Archive pour le Tag '2020 ?'

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Météo France un été 2020 plus chaud

Météo France:un été 2020 plus chaud

D’après France météo , L’hiver a été « extrêmement pluvieux avec un excédent de pluie », mais il a aussi été « extrêmement doux, à 2,5°C au-dessus des moyennes sur cinq mois »« Ce qui fait que les phénomènes évaporatoires sont toujours là. Heureusement depuis on a eu des orages, et ça a quand même rétabli la situation », explique-t-il.

On a l’impression que le positionnement des anticyclones a changé et on a de plus en plus de vents continentaux qui sont très forts et qui dessèchent les sols.Christian Toussaint, référent eau à Indre Naturesur franceinfo

Il estime par ailleurs que « la rose des vents a changé ». Pour 2020, Météo France anticipe un été plus chaud que la normale, « très lié au réchauffement climatique », a indiqué Michèle Blanchard, de la direction des services climatiques. Des restrictions pour l’usage de l’eau sont déjà en vigueur dans 12 départements, essentiellement en Loire-Atlantique, Vendée, Côte-d’Or, Saône-et-Loire, dans l’Ain et la Drôme.

 

 

Croissance mondiale : une baisse d’au moins 5,2 % en 2020

Croissance mondiale : une baisse d’au moins 5,2 % en 2020

Les premiers chiffres avancés quant aux conséquences du Coronv irus étaient trop optimistes. Sans doute ne voulait-on pas trop décourager les acteurs économiques investisseurs, ménages et entreprises. Avec les chiffres qui s’alignent tant en matière sanitaire , qu’ en matière économique, les révisions malheureusement se détériorent encore. La banque mondiale il n’y a pas longtemps prévoyait 3 % de baisse de croissance 2020 a presque doublé son chiffre pour l’année en cours.

 

Dans sa précédente prévision, en avril, la Banque mondiale ne prévoyait qu’un recul de 3,0% de l’économie globale en 2020. Pour les économies avancées, détaille la Banque mondiale, la contraction sera de 7,0% cette année (-6,1% aux Etats-Unis comme au Japon, -9,1% dans la zone euro) avant une reprise de 3,9% en 2021.

Le PIB global des économies émergentes devrait reculer lui de 2,5%, sa première contraction depuis la création de cette série statistique en 1960.

La Chine devrait préserver 1,0% de croissance sur l’année tandis que les économies indienne et brésilienne devraient chuter respectivement de 3,2% et de 8,0%.

La Banque mondiale souligne que la contraction du PIB mondial par habitant sera d’une ampleur inédite depuis 1945-46.

 

Une récession de 7 % au Portugal en 2020 ? ( comme en France ?)

 Une récession de 7 % au Portugal en 2020 ? ( comme en France ?)

La crise sanitaire aura entraîné des effets particulièrement désastreux pour les pays du Sud, de l’Italie, l’Espagne, du  Portugal mais la France aussi. On s’attend en général à une récession de 7 à 10 % .( comme en France) La crise sanitaire provoquera au Portugal une récession économique de 6,9% et le taux de chômage devrait atteindre 9,6%, selon les prévisions inscrites par le gouvernement dans le budget supplémentaire qu’il doit adopter mardi en conseil des ministres. De toute façon, des scénarios assez hypothétiques qui dépendront surtout de la reprise de confiance des acteurs économiques et notamment des ménages. La plupart pour l’instant des ménages demeurent prudents et privilégient l’épargne au détriment  es investissements voire des dépenses de fonctionnement . En outre, il ne faut pas trop mécontenter Bruxelles avec des dérapages financiers qui  serait considérés comme très excessifs

Le nouveau scénario macroéconomique au Portugal a été dévoilé dans le décret, paru samedi soir au journal officiel, détaillant les mesures d’un «Programme de stabilisation économique et sociale» adopté jeudi dernier pour aider les ménages et les entreprises les plus touchés par l’impact de l’épidémie de coronavirus. «En 2020, nous anticipons une forte contraction de l’économie portugaise en raison du choc économique provoqué par la pandémie de la maladie Covid-19 et les mesures de contention mises en œuvre», explique le document.

Le recul du PIB, estimé à 6,9% après une croissance de 2,2% en 2019, représentera «la plus importante contraction enregistrée au cours des dernières décennies», souligne le texte. Après la chute du PIB de 2,3% déjà observée au premier trimestre, l’effet négatif de la pandémie sur l’activité économique se fera sentir «principalement au deuxième trimestre 2020», estime le gouvernement.

