Archive pour le Tag '2018'

Émeutes urbaines : Qui se souvient que Macon a enterré le plan sur les banlieues de Borloo en 2018

Émeutes urbaines : Qui se souvient que Macon a enterré le plan sur les banlieues de Borloo en 2018

Pourtant rappelle le Figaro, , après deux nuits de chaos dans de plusieurs villes de l’hexagone, les références au plan banlieues porté en 2018 par l’ancien maire de Valencienne se multiplient. « Avec et depuis l’exécution de Nahel, c’est le cœur de la République qui est atteint, attaqué. Emmanuel Macron doit agir : abrogation de la loi 2017, indépendance IGPN, réforme formation des policiers et maintien de l’ordre, plan Borloos ur les banlieues … », a déclaré l’ancien candidat à la présidentielle EELV Yannick Jadot vendredi sur son compte Twitter. De son côté, le maire LR de L’Haÿ-les-Roses Vincent Jeanbrun, tout en réclamant un «grand plan Marshall pour la banlieue», a rappelé ce matin sur France info que «sans être parfait, le Plan Borloo était une avancée considérable, et avait plein de mesures concrètes qui allaient bien au-delà de la politique de la ville ».

Grand défenseur du plan Borloo en 2018, le maire communiste de Grigny Philippe Rio regrette aujourd’hui que ce dernier est resté lettre morte du côté de l’exécutif. « On était 200 maires à avoir travaillé dessus et E. Macron a dit ‘poubelle’ [...] Ce plan s’appelait ‘Pour une réconciliation nationale’, et ce mot de réconciliation résonne particulièrement aujourd’hui », raille l’édile dans un entretien accordé au Monde jeudi 29 juin.

Remis fin avril 2017 à Édouard Philippe, alors premier ministre – et non à Emmanuel Macron, qui en était pourtant le mandant – le rapport qui comporte 19 « programmes » a le mérite d’être ambitieux : création d’un fonds de 5 milliards d’euros dont un milliard pour le RER, coachs d’insertion, lancement d’une académie « des leaders » destinée aux « talents de notre jeunesse et des quartiers populaires », ou encore création d’une « cour d’équité territoriale » – une juridiction qui serait chargée de sanctionner l’inaction des administrations -, etc. En somme, une série de propositions qui promet d’aboutir « à la réconciliation nationale », et qui trouve un écho auprès de nombreux maires. Néanmoins, Emmanuel Macron répète qu’il ne veut finalement pas d’une politique spécifique aux quartiers, qui s’ajouterait, selon lui, à la pile des plans banlieues qui n’ont produit que peu de résultats.

Depuis, aucun plan banlieues ne semble avoir été fixé à l’ordre du jour. Pendant la campagne présidentielle de 2022, Emmanuel Macron avait promis un plan «Quartiers 2030». Un projet qui n’a toutefois pas encore vu le jour !

Le déficit: la France dans le rouge depuis 2018

Le déficit: la France toujours  le rouge depuis 2018

 

La situation sanitaire exceptionnelle aura permis de jeter un voile pudique sur une situation financière française qui  pu justifier des sanctions de la part de Bruxelles. Certes des progrès ont été réalisés en 2018 et 2009 mais bien en dessous des objectifs. On devait en effet dans chaque État de l’union européenne réduire le déficit de 0,5 % par an . Or la France n’a pratiquement rien réduit en 2018 et 2019. Pour 2020 ce sera évidemment la grande dérive. Il faut s’attendre à un déficit de -10 % qui correspond évidemment à la situation exceptionnelle que nous connaissons . Faute de ressources propres suffisantes, la France va recourir très largement aux emprunts qui seront nécessaires pour combler l’insuffisance de ressources fiscales (la perte de richesse nationale calculée sur le PIB  atteindra de l’ordre de 240 milliards d’ou mécaniquement une baisse des ressources fiscales). Par ailleurs, il faudra  ajouter toutes les dépenses nécessaires au financement de la crise sanitaire mais aussi au sauvetage économique des entreprises .

