Archive pour le Tag '2024 ?'

Croissance Japon 2024 : quasi stagnation

Croissance Japon 2024 : quasi stagnation

 

Au Japon, une quasi-stagnation de son Produit intérieur brut (PIB), le le PIB de la quatrième économie mondiale a progressé de 0,1% l’an dernier en termes réels (corrigés de l’inflation), contre une croissance de 1,5% en 2023.

 

«Le principal facteur de croissance a été une hausse considérable» du niveau net du commerce extérieur, avec un modeste gonflement des exportations associé à un plongeon des importations, observe Marcel Thieliant, analyste de Capital Economics. «L’augmentation de la production au cours du dernier trimestre n’a pas été particulièrement généralisée. Alors que la consommation privée a progressé de 0,1% en glissement trimestriel (…) la demande publique est restée stable», ajoute-t-il.

Pour autant, «si le niveau élevé du taux d’épargne (des ménages japonais) laisse une grande marge de manœuvre pour que la consommation continue d’augmenter, il est aussi possible que les consommateurs se serrent la ceinture en réponse à la baisse de leurs revenus réels» face à une inflation toujours très élevée et pas nécessairement compensée par les revalorisations salariales, avertit M. Thieliant.

La hausse des prix à la consommation au Japon (hors produits frais) a accéléré de 3% sur un an en décembre, après avoir déjà grimpé à 2,7% le mois précédent, se maintenant très au-delà de la cible d’environ 2% fixée par la Banque du Japon (BoJ). Ce qui pourrait encourager l’institution à relever de nouveau ses taux.

 

 

« Bilan du Monde » : 2024, un monde en déconstruction

« Bilan du Monde » : 2024, un monde en déconstruction

« Le Monde » publie l’édition 2025 de son hors-série, qui revient sur une année marquée par l’instabilité - chute du régime syrien, élections contestées en Europe, dissolution de l’Assemblée nationale… L’humanité clôt le chapitre 2024 en laissant derrière elle le flux d’une actualité souvent violente et imprévisible. Durant cette année où les guerres, les crises et les catastrophes naturelles se sont accumulées, le monde a plongé dans l’incertitude, comme s’il était en pleine déconstruction.

L’édition 2025 du Bilan du Monde décrypte cette année de bascule. Réalisée par la rédaction du Monde, la publication couvre l’actualité géopolitique, économique et écologique de l’année écoulée et fait le point sur l’état des 198 pays du globe. Outre les trois cahiers – « International », « France » et « Planète » –, l’édition comprend un portfolio, des infographies et des tribunes inédites ou publiées dans les pages Idées du journal.

En 2024, plus de 80 pays ont organisé des élections ou des référendums, ce qui est un signe de bonne santé, mais ces scrutins ont parfois accouché de configurations troublantes, comme ce fut le cas au Venezuela, en Roumanie, en Géorgie, mais aussi aux Etats-Unis, où Donald Trump a été élu pour la seconde fois président. Personne ne peut désormais l’ignorer : ce n’est pas uniquement la parenthèse marquant la fin de la guerre froide (1989-1991) qui se referme sous nos yeux, c’est le moment de 1945 qui semble s’éloigner, créant une configuration aussi fascinante qu’inquiétante.

Ce sentiment de flottement est aussi présent en France. Avec la division de l’Assemblée nationale en trois blocs de force comparable issue des élections législatives anticipées, organisées après la dissolution de juin, c’est une Ve République de plus en plus difficile à gouverner qui risque de marquer la dernière moitié du second mandat du président Emmanuel Macron.

Du côté de l’avenir de la planète, l’inquiétude grandit depuis que 2024 a été considérée comme l’année la plus chaude de l’histoire – un réchauffement climatique qui n’est pas sans effet sur les systèmes alimentaires. A cela s’ajoutent les catastrophes naturelles et le non-respect des engagements des Etats pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

« Le Bilan du Monde », édition 2025, hors-série du « Monde », 220 pages,

Encore un record de chaleur en 2024

Encore un record de chaleur en 2024

Le record de chaleur de 2024, couronnant une décennie «extraordinaire de températures record» selon l’OMM, «exige une action climatique novatrice en 2025», a exhorté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

L’année 2024 a bel et bien été la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des statistiques en 1850, a lui aussi souligné vendredi le Service changement climatique (C3S) de l’observatoire européen Copernicus.

