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Retraites : 63 ans en 2025 et 64 ans en 2035

Retraites : 63 ans en 2025 et 64 ans en 2035

 

 

On ne toucherait pas au mythique âge de départ à la retraite mais le gouvernement penserait mettre un système de bonus malus pour encourager les Français à partir à 63 ans en 2025 et 64 ans en 2035. Des dispositions qui permettraient d’après le conseil d’orientation des retraites d’assurer l’équilibre financier des régimes. Un système similaire est en vigueur depuis 2015 pour les régimes de retraite complémentaire du privé Arrco et Agirc. À compter du 1er janvier 2019, un salarié du secteur privé pourra en effet toucher une retraite complémentaire à taux plein à 63 ans. S’il décide de partir à la retraite à 62 ans et sollicite sa retraite complémentaire à ce moment-là, sa pension complémentaire sera minorée. Au contraire, s’il choisit de prolonger sa carrière au-delà de 63 ans, sa pension complémentaire sera dopée lorsqu’il partira à la retraite. Pour le court terme la négociation est encore loin d’être terminée car de nombreux autres aspects doivent être pris en compte comme les carrières longues, le temps de cotisation. Emmanuel macro souhaitait  aller relativement vite sur cette question, il voulait  qu’une loi soit votée en juin toutefois les discussions pourraient durer plus longtemps et même toute l’année 2019. En effet Macron n’est plus en situation politique  pour imposer une grande réforme à la hussarde. En outre, son slogan un euro de cotisation pour la retraite vaut la même chose pour tout le monde manque sérieusement de contenu. Enfin l’équilibre des régimes de retraite dépend aussi du rapport entre nombreux d’actifs et nombre d’inactifs. De ce point de vue, tout dépend de l’évolution démographique mais aussi de la croissance. Il serait bien illusoire de prévoir quelle sera cette croissance en 2025 et en 2035. Sans doute pourquoi la France se lance à peu près tous les cinq ans dans un travail de réforme des retraites. Sur le long terme la problématique risque donc de se reposer.

Fin du diesel en Île-de-France en 2025-2030

Fin du diesel en Île-de-France en 2025-2030

La fin diesel en Île-de-France devrait être programmée vers  2025 2030. En même temps,  serait assurée la promotion d’un nouveau système de transport faisant davantage de place aux modes non polluants et au transport collectif. La région Île-de-France devrait profiter de la perspective des JO pour améliorer ses équipements et ses systèmes de transport. Tout cela s’inscrit également dans le projet du Grand Paris. Pas sûr cependant que compte de tenu de la dérive des coûts de ce grand projet en particulier en matière de transport l’échéance temporelle soit tenue. Il se pourrait bien que le projet soit décalé de 5 ou 10 ans. Le schéma directeur de l’Île-de-France (SDRIF  « a pour objectif de maîtriser la croissance urbaine et démographique et l’utilisation de l’espace tout en garantissant le rayonnement international de la région ». Il « précise les moyens à mettre en œuvre pour corriger les disparités spatiales, sociales et économiques, coordonner l’offre de déplacement et préserver les zones rurales et naturelles afin d’assurer les conditions d’un développement durable ».  Au plan  transport, Valérie Pécresse a toujours défendu la réalisation en intégralité du Grand Paris Express. Le gouvernement a depuis confirmé la livraison des lignes 16, 17 et 18, mais en reportant l’achèvement à l’horizon 2030 au plus tard. « C’est une déception, confiait-elle à La Tribune avant l’été. Nous avons quelque chose de magique à construire en Île-de-France. Il n’y a pas d’obstacle technique, juste un problème de comptabilité. Pour un projet porteur d’autant de promesses, ce n’est pas possible. » Alors, sans attendre cette échéance tardive, la présidente de Région, avec la Ville de Paris et la Métropole, a lancé une consultation internationale sur le devenir des autoroutes, du périphérique et des voies rapides du Grand Paris à horizon 2030. Outre les 100 millions d’euros qu’elle a débloqués pour le déploiement des véhicules autonomes, elle rêve d’infrastructures numérisées où roulent des voitures propres et connectées. De même, elle veut bannir le diesel dans Paris et la zone dense d’ici à 2025, avant d’étendre cette interdiction à l’ensemble de l’Île-de-France d’ici à 2030.

Prospective dans rétroviseur : En 2025, les machines traiteront la majorité des tâches courantes

Prospective dans rétroviseur : En 2025, les machines traiteront la majorité des tâches courantes

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Comme la mode est à la survalorisation  de l’intelligence artificielle, tout est bon pour démontrer que la plupart des emplois seront demain automatisés. Ce que rapporte aujourd’hui le Figaro en se fondant sur une étude du le Forum économique mondial qui  prévoit qu’en 2025 les machines accompliront plus de tâches que les humains, contre 29 % actuellement. À noter d’abord le degré de précision de 29 % de tâches qui seraient accomplies par les machines, une précision qui fait douter de la pertinence scientifique de l’étude. Certes l’intelligence artificielle via  notamment la numérisation et la robotisation va continuer de remplacer des tâches précédemment effectuées de manière manuelle. Mais le processus n’est pas nouveau, il y a longtemps que la machine a remplacé l’homme pour  certaines tâches. Un seul exemple, dans les années 50 il fallait plusieurs personnes pour exploiter une surface agricole d’une dizaine d’hectares. Aujourd’hui une seule personne suffit pour 200 ha (tout dépend évidemment de la nature des productions certaine à haute valeur ajoutée nécessitant davantage de main-d’œuvre que d’autres). On constate le même processus dans nombreuse filières y compris dans l’artisanat ou le commerce. Le couvreur ou le boucher ne travaille plus de la même manière. Pour assurer sans doute le citoyen l’étude du forum économique mondial considère cependant que le bilan global des emplois sera positif avec environ 60 millions d’emplois supplémentaires. Un chiffre encore tout à fait approximatif voir fantaisiste car il s’agit de prendre en compte évidemment les conditions d’évolution des processus de production mais aussi la transformation de la nature de ces productions. Or d’ici une quinzaine d’années on produira des biens dont on ne connaît pas aujourd’hui la nature pour la moitié. Si l’étude ne cache pas que la prudence doit être de rigueur dans ce tournant majeur lié à la quatrième révolution industrielle, les chiffres d’impact qu’elle avance sont plus optimistes que dans une précédente étude de 2016. Le problème c’est que personne ne peut réellement avancer des arguments pertinents pour être optimiste ou pessimiste.