Une dette de 98,1 % du PIB fin 2019, largement au-dessus de la limite des 60 % inscrite dans les traités, dont l’excès est rappelé à nouveau en conclusion de l’étude. « La France n’a pas fait suffisamment de progrès pour atteindre l’objectif de réduction de la dette en 2019 », insiste Bruxelles.

Pour l’instant compte tenu de l’urgence de la crise sanitaire et du tsunami économique qui se profile, la commission fait preuve d’une grande tolérance et renvoient à plus tard les procédures de mise en garde et de sanction des états trop laxistes en matière budgétaire et l’endettement

 

 

Record mondial de CO2 en 2018 (ONU)

 Record mondial de CO2 en 2018 (ONU)

D’une certaine manière, on pourrait considérer que l’enflure des discours écolos des responsables politiques est d’autant plus grande que chaque année sont dépassés les records de pollution. De ce point de vue le très médiatique accord de Paris sur le climat apparaît comme une chimère. Selon l’OMM, le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, “ la dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c’était il y a 3 à 5 millions d’années: la température était de 2 à 3°C plus élevée qu’aujourd’hui, et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres au niveau actuel”, a-t-il souligné dans une nouvelle mise en garde.

Selon le  rapport du Programme des Nations unies pour l’Environnement (Unep) publié ce mercredi. , on ne s’oriente pas  vers un limitation à  2  mais plutôt 3 degrés.

En cause la dépendance aux énergie fossiles qu’il faudrait diviser par deux pour respecter un accord de Paris tout à fait théorique et inefficace. un accord qui ne comportait aucune contrainte, aucun contrôle et aucune sanction. Bref, surtout un accord pour valoriser la posture diplomatique de la France ( notamment celle de Ségolène, de Fabius puis de Macron) mais qui ne gênait et n’engageait personne;  pas même  la France qui ne respecte pas ses quotas d’émissions polluantes;.

 

« Ce rapport montre, pour la première fois, l’ampleur de la déconnexion entre les objectifs de l’Accord de Paris, les plans nationaux (de réduction d’émissions) et les politiques de production de charbon, de pétrole et de gaz », indique Michael Lazarus, l’un des principaux auteurs.

Les énergies fossiles représentent toujours 80% de l’énergie primaire mondiale, tandis que les acteurs du secteur continuent à investir massivement. Elles contribuent à 75% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, qui ne baissent pas.

« Malgré plus de deux décennies de politique climatique, les niveaux de production d’énergies fossiles n’ont jamais été aussi élevés », relève Mans Nilsson, directeur du Stockholm environment institute, l’un des auteurs du rapport.

A Paris en 2015, les pays se sont engagés à appliquer des plans de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, mais leurs promesses cumulées conduiraient la planète vers une hausse de plus de 3°C.

Aussi, l’accord prévoit qu’ils rehaussent leurs ambitions d’ici fin 2020.

Mais, selon le rapport, les prévisions de production de charbon, de gaz et de pétrole pour 2030 sont également excessives pour remplir les engagements nationaux de 2015: 17% de charbon, 10% de pétrole et 5% de gaz en trop.

Les scientifiques se sont appuyés sur les projections nationales de 10 pays clés: les sept principaux producteurs d’énergies fossiles (Chine, États-Unis, Russie, Inde, Australie, Indonésie et Canada) ainsi que sur l’Allemagne, la Norvège et le Royaume-Uni.

 

Pauvreté : en hausse en 2018

Pauvreté : en hausse  en 2018

Près de 15% de taux de pauvreté et une hausse de 0.6% en 2018. Cela alors qu’on a constaté une hausse (modeste quand même) de 1% du pouvoir d’achat des ménages. La preuve sans doute que les inégalités  croissent aussi. 14,7% de la population avait un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté en 2018, selon l’Insee. Soit une augmentation de 0,6 point par rapport à 2017.

