Archive pour le Tag '2025'

Un budget de l’Etat 2025 copie de 2024

Un budget 2025 copie de 2024

 

Compte tenu des délais et et du retard pris pour la nomination d’un nouveau gouvernement, Attal, qui gère les affaires courantes,  propose simplement de reconduire les mêmes crédits de dépenses en 2025 que ceux  de l’année en cours pour le budget de l’État à savoir 492 milliards d’euros.

Gabriel Attal ne peut évidemment en décider car c’est le nouveau premier ministre et son ministre des finances qui proposeront le projet de budget au Parlement.

Les économies supplémentaires envisagées par Bruno Le Maire ne sont pas retenues et le déficit théorique total du budget 2025 serait de l’ordre de 4 % comme en 2024.

Le gouvernement démissionnaire a donc reconduit à l’identique pour 2025 le montant des crédits de l’État, à 492 milliards d’euros, a indiqué Matignon mardi à la presse, alors que l’équipe suivante, qui n’a pas encore été nommée par Emmanuel Macron, n’aura que quelques semaines pour préparer le budget 2025.

La France, cible comme six autres pays d’une procédure de l’Union européenne pour déficit excessif, doit par ailleurs présenter d’ici le 20 septembre son plan à moyen terme de retour à 3% de déficit. .

 

Assemblée nationale et budget 2025 : 49-3 et motions de censure

Assemblée nationale et budget 2025 : 49-3 et motions de censure

Officiellement, il n’y a plus de gouvernement sauf pour la gestion des affaires courantes. Du coup, la préparation du budget 2025 se trouve perturbée;  en effet,  des arbitrages politiques devraient avoir lieu avant le 15 août. Or cette date ne sera pas respecté faute de gouvernement. En attendant, Bercy  l’administration compétente, a adressé aux ministères  ses lettres de cadrage. Reste cependant une hypothèque de taille. En effet Bercy se place dans l’hypothèse d’une réduction des déficits alors que le nouveau front de gauche prévoit l’équivalent en dépenses supplémentaires. Une différence de taille. Mais finalement après des joutes sans doute très spectaculaires  à l’Assemblée nationale,  le budget 2025 risque d’être adopté dans le cadre de l’article 49–3 donc sans vote ; La vraie question n’est pas de savoir si il  y a un risque de motion de censure mais quand elle sera déposée;  sans doute sitôt après l’adoption du budget . 

Bruno Lemaire se targue de 15 milliards d’économies très hypothétiques. Dix milliards annoncés début 2024 auraient déjà été actés dans les dépenses de l’État et la hausse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité doit permettre de récupérer 5 milliards d’euros. Restent encore à trouver 10 milliards d’euros d’économies hypothétiques : 5 milliards vont donc être demandés aux ministères, deux milliards aux collectivités locales et trois milliards devraient être dégagés par une taxation des rentes plus efficace sur les énergéticiens, a rappelé le ministre en juillet.

En effet, le pays a dépassé l’an dernier la limite de déficit public fixée à 3% du produit intérieur brut (PIB) par le Pacte de stabilité, qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Le déficit français a ainsi dérapé à 5,5% en 2023. Il doit aussi réduire sa dette qui s’est creusée à presque 3.160 milliards d’euros à fin mars, soit près de 111% du PIB.

 

La France, dont la dette atteint 110% du PIB, a été la plupart du temps en procédure de déficit excessif depuis la création de l’euro au tournant des années 2000. Elle en était toutefois sortie en 2017.

Projet de budget 2025 : 49-3 et motions de censure

Projet de budget 2025 : 49-3 et motions de censure

Officiellement, il n’y a plus de gouvernement sauf pour la gestion des affaires courantes. Du coup, la préparation du budget 2025 se trouve perturbée;  en effet,  des arbitrages politiques devraient avoir lieu avant le 15 août. Or cette date ne sera pas respecté faute de gouvernement. En attendant, Bercy  l’administration compétente, a adressé aux ministères  ses lettres de cadrage. Reste cependant une hypothèque de taille. En effet Bercy se place dans l’hypothèse d’une réduction des déficits alors que le nouveau front de gauche prévoit l’équivalent en dépenses supplémentaires. Une différence de taille. Mais finalement après des joutes sans doute très spectaculaires  à l’Assemblée nationale,  le budget 2025 risque d’être adopté dans le cadre de l’article 49–3 donc sans vote ; La vraie question n’est pas de savoir si il  y a un risque de motion de censure mais quand elle sera déposée;  sans doute sitôt après l’adoption du budget . 

