. Partager la même prévision de déficit public revient, en effet à faciliter les négociations à venir. Car, pour l’exécutif, il s’agit désormais d’avoir la bénédiction de la Commission pour reporter d’un an l’objectif des 3%. Le Commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a déjà laissé entendre qu’il approuverait un tel report, à condition que les réformes en cours soient assez convaincantes. François Hollande veut donner des gages à Bruxelles. Mardi, il a affirmé que des décisions seraient prises cette année sur la réforme des retraites. De quoi rassurer les partenaires européens qui veulent des garanties sur la discipline budgétaire de la France. Mardi à Dijon, François Hollande a promis d’être rapide dans l’action et cohérent dans sa stratégie de réduction des déficits. Un argumentaire qu’il déroulera jeudi 14 et vendredi 15 mars à Bruxelles, puis lundi lors d’un diner à Berlin avec la chancelière allemande Angela Merkel

Hollande: « déficit 3,7% en 2013″ ; ou davantage ! « sans doute »

Hollande:  « déficit 3,7% en 2013″ ; ou davantage ! « sans doute »

Le président François Hollande a déclaré mardi à Dijon que le déficit public de la France devrait être « sans doute de 3,7% en 2013″, renonçant ainsi publiquement à la possibilité de le réduire à 3% comme il l’espérait.   »En deux ans, nous aurons accompli un redressement structurel » qui « est inédit tant il est considérable. Le déficit public en 2011 s’élevait à un peu plus de 5% de la richesse nationale, à 4,5% fin 2012 et sans doute 3,7 % en 2013 même si nous essaierons de faire moins », a déclaré le chef de l’Etat, ajoutant : « La bonne stratégie économique, c’est de rester dans cette trajectoire sans rien faire qui puisse affaiblir la croissance ».   »Redresser les compte est une obligation financière, morale mais c’est également une obligation de souveraineté parce que la France ne doit jamais être en difficulté sur les marchés », a poursuivi le président.  Il a relevé que la France avait actuellement « les taux d’intérêts les plus bas de (son) histoire ». « Nous devons garder ce cap », a insisté François Hollande.   »L’endettement de notre pays a doublé en dix ans (…) Je ne veux pas à la fin de mon quinquennat livrer un état de mon pays qui soit celui de l’endettement », a-t-il dit aussi.

 

Fabius : la croissance ramenée à 0,2-0,3%-et l’objectif de déficit reporté

 

 

Fabius : la croissance ramenée à 0,2-0,3%-et l’objectif de déficit reporté

Exit l’objectif de 3% de déficit en 2013 car la France devrait réviser sa prévision de croissance pour 2013 « autour de 0,2%-0,3% » du produit intérieur brut (PIB) au lieu de 0.8%., a déclaré mardi Laurent Fabius. Du coup le déficit passera à 3.5% et sans doute davantage car rien n’est certain pour cette prévision de Fabius. D’autant qu’on a constaté  -0.3% au quatrième trimestre et croissance zéro sur l’ensemble de l’année 2012, alors que le gouvernement tablait sur +0,3%. Trente-deux économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un recul de 0,2% du produit intérieur brut de la France au quatrième trimestre, leurs estimations allant de -0,4% à 0,0%. La contribution de la demande intérieure finale (hors stocks) à la croissance du quatrième trimestre a été nulle. La variation des stocks y a contribué négativement à hauteur de -0,4 point et le commerce extérieur positivement à hauteur de 0,1 point, les importations ayant plus reculé que les exportations. Les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 0,2% sur le dernier trimestre mais l’investissement s’est replié de 1,0%, le recul de l’investissement des entreprises non financières atteignant 1,2%. après avoir affirmé pendant des mois  que c’était l’objectif principal en matière dé rééquilibrage des comptes ; Le 22 février, la Commission européenne publiera ses prévisions pour les Vingt-Sept. Dans sa précédente publication, en novembre, Bruxelles misait sur une croissance de 0,4% et un déficit de 3,5% en 2013 en France, et Bercy s’attend à ce que les nouvelles estimations soient encore moins bonnes.  Leur annonce devrait enclencher le processus. Le président François Hollande a en effet ouvert la voie à une révision à la baisse, « dans les prochains jours », de la prévision de croissance. A Bercy, on n’exclut pas de l’annoncer dès le 22 février.  Paris espère que la Commission assortira ses prévisions d’un assouplissement généralisé des objectifs budgétaires. Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn avait déjà estimé en décembre que des « mesures supplémentaires d’économies » ne seraient « pas indispensables » en France.  Reste à savoir ce que va faire précisément le gouvernement. Constater le dérapage? Annoncer un nouveau tour de vis pour le contenir au moins partiellement? « Cela dépend de son ampleur », glisse une source gouvernementale. Symboliquement, un déficit contenu sous le seuil des 3,5% du PIB passerait mieux qu’un dérapage plus important.

