Archive pour le Tag '2025'

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Robotisation : 3 millions d’emplois supprimés d’ici 2025 ?

Robotisation : 3 millions d’emplois supprimés d’ici 2025 ?

 

Une étude intéressante qui essaye de mesurer l’impact du développement de robots sur l’emploi. Une étude toutefois un peu mécanique car qui fait l’impasse sur le développement de nouveaux services et de nouveaux produits aussi sur évolution de modes de vie. Ainsi plus de la moitié des produits consommés dans 20 ans sont aujourd’hui inconnus. Le débat sur l’apport positif ou négatif des robots dans l’économie doit donc être nuancé.  Selon un scénario jugé « tout à fait probable » par une étude de Roland Berger commandée par le JDD et publiée dimanche 26 octobre, les robots seraient responsables de la suppression de 3 millions d’emplois en France, d’ici à 2025 en raison de 20% des tâches devenues automatisées. Ainsi, « le taux de chômage en pertes brutes s’élèverait à 18% ». Quelques secteurs seraient épargnés, d’après l’étude. Pour la santé, la culture et l’éducation, aucune perte d’emploi ne serait à déplorer à cause des robots. L’environnement, la relation clients et les nouvelles technologies devraient encore mieux s’en sortir puisque 500.000 postes seraient créés dans ces domaines. A contrario, le bâtiment, l’industrie, l’agriculture, l’administration publique, l’armée, la police et le service aux entreprises devraient être particulièrement touchés. Toutefois avec l’automatisation, 30 milliards d’euros (recettes et économies) seraient engrangés et 13 milliards d’euros de pouvoir d’achat seraient libérés (en dividende et baisse de prix), d’après le cabinet de conseil Roland Berger. La robotisation va toucher « les classes moyennes, y compris les classes moyennes supérieures », explique Hakim El Karoui, associé au cabinet Roland Berger, dont les propos sont rapportés par le JDD. Il s’agirait des professions intellectuelles comme les comptables, les journalistes, les juristes, dont certaines tâches pourront être accomplies par des machines. Ce qui implique des problèmes posés « à notre modèle social », analyse le JDD d’autant plus que la classe moyenne repésente le « cœur de la démocratie » d’après Hakim El Karoui.

 

Emplois métallurgie : 260 000 postes supprimés d’ici 2025

Emplois métallurgie : 260 000 postes supprimés d’ici 2025

 

260 000 emplois menacés d’ici 2025 dont environ 30 000 seulemenet pourraient être sauvés grâce au pacte de responsabilité, un bilan très maigre pour ce fameux pacte de Hollande et la confirmation que l’industrie ne cesse de perdre de emplois en France. .  L’industrie représentait 25% des emplois en France en 1978 et seulement autour de 13% en 2014. . Les industries de la métallurgie devraient détruire un cinquième de leurs effectifs selon une étude présentée mardi aux partenaires sociaux, a indiqué la CFDT. Les allègements de charges autour du pacte de responsabilité auraient un « effet modeste » sur la dégradation de l’emploi.  Secteur en crise depuis quelques années, la situation de la métallurgie ne devrait pas s’améliorer dans les prochaines années. C’est ce que démontre une étude du cabinet BIPE présentée mardi 30 septembre aux partenaires sociaux, d’après la CFDT: Réalisée dans le cadre des négociations autour du pacte de responsabilité, l’étude précise en outre que les allègements de charges consentis aux entreprises atteindraient « un montant total d’environ 4 milliards d’euros sur la période 2014-2020″ et « dégageraient en moyenne 0,6 point de croissance par an », toujours selon la CFDT. Cela ne convainc pas le syndicat qui y voit un « effet modeste » sur la dégradation de l’emploi, permettant, « au mieux, de sauvegarder 67.000 emplois, s’ils étaient utilisés pour créer un choc d’investissement ». « Plus vraisemblablement, le nombre d’emplois sauvegardés s’établirait à 30.000 en ventilant les allègements de charges entre baisse des prix, investissement, augmentation de la masse salariale et reconstitution de trésorerie », ajoute le syndicat. Toutefois, il y a une lueur d’optimisme selon la CFDT. L’étude met en évidence « de réelles opportunités » en termes d’emploi dans la métallurgie: « l’effet ‘pacte de responsabilité’, conjugué aux départs à la retraite et aux mobilités externes, conduirait à un besoin annuel de 107.000 recrutements en moyenne, sur la période 2016-2025″. Dans le cadre du pacte de responsabilité, les branches professionnelles sont invitées à négocier sur l’emploi notamment, en échange des 40 milliards d’euros octroyés aux entreprises d’ici à 2017.