 

 

 

 

 

Nucléaire: 50% de l’électricité en 2050, par en 2025 ou 2035 (EDF)

Nucléaire: 50% de l’électricité en 2050,  par en 2025 ou 2035 (EDF)

 

 

Près  Ségolène Royal, Hulot puis maintenant le premier ministre lui-même, Édouard Philippe tourne autour du pot quant à la part du nucléaire, EDF annonce la couleur il ne faut pas attendre une réduction de la production nucléaire à hauteur de 50 % avant 2040 ou 2050. Un grand nombre de réacteurs nucléaires ont été construit entre les années 80 et 90. Or leur durée de vie était prévue autour de 40 ans. Mais depuis les mesures de sécurité supplémentaire imposée par la catastrophe de Fukushima qui se traduit notamment par le très coûteux carénage il n’y aura pas d’autres solutions que de prolonger encore de 20 ans la vie des centrales pour amortir l’investissement de l’ordre de 50 milliards. En clair, les centrales seront prolongées jusqu’en 2040 ou 2050 en. Et c’est seulement à ce moment-là on pourra envisager une réduction de la production nucléaire à 50 %. Bref un décalage de 25 ans par rapport à la loi de Ségolène Royal. EDF aura beau jeu d’obtenir la prolongation de ses réacteurs d’autant plus que le gouvernement se défaussera sur l’autorité de sûreté nucléaire comme l’a déjà annoncé Macon. En outre il faut prévoir que 3 à 6  centrales EPR nouvelles seront construites pendant la période. Dernier élément en faveur d’EDF,  le fait que les énergies renouvelables relèvent souvent du gadget et de la gabegie financière comme par exemple les improductives et coûteuses éoliennes ; Sortes de moulin avant pour masquer la stratégie nucléaire. On attend évidemment avec impatience la décision de Rugy. . De ce point de vue,  on peut s’attendre à un verbiage fumeux qui ne changera pas la situation.  EDF prévoit d’étaler sur 20 ans -entre 2030 et 2050- l’arrêt des 58 réacteurs que compte le parc nucléaire français et donc leur renouvellement. Son plan prévoit de prolonger les 34 plus vieilles centrales (900 MW), construites au début des années 1980, à 50 ans soit jusqu’en 2030. Et d’allonger la durée de vie des 24 plus jeunes (1300 MW), construites vers 1990, à 60 ans c’est-à-dire jusqu’en 2050. Parallèlement on prévoit la construction du premier réacteur du nouveau programme nucléaire français vers 2023 pour aboutir vers 2030. Dans l’hypothèse où la consommation électrique n’augmenterait pas -ce qui est probable-, EDF prévoit de construire au moins six EPR pour commencer.

 

Réformes fiscales : 260.000 emplois créés d’ici 2025 ?

Réformes fiscales : 260.000 emplois créés d’ici 2025 ?

D’après un rapport diffusé par les Echos, le gouvernement a indiqué à Bruxelles que la France pourrait créer 260 000 emplois grâce aux reformes de fiscalité. De réformes qui comprennent notamment l’impôt sur la fortune (ISF), la “flat tax” sur le capital, la baisse de l’impôt sur les sociétés (IS), de la fiscalité écologique et la suppression de la taxe d’habitation. Les principales mesures fiscales engagées “devraient coûter plus de 12 milliards d’euros aux finances publiques, mais cette facture devrait être plus que compensée par les recettes nouvelles générées par le surcroît d’activité”, ajoute le journal. L’impact attendu sur la croissance serait de 1.6% d’ici 2025 et 3.3 à plus long terme. Le pari n’est pas impossible si l’on s’en tient aux résultats de 2017.  En France au cours de l’année 2017. 268 800 postes salariés (+ 1,1 %) ont été créés l’an passé par l’économie française. Dans le détail, 277 700 créations ont été recensées dans le privé (+ 1,5 %), alors que la fonction publique a perdu 8 900 postes (- 0,2 %).  La France employait 25,07 millions de salariés fin 2017, dont 19,28 millions dans le privé, des effectifs record.  Les services et, dans une moindre mesure, l’intérim ont été les locomotives de l’emploi. Le secteur tertiaire marchand a créé, hors intérim, 169 500 postes sur l’année (+ 1,5 %), tandis que l’intérim en a créé 56 200 (+ 8,2 %). Avec 743 400 postes, l’intérim a atteint un record fin 2017. La construction et l’industrie ont connu leur première année dans le vert respectivement depuis 2008 et 2000. Les chantiers ont créé 30 100 emplois salariés (+ 2,3 %) en 2017 et les usines, 1 100. L’agriculture (+ 5 000, + 1,7 %) et les services non marchands (+ 6 900, + 0,1 %) ont aussi vu leurs effectifs augmenter sur l’année. Mais, pour les services non marchands (associations, fonction publique…), l’année s’est terminée sur une baisse au quatrième trimestre (- 7 700, - 0,1 %) alors que le secteur est touché par une baisse drastique des prescriptions de contrats aidés depuis le dernier l’été. Pour résumer les mesures fiscales permettrait de créer un surplus de croissance d’environ 0.2% par et 30 000 emplois en plus également par an d’ici 2025. .Il sera toujours difficile d’imputer cette éventuelle augmentation à la fiscalité ou à d’autres facteurs comme la conjoncture internationale.