Ils sont désormais 9,3 millions à déclarer un revenu disponible inférieur à 60% du niveau médian. Le revenu médian intègre des salaires mais aussi d’autres sources. Pour les salaires

Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent au mieux 1 200 euros par mois, les 10 % les mieux payés au moins 3 600 euros, soit trois fois plus. On entre dans le club du 1 % des plus hauts salaires à partir de 8 600 euros.

Le niveau  médian s’élève à 1 800 euros selon l’Insee (données 2016)  Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent moins de 1 200 euros par mois, les 10 % aux salaires les plus élevés, au minimum 3 600 euros. Ces derniers touchent donc au moins 2 400 euros de plus, soit trois fois plus que les moins bien payés. Tout en haut de l’échelle, le 1 % le mieux rémunéré perçoit au minimum un salaire mensuel de 8 600 euros, plus de sept fois plus que les 10 % les moins bien payés touchent en sept mois.

Si l’on considère que la classe moyenne est constituée des 50 % des salariés du milieu de la répartition, situés au-dessus des 30 % les moins bien payés et au-dessous des 20 % les mieux rémunérés, on obtient des salaires mensuels nets compris entre 1 500 et 2 700 euros. C’est la fourchette des « classes moyennes » des salaires pour des temps pleins, sans tenir compte de l’âge notamment.

 

L’Insee la hausse des inégalités  par plusieurs facteurs: d’abord, par la hausse de ce revenu médian, «en lien avec des salaires relativement dynamiques et l’augmentation des revenus financiers». Les mesures sur les prélèvements, comme la baisse de la taxe d’habitation, la bascule CSG/cotisations et l’extension du crédit d’impôt pour l’emploi de salariés à domicile aux retraités «bénéficieraient davantage aux ménages au-dessus du seuil de pauvreté». Et «contribueraient donc à la hausse du seuil et du taux de pauvreté», poursuit l’Insee – alors que les mesures sur les minima sociaux (revalorisation de l’allocation de solidarité aux personnes âgées et de l’allocation aux adultes handicapés) jouent au contraire pour une baisse du taux de pauvreté.

«Mais c’est la baisse des allocations logement dans le parc HLM qui aurait le plus fort effet», note l’Institut. Elle contribue à la hausse du taux de pauvreté pour 0,4 point. «Sans prendre en compte la baisse des allocations logement, la hausse du taux de pauvreté au seuil de 60 % serait plus modérée (+ 0,2 point en 2018) et 9,1 millions de personnes seraient en situation de pauvreté monétaire», souligne l’Insee. À noter que la réduction des loyers dans le parc social visant à compenser la baisse des allocations n’a en effet pas été prise en compte car elle n’entre pas, par définition, dans la mesure des niveaux de vie.

Parallèlement, les inégalités ont augmenté l’an dernier. La masse des niveaux de vie détenue par les 20% de personnes les plus aisées est désormais 4,4 fois plus importante que celle détenue par les 20 % les plus modestes – alors que ce chiffre était de 4,3 depuis 2013. La hausse des inégalités est liée à deux phénomènes: la hausse des inégalités avant redistribution (expliquée notamment par la très forte hausse de certains revenus des capitaux mobiliers, notamment des dividendes perçus par les ménages, souvent les plus favorisés financièrement) et celle liée aux mesures socio-fiscales.

Blanchiment d’argent : hausse en 2018

Blanchiment d’argent : hausse en 2018

Sur l’ensemble de l’année dernière,Tracfin, organe rattaché à Bercy, signale une nette montée du blanchiment et du trafic frauduleux pour l’année 2018. Tracfin a collecté et analysé 79 376 informations.  Cela représente une hausse de 12 % par rapport à 2017 et de 75 % par rapport à 2015, précise dans un communiqué le ministère, qui attribue cette hausse à la « vigilance pérenne » des professionnels assujettis au dispositif de lutte contre le blanchiment. Le problème c’est qu’on ne sait pas exactement si ce sont les signalements qui augmentent ou la fraude elle-même !