 

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Déficit : Ayrault confirme l’abandon des 3% pas « exactement » au rendez-vous

Déficit : Ayrault confirme l’abandon des 3% pas « exactement » au rendez-vous

 

Ayrault reconnaît enfin que ce tous les économistes savent : le déficit 3% du PIB ne pourra pas été atteint en 2013. Motif d’après lui :la croissance ne sera pas au rendez-vous, ce que tout le monde sait aussi depuis longtemps. Comme l’objectif de déficit, le pourtant modeste objectif de 0.8% est aussi obsolète pour 2013. Dès lors, c’est mécanique, moins de croissance, c’est  moins de rentrées fiscales et davantage de déficit. Pour l’instant, on constate que 0.5% de croissance en moins, ce qui va être probablement le cas, c’est 0.25% de déficit en plus (en % du PIB)°. Conclusion, fin 2013 on sera au moins à 3.25% de déficit et encore à condition atteindre 0.3% de croissance, ce qui n’est pas certain. Les autorités françaises se lancent donc dans l’exercice délicat de l’abandon de l’objectif de réduction des déficits publics à 3% du PIB fin 2013, écartelées entre une croissance atone et la pression de l’Union européenne pour le sérieux budgétaire, le tout sous la surveillance des marchés financiers. Pour se justifier Ayrault cible la croissance plus faible que prévu et attend maintenant les prévisions de Bruxelles avant de corriger sa copie. C’est un changement de stratégie car précédemment la France seule décidait (contre l’avis de beaucoup) du niveau de sa croissance. Un abandon de souveraineté donc ? Ou alors plutôt l’espérance que Bruxelles fera une ouverture pour accepter  un assouplissement des règles européennes récemment décidées dans le pacte se stabilité européen.  Le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, avait laissé entrevoir une ouverture fin décembre en estimant qu’ »une fois que vous avez une stratégie budgétaire crédible à moyen terme, y compris par le biais de réformes, vous pouvez avoir un ajustement plus doux ». Les autorités françaises discutent actuellement avec la Commission pour tenter de la convaincre de leur détermination à tenir les dépenses et à mener les réformes structurelles visant à redresser les comptes publics et l’économie française. Après l’accord des partenaires sociaux sur le marché du travail, salué par la Commission, le gouvernement lancera cette année les travaux pour une nouvelle réforme des retraites et ceux de la « modernisation de l’action publique », qui prend la suite de la « RGPP » pour réduire les dépenses publiques. Pour Gilles Moec, économiste chez Deutsche Bank, « la France prépare les esprits » à la révision de son objectif de déficit. « Nous pensons que le gouvernement va essayer de garder le marché – et ses partenaires européens – de son côté en annonçant en termes plus concrets comment les économies dans les dépenses – et pas simplement les hausses des prélèvements – contribueront à la consolidation budgétaire », indique-t-il dans une note.