2025 ne s’annonce pas record mais l’Office météorologique britannique a pour sa part prévenu que l’année devrait être l’une des trois plus chaudes enregistrées sur la planète.

Selon Copernicus, la seule année 2024 mais aussi la moyenne des deux années 2023-2024 a dépassé 1,5°C de réchauffement par rapport à l’ère pré-industrielle, avant que l’utilisation massive du charbon, du pétrole et du gaz fossile ne modifie en profondeur le climat.

«Il est important de souligner qu’une seule année à plus de 1,5°C NE signifie PAS que nous avons échoué à atteindre les objectifs de température à long terme de l’accord de Paris, lesquels portent sur des décennies», a relevé la secrétaire générale de l’OMM, Celeste Saulo.

Mais «cela souligne le fait que les températures mondiales grimpent au-delà de ce que les humains modernes ont connu», indique Copernicus. En effet, le réchauffement du climat actuel est inédit depuis au moins 120.000 ans, selon les scientifiques.

Derrière ces chiffres se cache déjà une série de catastrophes exacerbées par le changement climatique.

 

Les océans, qui absorbent 90% de l’excès de chaleur provoqué par l’humanité, ont aussi poursuivi leur surchauffe, tant à la surface que jusqu’à 2000 mètres de profondeur. La moyenne annuelle de leurs températures de surface – hors zones polaires – a atteint le niveau inédit de 20,87°C, battant le record de 2023.

Des mers plus chaudes libèrent davantage de vapeur d’eau dans l’atmosphère, fournissant de l’énergie supplémentaire aux typhons, ouragans ou tempêtes.

Ventes automobiles : en recul 2024

Ventes automobiles : en recul 2024

Un recul de 3,2 % en France où les ventes se sont écroulées au second semestre.

Les ventes de véhicules électriques neufs ont elles aussi diminué (-2,2%) et leur part de marché est restée stable à 16,9%, après trois années d’explosion, tandis que la part des ventes de véhicules hybrides neufs a fortement progressé pour atteindre 42,8%, selon les chiffres publiés mercredi par la Plateforme automobile (PFA), qui représente constructeurs et équipementiers du secteur.

Le marché n’est pas revenu aux niveaux très bas de 2022, année paralysée par les pénuries de puces électroniques, mais il reste loin de ses niveaux d’avant-pandémie de Covid. Environ 2,2 millions de véhicules neufs avaient été vendus en 2019, dernière année avant la crise du coronavirus.

En 2024, 1,7 millions seulement ont été vendus, la pire année de l’histoire moderne.

 

2024: année électorale pour presque la moitié du monde

2024: année électorale pour presque la moitié du monde

 

En 2024, des élections ont été tenues dans une soixantaine de pays : il s’agit d’un fait historique inédit. Ces scrutins présidentiels et législatifs qui se sont déroulés au sein des espaces politiques nationaux ont produit des effets sur l’espace mondial, au premier rang desquels une contestation montante de l’ordre international libéral par les urnes. 2024 a été marquée par des scrutins majeurs dans plusieurs des pays les plus peuplés de la planète : aux États-Unis bien sûr, mais aussi en Inde, en Indonésie, au Pakistan, au Bangladesh, au Mexique ou encore en Russie. Ce sont au total une soixantaine d’États, aux régimes démocratiques comme aux régimes autoritaires, qui ont tenu cette année des élections législatives, présidentielles et des référendums. Hormis les cas précédemment cités, le fait électoral s’est aussi présenté en Azerbaïdjan, en Autriche, au Portugal, au Royaume-Uni, au Sénégal, à Taïwan, au Tchad ou encore en Tunisie, liste non exhaustive.Ainsi, près de 45 % de la population mondiale a été appelée aux urnes en 2024. Jamais dans l’histoire de l’humanité autant d’élections nationales n’avaient été tenues lors de la même année. Ces élections nationales ont fait élire ou réélire des parlementaires, des chefs d’État et de gouvernement, de Keir Starmer à Donald Trump en passant par Narendra Modi. Tous ces faits politiques ne sont pas restés confinés à l’échelle nationale ; ils ont également produit des effets politiques internationaux.