Bruno Lemaire se targue de 15 milliards d’économies très hypothétiques. Dix milliards annoncés début 2024 auraient déjà été actés dans les dépenses de l’État et la hausse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité doit permettre de récupérer 5 milliards d’euros. Restent encore à trouver 10 milliards d’euros d’économies hypothétiques : 5 milliards vont donc être demandés aux ministères, deux milliards aux collectivités locales et trois milliards devraient être dégagés par une taxation des rentes plus efficace sur les énergéticiens, a rappelé le ministre en juillet.

En effet, le pays a dépassé l’an dernier la limite de déficit public fixée à 3% du produit intérieur brut (PIB) par le Pacte de stabilité, qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Le déficit français a ainsi dérapé à 5,5% en 2023. Il doit aussi réduire sa dette qui s’est creusée à presque 3.160 milliards d’euros à fin mars, soit près de 111% du PIB.

 

La France, dont la dette atteint 110% du PIB, a été la plupart du temps en procédure de déficit excessif depuis la création de l’euro au tournant des années 2000. Elle en était toutefois sortie en 2017.

Projet de budget 2025 : Qui va arbitrer ?

Projet de budget 2025 : Qui va arbitrer ?

Officiellement, il n’y a plus de gouvernement sauf pour la gestion des affaires courantes. Du coup, la préparation du budget 2025 se trouve perturbée en effet des arbitrages politiques devraient avoir lieu avant le 15 août. Or cette date ne sera pas respecté faute de gouvernement. En attendant, Bercy  l’administration compétente, a adressé aux ministères  ses lettres de cadrage. Reste cependant une hypothèque de taille. En effet Bercy se place dans l’hypothèse d’une réduction des déficits alors que le nouveau front de gauche prévoit l’équivalent en dépenses supplémentaires. Une différence de taille. Mais finalement après des joutes sans doute très spectaculaire à l’Assemblée nationale le budget 2025 risque d’être adopté dans le cadre de l’article 49–3 donc sans vote est la vraie question est de savoir si une motion de censure sera ou non déposée après l’adoption du budget

Bruno Lemaire se targue de 15 milliards d’économies très hypothétiques. Dix milliards annoncés début 2024 auraient déjà été actés dans les dépenses de l’État et la hausse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité doit permettre de récupérer 5 milliards d’euros. Restent encore à trouver 10 milliards d’euros d’économies hypothétiques : 5 milliards vont donc être demandés aux ministères, deux milliards aux collectivités locales et trois milliards devraient être dégagés par une taxation des rentes plus efficace sur les énergéticiens, a rappelé le ministre en juillet.

En effet, le pays a dépassé l’an dernier la limite de déficit public fixée à 3% du produit intérieur brut (PIB) par le Pacte de stabilité, qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Le déficit français a ainsi dérapé à 5,5% en 2023. Il doit aussi réduire sa dette qui s’est creusée à presque 3.160 milliards d’euros à fin mars, soit près de 111% du PIB.

 

La France, dont la dette atteint 110% du PIB, a été la plupart du temps en procédure de déficit excessif depuis la création de l’euro au tournant des années 2000. Elle en était toutefois sortie en 2017.

Budget 2025 : Qui va arbitrer ?

Budget 2025 : Qui va arbitrer ?