 

 

Baisse de la consommation de 100 milliards en 2020

Baisse de  la consommation de 100 milliards  en 2020

A la louche, le seul véritable instrument utilisé actuellement par les experts, on prévoit une diminution de la croissance de 10 % cette année. Une grande partie de cette baisse de croissance reviendra de la prudence manifestée par les consommateurs qui d’après certaines prévisions pourraient laisser dormir environ 100 milliards sur le livret A (ou  équivalent( et sur des comptes courants soit au total environ  1 000 milliards  . Il ne faut guère compter sur les investissements et pas davantage sur  la balance commerciale pour redresser  une croissance qui repose plus que jamais  sur la consommation des ménages Le ministère français des Finances s’attend par ailleurs à une baisse d’environ 10% des dépenses de consommation cette année et anticipe la constitution par les ménages d’une épargne de précaution de l’ordre de 100 milliards d’euros.

Le troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR) en préparation pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie de COVID-19 “fléchera” aussi quelque 40 milliards d’euros pour les plans de soutien au tourisme, à l’automobile, à l’aéronautique et aux technologies, ont dit des responsables à Bercy. En fait peut être double ou le triple !

Les mesures pour le tourisme et l’automobile ont déjà été présentées tandis que le plan pour le secteur technologique doit l’être vendredi et celui pour l’aéronautique la semaine prochaine.

Ce troisième projet de loi de finances rectificative prévoit aussi 13 milliards d’euros de dépenses nouvelles, dont 5 pour le dispositif de chômage partiel qui a concerné 13 millions de salariés depuis le début de la crise.

Dans la matinée, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a indiqué que le gouvernement avait revu en hausse, à 11,4% du PIB, sa prévision de déficit public pour 2020 dans le cadre de ce troisième PLFR.

Malgré le niveau sans précédent de la dette publique de la France, les programmes d’achats d’obligations souveraines de la Banque centrale européenne (BCE) contribuent à contenir le coût des nouveaux emprunts, a dit l’un des responsables de Bercy.

“Nous avons la chance de nous endetter à long terme à des taux faibles avec le soutien de la BCE”, a déclaré cette source. “Il viendra un temps où il faudra redresser nos finances publiques parce que la dette accumulée devra être réduite et ceci se passera essentiellement par le retour de la croissance.” On ne peut cependant évacuer l’hypothèse d’une dévaluation de fait par le biais d’un retour d’une inflation découlant de nouvelles parités monétaires. Pas forcément immédiatement en 2020 car la demande sera faible et va peser sur des velléités d’augmentation des prix.( exemple le pétrole)

Déficit public 2020: 11,4 ou 15 % ?

Déficit public 2020: 11,4 ou 15 % ?

 

Le gouvernement comme de nombreux expert en sont réduits à bien des expédients pour tenter de présenter un budget à peu près présentable.

“Avec -11% de croissance, nous avons désormais -11,4% de déficit (…) jamais la France n’avait (eu) ce chiffre”, a déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, sur France 2. Les écarts sont tellement importants qu’on peut douter de leur exactitude. Faut-il rappeler qu’à la fin de l’année dernière on envisageait un déficit limité à un peu plus de 2 %. Avec le Coronavirus on a commencé à imaginer un déficit de 9 %. Le résultat final dépendra de deux choses, d’une part de l’importance de la régression économique théoriquement -10 %. Et de la facture finale finançant la crise sanitaire, les entreprises et le pouvoir d’achat

En gros il va manquer au moins 250 milliards de ressources fiscales. Il faudra y ajouter les dépenses supplémentaires déjà évoquées et chiffrées autour de 500 milliards par le ministre de l’économie. Et la liste des aides « à la plupart des secteurs touchés » est loin d’être terminée. Le dernier chiffre connu est sans doute tout aussi approximatif est celui du futur déficit de la sécurité sociale imaginé à 50 milliards d’euros pour 2020 alors qu’on était proche de l’équilibre avant la pandémie . Ce sont des chiffres qui peuvent donner le vertige”, a souligné Gérald Darmanin. Il est clair qu’on ne pourra apurer ses pertes sur une de l’année, il faudra bien compter au moins 10 ans pour s’en remettre d’autant que la fin 2019 s’inscrivait déjà dans une tendance baissière. Le plus vraisemblable est que l’ajustement se fera discrètement -si on peut dire -à travers le réajustement  monétaires avec une forte montée de l’inflation qui viendra grignoter pouvoir d’achat et épargne.

