Archive pour le Tag '3.000 emplois'

Rachat de SFR par Bouygues : « 3.000 emplois » touchés  » (Denoyer)

Rachat de SFR par Bouygues : « 3.000 emplois » touchés  » (Denoyer)

Le PDG de Numericable, Eric Denoyer n’a pas tort la fusion éventuelle Bouygues-SFR se traduira inévitablement à terme par des partes d’effectifs.  IL tire à boulets rouges dans Le Parisien jeudi 13 mars sur l’offre rivale de Bouygues pour le rachat de SFR en affirmant qu’ »au moins 3.000 emplois seront affectés » si celui-ci est choisi pour racheter la filiale télécoms de Vivendi.   »Un rachat par Bouygues pose de graves problèmes de doublons », estime le dirigeant de Numericable, dont la maison-mère, la holding Altice, a proposé 10,9 milliards d’euros pour faire l’acquisition de SFR. Selon Le Figaro, Bouygues aurait pour sa part relevé son offre « à plus de 11 milliards ». « Nous avons 130 boutiques dans lesquelles nous ne vendons que de la fibre et des services pour la télévision. SFR a plus de 700 boutiques et Bouygues 600 qui sont, pour la plupart, côte à côte et vendent le même service et les mêmes smartphones », souligne M. Denoyer. Il remet également en cause l’accord prévoyant le rachat par Free du réseau de Bouygues Telecom en cas de fusion entre ce dernier et SFR. « Bouygues promet de fournir des fréquences à Free qui sont incessibles sans l’accord de l’Arcep », assure-t-il, alertant par ailleurs sur le risque de hausse de tarifs dans le cas d’un passage de quatre à trois opérateurs.  Le Parisien révèle aussi que le président d’Altice, Patrick Drahi, a écrit un courrier au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et à la ministre déléguée à l’Économie numérique Fleur Pellerin, contenant notamment des engagements sur le maintien de l’emploi à SFR si son offre est acceptée. En amont de la réunion attendue vendredi du conseil de surveillance de Vivendi pour trancher, les offres de rachat de SFR doivent être débattues, selon Le Figaro, « dès ce jeudi » par un comité ad hoc d’administrateurs.

 

Bosch – photovoltaïque : 3.000 emplois menacés

Bosch – photovoltaïque : 3.000 emplois menacés

Bosch va mettre fin à ses activités photovoltaïques cristallines, la technologie la plus répandue, et vendre ou fermer toutes ses unités, dont celle de modules située à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue de Lyon.   »L’usine de modules de Vénissieux sera vendue. Le projet de production en Malaisie sera abandonné. Bosch prévoit de vendre ses parts dans Aleo Solar », une filiale qu’il détient à 90,7%, a énuméré le groupe dans un communiqué.  En revanche, les activités de développement concernant la technologie des couches minces, assurées par la société CISTech GmbH et situées à Brandebourg-sur-la-Havel, en Allemagne, seront maintenues.   »Malgré les efforts conjoints des salariés et de la direction, cette activité a généré des pertes d’environ un milliard d’euros en 2012 pour le groupe », a rappelé l’entreprise en évoquant un manque de compétitivité.   »Ce n’était pas soutenable à long terme », a commenté son patron Volkmar Denner lors d’une conférence de presse téléphonique.  Celui-ci a évoqué les « immenses surcapacités » de production auxquelles fait face le secteur. « Aujourd’hui, presque tous les grands fabricants enregistrent des pertes, même les Chinois », a-t-il souligné.   »Je suis conscient que pour les salariés s’ouvre une période difficile », a-t-il ajouté en affirmant que la direction avait mûrement réfléchi sa décision et étudié toutes les alternatives.  M. Denner a déclaré avoir « l’espoir de sauvegarder des emplois » en réussissant à trouver des repreneurs pour plusieurs des activités de la division Solar Energy, et indiqué que certains salariés pourraient être reclassés dans d’autres divisions du groupe.  Le président de Bosch France, Guy Maugis, s’est dit vendredi « persuadé » de trouver un repreneur pour le site d’assemblage de modules photovoltaïques de Vénissieux.   »Nous avons besoin de la production photovoltaïque en Allemagne et en Europe », a fait valoir dans un communiqué un responsable du syndicat allemand IG Metall, Jörg Hofmann. « Autrement, nous bradons de manière totalement inconsciente notre participation à un marché d’avenir », a-t-il averti.  L’annonce de Bosch n’est pas une surprise. En novembre, l’entreprise familiale, non cotée en Bourse, s’était déjà retirée du projet géant d’énergie solaire en Afrique du Nord et au Moyen-Orient Desertec. En janvier, la direction du groupe avait fait savoir qu’elle étudiait « toutes les possibilités envisageables » quant à l’avenir de ce segment.  Comme tous les fabricants européens de composants et installations photovoltaïques, Bosch souffre d’une intense compétition sur les prix, conséquence de la concurrence accrue de producteurs notamment chinois et de la baisse des subventions dans plusieurs pays européens.  Le marché du photovoltaïque a chuté de 18% en valeur en 2012, à 77,5 milliards de dollars, pesant fortement sur la rentabilité des fabricants.  Un autre allemand, Siemens, a lui aussi tourné cette page, en octobre dernier, en cédant toutes ces activités solaires, et plusieurs acteurs du secteur ont dû mettre la clé sous la porte l’an dernier en Allemagne.  Le photovoltaïque est un sous-segment de la division de techniques industrielles de Bosch, division de taille modeste puisqu’elle a dégagé l’an dernier un chiffre d’affaires total de 8 milliards d’euros, contre plus de 52 milliards d’euros pour le groupe dans son ensemble.  La division solaire de Bosch est active dans plusieurs pays d’Europe mais aussi en Asie. Elle compte quatre sites de production, dont trois en Allemagne.  A Vénissieux, elle concerne 200 personnes sur les 800 emplois industriels du groupe sur le site.  Bosch, qui est notamment le premier équipementier automobile mondial, emploie environ 306.000 personnes au total.

 




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