 

2025 : une France « plus petite, plus vieille et moins riche »

2025 : une France « plus petite, plus vieille et moins riche »

Ce lundi 19 août, Jean-Pisani-Ferry, le commissaire général à la stratégie et à la prospective, s’est vu confier le soin de rédiger un projet « sur la France dans les dix ans qui viennent ». Ce projet sera articulé autour de cinq priorités: le modèle de production, la réforme du modèle social, le modèle de croissance et de financement, « les mutations de la société », ainsi que le « projet européen ». Ce rapport fait suite au séminaire gouvernemental de ce lundi sur la France de 2025. Lors de cette réunion, Jean Pisani-Ferry est intervenu pour faire part de sa vision de notre pays en 2025. Le commissaire a  estimé que la France sera « plus vieille, plus petite, moins riche », indique le texte de sa présentation relayé par l’AFP. Mais elle « ne manquera pas d’atouts », a-t-il fait remarquer.  La France dans dix ans sera aussi « plus urbaine » et « offrira davantage d’emplois qualifiés ». Jean Pisani-Ferry a aussi pointé une « société française [qui] n’a plus confiance en l’avenir parce qu’elle n’a plus confiance en elle-même, en ses institutions économiques, politiques, sociales, et au total en sa capacité à mettre les avancées scientifiques et techniques au service de tous ». Cette France plus vieille de dix ans évoluera dans un environnement mondial où « la classe moyenne comptera probablement entre trois et quatre milliards de personnes, contre 2,1 milliards aujourd’hui et 1,2 milliard il y a dix ans ». « Malgré la montée en puissance d’une nouvelle vague de pays en développement, le ralentissement de la croissance des économies émergentes est appelé à se poursuivre », poursuit-il. « L’Europe dans 10 ans apparaît avec moins de netteté », estime le commissaire général, qui souligne que, « pour la première fois en cinquante ans, l’Euope est facteur d’incertitude plutôt que de stabilité ».

2025 : trois dangers, le vieillissement, le déclin, le manque de capital (Moscovici)

2025 : trois dangers, le vieillissement, le déclin, le manque de capital (Moscovici)

En guise de rentrée gouvernementale ce lundi 19 août, François Hollande reçoit à 10 heures ses ministres, à l’Elysée, pour un séminaire consacré à « la France en 2025″. Objectif de l’exécutif: dessiner la France du futur. Chaque ministère a eu un mois pour rendre sa copie. Parmi elles, celle de Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie et des Finances. Pour lui, trois périls menacent la France. Le premier est d’ordre macro-géo-économique. En clair, il consiste en une perte d’influence et un déclassement de la France notamment face au émergents. Le second danger est démographique et social. La France vieillit, le nombre d’actifs diminue. Enfin, le dernier est un péril micro-économique et technologique. Sans accumulation massive de capital, la révolution numérique pourrait être compromise, estiment les services de Bercy.  Pierre Moscovici relativise toutefois. « Ces trois périls inévitables ne sont pas pour autant inéluctables », si tant est que le France soit capable de « rénover son état providence ». Dans la check-list du ministre: modernisation, dématérialisation des services publics, réforme du marché du travail, allègement de la fiscalité. Au niveau européen, le ministre de l’Economie propose de définir une politique économique commune. A noter, cette petite phrase en page 3 du document: « Prenons garde à ne pas faire l’erreur stratégique de copier le modèle allemand actuel, et de chercher à grand renfort d’argent public, à reconstruire une industrie perdue. ». Bref, beaucoup d’incantations, douze ans pour les concrétiser.

