Archive pour le Tag '2e'

Croissance Etats-Unis : à 2,1% au 2e trimestre

Croissance Etats-Unis : à 2,1% au 2e trimestre

La croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au deuxième trimestre s’est établie à 2,1% en rythme annualisé. Jusque-là la croissance est encore relativement dynamique et paradoxalement ce dynamisme pourrait encourager la banque centrale américaine a continué sa politique restrictive notamment en relevant les taux. Un relèvement des taux qui faire ensuite tâche d’huile dans d’autres zones comme en Europe mais où la croissance est nettement inférieure .

Ainsi l’Europe cumule un net tassement de la croissance ( Seulement plus 0,3 % du PIB au second trimestre) et un fort relèvement des taux d’intérêt. Les États-Unis de leur côté avaient réussi jusqu’à leur a conjugué hausse des taux et croissance. Le problème de l’Europe c’est qu’elle ne peut ignorer la hausse des taux américains sans mettre en danger l’euro.

La croissance aux États-Unis avait surpris par sa vigueur au deuxième trimestre, s’accélérant par rapport aux 2,0% du premier trimestre, quand les analystes la voyaient ralentir ou, au mieux, rester stable. En 2022, la progression de l’activité économique américaine avait ralenti à 2,1%, après avoir connu en 2021 la plus forte croissance depuis 1984 (5,9%), et en 2020 le plus fort recul du PIB depuis 1946 (-3,5%) et deux mois de récession à cause du Covid-19.

L’économie allemande résiste au 2e trimestre

L’économie allemande résiste au 2e trimestre

La croissance de l’économie allemande a bien résisté au deuxième trimestre, elle est en recul par rapport au premier tandis que la France connaît une croissance zéro.  Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,4% sur la période avril-juin après une croissance de 0,7% au premier trimestre, selon une première estimation publiée vendredi par l’Office fédéral de la statistique. La première économie européenne affiche ainsi une performance nettement meilleure que celle de la France, où le PIB a stagné au deuxième trimestre. Les économistes interrogés par Reuters ne prévoyaient qu’une croissance de 0,2% en Allemagne sur avril-juin car ils s’attendaient à un net ralentissement après la hausse marquée du PIB au premier trimestre – la plus forte depuis le premier trimestre 2014 -, favorisée par la douceur de l’hiver, qui a dopé l’activité du secteur de la construction. Par rapport au deuxième trimestre 2015, la croissance allemande a atteint 3,1%, soit le rythme le plus élevé depuis cinq ans et plus du double du consensus Reuters, qui la donnait à 1,5%.Mais les bonnes surprises annoncées vendredi ne suffisent pas à rassurer certains économistes, qui s’attendent à ce que l’économie allemande finisse par souffrir de la faiblesse de l’investissement et de l’impact du vote britannique en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Carsten Brzeski, d’ING, explique que l’économie profite pour l’instant du dynamisme de la consommation intérieure, fruit du soutien de la politique de la Banque centrale européenne (BCE) et de l’afflux de réfugiés dans le pays. « Pour que la reprise actuelle soit durable (ou pour initier un nouveau cycle), il faudra une reprise de l’investissement. Jusqu’à présent, le niveau de l’investissement (à l’exception de l’investissement dans l’immobilier) s’est à peine repris en dépit de la faiblesse des taux d’intérêt », ajoute-t-il. « L’incertitude accrue liée au Brexit, les faiblesses structurelles persistantes dans de nombreux pays de la zone euro et le nouvel accès de ralentissement à l’échelle mondiale rendent très improbable une reprise de l’investissement liée au marché intérieur », poursuit-il, ajoutant que le gouvernement doit prendre l’initiative. Mais Berlin a rejeté les critiques du Fonds monétaire international (FMI) et de certains partenaires de la zone euro sur la faiblesse de l’investissement public allemand. Pour Jörg Zeuner, économiste de la banque publique KfW, le résultat du référendum britannique du 23 juin sur l’UE risque de pénaliser l’économie allemande. « La décision de sortir de l’UE va affecter l’économie britannique et ce ralentissement va se propager à l’Allemagne par le biais d’une baisse des exportations », explique-t-il. « Le Royaume-Uni est un marché important, notamment pour les constructeurs automobiles allemands mais aussi pour nos industries chimique et pharmaceutique. »

(Avec Reuters)

France Croissance zéro au 2e trimestre

France Croissance zéro au 2e trimestre

 