Plastiques recyclés : totalement en 2025 ?

Plastiques recyclés : totalement  en 2025 ?

 

Dans le plan climat le gouvernement a promis de recycler 100 % des plastiques contre 25 % actuellement en moyenne mais 15 % seulement dans les grandes villes. Pour changer la donne, il conviendrait de consacrer beaucoup plus d’argent au  recyclage. Mais pour recycler il faudrait aussi améliorer le taux de collecte. Exemple,  le rétablissement de la consigne sur les bouteilles. Un  Retour aux pratiques anciennes avec une consigne sur les bouteilles y compris en plastique. Une bonne nouvelle évidemment pour l’environnement notamment l’empreinte carbone. Concernant bouteilles plastiques, l’interdiction totale serait encore plus efficace. Sur le plan sanitaire et économique l’eau du robinet présente uen avantage inégalé.  L’eau du robinet est  à 0,003 € le litre en moyenne, soit même pas 2 € par an pour une consommation de 1,5 litre d’eau du robinet par jour. Quand on utilise une carafe filtrante ( le plus souvent complètement inefficace) , le prix du litre est en moyenne multiplié par 20, et il explose dès qu’on passe aux eaux en bouteilles : 0,20 € le litre pour l’eau de source, 0,40 € le litre pour l’eau minérale, soit de 110  à 220 € par an, des montants auxquels il faut ajouter le coût d’élimination des bouteilles en plastique, contre seulement 2 € pour l’’eau du robinet. ».  La gestion des déchets ménagers coûte environ 100 euros par an et par habitant  mais  20 euros sont consacrés au recyclage. C’est-à-dire : pas assez ! Nous sommes donc bien loin derrière un pays comme l’Allemagne, qui atteint les 40% de recyclage, pour presque 0 de mise en décharge. L’Hexagone se classe ainsi 25e au niveau européen sur le taux de recyclage, loin derrière la moyenne européenne qui est passée à 31 % en 2016, pour la première fois devant le taux de mise en décharge qui a chuté à 27 %. En tête de peloton du recyclage plastique, on trouve la Norvège (43 %), la Suède (40,6 %), ou encore l’Allemagne (38,6 %). Ces mêmes pays ont pris des mesures drastiques pour limiter la mise en décharge des déchets plastiques. La Finlande par exemple a interdit cette pratique en 2016 et atteint un taux de valorisation (recyclage et valorisation énergétique) de ses déchets plastique de 93 %. La Suisse, qui se place en haut du classement, valorise ou recycle la quasi-totalité de ses déchets plastique avec un taux de mise en décharge de seulement 0,2 %. De même, l’Autriche, les Pays- Bas, l’Allemagne ou la Suède dépassent les 99 % de valorisation. Pour PlasticsEurope, les limites du recyclage sont ainsi trop importantes pour espérer atteindre un jour les 100 %. « D’abord, il faudrait arriver à 100 % de collecte, argumente Hervé Millet. Or, 25 ans après le tri des bouteilles et flacons, on n’en recycle que 57 %. Ensuite, se pose la question des déchets produits hors foyer. Enfin, le recyclage a dans certains cas un impact environnemental plus élevé que la valorisation énergétique. » Selon une étude publiée en 2015 par l’organisation, l’éco-efficacité maximale du recyclage des emballages plastique se situe entre 35 % et 53 %. « Aller au-delà serait trop coûteux ou sans intérêt pour l’environnement, explique PlasticsEurope. Ainsi par exemple, pour le recyclage des plastiques mélangés, la valorisation énergétique industrielle offre un meilleur coût/bénéfice que le recyclage ». PlasticsEurope souligne par ailleurs que même les matières les plus recyclables n’atteignent pas l’objectif de 100 %, qu’il s’agisse des papiers-cartons (90 %), du métal (78 %) ou encore du verre (75 %).

Fermeture « peut-être » de 17 réacteurs d’ici 2025 (Hulot)

Fermeture « peut-être »  de 17 réacteurs d’ici 2025 (Hulot)

 