En 2018, 96 % des informations reçues par Tracfin ont ainsi émané des « professionnels déclarants », précise le communiqué. Parmi elles, le secteur financier représente « 94 % du nombre de déclarations de soupçon reçues », ajoute-t-il.

Une quarantaine de professions ont l’obligation de déclarer à l’agence les sommes ou opérations qui leur semblent litigieuses, parmi lesquelles les banques, les assurances, les notaires, les agents immobiliers ou encore les cercles de jeux.

Au sein du secteur financier, les établissements de paiement se sont distingués l’an dernier avec une hausse de 40 % des transmissions de déclarations. La progression a été marquante chez les intermédiaires en financement participatif (+213 %) et en monnaies virtuelles (+54 %).

En matière de lutte contre le financement du terrorisme, 1038 notes de renseignement ont été rédigées. « Cela constitue une augmentation de 51 % par rapport à 2017″, précise le ministère, qui insiste sur « l’explosion des demandes d’information » en provenance de l’étranger.

La baisse du déficit de la sécu en 2018 due à la conjoncture économique…bah, oui!

La  baisse du déficit de la sécu en 2018  due à la conjoncture économique…bah, oui!

On découvre la lune avec le lien entre la conjoncture économique et les grands équilibres! La forte réduction du déficit de la sécurité sociale, passé de 5,1 milliards d’euros en 2017 à 1,2 milliard en 2018, est en grande partie «due à la bonne tenue de la conjoncture économique», selon un rapport de la Cour des comptes publié jeudi. Le redressement spectaculaire des comptes de la Sécu était «de nature principalement conjoncturelle», affirment les magistrats de la rue Cambon, qui estiment que «la bonne tenue» de l’économie française expliquerait «au moins pour moitié» cette évolution.

A l’inverse, «l’effort structurel serait modeste, de l’ordre de 400 millions d’euros», la hausse des recettes (CSG, tabac) ayant été presque effacée par des dépenses «progressant plus vite que la croissance», en particulier dans la branche vieillesse (retraites).

Pour la Cour, le «retour vers l’équilibre» financier suppose de «ramener le dynamisme des dépenses au niveau ou en dessous du niveau de la croissance potentielle, ce qui impliquerait la réalisation d’économies supplémentaires».

Ce rapport n’évoque pas la dégradation prévue pour 2019, avec un déficit attendu à 1,7 milliard d’euros selon la Commission des comptes de la Sécu, au lieu du léger excédent annoncé en septembre par le gouvernement. L’addition pourrait même se corser jusqu’à 4,4 milliards, à cause des concessions aux «gilets jaunes» (CSG réduite pour certains retraités, exonération des heures supplémentaires) votées fin 2018.

566 morts dans la rue en France en 2018

 566 morts dans la rue en France en 2018

Un véritable scandale surtout dans nos sociétés développées même si les causes sont diverses (économiques, sociales, familiales, personnelles)  mais hélas souvent complémentaires.  566 morts dans la rue en France en 2018  contre 511 l’année précédente, selon le collectif Les morts de la rue, qui recense chaque année ces décès. Un chiffre sous estimé d’près  l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (CepiDc-Inserm) qui considère qu’ils sont 6 fois plus nombreux. En France, 143 000 personnes sont sans domicile fixe (SDF). Cette situation de grande précarité est loin d’être homogène puisque les SDF peuvent autant être des jeunes en manque d’emploi, des familles, mais aussi des actifs qui n’ont pas les moyens d’accéder à un logement.( 1 sur 4 SDF).

D’aprés  e collectif,  ils avaient en moyenne 48 ans, cinquante d’entre eux étaient des femmes. Treize étaient des mineurs, dont 6 de moins de 5 ans. Deux avaient entre 5 et 9 ans et six avaient entre 15 et 18 ans.  «Elles sont mortes sur la voie publique, dans des abris de fortune tels qu’un parking, une cage d’escalier, une cabane de chantier ou dans le métro, mais aussi en lieu de soins ou en structure d’hébergement», selon Les morts de la rue.