Bac français 2020 : pas d’oral

Bac français 2020 : pas d’oral

Pas  cette année d’épreuve orale de bac de français pour les lycéens de première. Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer l’a annoncé, jeudi 28 mai, lors d’une conférence de presse du gouvernement présentant la deuxième phase du déconfinement« J’ai entendu les inquiétudes face à une situation exceptionnelle qui entraînait une inégale préparation » pour cette épreuve, a-t-il notamment déclaré.

« Nous entendons donc l’argument qui considère que l’évaluation la plus juste des connaissances des élèves en français est de prendre en compte les notes des deux premiers trimestres de l’année, a poursuivi Jean-Michel Blanquer. L’épreuve orale de français sera donc validée par le contrôle continu. »

L’épreuve orale du baccalauréat de français est annulée, « cette épreuve sera validée par le contrôle continu », annonce Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education

Croissance: une baisse de 10% en 2020

Croissance: une baisse de 10% en 2020

 Les experts et surtout les responsables sont surtout écartelés entre la volonté d’afficher une certaine pertinence des perspectives économiques mais en même temps de ne pas désespérer les acteurs économiques. On a donc commencé par indiquer que les conséquences de la crise sanitaire se traduiraient par une belle de croissance de leur de 7,5 % pour la France.

En fait, le gouverneur de la Banque de France avoue  maintenant que cette baisse se rapproche de 10 % si on ajoute aux effets du confinement ceux du déconfinement. Pour parler simple la crise aura coûté 10 % la richesse nationale soit environ 250 milliards auxquels il faudra rajouter les dépenses de soutien à la crise sanitaire, aux entreprises et au pouvoir d’achat. Cette dernière facture atteindrait de l’odore  de 500 milliards pour le ministre de l’économie comme on est loin d’avoir terminé l’addition la crise pourrait bien coûter quelque chose comme 1000 milliards en additionnant toutes les dépenses et en retranchant les pertes de recettes « Nous savons déjà que l’acte I (le confinement général) a coûté à l’économie française près de 6 points de PIB annuel, et que l’acte II pourrait coûter en supplément au moins la moitié », a en effet affirmé François Villeroy de Galhau devant la Société d’économie politique à Paris.

« Nous savons déjà que l’acte I (le confinement général) a coûté à l’économie française près de 6 points de PIB annuel, et que l’acte II (le déconfinement) pourrait coûter en supplément au moins la moitié », a affirmé le gouverneur de la Banque de France (BdF), lors d’un discours prononcé devant la Société d’économie politique à Paris.

« À plus long terme, il est difficile de mesurer le temps du retour à la normale ou au new normal et l’on peut craindre certaines pertes durables de croissance potentielle », a ajouté François Villeroy de Galhau, soulignant que la BdF ne donnerait ses premières prévisions de croissance pour 2020 et 2021 que le 9 juin.

Marché publicitaire: une chute de 20% en 2020

Marché publicitaire: une chute de 20% en 2020

Une chute qui va notamment gravement menacer les entreprises publicitaires mais aussi les entreprises médiatiques et surtout la presse écrite déjà fortement handicapées par les problèmes  diffusion pendant la crise sanitaire. Au bas mot, le marché publicitaire français est parti pour chuter de 23 % en 2020, selon les estimations établies par France Pub et l’Irep associés à Kantar Media. Il pourrait ainsi s’établir à 26 milliards d’euros, à comparer aux 33,8 milliards d’investissements des annonceurs l’an dernier.

La pandémie du coronavirus a occasionné un choc inédit, sans équivalent dans l’histoire récente. Ni l’éclatement de la bulle internet en 2001, ni la guerre du Golfe et la loi Sapin en 1993 n’avaient eu de tels effets. La dépression de 2009 consécutive à la crise financière n’avait pas non plus été si forte puisqu’elle avait entraîné une baisse de 9 % du marché, lequel a mis plusieurs années à s’en remettre.