 

 

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Europe : baisse de 3% du budget, la PAC épargnée

Europe : baisse de 3% du budget, la PAC épargnée

Dans le dernier texte proposé par M. Van Rompuy le montant des crédits d’engagement, qui correspondent au plafond autorisé, était de 960 milliards d’euros, et celui des crédits de paiement, soit les dépenses effectives pour les sept prochaines années, de 908,4 milliards d’euros, des chiffres qui servaient déjà de base aux discussions depuis le petit matin.  M. Van Rompuy avait alors présenté un nouveau texte de compromis après déjà plus de 15 heures de débats, rencontres bilatérales et conciliabules pour tenter de rapprocher les points de vue. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont ensuite brièvement interrompu leurs discussions dans la matinée, avant de reprendre le collier jusqu’en milieu d’après-midi.  De sources européennes, on souligne que cela correspond à une baisse de 3% du budget pour la période 2014-2020 par rapport aux sept années précédentes.  M. Van Rompuy voulait initialement proposer des engagements à 960 milliards d’euros et des crédits de paiement à 913 milliards. Mais dès son arrivée à Bruxelles jeudi en milieu de journée, le Premier ministre britannique David Cameron s’était montré inflexible. « En novembre, les chiffres présentés étaient vraiment trop élevés. Ils doivent redescendre. Et si ce n’est pas le cas, il n’y aura pas d’accord », avait-il lancé.  Pour tenir compte des restrictions budgétaires imposées dans de nombreux Etats membres, les montants présentés en novembre par M. Van Rompuy étaient déjà en nette baisse par rapport aux demandes de la Commission européenne: 973 milliards pour les engagements et 943 milliards pour les paiements. Mais cette proposition avait été sèchement rejetée par le Royaume-Uni, soutenu par l’Allemagne, les pays nordiques et les Pays-Bas.  Au final, M. Cameron obtient en grande partie satisfaction, avec des crédits de paiement, la mesure la plus concrète pour son opinion publique, en nette baisse.  Pour faire passer cette austérité auprès des pays comme la France ou l’Italie, partisans d’un cadre plus généreux, des solutions ont été trouvées pour apporter plus de souplesse, a expliqué une source européenne.  Il s’agit notamment de faire en sorte que l’argent provenant des amendes infligées par l’UE à des entreprises n’ayant pas respecté les règles de la concurrence soit versé au budget européen au lieu d’être redistribué aux Etats. Autre nouveauté, si tous les crédits de paiement ne sont pas dépensés au cours d’un exercice, la somme restante devrait s’ajouter à ceux de l’exercice suivant, au lieu, là encore, d’être récupéré par les Etats. Selon certains diplomates, cela pourrait représenter 12 milliards d’euros supplémentaires.  Les deux principales politiques de l’UE sont épargnées. La Politique agricole commune (PAC), dont la France est le premier bénéficiaire, gagne un peu plus d’un milliard par rapport à la dernière proposition Van Rompuy en novembre.  Les fonds de cohésion pour les régions les plus défavorisées, notamment dans les pays de l’Est, obtiennent 4,5 milliards supplémentaires. Un nouveau fonds pour l’emploi des jeunes sera doté de quelque six milliards.  Pour parvenir à une baisse substantielle du budget sans amputer la PAC et la Cohésion, l’essentiel des coupes sont opérées dans l’enveloppe demandée pour les infrastructures. Elle est amputée de plus de 10 milliards d’euros, à un peu plus de 29 milliards.  Les fonctionnaires de Bruxelles, dans le collimateur de David Cameron, devront se serrer la ceinture, avec 1,5 milliard de moins que la demande de la Commission.  Côté recettes, les pays bénéficiant de rabais, le Royaume-Uni en premier lieu, mais aussi l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède, le conservent. Le Danemark obtient la ristourne qu’il demandait. Le Parlement européen, qui doit voter le budget à la majorité absolue, a menacé de rejeter cet accord. « Je vois mal le Parlement approuver ce budget », a réagi le chef des Libéraux, l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, en dénonçant « une victoire de la vieille politique européenne.

 

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