Chaque année, le collectif rappelle que plus d’une personne décède chaque jour des conséquences de la vie à la rue. Aucun nouveau recensement national n’a été fait depuis cette date. Selon l’étude 2008-2010 de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (CepiDc-Inserm), qui croise les données du collectif et celles de la base nationale des causes médicales de décès, le nombre réel de décès de personnes sans domicile entre 2012 et 2016 serait de plus de 13.000 morts.

 

Emploi : la dynamique s’est écroulée en 2018

Emploi : la dynamique s’est écroulée en 2018

En cause évidemment, le très net tassement de la croissance. Il n’y a pas de miracle ; sans croissance ; il est difficile de créer de manière significative beaucoup d’emplois. Ainsi en 2017 300 000 emplois avaient pu être créés, chiffre qui est tombé à 100 000 en 2018. À comparer évidemment au chiffre de près de 6 millions de chômeurs !

Plusieurs facteurs explicatifs à cet écroulement de l’emploi, d’abord la croissance et parmi elle : la chute toujours vertigineuse de l’activité industrielle notamment dans les zones géographiques déjà peut favorisées. Aussi le manque d’adaptation du marché du travail et les formes de soutien à certains chômeurs. Ainsi certains salariés au SMIC travaillant 25 heures par semaine (soit autour de 800 €-) n’ont pas tellement d’intérêt à se maintenir dans cet emploi comparé à la situation de chômeurs qui vont gagner autant en cumulant des aides sociales. La question de la formation permanente reste peu pendante et le fromage est toujours partagé entre les lobbys,  un fromage énorme de 35 milliards par an auquel le gouvernement a à peine touchée. Pour 2019 les perspectives s’annoncent encore plus moroses qu’en 2018.  Pour le chef économiste de chez Ostrum Asset Management Philippe Waechter,  »la dynamique de l’emploi est médiocre dans le secteur privé. Cela n’a pas forcément à voir avec l’instabilité sociale car le chiffre du 4e trimestre est voisin de celui du trimestre précédent. Le ralentissement des créations d’emplois est rapide. »

Au niveau des perspectives, le chef économiste n’est guère optimiste:

« La croissance lente attendue en 2019 (1,1% sur l’année en moyenne) ne va pas permettre d’inverser cette dynamique de l’emploi. Cette dynamique est trop réduite pour être satisfaisante. Cette allure trop lente (106.000 créations sur un an) ne permettra pas de réduire le taux de chômage et de le faire converger vers 7% [objectif du candidat Macron)

 

Nouveau déficit commercial dramatique en 2018

Nouveau déficit commercial dramatique en 2018

 

En moyenne, la France enregistre un déficit commercial de l’ordre d’une cinquantaine de milliards tandis que l’Allemagne, elle, connaît un profit de l’ordre de 200 milliards. Un indicateur qui montre la dramatique différence de compétitivité et de qualité de l’économie française. En 2018 la situation s’est encore dégradée puisque le déficit commercial s’est creusé à 59 milliards. L’augmentation du déficit est imputable à la hausse du pétrole mais pas seulement. Pour preuve, on ne s’attend pas en 2019 à une amélioration significative, bien au contraire puisque la contribution du commerce extérieur à la croissance pourrait être dégradée (contribution de -0,3 point en acquis à mi-année). En 2018, les exportations françaises ont légèrement freiné (3,8% contre 4,5% en 2017), pour les importations, la situation est plus contrastée avec une hausse pour les produits énergétiques, l’automobile, les machines et la métallurgie, mais aussi une diminution pour l’aéronautique.  Par ailleurs, Le commerce international a sérieusement marqué le pas à la fin de l’année 2018. Selon un bulletin de la Banque centrale européenne (BCE) publié ce jeudi 7 février, les différentes enquêtes de conjoncture signalent une inflexion des importations mondiales de marchandises tandis que les directeurs d’achat à l’échelle de la planète ont déclaré une dégradation des nouvelles commandes à l’exportation pendant quatre mois consécutifs.