Après 0, 7 % de croissance au premier trimestre, l’activité stagne second. L’acquis pour 2016, à savoir le niveau du PIB si la croissance des deux derniers trimestres était nulle, reste à 1,1%. Reste à savoir si l’objectif de 1,5 % fixés par le gouvernement sera atteint. Pas certain si l’on se fie au moral des deux entreprises et des ménages. Les inquiétudes manifestées dans les différentes enquêtes d’opinion des chefs d’entreprise, des investisseurs et des ménages se confirment donc avec l’annonce par l’INSEE d’une croissance zéro au second trimestre. En cause,  évidemment le tassement général de la croissance mondiale mais aussi des causes spécifiques à la France. En particulier les effets  très négatifs des grèves, manifestations et autres blocages sans parler des attentas. . Du coup les perspectives de croissance globale pour l’année en cours pourraient être remises en cause. Le gouvernement tablait sur une augmentation du PIB de 1,5 % en 2016 mais cette prévision pourrait être ramenée entre 1,1 % si la croissance est nulle au second semestre. En outre, il faudra intégrer pour les trimestres suivants les conséquences du brexit, conséquence encore difficiles  à évaluer mais qui pourrait faire diminuer le PIB  d’environ 0,3 % en 2017. Autant dire que l’emploi sera également mécaniquement affecté. En France, la croissance a donc  été nulle au deuxième trimestre alors qu’elle était attendue en hausse de 0,3%. Seule bonne nouvelle dans ce domaine ce matin, la légère révision à la hausse de la croissance au premier trimestre, à +0,7% contre +0,6%.  Dans un communiqué, le ministre des Finances Michel Sapin reconnaît que le chiffre de la croissance du dernier trimestre est « décevant » mais assure qu’ »au-delà des à-coups d’un trimestre à l’autre, l’économie française reste sur une dynamique de reprise qui ne remet pas en cause la prévision de croissance de 1,5% en 2016″. Parmi les explications de ce résultat, le recul de 0,2% de la production en biens et services, « du fait principalement de la chute de la production dans les raffineries, affectées par des mouvement sociaux en mai et juin ». La contribution de la demande intérieure finale à la croissance du trimestre a ainsi été nulle et celle de la variation des stocks des entreprises lui a coûté 0,4 point, seule celle du commerce extérieur, redevenue positive (0,3 point), lui permettant de sauver les meubles. L’arrêt des raffineries en raison de mouvements sociaux en mai et juin a pénalisé au printemps la production de biens manufacturés (−1,0%), se répercutant sur la production totale de biens et services (-0,2%). Mais de façon plus surprenante, la consommation des ménages, qui avait bondi de 1,2% au premier trimestre, a stagné, tant pour les biens (0,0%) que pour les services (-0,1%), bien que l’Insee ait signalé des dépenses en énergie toujours vigoureuses. L’investissement global s’est contracté de 0,4% après trois trimestres de forte hausse, celui des entreprises reculant de 0,2%. Il avait bondi de 2,1% au 1er trimestre à l’approche de l’expiration du dispositif fiscal de « suramortissement » des investissements productifs qui a été finalement prorogé d’un an.

(Avec Reuters)