Très critiqué après la présentation de son plan climat Nicolas Hulot, le ministre de l’écologie tente de se rattraper en indiquant qu’il pourrait peut-être fermer jusqu’à directeur 17 réacteurs nucléaire. En fait, il s’agit d’un calcul de coin de table car c’est le nombre nécessaire pour atteindre une réduction de la production d’électricité par voie nucléaire à 50 % alors qu’aujourd’hui les centrales en produisent  75 %. Sans doute s’agit-il davantage d’un vœu, voir d’une posture politique car on voit mal comment la France pourrait se passer d’ici seulement huit ans de 17 réacteurs. 17 réacteurs dont par ailleurs le coup de démantèlement est considérable. On parle de 500 millions par réacteurs mais le montant pourrait atteindre 1 milliard. Il faudrait investir par ailleurs des sommes considérables dans les énergies alternatives pas moins par exemple de 40 à 50 milliards dans les seules éoliennes pourront doubler la capacité alors qu’aujourd’hui leur production n’atteint que 3,9 % du total. Notons aussi que la production de certaines énergies est aléatoire comme celle dépendant du vent et du soleil et qu’il faudra donc pour lisser la production d’électricité  construire des centrales thermiques ou hydrauliques. Parallèlement il faudra engager le grand carénage permettant de prolonger d’une vingtaine d’années une grande partie du parc nucléaire soit une somme minimum de 50 milliards (100 milliards pour la Cour des Comptes). On se demande évidemment où la France trouvera les moyens financiers pour réaliser de telles mutations sachant que la situation d’EDF est catastrophique sur le plan financier avec en particulier un endettement de plus de 40 milliards, le coût de l’enfouissement des déchets nucléaires (25 à 50 milliards), et la remise à niveau d’Areva. Au total EDF aura besoin d’une cinquantaine de milliards dans les 10 ans et Hulot propose d’investir autant dans les énergies renouvelables. Même avec une augmentation du prix de l’électricité le pari est intenable surtout avec la situation catastrophique des comptes publics qui se traduisent notamment par une dette d’environ 2000 milliards 33 000euros par Français), d’un coût de plus de 40 milliards par an en remboursement des intérêts et alors que le gouvernement s’est engagé à ne pas augmenter la fiscalité et même globalement à la réduire. Dernière hypothèque sur les intentions de Nicolas Hulot : ce n’est pas le ministre de l’écologie qui décide même s’il est amené à donner son avis. En dernier ressort le décideur c’est Bercy. On peut supposer aussi que Nicolas Hulot bousculé par les réseaux sociaux non seulement sur ses orientations climat très théoriques mais aussi sur les sulfureux bénéfices qu’il tire  de son action de militant écologiste non seulement pour sa fondation mais aussi pour lui-même tente ainsi de rétablir sa crédibilité par une opération de communication.  Certes d’ici 2021, la consommation électrique française va baisser de 8 térawatts-heure (8.000.000 KWh). , Mais cela ne suffira pas. En plus que le développement d’énergies alternatives. D’après François-Marie Bréon, chercheur au laboratoire des Sciences du climat et de l’environnement interrogé par l’AFP. L’éolien et le solaire « sont des énergies fatales – qui arrivent quand les conditions météorologiques sont favorables – donc on est obligé d’avoir autre chose » en complément, pour prendre le relais, détaille-t-il. Face aux risques d’approvisionnement énergétique, la France serait amenée, selon cet expert, à utiliser des centrales thermiques au gaz, émettrices de CO2.

L’objectif de 2025 sur le nucléaire : une utopie

L’objectif de 2025 sur le nucléaire : une utopie

 

L’objectif serait de ramener à 50% la part du nucléaire figure dans la loi de transition énergétique adoptée en 2015, durant le quinquennat précédent. La réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production d’électricité à l’horizon 2025 reste un « objectif » pour la France, a déclaré jeudi le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, qui « espère » l’atteindre. Interrogé lors de la présentation de son plan d’action pour le climat, il n’a cependant pas donné de précision sur les moyens d’y parvenir. Ce flou n’est guère étonnant car l’objectif est impossible à atteindre.  Aujourd’hui, la France dépend fortement de l’énergie nucléaire. En moyenne, la production en électricité provient pour plus de trois quarts de l’atome. En 2014, d’après les statistiques de RTE, le Réseau de transport d’électricité, la part du nucléaire dans la production d’électricité s’élevait à 77%. Une proportion qui a peu varié depuis. En mai 2017 selon les données publiées en temps réel par RTE sur le mix énergétique, 71% de la production d’électricité émanait de l’énergie nucléaire, 14% de l’énergie hydraulique, 6% du gaz, 4% de l’énergie solaire, 3% de l’éolien, 1% des bioénergies et 1% du charbon. La loi de transition énergétique adoptée en août 2015 prévoit de baisser de 75 à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2025. En 8 ans la part du nucléaire ne pourra diminuer que de manière très marginale surtout avec la prolongation de 20 ans du parc actuel et en plus avec la mise en service de Flamanville. Il n’est même pas certain que Fessenheim soit fermée ! D’où le flou artistique de Nicolas Hulot : «(La date de) 2025, c’est un objectif et j’espère qu’on le tiendra », a-t-il dit. « Mon souhait, c’est d’engager des trajectoires et des dynamiques irréversibles (…) dont je sais qu’une fois qu’elles sont parties, elles s’accélèrent d’elles-mêmes. »

Diesel : interdiction en 2025, une bonne idée (Ségolène Royal)

Diesel : interdiction   en 2025, une bonne idée (Ségolène Royal)