Automobile mondiale en 2020.: Une chute de 12 à 15 %

Automobile mondiale en 2020.: Une chute de 12 à 15 %

Le  président Macron a décidé de prendre lui-même en main le problème dramatique de l’industrie automobile. Il tiendra bien entendu compte de la situation de la production française mais aussi de l’environnement mondial qui va se traduire par une chute des ventes de 12 à 15 % dans le monde. Le cabinet IHS Markit, qui indique « avoir revu à la baisse ses prévisions dans pratiquement toutes les régions du monde », anticipe une chute des ventes d’automobiles de plus de 12% par rapport à 2019, autour de 78,8 millions d’unités. La perte s’élèverait ainsi à 10 millions de voitures par rapport aux prévisions établies en janvier 2020, avant la crise sanitaire. En Europe (sur un périmètre large), il table sur un marché en repli de 13,6%, à 15,6 millions d’unités, soit une baisse de volume de 1,9 million d’unités par rapport aux paramètres pré-coronavirus.

De son côté, Morgan Stanley considère que le marché automobile européen pourrait s’établir autour des 12,5 millions d’unités, contre 13,7 millions dans sa prédiction précédente. Elle table désormais sur une chute de 13% des ventes, par rapport à une prévision antérieure d’une baisse de 4%. La banque américaine anticipe une chute des ventes mondiales de 8 millions sur le seul premier semestre 2020, soit un repli de près de 20%.

Enfin, l’agence de notation Moody’s a révisé en forte baisse le 27 mars ses prévisions pour les ventes mondiales de voitures, tablant désormais sur une chute de 14% du marché cette année. L’agence de notation, qui n’envisageait encore qu’une baisse de 2,5% du marché mondial en février, estime qu’un rebond est probable en 2021, « en partie grâce à un report des ventes qui n’auront pas été réalisées cette année ». L’Europe occidentale devrait être la plus touchée, avec une baisse du marché automobile de 21%, Moody’s rappelant que la fin de l’exercice 2019 avait été particulièrement dynamique en raison d’immatriculations tactiques. Le groupe prévoit également une baisse des ventes de voitures « d’au moins 15% aux Etats-Unis, de 10% en Chine et de 8% au Japon ».

La Chine renonce à la croissance pour 2020

La Chine renonce à la croissance pour 2020

 

La planification a du plomb dans l’aile en Chine qui abandonne toute perspective de croissance mais aussi de désendettement. Rien non plus en matière de perspectives d’emploi. Et pour cause, on a déjà dépassé le record de 6% de chômeurs en avril, un chiffre comme les autres,  tout à fait approximatif qui doit être plus près des 20 à 30% puisqu’on exclut les travailleurs ruraux renvoyés dans leur campagne près suppression de leur emploi en zone urbaine.. Pékin entend également rééquilibrer son économie vers la consommation intérieure, au moment où la pandémie paralyse ses principaux partenaires commerciaux, l’Union européenne et les Etats-Unis, et pénalise les exportations, un secteur clé pour le géant asiatique. La banque Nomura, particulièrement pessimiste, table sur 18 millions d’emplois supprimés dans le domaine de l’export en Chine – soit près du tiers des effectifs d’un secteur essentiel pour son économie.

En avril, le taux de chômage officiel en Chine, particulièrement surveillé par le pouvoir, s’est établi à 6%, proche du record absolu de 6,2% .

Un new deal est-il possible en 2020 ? Jean-Claude Worms

Un new deal est-il possible en 2020  ?  Jean-Claude Worms

N’est-ce pas le bon moment de résoudre des problèmes mondiaux cruciaux tels que le changement climatique ou les crises sanitaires majeures ?, s’interroge le scientifique Jean-Claude Worms, Directeur exécutif du comité international pour la recherche spatiale dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune.

 

Entre 1933 et 1939, le président américain Franklin Delano Roosevelt (1882-1945) a adopté une série de mesures, connues sous le nom de « New Deal », comprenant de très nombreux projets publics subventionnés par l’Etat fédéral américain, ainsi que des réformes financières et des réglementations, dont le but était de sortir de la crise de 1929.

D’importants programmes fédéraux ont été mis en œuvre, notamment dans le domaine de la sécurité sociale. Le New Deal a soutenu diverses catégories de professions, mais aussi les chômeurs, les jeunes et les personnes âgées. D’autres pays ont entrepris des démarches similaires au lendemain de la crise de 1929 ou de la seconde guerre mondiale, qui ont également donné lieu à des programmes fortement soutenus par l’Etat en matière de santé, d’éducation, d’emploi, de recherche, etc.