par 

Maître de conférences en science politique, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye (Cergy Paris Université), CY Cergy Paris Université dans The Conversation 

Le 6 novembre 2024, une majorité de citoyens des États-Unis a décidé de la réélection de Donald J. Trump. Par ce choix, les citoyens étatsuniens ne se sont pas seulement prononcés sur l’orientation politique à donner pour réformer leur pays lors des quatre prochaines années en matière d’éducation, de santé publique, de sécurité intérieure, ou encore de pouvoir d’achat. Ce résultat électoral va aussi avoir des répercussions politiques sur l’espace mondial.

Alors que l’administration Biden a soutenu les forces armées ukrainiennes depuis le début de la guerre qui oppose l’Ukraine à la Russie, Donald Trump a annoncé lors de sa campagne électorale qu’une fois élu il mettrait fin à la livraison d’armes à Kiev, préférant « négocier la paix » directement avec le président russe, Vladimir Poutine. S’il ne s’agit pas de prendre pour argent comptant des déclarations de campagne, on remarquera que Trump continue de défendre cette position depuis sa victoire.

Le résultat de l’élection américaine pourrait également avoir des effets politiques majeurs au Proche-Orient. Donald Trump n’a eu de cesse de soutenir le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, y compris dans le contexte de la guerre à Gaza. Il a d’ailleurs nommé ambassadeur des États-Unis en Israël Mike Huckabee, connu pour être favorable à la colonisation. Lors de son premier mandat, Trump avait déjà pris plusieurs décisions allant dans le sens du premier ministre israélien.

D’autres victoires électorales, ailleurs dans le monde, auront évidemment elles aussi des effets régionaux ou mondiaux notables, qu’il s’agisse de triomphes annoncés car produits dans des pays non démocratiques (la réélection de Vladimir Poutine en Russie ou celle de Nicolas Maduro au Venezuela) ou de résultats obtenus après une compétition politique à la loyale (Claudia Sheinbaum élue au Mexique ou Maia Sandu en Moldavie, entre autres exemples).

Lors de l’année 2024, ont également eu lieu les élections européennes : le 9 juin, près de 180 millions de citoyens de l’Union européenne (UE) se sont déplacés aux urnes pour élire les 720 députés appelés à siéger au Parlement européen. Le taux de participation, 51 %, a été à son plus haut niveau depuis deux décennies. La coalition sortante formée par les conservateurs (PPE, 176 sièges), les sociaux-démocrates (S&D, 139 sièges) et les libéraux (Renew, 102 sièges) s’est maintenue, ce qui a permis à Ursula von der Leyen d’obtenir un second mandat à la tête de la Commission européenne.

Ces élections qui se sont soldées par une relative stabilité du rapport de forces politiques à l’échelle de l’UE ont, pourtant, produit des effets majeurs sur la vie politique nationale de certains États membres. En France, le score historique du Rassemblement national (RN) emmené par Jordan Bardella, qui a obtenu 31,37 % des suffrages exprimés (soit 30 sièges sur les 81 attribués à la France au Parlement européen) a décidé le président Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale. Pourtant, celui-ci affirmait encore quelques semaines avant cette échéance électorale que les élections européennes ne représentaient pas un enjeu de politique nationale.

À la suite du second tour des élections législatives anticipées qui s’ensuivirent, l’Assemblée est apparue, le 7 juillet, sans majorité. Il aura fallu plus de deux mois – un record sous la Ve République – afin que l’exécutif constitue un gouvernement dirigé par Michel Barnier. Après seulement trois mois d’exercice, le gouvernement de Michel Barnier est tombé le 5 décembre 2024 après une motion de censure adoptée par l’Assemblée nationale, pour la première fois depuis 1962. François Bayrou, qui a été nommé premier ministre le 13 décembre, vient de former un gouvernement dont l’espérance de vie suscite déjà quelques doutes chez les observateurs.