Les énergies renouvelables en 2018 : surtout l’hydraulique

Les énergies renouvelables en 2018 : surtout l’hydraulique

 

 

 

Les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydroélectricité, biomasse, etc.) ont fourni 22,7% de l’électricité consommée en 2018 en France, une proportion en nette hausse sur un an (+4,1 points) grâce aux barrages qui ont bénéficié de bonnes conditions hydrologiques. Au total, la production d’électricité à partir d’énergies vertes a progressé de 21,9% l’an dernier, selon un bilan réalisé par les gestionnaires de réseaux RTE et Enedis, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et l’association des distributeurs d’électricité (Adeef). Ces performances marquent un rebond alors que l’an dernier, les énergies renouvelables n’avaient couvert que 18,4% de la consommation de courant française, un chiffre en net recul par rapport à 2016, en raison de la baisse de la production hydroélectrique. Cette dernière représente en effet toujours la majorité des capacités et de la production d’électricité renouvelable dans le pays. Fin 2018, le parc des énergies renouvelables totalisait une capacité de 51.171 mégawatts (MW), quasiment en ligne avec l’objectif prévu par la Programmation pluriannuelle de l’énergie 2016-2018 (51.700 MW). Ce sont des capacités totales de 2494 MW qui ont été raccordées durant l’année, soit un peu moins qu’en 2017. Elles sont toujours tirées par l’éolien (1559 MW) et le solaire (873 MW), qui ont couvert respectivement 5% et 2,1% de la consommation nationale de courant. Pour le solaire toutefois, la France n’a rempli que 84% de l’objectif fixé par la précédente PPE (programmation annuelle de l’énergie), note ce « Panorama de l’électricité renouvelable ». De son côté, la filière des bioénergies (bois, méthanisation, etc.) a gagné 74 MW en 2018. La nouvelle PPE couvrant la période 2019-2023, prévoit d’atteindre un parc installé d’énergies renouvelables électriques de 74.000 MW, dont 24.600 MW pour l’éolien terrestre et 20.600 MW pour le solaire.

 

Intérim : fort tassement en 2018

Intérim : fort tassement en 2018

L’intérim confirme qu’il constitue un indicateur avancé de la conjoncture. On avait en effet noté depuis plusieurs mois que la croissance de l’intérim se tassait sérieusement. En fait il n’a progressé que de 1,8 % en 2008 contre 8,5 % en 2017. Il y a de fait  une corrélation compréhensible entre l’essoufflement de l’activité générale et l’évolution de l’intérim. En 2018, l’intérim aura créé de l’ordre de 10 000 emplois pour 50 000 emplois équivalents temps pleins l’année précédente.  Ces créations d’emplois ont connu une évolution contrastée en 2018. Si l’emploi intérimaire a été relativement dynamique pendant le premier semestre, les résultats du baromètre signalent une rupture à partir du mois de juillet. « Les tendances mensuelles, comprises entre +10,4 % en mars et -5,9 % en décembre, sont restées positives jusqu’en août 2018. Le tassement observé à partir du mois de septembre a continué tout au long du quatrième trimestre », souligne l’organisation professionnelle.

L’essoufflement de la croissance économique tricolore a eu des répercussions sensibles sur le marché du travail. Dans sa dernière note de conjoncture publiée en décembre, l’Insee notait que « l’emploi intérimaire s’est légèrement replié depuis le printemps et se retournerait sur l’ensemble de l’année 2018 (-22.000 après 123.000 en 2017). » Rien qu’en décembre, le travail temporaire a diminué de 5,9%, correspondant à la baisse mensuelle la plus prononcée de l’année.