Le New Deal a en outre abouti à une redistribution de la carte politique en donnant une majorité au Parti démocrate, qui a par la suite conservé la présidence durant sept mandats sur neuf, jusqu’en 1969. Pendant cette période, même le président républicain Dwight Eisenhower (1890-1969) a continué à s’appuyer sur les succès du New Deal, sur des questions telles que la sécurité sociale, le logement ou le salaire minimum.

A l’époque, une forte intervention du gouvernement fédéral américain sur ces questions était en quelque sorte devenue presque naturelle pour une majorité de personnes, qui trouvaient impensable de devoir y renoncer.

Malgré tout, les opposants à ces mesures ont finalement réussi à mettre un terme à l’interventionnisme de l’Etat en soutenant Ronald Reagan, pourtant un ancien défenseur du New Deal, qui a par la suite affirmé que « le gouvernement était devenu le problème ».

Depuis cette période, on a répété au peuple américain que cette action collective était inefficace et destructrice, avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui aux Etats-Unis, comme d’ailleurs dans le reste du monde, des inégalités considérables et toujours croissantes, et elles-mêmes destructrices.

Que le New Deal puisse être considéré comme un changement de culture économique et politique aux Etats-Unis, ou comme un plan de relance ponctuel dont la cohérence interne peut être discutée, est un autre débat. Le propos n’est pas ici de soutenir qu’un tel programme devrait être mis en œuvre à l’identique aujourd’hui.

Cependant, n’est-ce pas le bon moment pour envisager de nouveau une intervention massive des Etats comme le seul moyen de résoudre des problèmes mondiaux cruciaux tels que le changement climatique ou les crises sanitaires majeures ? Le débat n’est pas nouveau, mais le contexte actuel a le mérite de jeter un éclairage utile sur ce qui peut être réalisé lorsque des gouvernements décident de prendre des mesures sans précédent pour s’attaquer aux problèmes du monde. »

 

Investissement-chute probable de 7 % en 2020

Investissement-chute probable de 7 % en 2020

Les industriels français prévoient désormais une chute de leurs investissements de 7% en 2020 par rapport à l’année précédente, selon l’enquête trimestrielle de l’Insee. Un prévision très sous -estimée.

En janvier, avant le développement de la pandémie, ils tablaient sur une hausse de 3% des investissements cette année.

Sous l’effet du coronavirus, le premier trimestre 2020 a vu la destruction de 453.800 emplois dans le secteur privé, soit une baisse de 2,3% par rapport au trimestre précédent, provoquée notamment par un effondrement de l’intérim, selon une estimation provisoire de l’Insee.

Sur un an, le recul est de 1,4% (-274.900 emplois), avec une chute dans les services marchands et un plongeon dans l’intérim. Au total, l’emploi privé est à son  »plus bas niveau depuis le troisième trimestre 2017″, selon l’Insee.

 

 

Croissance européenne : récession de 7,7% en 2020 ?

Croissance européenne : récession de 7,7% en 2020 ?

 

D’une certaine façon la commission européenne est coincée entre deux impératifs. D’une part entre la volonté d’une certaine transparence sur la réalité économique, d’autre part entre son désir de ne pas désespérer les acteurs économiques. Il lui admettre  que la crise sanitaire aura un très fort impact sur la croissance mais en minimisant un peu l’ampleur et redonner en même temps  le moral à ces  acteurs économiques. En gros la commission affirme que certes la récession pourrait atteindre de l’ordre de 7,7 % en 2020 mais qu’on remontra d’autant en 2021.

Rien n’est sûr évidemment dans ce domaine et personne n’en sait strictement rien. En effet après la crise sanitaire qui s’est traduite au plan économique par une paralysie de l’offre pourrait succéder une crise de la demande de la part aussi bien des ménages que des entreprises. Une crise caractérisée par une diminution quantitative et qualitative. La Commission européenne espère cependant une récession limitée à 7,7% dans la zone euro cette année, accompagnée d’une chute de l’inflation et d’une remontée du chômage, l’économie européenne se retrouvant “en état d’hibernation” en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, montrent ses prévisions de printemps publiées mercredi.

L’exécutif européen prédit cependant un rebond en 2021, avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro de 6,3%. Entre-temps, l’inflation devrait tomber à 0,2% et le chômage grimper à 9,6% de la population active cette année. Si la crise provoquée par le COVID-19 touche tous les pays, son impact et la rapidité du redressement ne seront toutefois pas les mêmes partout, prévient l’exécutif européen, qui prédit par exemple des contractions du PIB de 9,5% et 9,4% respectivement en Italie et en Espagne mais de 5,5% en Autriche.