Au-delà de ce « jeu d’échelles » aboutissant à ce que des élections nationales produisent des effets politiques sur l’espace mondial et que, concomitamment, des élections internationales façonnent la vie politique nationale, les élections qui se sont déroulées en 2024 dans les régimes démocratiques ont aussi été une ressource politique mobilisée par certains acteurs pour contester l’État de droit et l’ordre international libéral dans son ensemble.

Les élections qui se sont tenues dans des régimes autoritaires ou dans des États « faillis » – caractérisés par la faiblesse de leurs institutions – n’ont pas abouti à des alternances du fait de l’absence de compétition politique. En mars dernier, Vladimir Poutine a été réélu président de la Russie avec plus de 87 % des suffrages exprimés ; en mai, Mahamat Idriss Déby a été réélu chef de l’État tchadien en obtenant 61 % des voix dès le premier tour&nbsp ; en juin, le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, a lui aussi été réélu dès le premier tour, avec 56,1 % des voix – exemples parmi d’autres, là encore.

Au contraire, un clivage politique a été observé lors des élections tenues dans des régimes démocratiques entre des candidats « libéraux », d’un côté, et « populistes », de l’autre. Les premiers se sont présentés comme les « gardiens » de l’État de droit et de l’ordre international libéral, tandis que les seconds se sont approprié des pratiques et des idées politiques « illibérales » importées, pour partie, des régimes autoritaires. Ainsi, l’année 2024 a confirmé que l’espace mondial ne se réduisait pas à une rivalité entre des États « libéraux » d’un côté, et des États « autoritaires » de l’autre. Au sein même des États « libéraux » disposant d’un régime démocratique, la compétition politique s’est renforcée entre un « camp libéral » et un « camp illibéral », comme lors des élections qui se sont déroulées en Moldavie et en Géorgie, en octobre dernier.

En Moldavie, la présidente sortante, pro-européenne et de centre-droit, Maia Sandu, a été réélue contre Alexandr Stoianoglo qui défendait une ligne populiste, eurosceptique et pro-Kremlin. Lors d’un référendum organisé en parallèle de l’élection présidentielle, les Moldaves se sont prononcés sur l’inscription dans leur Constitution de l’adhésion de leur pays à l’UE. Le « oui » l’a emporté d’une courte tête, avec 50,35 % des suffrages – tandis que des accusations d’ingérence et d’achats de vote par la Russie ont été soulignées par les autorités de Chisinau.

En Géorgie, le parti pro-russe « Rêve géorgien », dont est issu Irakli Kobakhidzé, premier ministre depuis février 2024, a été proclamé vainqueur, contre la coalition d’opposition libérale et pro-européenne soutenue par la présidente, Salomé Zourabichvili. Le Conseil de l’Europe, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ainsi que des ONG telles que Transparency International ont révélé des violations du secret du vote, des manipulations des listes électorales et des votes multiples qui auraient été organisées par les autorités russes. Depuis l’annonce des résultats fin octobre, l’opposition refuse de les reconnaître et de siéger au Parlement.

Montée de l’extrême droite, remise en question de l’État de droit, partis politiques favorables au Kremlin, ingérences avérées de la Russie dans une élection nationale : ces phénomènes politiques ont aussi été observés, au cœur de l’UE, lors de l’élection présidentielle qui s’est déroulée en Roumanie en novembre.

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Drogue et violence: Plus de 300 narchomicides en 2024 ?

Drogue et violence: Plus de 300 narchomicides en 2024 ?

 

L’affaire de Poitiers remet sous les projecteurs la Mexicanisation  de la France en matière de drogue et de violence Police judiciaire a recensé 182 affaires de règlements de compte au premier semestre 2024, incluant homicides et tentatives d’homicides. 

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont déjà atteint des sommets en 2023.  Les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

Marseille arrive en tête des villes les plus touchées en 2023, avec 84 règlements de compte recensés. Valence et Nantes suivent avec respectivement 16 affaires. Viennent ensuite Nîmes (30) et Fort-de-France (20) en Martinique, puis Clermont-Ferrand (63), Cayenne (973), Avignon (84), Toulouse (31), Grenoble (38) et Sevran (93). Dans la capitale, la Direction nationale de la Police judiciaire (DNPJ) n’a comptabilisé que cinq cas.

Economie, politique, société: les plus lus 2 novembre   2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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