Croissance Allemagne : + 0,4% au 2e trimestre et inquiétudes

Croissance Allemagne : + 0,4% au 2e trimestre et inquiétudes 

Une petite croissance en Allemagne et des inquiétudes sur la solidité de la reprise de la part des investisseurs. La croissance économique allemande s’est accélérée au deuxième trimestre mais un peu moins qu’attendu, le commerce extérieur soutenant l’expansion de l’activité tandis que l’investissement intérieur la freinait, confirment les données détaillées publiées mardi par l’institut fédéral de la statistique. Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,4% en données corrigées des variations saisonnières (CVS), après une hausse de 0,3% sur les trois premiers mois de l’année.  En rythme annuel, la première économie d’Europe a progressé de 1,6% au deuxième trimestre. Ce qui ne constitue pas un résultat exceptionnel. La production industrielle a régressé en juin. Par ailleurs les commandes extérieures sont en retrait comme c’est le cas dans d’autres pays exportateurs notamment la Chine et le Japon. En fait l’Allemagne comme la plupart des autres pays est victimes de la tendance baissière de la croissance mondiale. Croissance mondiale dont la baisse est illustrée en particulier par la diminution de l’industrie manufacturière en Chine. Quand l’usine du monde est en panne l’économie mondiale se porte mal. Cela démontre à l’évidence les limites des politiques d’austérité excessive qui vise à restreindre la consommation extérieure au profit des exportations. Or  les commandes extérieures régressent du fait en particulier d’une demande intérieure insuffisant. En quelque sorte c’est un cercle vicieux qui affecte toute l’économie mondiale. La confiance des milieux financiers allemands s’est donc nettement dégradée en août, le baromètre ZEW qui la mesure ayant reculé à 25 points, contrairement aux attentes, selon les chiffres publiés mardi. A 29,7 points en juillet, cet indicateur, calculé par l’institut économique du même nom, affiche ainsi une cinquième baisse mensuelle d’affilée et reste à son plus bas niveau depuis novembre 2014. Cette baisse de confiance pourrait rapidement être  contagieuse pour toute la zone euro.  Les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset tablaient au contraire sur un rebond à 31,5 points. « Le moteur de la conjoncture allemande continue de tourner. Mais ce qui obscurcit les attentes (des milieux financiers) en matière de conjoncture doit être le fait que, vu les conditions géopolitiques et économiques mondiales, des améliorations majeures de la situation économique en Allemagne sont improbables à moyen terme », a expliqué, dans un communiqué, Clemens Fuest, président de l’institut ZEW. Pour James Howat, économiste chez Capital Economics, ce nouveau recul du baromètre ZEW est le signe que « les investisseurs sont de plus en plus inquiets concernant la reprise en Allemagne » et ce malgré les progrès enregistrés dans les négociations pour aider la Grèce à éviter la faillite. L’économiste souligne tout de même que l’indice reste « largement en territoire positif, ce qui implique quand même que les investisseurs tablent toujours sur une amélioration des conditions économiques ». La composante du baromètre mesurant l’évaluation par les investisseurs de la situation actuelle en Allemagne a d’ailleurs continué de remonter, atteignant 65,7 points en août, contre 63,9 points en juillet. La première estimation de la croissance allemande au deuxième trimestre sera publiée vendredi. Le premier trimestre avait affiché une croissance de 0,3%. Pour les trois mois suivants, les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers FactSet tablent sur une accélération, à 0,5%, même si le repli inattendu de la production industrielle en juin, dévoilé vendredi dernier, a quelque peu tempéré les attentes.

 

 

 

Croissance 0.4% au lieu de 0.3% au 2e trimestre ? ( Bercy)

Croissance 0.4% au lieu de 0.3% au 2e trimestre ? ( Bercy)

A Bercy on s’apprête à pousser les feux de la croissance, c’est à dire à prévoir 0.4% du PIB pour le second trimestre au lieu de 0.3% annoncés par la Banque de France. Ce n’est pas une énorme différence mais après les 0.6% du premier trimestre et sans doute des chiffres du chômage toujours catastrophiques, ce serait le moyen d’insuffler du dynamisme aux prévisions. Pas sûr toutefois que ce volontarisme de Bercy change grand-chose. En effet à Bercy on oublie que la croissance internationale est en train de se tasser ( en Chine, en Allemagne mais aussi aux Etats Unis), on oublie aussi que cette année le nombre de jours non travaillés en mai aura une  incidence sur l’activité. En fait la prévision « dynamique » de Bercy est davantage une réponse au « French bashing » qu’une véritable inversion de tendance. En fait on atteindra peut être un peu plus de 1% en 2015 1.2 ou 1.3% mais une croissance sans emploi supplémentaire. Il faudrait pour cela uen nette reprise des investissements toujours atones et une sortie du rouge du secteur industriel. La consommation, un peu meilleure, ne suffira pas à doper la croissance. Les experts du ministère des Finances visent une croissance de 0,4% pour le deuxième trimestre, ce qui devrait pousser la croissance annuelle au-delà des prévisions actuelles du gouvernement, d’après une note interne dévoilée par le « Journal du Dimanche », sur son site internet. Si les estimations du ministère pour le printemps se confirment, la hausse du Produit intérieur brut pourrait atteindre 1,2% à 1,3% sur l’ensemble de 2015 « sauf forte remontée du pétrole et des taux d’intérêt à la rentrée », souligne l’hebdomadaire dans son article. Le gouvernement a pour l’instant bâti son budget sur une hypothèse de croissance annuelle de 1%. Le ministre des Finances Michel Sapin avait toutefois estimé le 20 mai « parfaitement possible » que la France atteigne une croissance de 1,5% à la fin de l’année 2015. Tout en prévenant aussitôt qu’il n’y avait à ses yeux « aucune raison de réviser officiellement » l’hypothèse de croissance de 1% sur laquelle le budget est établi. L’Insee avait de son côté annoncé mi-mai que la France avait fait mieux que prévu au premier trimestre avec un rebond de 0,6%.