Officiellement, il n’y a plus de gouvernement sauf pour la gestion des affaires courantes. Du coup, la préparation du budget 2025 se trouve perturbée en effet des arbitrages politiques devraient avoir lieu avant le 15 août. Or cette date ne sera pas respecté faute de gouvernement. En attendant, Bercy  l’administration compétente, a adressé aux ministères  ses lettres de cadrage. Reste cependant une hypothèque de taille. En effet Bercy se place dans l’hypothèse d’une réduction des déficits alors que le nouveau front de gauche prévoit l’équivalent en dépenses supplémentaires. Une différence de taille. Mais finalement après des joutes sans doute très spectaculaire à l’Assemblée nationale le budget 2025 risque d’être adopté dans le cadre de l’article 49–3 donc sans vote est la vraie question est de savoir si une motion de censure sera ou non déposée après l’adoption du budget

Bruno Lemaire se targue de 15 milliards d’économies très hypothétiques. Dix milliards annoncés début 2024 auraient déjà été actés dans les dépenses de l’État et la hausse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité doit permettre de récupérer 5 milliards d’euros. Restent encore à trouver 10 milliards d’euros d’économies hypothétiques : 5 milliards vont donc être demandés aux ministères, deux milliards aux collectivités locales et trois milliards devraient être dégagés par une taxation des rentes plus efficace sur les énergéticiens, a rappelé le ministre en juillet.

En effet, le pays a dépassé l’an dernier la limite de déficit public fixée à 3% du produit intérieur brut (PIB) par le Pacte de stabilité, qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Le déficit français a ainsi dérapé à 5,5% en 2023. Il doit aussi réduire sa dette qui s’est creusée à presque 3.160 milliards d’euros à fin mars, soit près de 111% du PIB.

 

La France, dont la dette atteint 110% du PIB, a été la plupart du temps en procédure de déficit excessif depuis la création de l’euro au tournant des années 2000. Elle en était toutefois sortie en 2017.

Voitures âgées : Les pauvres encore autorisés à circuler avec leurs voitures après 2025

Voitures âgées : Les pauvres encore autorisés à circuler avec leurs voitures après 2025

 

L’État autorise Marseille, Strasbourg et Rouen à laisser circuler les véhicules Crit’Air 3 dans leurs ZFE au-delà du 1er janvier 2025, a annoncé mardi le ministère de la Transition écologique.  Considérant qu’il y a amélioration de la qualité de l’air le calendrier (ZFE sera reporté sauf pour deux villes Paris et Lyon qui dépassent les normes). 15 métropoles françaises – dont Nîmes, Reims, Clermont-Ferrand ou encore Grenoble – dépassaient régulièrement les seuils réglementaires en termes d’émissions de dioxyde d’azote en 2016, elles n’étaient plus que 10 en 2020 (Reims, Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse), 5 en 2022 (Lyon, Marseille, Paris, Rouen et Strasbourg) et 2 en 2023 (Lyon et Paris).

Seules les villes de Lyon et Paris seront tenues d’appliquer le calendrier» de durcissement des mesures liées aux zones à faibles émissions (ZFE). C’est-à-dire que ce seront les deux seules métropoles où les véhicules Crit’air 3 seront interdits. «

D’ici à la fin de la décennie, les normes de pollution seront également abaissées en Europe pour passer de 40 µg/m3 de d’oxyde d’azote à 20 µg/m3. «On doit continuer à faire des efforts», a rappelé le ministre. À ce stade, un peu moins de la moitié des 43 agglomérations concernées par les ZFE sont sous ce seuil, qui entrera en vigueur en 2030.

L’interdiction des véhicules Crit’Air 3 au 1er janvier prochain à Paris et Lyon concerne toute de même plus de 1,5 million de véhicules, dont 1,3 dans la région parisienne.