En France, le PIB devrait chuter de 8,2% cette année puis remonter de 7,4% en 2021. Pour l’Allemagne, la récession devrait être de 6,5% en 2020 avant un rebond de 5,9% l’an prochain.

“De telles divergences constituent une menace pour le marché unique et la zone euro”, a déclaré Paolo Gentiloni, commissaire européen à l’Economie, cité dans un communiqué. “Cependant, elles peuvent être atténuées par une action européenne déterminée et conjointe. Nous devons relever ce défi.”

BCE: toujours accommodante après 2020

BCE: toujours accommodante après 2020

L a banque centrale européenne semble se montrer d’autant plus accommodante que sur le plan budgétaire l’Europe a des difficultés à mettre en place un plan de relance à la hauteur de l’enjeu. ,  le moyen privilégié sera donc l’émission monétaire. Pour cela la banque centrale tiendra à guichets  ouverts en particulier en direction des banques qu’il faudra bien soutenir compte tenu d’actifs qui vont se révéler de plus en plus pourris.

Il Faudra aussi financer la dette des Etats. Bref on va faire tourner à fond la planche à billets y compris en rachetant des actifs et en octroyant autant de prêts que nécessaires. Évidemment le risque à terme c’est que l’enflure du bilan de la BCE finisse par éclater et qu’il se traduise par une dévaluation de fait de la monnaie par exemple par le biais de l’inflation une sorte d’impôt incontournable et  plus discret que la fiscalité classique.

De manière technique la BCE explique qu’elle est prête à revoir la « composition » du PEPP – c’est-à-dire la répartition des rachats de dette publique ou privée rachetés par la BCE – et sa « taille », ce « autant que nécessaire » et « aussi longtemps » qu’il le faudra, indique le communiqué de décision de politique monétaire. Le PEPP est essentiel pour les investisseurs car c’est le seul programme d’achat d’actif de la banque centrale à s’affranchir de contraintes sur la répartition des achats entre les pays de la zone euro (la fameuse clé de répartition). Il a permis à la BCE de concentrer ses interventions sur la dette italienne. Si le PEPP répond à des règles d’achats souples, la question n’a pas été débattue jeudi d’y intégrer des obligations devenues  »pourries » en raison de leur dégradation par les agences de notation financière, a précisé Mme Lagarde. Cette exception vaut toutefois déjà pour des titres émis par la Grèce.

Le programme d’urgence n’est cependant qu’une partie des outils anti-crise de la BCE qui a « une puissance de feu de plus de 1.000 milliards d’euros », a mis en avant sa présidente. Lors de la réunion du conseil des gouverneurs de jeudi, la BCE a pour l’essentiel maintenu son arsenal anti-crise, à l’exception de ses prêts géants aux banques rendus encore plus favorables. L’institut monétaire va notamment dépenser 120 milliards d’euros supplémentaires d’ici décembre au titre de l’assouplissement quantitatif ou « QE », son programme de soutien à l’économie lancé en mars 2015.

Croissance Italie : une baisse de 8% du PIB en 2020

Croissance Italie : une baisse de 8% du PIB en 2020

 

Comme en France, officiellement on s’attend à une baisse de croissance de 8 % en 2020. Un scénario d’ailleurs sans doute encore sous-estimé ne serait-ce que pour ne pas trop déséquilibrer le budget et ne pas trop déplaire à la commission européenne.  . À noter que l’économie italienne était déjà en piteux état avant l’apparition du Coronavirus avec une quasi récession est une très grave crise financière. On espère évidemment une reprise en 2021

On table sur un rebond l’année prochaine avec une croissance de 4% à 4,5%, ont dit ces sources qui s’exprimaient sous le sceau de l’anonymat.

Ces estimations sont fondées sur un scénario qui prévoit que les politiques publiques actuelles soient maintenues et ne prennent pas en compte les effets du plan de soutien qui doit être approuvé d’ici la fin du mois, dont le montant a été estimé à plus de 70 milliards d’euros par l’une des sources.

Le gouvernement de Giusseppe Conte doit présenter ce mercredi ses nouvelles prévisions pour la croissance et pour les comptes publics.

Il prédisait en septembre une croissance de 0,60% en 2020 suivie d’une hausse de 1% du PIB en 2021, mais l’apparition de l’épidémie a entraîné la péninsule vers la récession la plus brutale qu’elle ait subie depuis la Seconde Guerre mondiale.

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