Ségolène Royal approuve la décision Hidalgo d’interdire le diesel à partir de 2025 et considère que c’est une bonne idée. Mais sans perspective de nouvelles contraintes applicables à l’ensemble du territoire. Une sorte de volontarisme attentiste qui catégorise Ségolène Royal. Volontariste dans ses déclarations mais attentiste dans sa politique. Il serait pourtant opportun de fixer une date pour la fin du diesel par exemple dans 10 ou 15 ans afin de permettre les restructurations nécessaires chez les constructeurs automobiles en France qui compte tenu de la fiscalité ont beaucoup trop misé sur le diesel. Mais Ségolène Royal fait toujours le grand écart entre des annonces tonitruantes et ses mesures concrètes. Témoin la programmation annuelle de l’énergie (PP). Il est clair que Ségolène Royal a perdu ses arbitrages pour préciser les étapes de la transition énergétique. Notamment sur la question centrale de la réduction de production électrique par le nucléaire qui devait passer de 75 % aujourd’hui à 50 % d’ici 2025. Publiée au Journal officiel sous la forme d’un décret, la Programmation pluriannuelle de l’énergie(PPE) fixe la trajectoire du bouquet énergétique français (recours au pétrole, à l’éolien, au gaz, au nucléaire, au solaire …) jusqu’en 2023 afin d’atteindre les objectifs fixés par la loi de transition énergétique, adoptée à l’été 2015. C’est « un gros travail » qui s’achève pour « le texte principal qu’on attendait depuis le vote de la loi » s’est félicitée, auprès de l’AFP, la ministre de l’Environnement et de l’Énergie. Ségolène Royal estime par ailleurs que cette « PPE est ambitieuse, notamment pour les énergies renouvelables », mais aussi « efficace pour le combat climatique » et « énergique pour la préparation du modèle économique de demain » basée sur une croissance moins émettrice de dioxyde de carbone (CO2). Le décret dit de programmation pluriannuelle de l’énergie ne. Ne prévoit rien sauf la fermeture de Fessenheim. Une fermeture qui par hasard par ailleurs sera remise en cause dans le cas fort probable d’une victoire de la droite aux présidentielles de 2017  Initialement attendue au premier semestre, la présentation de la PPE avait d’abord été reportée, avant que le texte ne soit amendé par le gouvernement après les critiques émanant de plusieurs organismes (comité d’experts, autorité environnementale, conseil national de la transition énergétique, etc.) consultés avant sa parution. Ces acteurs reprochaient notamment un certain flou sur le volet, sensible, du nucléaire alors que la loi prévoit de ramener la part de l’atome dans la production nationale d’électricité de 75% aujourd’hui à 50% d’ici à 2025. Sur ce point, une phrase a été ajoutée à la synthèse accompagnant le décret. Elle précise que la fourchette anticipée de baisse de la production nucléaire contenue dans la programmation pluriannuelle de l’énergie  »pourra également être révisée en fonction de l’augmentation de la production renouvelable des efforts d’efficacité énergétique ». L’annexe ne mentionne toujours que la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), sans préciser le nombre d’autres réacteurs qui pourraient être fermés d’ici 2023. Laissant ainsi sur leur faim des ONG, appuyées par un rapport parlementaire publié cet été, qui réclament un objectif précis et chiffré.  Le décret oblige lui-même l’exploitant nucléaire EDF  »dans un délai maximal de six mois » après sa publication (soit juste avant l’élection présidentielle) a établir un « plan stratégique compatible avec les orientations de la programmation pluriannuelle de l’énergie ».  Dans un communiqué Greenpeace dénonce « une PPE incohérente » qui « n’indique aucune trajectoire de réduction de la part du nucléaire ». L’ONG estime, pour sa part, qu’il faudrait fermer entre 21 et 23 réacteurs d’ici 2023 pour atteindre l’objectif fixé par la loi. « Le gouvernement laisse à EDF la main » pour « dire comment ils feront » puisque la trajectoire pour atteindre les 50% « n’est pas décrite » insiste auprès de l’AFP Cyrille Cormier, chargé de campagne Énergie au sein de l’ONG.

Paris : le diesel interdit en 2025

Paris : le diesel interdit en 2025

 

Une décision qui risque de peser lourd dans la stratégie des constructeurs automobiles sur le marché français voire au-delà.  et qui accessoirement va plomber les prix des véhicules diesels d’occasion. À l’inverse qui pourrait faire remonter la cote des véhicules d’occasion à essence. Une décision salutaire pour l’environnement mais difficile à avaler pour certaines catégories sociales possédant un véhicule diesel et qui seront contraints d’acheter une autre automobile. Ou alors d’emprunter les transports collectifs malheureusement pas toujours suffisamment denses aux heures  d’embauche et de débauche des moins favorisés. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a en effet réaffirmé vendredi son engagement d’interdire dans la capitale d’ici 2025 les véhicules diesel, aux côtés des villes de Madrid, Athènes et Mexico. « Chaque année, 2.500 personnes meurent à Paris du fait de la pollution de l’air. On ne peut pas rester inactif face à cette situation », a déclaré Mme Hidalgo, qui s’exprimait au dernier jour du sommet des grandes villes Cities C40 pour le climat, qu’elle préside à Mexico.   »Les particules fines émises par les moteurs diesel sont les plus dangereuses, car elles peuvent affecter le coeur et le cerveau », a ajouté la maire de Paris qui souhaite développer des modes de transport propres, ainsi que les voies piétonnes. « La France a longtemps donné la priorité au diesel et appuyé cette industrie comme s’il s’agissait de la seule option possible », a indiqué la maire de Paris lors d’une conférence de presse. Aujourd’hui, « un nouveau marché s’ouvre offrant de nombreuses opportunités aux entreprises » et nous devons « accélérer ensemble », a-t-elle ajouté. La maire de Paris a cité en exemple la ville de Tokyo qui en quinze ans est parvenue à éradiquer le diesel grâce à une politique volontariste. 