Les pauvres encore autorisés à circuler avec leurs voitures après 2025

Les pauvres encore autorisés à circuler avec leurs voitures après 2025

 

L’État autorise Marseille, Strasbourg et Rouen à laisser circuler les véhicules Crit’Air 3 dans leurs ZFE au-delà du 1er janvier 2025, a annoncé mardi le ministère de la Transition écologique.  Considérant qu’il y a amélioration de la qualité de l’air le calendrier (ZFE sera reporté sauf pour deux villes Paris et Lyon qui dépassent les normes). 15 métropoles françaises – dont Nîmes, Reims, Clermont-Ferrand ou encore Grenoble – dépassaient régulièrement les seuils réglementaires en termes d’émissions de dioxyde d’azote en 2016, elles n’étaient plus que 10 en 2020 (Reims, Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse), 5 en 2022 (Lyon, Marseille, Paris, Rouen et Strasbourg) et 2 en 2023 (Lyon et Paris).

Seules les villes de Lyon et Paris seront tenues d’appliquer le calendrier» de durcissement des mesures liées aux zones à faibles émissions (ZFE). C’est-à-dire que ce seront les deux seules métropoles où les véhicules Crit’air 3 seront interdits. «

D’ici à la fin de la décennie, les normes de pollution seront également abaissées en Europe pour passer de 40 µg/m3 de d’oxyde d’azote à 20 µg/m3. «On doit continuer à faire des efforts», a rappelé le ministre. À ce stade, un peu moins de la moitié des 43 agglomérations concernées par les ZFE sont sous ce seuil, qui entrera en vigueur en 2030.

L’interdiction des véhicules Crit’Air 3 au 1er janvier prochain à Paris et Lyon concerne toute de même plus de 1,5 million de véhicules, dont 1,3 dans la région parisienne.

Budget : 10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !

Budget : 10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !
L’année est à peine commencée que brutalement le gouvernement découvre que la croissance ne sera pas au rendez-vous des prévisions. Du coup, les recettes manqueront pour atteindre les objectifs financiers. Il a donc été décidé à la hâte de réaliser un plan de 10 milliards d’économies en 2024. La vérité c’est que ce budget accusera encore un déficit supplémentaire d’une part parce que les recettes sont encore surestimées, à l’inverse parce que les dépenses, elles, sont sous-estimées.( Exemple on a encore créé 60 000 postes de fonctionnaires en 2023).
Du coup on pratique la fuite en avant. Ainsi ce n’est pas tellement pour gérer les équilibres financiers que le ministre de l’économie a annoncé un plan d’économies pour 2024 est sans doute un plan encore plus important pour 2025. Il s’agit en effet de rassurer ou de faire semblant les agences de notation qui pour l’instant ont été assez bienveillantes pour la France.

 

Le gouvernement s’était fixé pour objectif de réduire le déficit public à 4,9% en 2023 et 4,4% en 2024. Mais Bruno Le Maire a expliqué que le déficit public français « sera significativement au-dessus de 5% en 2023. Il était donc indispensable de réagir vite et fort ». Confronté à une croissance plus faible que prévu en 2023, l’exécutif a dû faire face à des recettes fiscales moindres, de l’ordre de 7,7 milliards d’euros l’année dernière. Les recettes de l’impôt sur les sociétés (4,4 milliards d’euros), sur la TVA (-1,4 milliard) et sur le revenu (-1,4 milliard) ont plombé les ambitions budgétaires du gouvernement.

Plombé par des recettes en berne, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale se retrouvent dans le rouge. Et cette situation ne risque guère de s’arranger. La plupart des instituts de prévision ont révisé à la baisse leur croissance pour 2024 autour de 0,8%. De son côté, l’exécutif a également dégradé sa prévision de 1,4% à 1% pour cette année. Mais cette projection demeure au-dessus du consensus des économistes.

 

S’agissant de 2025, le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave a annoncé un coup de rabot plus élevé. « Compte tenu des résultats 2023 et de la révision de nos prévisions de croissance pour 2024, je dois vous le dire en transparence : pour construire le budget de l’an prochain et pour tenir notre objectif de ramener le déficit sous 3% d’ici 2027 [...] nous devons porter notre effort de
12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 ».

 

Budget-10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !

Budget-10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !

L’année est à peine commencée que brutalement le gouvernement découvre que la croissance ne sera pas au rendez-vous des prévisions. Du coup, les recettes manqueront pour atteindre les objectifs financiers. Il a donc été décidé à la hâte de réaliser un plan de 10 milliards d’économies en 2024. La vérité c’est que ce budget accusera encore un déficit supplémentaire d’une part parce que les recettes sont encore surestimées, à l’inverse parce que les dépenses, elles, sont sous-estimées.Du coup on pratique la fuite en avant. Ainsi ce n’est pas tellement pour gérer les équilibres financiers que le ministre de l’économie a annoncé un plan d’économies pour 2024 est sans doute un plan encore plus important pour 2025. Il s’agit en effet de rassurer ou de faire semblant les agences de notation qui pour l’instant ont été assez bienveillantes pour la France.

 

Le gouvernement s’était fixé pour objectif de réduire le déficit public à 4,9% en 2023 et 4,4% en 2024. Mais Bruno Le Maire a expliqué que le déficit public français « sera significativement au-dessus de 5% en 2023. Il était donc indispensable de réagir vite et fort ». Confronté à une croissance plus faible que prévu en 2023, l’exécutif a dû faire face à des recettes fiscales moindres, de l’ordre de 7,7 milliards d’euros l’année dernière. Les recettes de l’impôt sur les sociétés (4,4 milliards d’euros), sur la TVA (-1,4 milliard) et sur le revenu (-1,4 milliard) ont plombé les ambitions budgétaires du gouvernement.

Plombé par des recettes en berne, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale se retrouvent dans le rouge. Et cette situation ne risque guère de s’arranger. La plupart des instituts de prévision ont révisé à la baisse leur croissance pour 2024 autour de 0,8%. De son côté, l’exécutif a également dégradé sa prévision de 1,4% à 1% pour cette année. Mais cette projection demeure au-dessus du consensus des économistes.

 

S’agissant de 2025, le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave a annoncé un coup de rabot plus élevé. « Compte tenu des résultats 2023 et de la révision de nos prévisions de croissance pour 2024, je dois vous le dire en transparence : pour construire le budget de l’an prochain et pour tenir notre objectif de ramener le déficit sous 3% d’ici 2027 [...] nous devons porter notre effort de
12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 ».

 

10 milliards de fausses d’économies en 2024, …et 20 en 2025 !

10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !

L’année est à peine commencée que brutalement le gouvernement découvre que la croissance ne sera pas au rendez-vous des prévisions. Du coup, les recettes manqueront pour atteindre les objectifs financiers. Il a donc été décidé à la hâte de réaliser un plan de 10 milliards d’économies en 2024. La vérité c’est que ce budget accusera encore un déficit supplémentaire d’une part parce que les recettes sont encore surestimées, à l’inverse parce que les dépenses, elles, sont sous-estimées.

Du coup on pratique la fuite en avant. Ainsi ce n’est pas tellement pour gérer les équilibres financiers que le ministre de l’économie a annoncé un plan d’économies pour 2024 est sans doute un plan encore plus important pour 2025. Il s’agit en effet de rassurer ou de faire semblant les agences de notation qui pour l’instant ont été assez bienveillantes pour la France.

 

Le gouvernement s’était fixé pour objectif de réduire le déficit public à 4,9% en 2023 et 4,4% en 2024. Mais Bruno Le Maire a expliqué que le déficit public français « sera significativement au-dessus de 5% en 2023. Il était donc indispensable de réagir vite et fort ». Confronté à une croissance plus faible que prévu en 2023, l’exécutif a dû faire face à des recettes fiscales moindres, de l’ordre de 7,7 milliards d’euros l’année dernière. Les recettes de l’impôt sur les sociétés (4,4 milliards d’euros), sur la TVA (-1,4 milliard) et sur le revenu (-1,4 milliard) ont plombé les ambitions budgétaires du gouvernement.

Plombé par des recettes en berne, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale se retrouvent dans le rouge. Et cette situation ne risque guère de s’arranger. La plupart des instituts de prévision ont révisé à la baisse leur croissance pour 2024 autour de 0,8%. De son côté, l’exécutif a également dégradé sa prévision de 1,4% à 1% pour cette année. Mais cette projection demeure au-dessus du consensus des économistes.