 

2025, « ça aurait même pu être fait plus tôt » (Placé)

2025, « ça aurait même pu être fait plus tôt » (Placé)

Il a raison le sénateur vert Placé, en général on commence par la prospective, ensuite on inscrit l’action du court et du moyen terme dans cette perspective et non l’inverse. Logiquement même cet exercice devrait être fait avant même de prendre le pouvoir afin que les programmes présente un minimum de pertinence. Malheureusement, le programme c’est l’addition de démagogies et la gestion c’est autre chose. D’où le désenchantement permanent de l’électorat. Toute la problématique de la démocratie ! N’y aura-t-il plus de chômage en 2025 et de crise du logement, comme le pensent les ministres ? « C’est difficile d’y répondre, même si je pense que c’est plutôt bien que les ministres soient optimistes et aient une vision globale à moyen terme », répond Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat, invité lundi d’Europe1. « Ça aurait pu être fait plus tôt. Mais c’est une bonne chose d’essayer d’avoir des réflexions stratégiques sur les grands mouvements qu’il y a dans le monde et dans l’Europe et de savoir comment la France peut s’adapter pour être plus forte, plus écologique et plus solidaire », estime l’élu, qui voit dans cette rédaction des ministres une « position volontariste et ambitieuse » et espère même une « nouvelle dynamique gouvernementale ».

 

Rentrée gouvernementale : « L’ambition pour 2025, ça commence par du réalisme « (Mariton

Rentrée gouvernementale : « L’ambition pour 2025, ça commence par du réalisme « (Mariton)

Après une courte trêve estivale, le gouvernement au grand complet fait sa rentrée politique lundi autour de François Hollande à l’Élysée, pour plancher sur « la France en 2025″ et surtout marquer l’unité de l’exécutif après les tensions de l’été.  Avant de regarder les miracles que l’on peut faire en 2025, il est indispensable de faire à la rentrée 2013 pense Hervé Mariton « C’est un peu surréaliste en matière de rentrée : ‘A quoi ressemblera la France en 2025 ?’ », réagit Hervé Mariton, député UMP de la Drôme, interrogé par RTL. «  Ce n’est pas un crime de s’interroger sur le long terme, mais il faut mettre les choses dans l’ordre », estime-t-il. « On a aujourd’hui une priorité qui est celle de la situation de l’emploi, donc avant de regarder les miracles que l’on peut faire en 2025, il est indispensable de faire à la rentrée 2013 les réformes dont la France a absolument besoin. » Je ne les vois pas [les réformes] à portée de vue Et le député d’enfoncer le clou : « Je ne les vois pas [les réformes] à portée de vue. » Car pour lui, avant de regarder l’avenir avec ambition, il faut commencer par faire preuve de « réalisme », « d’exigence » et de « lucidité »… mais dès aujourd’hui.

 

« Parler de 2025 sans agir maintenant n’est pas une solution »(Attali)

« Parler de 2025 sans agir maintenant  n’est pas une solution »(Attali)

Jacques Attali est le président de PlaNet Finance et l’ancien conseiller de François Mitterrand. Il réagit sur RTL à la rentrée politique du gouvernement, qui s’apprête, ce lundi, à plancher sur « la France en 2025″.  Le ministre de l’économie, Pierre Moscovici, a jugé lundi matin que le plein emploi est une hypothèse réaliste dans 12 ans. Pour Jacques Attali, il ne s’agit-là, non pas d’optimiste, mais « d’une volonté » : « Dire que le plein-emploi est possible, c’est dire ‘je vais créer les conditions pour qu’il soit réaliste’ », explique-t-il.  Il précise que ce plein-emploi est possible en « prenant en compte, dans toutes les décisions que l’on prend aujourd’hui, leur impact sur l’emploi dans 25 ans ». « Quand on parle de la France de 2025, le plus important, c’est de parler des conséquences de l’action qu’on mène aujourd’hui. »   »Le plein-emploi est possible à condition de transformer l’éducation pour qu’elle forme à des métiers qui seront utiles en 2025. C’est possible à condition de transformer radicalement la formation professionnelle, et faire en sorte que l’argent qui est gaspillé serve à former les chômeurs – c’est 32 milliards qu’il faut réorienter et ça va prendre du temps, c’est pour cela que parler de long terme sans parler de court terme n’est pas une solution », affirme encore Jacques Attali.

 

 

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