Anne Hidalgo refuse l’Expo universelle en 2025 à Paris

Anne Hidalgo refuse l’Expo universelle en 2025 à Paris

On sait  que la France a présenté la candidature de Paris pour l’exposition universelle en 2025 et qu’en même temps la France est aussi Candidate à l’organisation des JO en 2024. Deux événements majeurs qui risquent de se percuter. En tout cas c’est l’a vis d’Anne Hidalgo la maire de Paris qui pense que finalement la coexistence de ces deux candidatures nuit à leur crédibilité. En clair que la France pourrait perdre sur les deux tableaux. Du coup Anne Hidalgo tranche et demande à Hollande de renoncer à l’exposition universelle afin  de se concentrer essentiellement sur les JO. Ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre. C’est en substance le message de la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, dans une missive destinée à François Hollande à propos de la politique en matière de grands événements, révélée par Europe 1 vendredi matin. Candidate au JO en 2024 et à l‘Exposition universelle en 2025, la capitale pourrait louper les deux coches à tout vouloir remporter. C’est en tout cas la crainte de l’édile qui a décidé de saborder la candidature de sa ville pour accueillir l’Exposition universelle en 2025.  A ce jour, François Hollande n’aurait pas répondu publiquement à la lettre d’Anne Hidalgo. S’il faut choisir, le chef de l’Etat optera pour les Jeux olympiques, assure Europe 1, qui rappelle que les retombées économiques pour les JO sont estimées à 11 milliards d’euros, contre 23 pour l’Expo universelle.  Mais Manuel Valls a annoncé vendredi avoir lancé une « concertation » afin de régler tout « problème de gouvernance » de l’éventuelle candidature de la France à l’Exposition universelle 2025.  »Nous prendrons avec le chef de l’Etat en ce qui concerne l’Exposition universelle notre décision dans les prochaines semaines », a déclaré le Premier ministre lors d’une conférence de presse avec la maire de Paris Anne Hidalgo suivant un déplacement consacré au logement social.

Interdiction de l’essence et du diesel en 2025 en Norvège ?

Interdiction de l’essence et du diesel en 2025 en Norvège ? 

C’est ce qu’annonce un journal norvégien Dagens Næringsliv. En fait rien n’est vraiment encore décidé surtout concernant la date. Cependant le développement des voitures électriques est tout à fait impressionnant puisque en 2015 25 % de voitures vendues étaient électriques. Succès permis par la suppression de toutes taxes sur les véhicules électriques alors que la fiscalité représente environ 50 % du prix pour un véhicule à moteur thermique. Il est clair que l’avenir du véhicule électrique dépend pour une très grande part de l’évolution de la fiscalité en Norvège comme en France ou ailleurs. Pour autant certains Etats, comme la France par exemple, ne sont pas prêts à abandonner cette manne que représente la fiscalité sur les véhicules automobiles. En outre l’industrie automobile représente une activité très importante dans nombre d’économies et il n’est pas étonnant qu’on hésite à opérer une mutation du thermique vers l’électrique dans la mesure où les véhicules électriques seraient susceptibles d’avoir une durée de vie égale au double de celui d’un véhicule à traction thermique. Jusqu’à maintenant, la Norvège a favorisé les ventes de véhicules électriques à coups de généreuses subventions. Mais ce gros producteur de pétrole pourrait changer de méthode. Dans 10 ans, les Norvégiens seront-ils contraints de ne rouler qu’à l’électrique? La Norvège est aujourd’hui, de loin, le pays préféré de Tesla. Elon Musk n’hésite jamais à louer la politique favorable aux voitures électriques de cet État qui doit sa fortune à ses réserves de pétrole. Vendredi 3 juin, le patron du constructeur automobile californien s’est donc empressé de rendre hommage à Oslo sur Twitter après avoir lu un article d’un journal norvégien, le Dagens Næringsliv sur un projet du gouvernement. On y apprenait que la vente de voitures à moteur thermique (essence, diesel ou gaz) serait bannie dès 2025. Pour Tesla, comme pour tous les constructeurs qui disposent de voitures électriques dans leur catalogue, la nouvelle avait de quoi donner le sourire. Au regard de la population de ce pays, les ventes du constructeur californien y atteignent déjà des niveaux impressionnants. En 2015, comme en 2014, plus de 4.000 Model S neuves y ont été immatriculées. Un succès qui, pour le moment, tient avant tout aux très généreuses subventions qu’accorde l’État aux acquéreurs de véhicules électriques. Ces derniers sont exonérés de TVA et des autres taxes qui renchérissent de 50% le prix des automobiles à moteur thermique. En mars dernier, un tiers des voitures vendues étaient des voitures électriques. Mais le temps de la carotte est de toute évidence révolu, l’objectif fixé par le gouvernement -50.000 voitures électriques vendues grâce à ces subventions- ayant été atteint. . Les écologistes, pionniers sur le sujet, prônent eux d’attendre 2030 pour délaisser définitivement les moteurs thermiques. D’autre part, selon Ola Elvestuel, membre du parlement et président de la commission écologie et énergie, l’annonce du Dagens Næringsliv serait « trompeuse ». « Le gouvernement veut effectivement éliminer les émissions polluantes, mais il n’a pas encore évoqué l’interdiction des ventes de véhicules à moteur thermique », a-t-il indiqué sans pour autant démentir catégoriquement les affirmations que le Dagens Næringsliv a publié en Une.

 

(Avec BFM)

La retraite à 63 ans en 2025 ?

La retraite à 63 ans en 2025 ?