 

S’agissant de 2025, le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave a annoncé un coup de rabot plus élevé. « Compte tenu des résultats 2023 et de la révision de nos prévisions de croissance pour 2024, je dois vous le dire en transparence : pour construire le budget de l’an prochain et pour tenir notre objectif de ramener le déficit sous 3% d’ici 2027 [...] nous devons porter notre effort de
12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 ».

 

Fiscalité- Baisses d’impôts : reportées en 2025 ou à la saint-glinglin

Fiscalité- Baisses d’impôts : reportées en 2025 ou à la saint-glinglin

Comme c’était prévisible, le gouvernement ne respectera pas son engagement de faire baisser les impôts en 2024. Certes certains vont diminuer mais plus que compensés par l’augmentation d’autres. Du coup, le ministre de l’économie pris dans ses contradictions annonce que la baisse de la fiscalité n’interviendra pas avant 2025. Et de justifier la situation économique et les taux d’intérêt comme si le niveau de la fiscalité ne participait pas lui aussi de l’inflation.

Bruno Le Maire prétexte « la fragilité de notre environnement économique », à cause notamment du « niveau des taux d’intérêt, qui restera élevé pour longtemps » et de « la situation économique de l’Allemagne, qui est notre premier partenaire économique ».

Bruno Le Maire s’est dit « lucide sur la fragilité de notre environnement économique », à cause notamment du « niveau des taux d’intérêt, qui restera élevé pour longtemps » et de « la situation économique de
C’est l’un des engagements du gouvernement, qui tarde pour l’instant à se concrétiser. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a expliqué ce mardi que les baisses d’impôts pour les ménages promises en mai par le président de La République, de l’ordre d’au moins deux milliards d’euros, interviendraient « si possible dès le budget 2025 ».

Cet allègement fiscal, « nous le ferons au plus vite », a affirmé le locataire de Bercy dans un entretien accordé au Figaro, alors qu’Emmanuel Macron avait promis ces baisses d’ici 2027. Après la suppression de la taxe d’habitation et un allègement de l’impôt sur le revenu, Emmanuel Macron s’est engagé en mai dernier à des baisses d’impôts supplémentaires pour « les classes moyennes » avec des « revenus entre 1.500 et 2.500 euros ».

Baisses d’impôts : reportées en 2025 ou à la saint-glinglin

Baisses d’impôts : reportées en 2025 ou à la saint-glinglin

Comme c’était prévisible, le gouvernement ne respectera pas son engagement de faire baisser les impôts en 2024. Certes certains vont diminuer mais plus que compenséspar l’augmentation d’autres. Du coup, le ministre de l’économie pris dans ses contradictions annonce que la baisse de la fiscalité n’interviendra pas avant 2025. Et de justifier la situation économique et les taux d’intérêt comme si le niveau de la fiscalité ne participait pas lui aussi de l’inflation.

Bruno Le Maire prétexte « la fragilité de notre environnement économique », à cause notamment du « niveau des taux d’intérêt, qui restera élevé pour longtemps » et de « la situation économique de l’Allemagne, qui est notre premier partenaire économique ».

Bruno Le Maire s’est dit « lucide sur la fragilité de notre environnement économique », à cause notamment du « niveau des taux d’intérêt, qui restera élevé pour longtemps » et de « la situation économique de
C’est l’un des engagements du gouvernement, qui tarde pour l’instant à se concrétiser. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a expliqué ce mardi que les baisses d’impôts pour les ménages promises en mai par le président de La République, de l’ordre d’au moins deux milliards d’euros, interviendraient « si possible dès le budget 2025 ».

Cet allègement fiscal, « nous le ferons au plus vite », a affirmé le locataire de Bercy dans un entretien accordé au Figaro, alors qu’Emmanuel Macron avait promis ces baisses d’ici 2027. Après la suppression de la taxe d’habitation et un allègement de l’impôt sur le revenu, Emmanuel Macron s’est engagé en mai dernier à des baisses d’impôts supplémentaires pour « les classes moyennes » avec des « revenus entre 1.500 et 2.500 euros ».