 

Baisse de croissance 2018 : la faute à la consommation et à la fiscalité

Baisse de croissance 2018 : la faute à la consommation et à la fiscalité

 

Les instituts économiques de l’État ont mis du temps pour s’apercevoir du net tassement économique de la France en 2018, bien avant le mouvement des gilets jaunes. Les experts attendaient en début d’année autour de 2,3 % pour la croissance du PIB. Le gouvernement avait retenu 2 % puis a revu à la baisse ses prévisions avec une perspective de 1,7 %. En réalité,  on parvient péniblement à un niveau de croissance de 1,5 %. Un niveau qui fera redémarrer la hausse du chômage et menace les équilibres financiers déjà fragiles.  La croissance s’est écroulée à 0,3% au dernier trimestre. C’est un atterrissage brutal. Ce tassement de la croissance ne peut s’expliquer à lui seul par un environnement international plus morose. La vérité c’est que Macron s’est trompé de stratégie en assommant la consommation des ménages par une hausse de fiscalité alors que parallèlement il accordait aux  plus nantis et aux entreprises des cadeaux fiscaux sans la moindre contrainte. Résultat quand la croissance se tasse, l’emploi aussi.

Les Français ont nettement moins consommé au cours de l’année 2018. Selon les chiffres communiqués par l’institut de statistiques public, la contribution de la demande intérieure au produit intérieur brut a marqué le pas à 1,4 point en 2018 contre 2 points l’année précédente. En moyenne annuelle, la consommation des ménages a décéléré en glissement (+0,8% contre +1,1%). Cet infléchissement est clairement visible pour la consommation dans l’alimentaire (-1,2%) et l’énergie (-0,8%) alors que la consommation de biens manufacturés (1,1%) et celles de services (1,5%) sont restées dynamiques. Pour l’économiste de l’observatoire français des conjonctures économiques OFCE, Mathieu Plane, « la consommation reste le point noir pour 2018 ». Pour expliquer ce fort ralentissement, il rappelle que « l’année a été marquée par deux épisodes. D’abord, l’année a mal débuté avec le choc fiscal constitué de la taxe carbone et de la hausse de la contribution sociale générale (CSG). Ensuite, l’effet attendu du calendrier fiscal ne s’est pas ressenti dans la consommation en fin d’année ».La comparaison des résultats par trimestre indique que la consommation a bien ralenti entre le troisième trimestre et le quatrième trimestre passant de 0,4% à 0%. Pour le dernier trimestre 2018, « les dépenses en énergie reculent de nouveau (0,4 % après 0,1 %) en raison d’une consommation de carburants peu dynamique et de températures supérieures aux normales saisonnières », relèvement les économistes de l’Insee. L’investissement a également freiné à 2,9% contre 4,7% en 2017. L’investissement des ménages est en chute libre à 2% en 2018 contre 5,6% en 2017. Du côté des entreprises non-financières, le rythme a baissé passant de 4,4% à 3,9% tout comme pour celui des administrations publiques (1,6% contre 0,7%). Entre octobre et décembre, l’investissement total est atone à 0,2% contre 1% au trimestre précédent.  En 2019, Le ralentissement marqué de la croissance en zone euro, en particulier en Allemagne et en Italie, pourraient jouer en défaveur de l’économie française. En Chine, les derniers chiffres de la croissance révèlent un véritable essoufflement de l’activité. La plupart des organismes de statistiques ont révisé à la baisse leurs prévisions de croissance pour 2018 et 2019.

Chute de croissance 2018: la faute à la consommation et à la fiscalité

Chute de croissance : la faute à la consommation et à la fiscalité

 

Les instituts économiques de l’État ont mis du temps pour s’apercevoir du net tassement économique de la France en 2018, bien avant le mouvement des gilets jaunes. Les experts attendaient en début d’année autour de 2,3 % pour la croissance du PIB. Le gouvernement avait retenu 2 % puis a revu à la baisse ses prévisions avec une perspective de 1,7 %. En réalité,  on parvient péniblement à un niveau de croissance de 1,5 %. Un niveau qui fera redémarrer la hausse du chômage et menace les équilibres financiers déjà fragiles.  La croissance s’est écroulée à 0,3% au dernier trimestre. C’est un atterrissage brutal. Ce tassement de la croissance ne peut s’expliquer à lui seul par un environnement international plus morose. En effet la France fait moins bien que la moyenne de l’union européenne. La vérité c’est que Macron s’est trompé de stratégie en assommant la consommation des ménages par une hausse de fiscalité alors que parallèlement il accordait aux  plus nantis et aux entreprises des cadeaux fiscaux sans la moindre contrainte. Résultat quand la croissance se tasse, l’emploi aussi.