La question de la retraite revient sur le tapis alors que la dernière réforme date de janvier 2014. En cause évidemment le rapport entre le nombre de retraités est le nom d’actifs qui renvoie évidemment à la question du chômage et de la croissance. Dans la perspective de l’après 2017,  l’institut Montaigne propose dans les Échos de reculer en retraite à 63 ans pour ceux nés après le 1er janvier 1957, des propositions de réforme qui figurent  déjà en partie dans de nombreux programmes politiques, qui ont également été négocié étudiées au conseil économique et social et qui sont surtout motivées par le problème du déséquilibre financier des caisses de retraite.  Concrètement, cette augmentation de l’âge de départ se ferait de façon progressive. L’âge légal, qui doit passer à 62 ans pour la génération 1955 (qui pourra partir en 2017), serait augmenté à 62 ans et 6 mois pour ceux nés en 1956, puis à 63 ans pour toutes les générations nées après le 1er janvier 1957. L’âge permettant de partir à taux plein même sans avoir le nombre de trimestres nécessaires resterait lui fixé à 67 ans, comme c’est déjà le cas aujourd’hui.  Pour son directeur de l’institut Montaigne, Laurent Bigorgne, invité de France Info ce mercredi soir, « c’est quelque chose  de raisonnable et de faisable ». « Si la trajectoire ne change pas, d’ici à 2040, la dette cumulée de la France atteindra jusqu’à 25 points de PIB, soit 500 milliards d’euros. C’est un poids insupportable », a-t-il expliqué.   »Si on veut sauver le système de retraite, si on veut que les jeunes d’aujourd’hui aient bien une pension demain, (…) il faut impérativement accepter que l’allongement de la durée de vie se traduise par un allongement de la durée en activité », a souligné Laurent Bigorgne.  Selon lui, maintenir des séniors dans l’emploi plus longtemps ne constitue pas un frein à l’embauche des jeunes : « Un des problèmes français, c’est qu’on a fait le choix de servir des pensions qui sont parmi les plus hautes d’Europe, et finalement on consacre assez peu de dépenses en faveur des jeunes », a-t-il expliqué. « Ce qu’il faut absolument faire pour les jeunes aujourd’hui, c’est consacrer davantage de moyens à la formation ».  A l’horizon 2040, la dette cumulée des régimes de retraite par répartition représentera 18 % du PIB si rien n’est fait, alerte le think tank Mais attention à ne pas ouvrir de faux chantiers, prévient-il : « La retraite par points, les fonds de pension, c’est bien, mais il n’y a que trois leviers qui permettront de redresser le système : l’âge, la durée de cotisation, le montant des pensions. » Pour l’Institut Montaigne, la priorité, c’est de repousser l’âge légal du départ en retraite d’un an, à 63 ans, en 2025, car cette mesure « a aujourd’hui des effets plus importants qu’une augmentation de même niveau de la durée de cotisation ». C’est une proposition plutôt modérée, alors que les candidats à la primaire de la droite visent 64 ou 65 ans à la même date. De plus, l’accord sur les régimes complémentaires des salariés (Agirc-Arrco), signé en octobre, devrait inciter les assurés à partir à la retraite à 63 ans pour conserver leur niveau de pension.  Selon l’Institut, il faudra aussi jouer sur la durée de cotisation pour ne pas trop favoriser ceux qui ont fait des études longues. L’Institut propose de passer à 43 annuités dès 2025 plutôt que d’attendre 2035. D’accord pour épargner les générations proches de la retraite, convient-il, mais il faut « appliquer intégralement et sans transition les nouvelles règles aux assurés plus éloignés de la retraite d’au moins sept ans ». Ensuite, il faudra continuer de jouer sur l’âge et la durée pour s’adapter à l’augmentation de l’espérance de vie, par exemple en ajoutant « un an tous les cinq à six ans ». Une étude de 2013 a chiffré les économies à 15 milliards à l’horizon 2021 si l’on actionne ces deux leviers.

 

Des lignes TGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax en 2025 et 2030

Des lignes TGV  Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax en 2025 et 2030

 

C’est fait,  les nouvelles lignes TGV seront construites entre Bordeaux Toulouse et Bordeaux Dax. Avec des mises en service entre 2025 et 2030. Pourquoi un tel délai parce qu’il faut trouver un financement de plus de 8 milliards (sans parler des dépassements possibles). Deux projets qui vont participer à un meilleur désenclavement du grand Sud-ouest et par contre qui vont  accentuer la Métropolisation autour de deux grandes villes. Le gouvernement a annoncé samedi avoir validé les projets de lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax malgré l’avis consultatif défavorable émis par une commission d’enquête publique chargée d’évaluer la pertinence de leur construction. »Le gouvernement a décidé de poursuivre la procédure GPSO (grand projet ferroviaire du Sud-ouest) pour les LGV Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse en saisissant pour avis le Conseil d’Etat », écrit le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies sur son compte Twitter. « Ce soutien du gouvernement aux LGV Bordeaux-Dax et Toulouse marque une étape importante pour l’avenir de l’arc Atlantique et du Sud-ouest ».  Cette décision a aussitôt été dénoncée par l’eurodéputé Europe Ecologie-Les Verts (EELV) José Bové. « LGV Bordeaux Toulouse : enquête publique défavorable, avis négatif de la Cour des comptes mais accord du gouvernement. On marche à l’envers », a-t-il écrit sur Twitter.  Elle a en revanche été saluée par le maire Les Républicains de Bordeaux, Alain Juppé, qui a estimé que le gouvernement avait « entendu nos collectivités ». « La LGV ira à Toulouse et à Dax vers l’Espagne. Bonne nouvelle pour Bordeaux et l’Aquitaine », a-t-il écrit, toujours sur Twitter.  Dans son rapport publié en mars, la commission d’enquête estimait que si le projet était positif en termes de gain de temps et de retombées économiques pour les grandes métropoles, les aspects environnementaux n’avaient pas été suffisamment pris en compte.  Elle notait également que les alternatives à la grande vitesse n’avaient pas été suffisamment étudiées et que les deux lignes favoriseraient une certaine métropolisation au détriment des zones rurales et des villes moyennes. Le coût de la création de ces 327 km de lignes nouvelles est estimé à 8,3 milliards d’euros. Les travaux devraient durer de cinq à sept ans. Bordeaux-Toulouse doit être mis en service en 2024 et Bordeaux-Dax en 2027, en principe !.  Ces deux projets s’inscrivent dans la continuité de la LGV Tours-Bordeaux qui devrait être mise en service en juillet 2017 et mettra Bordeaux à deux heures de Paris. L’axe Bordeaux-Espagne fait partie d’un corridor prioritaire dans le cadre de la politique européenne des transports qui permettrait un raccordement au projet de ligne nouvelle Vitoria-Bilbao-San Sebastian.