Porte ouverte au 49.3 sur le budget

Chômage : Malgré une croissance anecdotique, sous la barre des 8% d’ici 2025

Chômage : Malgré une croissance anecdotique, sous la barre des 8% d’ici 2025 ( Banque de France)

Le taux de chômage ne devrait pas repasser au-dessus de la barre des 8%, malgré un environnement international délicat, estiment les experts de la Banque de France. Malgré une croissance relativement modérée, l’emploi devrait mieux résister que prévu, relève la Banque de France. Surpris par la résistance du marché du travail ces derniers mois, les analystes ont revu leurs hypothèses, entraînant un «changement significatif» dans leurs estimations. Une décision qui s’appuie notamment sur des calculs de productivité et sur la réforme des retraites, dont «la montée en charge progressive à partir de septembre 2023 aurait un impact positif sur le nombre d’actifs qui se transmettrait progressivement à l’emploi». La banque de France toutefois n’indique pas que parmi les facteurs explicatifs il y a aussi un très grand nombre d’entrées en apprentissage aussi une baisse de demande d’emploi du fait de l’évolution démographique.

Dans un premier temps, cette année, le marché de l’emploi résisterait, et le taux de chômage se tiendrait à 7,1% en moyenne. Ensuite, le ralentissement de l’activité entraînerait une hausse du taux à 7,4% puis 7,6% sur les deux prochaines années. Un rebond, certes, mais qui devrait rester temporaire et qui est, surtout, bien moins notable que prévu. Le cap des 8% ne devrait donc pas être franchi et le chômage resterait nettement inférieur à son niveau pré-Covid.

«À l’horizon 2025, l’économie française réussirait à concilier sortie de l’inflation et retour progressif de la croissance, sans récession», résume le directeur général des statistiques, études et international à la Banque de France, Olivier Garnier. La croissance, d’abord, repartirait progressivement à la hausse : après le choc engendré par la guerre en Ukraine et la flambée inflationniste, elle atteindrait 0,7% en 2023 en moyenne, un niveau revu légèrement à la hausse. Elle s’établirait ensuite à 1% en 2024 et 1,5% en 2025, des estimations moins élevées que prévu malgré une reprise de la consommation des ménages et des prix du pétrole et du gaz un peu plus faibles qu’anticipé en mars. Une dynamique expliquée par l’environnement international troublé.

Parallèlement, l’inflation semble bel et bien avoir atteint son pic ce semestre. Les prix de l’énergie reculent, et ceux de l’alimentaire commencent à ralentir, notent les experts, avec une nuance : «Historiquement, les hausses des prix des matières premières alimentaires sont partiellement répercutées et leurs replis ne s’accompagnent pas d’une baisse des prix finaux mais d’un arrêt de leur hausse». En d’autres termes, il ne faut pas s’attendre à voir de reculs massifs des prix en rayon dans l’immédiat. Désormais, la hausse des prix est principalement tirée par les services, «sous l’effet notamment des revalorisations salariales». La Banque de France prévoit donc un taux moyen annuel de 5,6% cette année, avant un ralentissement marqué en 2024 – à 2,4% – et en 2025 – à 1,9%.

Malgré une croissance relativement modérée, l’emploi devrait mieux résister que prévu, relève la Banque de France. Surpris par la résistance du marché du travail ces derniers mois, les analystes ont revu leurs hypothèses, entraînant un «changement significatif» dans leurs estimations. Une décision qui s’appuie notamment sur des calculs de productivité et sur la réforme des retraites, dont «la montée en charge progressive à partir de septembre 2023 aurait un impact positif sur le nombre d’actifs qui se transmettrait progressivement à l’emploi».