Zone euro : croissance en panne au 2e trimestre

Zone euro : croissance en panne  au 2e trimestre

Nombre de commentateurs observe un coup d’arrêt dans la croissance de la zone euro puisque le PIB stagne au second trimestre. En fait la croissance était très atone et la crise n’a jamais quitté l’Europe. Contrairement à pratiquement toutes les prévisions l l’Europe est encalminée pour longtemps dans cette crise car elle découle notamment d’une stratégie budgétaire et monétaire suicidaire. L’économie de la zone euro a donc « calé » au deuxième trimestre, un résultat inférieur aux attentes lié avant tout à la baisse de l’activité en Allemagne et à sa stagnation en France, montre la première estimation publiée jeudi par Eurostat, qui augure mal d’un second semestre au cours duquel les échanges risquent de souffrir des sanctions visant la Russie. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une croissance de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) des Dix-huit sur avril-juin. Mais ils avaient été interrogés avant l’annonce jeudi d’une contraction de 0,2% de l’économie allemande et d’une croissance zéro en France, deux performances plus mauvaises qu’anticipé. Eurostat a confirmé la croissance de 0,2% du premier trimestre. Le gouvernement français a dans la foulée revu à la baisse ses prévisions et ne table plus que sur environ 0,5% de croissance cette année, deux fois moins qu’auparavant. Le coup d’arrêt subi par la zone euro, dont le PIB annuel global avoisine 9.600 milliards d’euros, risque de se voir prolongé par l’impact des sanctions contre Moscou décidées le mois dernier par l’Union européenne en arguant du rôle joué par la Russie dans la crise ukrainienne. « Les chiffres d’aujourd’hui montrent que la reprise reste trop faible pour compenser les chocs extérieurs, ce qui signifie que la croissance du PIB va probablement rester coincée en mode ‘stop and go’ », estime Peter Vanden Houte, chef économiste zone euro de la banque ING.

Allemagne-Croissance : récession au 2e trimestre

Allemagne-Croissance : récession  au 2e trimestre

Enfin une nouvelle qui fera peut-être réfléchir l’Allemagne sur la crise qui sévit partout en Europe et qui pourrait permettre de changer de stratégie économique en zone euro. . Le produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne a subi un brutal coup de frein au deuxième trimestre en reculant de 0,2%, encore plus que prévu, selon un chiffre provisoire publié jeudi. Cette perte de vitesse s’explique essentiellement par la contribution « négative » du commerce extérieur et la baisse des investissements, a précisé l’Office fédéral des statistiques, Destatis. La croissance du premier trimestre a également été révisée à 0,7%, contre 0,8% annoncé initialement.

 

France : croissance nulle au 2e trimestre

France : croissance nulle au 2e trimestre

Croissance nulle, c’est encore pire que ce qu’on attendait. Un résultat en tout cas qui remet en cause les objectifs du gouvernement en matière de déficits surtout avec une très faible inflation qui va peser sur le montant de rentrée de TVA.L’économie française a enregistré une croissance nulle au deuxième trimestre après avoir déjà stagné au premier trimestre, ce qui rend difficilement tenable le scénario d’une hausse de 1% du produit intérieur brut retenu par le gouvernement pour 2014, selon les premiers résultats publiés jeudi par l’Insee.  Les 32 économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une croissance de 0,1% pour le deuxième trimestre. L’acquis de croissance pour 2014, à savoir le niveau de l’ensemble de l’année si la croissance des deux derniers trimestres était nulle, se situe à +0,3%. La contribution de la demande intérieure finale à la croissance du trimestre a été positive de 0,2 point, alors que celle de la variation des stocks a été négative de 0,1 point. Le commerce extérieur y a également contribué négativement à hauteur de 0,1 point. Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,5% sur le trimestre, effaçant leur recul de début d’année. Mais l’investissement s’est contracté de 1,1%, celui des seules entreprises reculant de 0,8% après avoir déjà perdu 0,7% au premier trimestre.




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