 

Environnement- réduction des pesticides de 50% d’ici 2025 ?

Environnement- réduction des pesticides de 50% d’ici 2025 ?

 

La France est une  grosse consommatrice de pesticides et annonce qu’elle va réduire l’utilisation de la chimie agricole  avant 2025. D’ici là Stéphane Lefoll, auteur  du plan, aura sans doute disparu du paysage gouvernement et on pourra toujours revoir les objectifs. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll va présenter vendredi un plan visant à réduire de 50% l’usage des pesticides d’ici 2025, en s’appuyant notamment sur les distributeurs de produits phytosanitaires. « On va fixer l’objectif d’une baisse de 50% en 2025, avec un palier intermédiaire de 25% en 2020″, annonce le ministre dans un entretien dans Libération daté de vendredi. Pour y parvenir, le ministre compte d’abord étendre le réseau de fermes pionnières sur le sujet qui ont « vu l’utilisation des pesticides baisser en moyenne de 12% en 2013″, une performance notable quand on sait qu’en moyenne l’usage des pesticides a au contraire bondi de 9% sur l’année. Les quantités de pesticides utilisées dans le monde augmentent régulièrement depuis soixante ans. Elles semblent diminuer dans certains pays d’Europe, mais à dose ou poids égal, les matières actives d’aujourd’hui sont généralement beaucoup plus efficaces que celles des décennies précédentes. Au niveau mondial, ce sont les pays producteurs de riz (Japon, Corée du Sud, etc.) qui consomment le plus de pesticides par hectare], quatre fois plus que la moyenne européenne, elle-même supérieure à celle des États-Unis. La France est, en 2008, le quatrième consommateur mondial de pesticide], loin derrière les États-Unis, et derrière le Japon et le Brésil. Parmi les pays européens, la France se classe au quatrième rang, derrière notamment les Pays-Bas et d’autres pays chez lesquels les systèmes de production sont d’abord orientés vers l’horticulture et le maraîchage]. La France est située à la troisième place sur le plan international pour l’utilisation de pesticides en 2013. En 2013, le recours aux pesticides a augmenté de 9,2%. Le coût des pollutions agricoles (engrais azotés et pesticides) sont de 1 milliard à 1,5 milliards d’euros par an au minimum pour les ménages (eau du robinet et bouteille). Le traitement complet (eutrophysation, algues vertes) est évalué entre 54 milliards et 91 milliards d’euros par an. Selon un sondage du 30 janvier 2015, seulement 45% des agriculteurs se considèrent engagés dans l’agroécologie mais 13% seraient prêts à le faire. Les plus jeunes agriculteurs, les moins de 35 ans, témoignent dans le sondage de leur intérêt pour améliorer leurs pratiques. 31% d’entre eux envisagent de s’engager dans l’agroécologie. En novembre 2014, François Hollande avait promis de mener plus loin la lutte contre l’utilisation de pesticides néonicotinoïdes qui tuent les abeilles et autres pollinisateurs. En effet, 35% de la production mondiale de nourriture est liée aux pollinisateurs qui sont décimés par les pesticides avec notamment les néonicotinoïdes qui agissent sur le système nerveux. Le gouvernement a demandé à l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) de mener une étude sur les effets sur la faune pollinisatrice dont les résultats seront révélés en 2015. Le gouvernement ne souhaite pas une interruption brutale de ces produits car ces derniers remplacent déjà des produits autrefois plus nocifs et aucune alternative n’est actuellement disponible. Un délai de cinq ans est selon le Ministre de l’Agriculture. La solution gouvernementale est en attendant de reporter l’utilisation des pesticides néonicotinoïdes le soir lorsque les abeilles ne butinent plus. L’association Générations Futures rappelle qu’une baisse significative de l’usage des pesticides en agriculture ne pourra pas être atteinte uniquement avec l’optimisation technique des équipements ou le recours aux produits de bio-contrôle. Il s’agit bien d’inciter les producteurs à mettre en place des systèmes de production du type ‘production intégrée’, qui produisent déjà des résultats remarquables dans plusieurs réseaux en France[2], afin d’atteindre l’objectif de – 50% du NODU qui reste l’objectif à terme du plan. Il faudrait également développer l’agriculture biologique qui devrait représenter à terme 20% de la Surface agricole. Parmi les produits les plus bourrés d’ insecticides d’abord et très loin devant les pommes, puis les pommes de terre, le vin, enfin les céréales  aussi évidemment les légumes en général.   Les conséquences sanitaires de l’exposition aux pesticides sont d’ores et déjà massives. Des centaines d’études, à l’échelle internationale, montrent que ces produits de la chimie de synthèse agissent, même à des doses infinitésimales, sur notre équilibre le plus intime. Le cordon ombilical du fœtus, le système endocrinien, la fabrication du sperme sont atteints. Les cancers et les maladies neurologiques se multiplient. Comme l’indique un livre de Fabrice Nicolino et François Veillerette. « Depuis 1945, l’industrie des pesticides a pris le pouvoir en France, sans que personne ne s’en doute ». Cet ouvrage donne des noms, livre des dates, fouille les archives. Oui, des congrès prétendument scientifiques ont été truqués. Oui, les industriels ont infiltré, et continuent de le faire, les commissions officielles chargées du contrôle des pesticides. Oui, l’« agriculture raisonnée », que les pouvoirs publics français présentent comme la solution de l’avenir, est une farce, une incroyable manipulation. 

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