Inquiets, les ménages devraient toutefois garder une bonne partie de leurs gains au chaud sous leur matelas. Sur ce point, la Banque de France reste prudente : «Nous pensions que le surplus d’épargne pouvait être mobilisé, être un moteur pour l’économie. Mais nous avons été plutôt surpris négativement», les consommateurs étant restés frileux jusqu’ici. L’épargne accumulée depuis des mois ne devrait donc pas être dépensée, sauf surprise – bienvenue pour la consommation, et donc l’économie.

Un avertissement clair est toutefois lancé sur les finances publiques, dont l’amélioration se fait attendre… encore et toujours. La France reste un éternel bonnet d’âne : si, entre 2021 et 2025, les États de la zone euro doivent faire reculer leur ratio d’endettement de huit points en moyenne, celui de l’Hexagone ne reculerait que d’un point, selon l’institution. La divergence entre Paris et les autres capitales devrait donc s’accroître, à politique inchangée. «Le ratio de la dette publique ne diminuerait pas et resterait proche de 111% du PIB sur tout l’horizon de prévision», prévoient les analystes. Un constat inquiétant, qui contredit les promesses de bonne gestion des comptes publics brandies par le gouvernement.

Risque d’une guerre avec la Chine en 2025

Risque d’une guerre avec la Chine en 2025

Le général Michael Minihan met en garde contre le risque élevé d’une guerre avec la Chine en 2025 dans une info du Figaro.

Une information intéressante de la part d’un haut responsable militaire américain. Cependant,le risque d’une guerre à dimension internationale voire mondiale paraît encore plus vraisemblable avec la Russie prête à tout sacrifier non pas pour des motifs géopolitiques mais pour sauver le régime des criminels mafieux de Poutine. NDLR

«J’espère me tromper. Mon instinct me dit que nous combattrons en 2025», écrit Michael Minihan, général de l’armée de l’air, dans une note interne, dont l’authenticité a été confirmée vendredi 27 janvier par le Pentagone à l’AFP.

Le président Xi Jinping «dispose à la fois d’une équipe, d’un motif et d’une opportunité pour 2025», estime le militaire, assurant que les élections taïwanaises de 2024 donneront au dirigeant chinois une «raison» pour agir. La course pour la Maison Blanche, prévue la même année, offrira une «Amérique distraite» à la Chine, juge-t-il encore. Cette note appelle ses troupes à s’entraîner au combat en se rendant entre autres sur des stands pour tirer sur des cibles. Le général invite à «viser les têtes».

En août, la Chine avait procédé à de très importants exercices militaires autour de Taïwan, une démonstration de force sans précédent, en représailles à une visite sur l’île Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre américaine des représentants. La Chine estime que l’île, peuplée de 24 millions d’habitants, est l’une de ses provinces qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle voit avec mécontentement le rapprochement à l’œuvre ces dernières années entre les autorités taïwanaises et les États-Unis, qui fournissent à l’île un soutien militaire face à Pékin depuis plusieurs décennies.

Logements sociaux : les quotas de 25% prolongés au-delà de 2025

Logements sociaux : les quotas de 25%  prolongés au-delà de 2025

« L’obligation d’avoir 25 % de logements sociaux ne s’arrêtera pas en 2025, elle deviendra permanente. Certaines communes se disaient qu’il suffirait d’attendre quelques années pour diminuer l’ambition… Désormais, elles ne pourront plus jouer la montre, elles devront poursuivre leurs efforts jusqu’à atteindre l’objectif », a déclaré Emmanuelle Wargon.

 

La ministre du logement a ajouté que cette mesure serait « inscrite dans le projet de loi 4D (sur la décentralisation NDLR) qui sera présenté en mai en conseil des ministres ».

Depuis 2000, la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) impose aux communes de plus de 3500 habitants (1500 en Île-de-France) de disposer d’ici à 2025 de 20 % de logements sociaux, un taux relevé à 25 % en 2014, sauf pour des communes qui justifient d’une situation locale particulière.

e logements sociaux ».

 

Le gouvernement envisage la construction de 250.000 logements en deux ans, après une année 2020 avec un nombre de projets de logements sociaux « très inférieur aux besoins, avec moins de 90.000 logements agréés », du fait de la crise du Covid-19.

 

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