Les Français ont nettement moins consommé au cours de l’année 2018. Selon les chiffres communiqués par l’institut de statistiques public, la contribution de la demande intérieure au produit intérieur brut a marqué le pas à 1,4 point en 2018 contre 2 points l’année précédente. En moyenne annuelle, la consommation des ménages a décéléré en glissement (+0,8% contre +1,1%). Cet infléchissement est clairement visible pour la consommation dans l’alimentaire (-1,2%) et l’énergie (-0,8%) alors que la consommation de biens manufacturés (1,1%) et celles de services (1,5%) sont restées dynamiques. Pour l’économiste de l’observatoire français des conjonctures économiques OFCE, Mathieu Plane, « la consommation reste le point noir pour 2018 ». Pour expliquer ce fort ralentissement, il rappelle que « l’année a été marquée par deux épisodes. D’abord, l’année a mal débuté avec le choc fiscal constitué de la taxe carbone et de la hausse de la contribution sociale générale (CSG). Ensuite, l’effet attendu du calendrier fiscal ne s’est pas ressenti dans la consommation en fin d’année ».La comparaison des résultats par trimestre indique que la consommation a bien ralenti entre le troisième trimestre et le quatrième trimestre passant de 0,4% à 0%. Pour le dernier trimestre 2018, « les dépenses en énergie reculent de nouveau (−0,4 % après −0,1 %) en raison d’une consommation de carburants peu dynamique et de températures supérieures aux normales saisonnières », relèvement les économistes de l’Insee. L’investissement a également freiné à 2,9% contre 4,7% en 2017. L’investissement des ménages est en chute libre à 2% en 2018 contre 5,6% en 2017. Du côté des entreprises non-financières, le rythme a baissé passant de 4,4% à 3,9% tout comme pour celui des administrations publiques (1,6% contre 0,7%). Entre octobre et décembre, l’investissement total est atone à 0,2% contre 1% au trimestre précédent.  En 2019, Le ralentissement marqué de la croissance en zone euro, en particulier en Allemagne et en Italie, pourraient jouer en défaveur de l’économie française. En Chine, les derniers chiffres de la croissance révèlent un véritable essoufflement de l’activité. La plupart des organismes de statistiques ont révisé à la baisse leurs prévisions de croissance pour 2018 et 2019.

Croissance France: ralentissement, 1,5% en 2018

Croissance France: ralentissement,  1,5% en 2018

L’atonie de la consommation (stagnation au  4ème) trimestre est grandement responsable du tassement de la croissance. La preuve sans doute qu’il existe dans le pays un sérieux problème de pouvoir d’achat surtout après les hausses  de fiscalité.  limitée à 1.5% en 2018 pour 1.7% prévus par le gouvernemenet et 2.3%( comme en 2017)  escomptés par les expert au début de l’année. La croissance en France s’est élevée à 1,5% en 2018, contre 2,3% en 2017, malgré un résultat légèrement supérieur aux attentes au quatrième trimestre, où le produit intérieur brut a augmenté de 0,3%, selon une première estimation publiée par l’Insee mercredi. Les dépenses de consommation des ménages ont fortement ralenti au dernier trimestre 2018,  » et affichant une croissance nulle contre 0,4% au trimestre précédent.  Le commerce extérieur a soutenu l’économie au quatrième trimestre, ainsi que la production totale de biens et services, en hausse de 0,4%, tandis que l’investissement est resté « atone » et que les variations de stocks ont pesé négativement de 0,1 point sur la croissance du produit intérieur brut. Sur l’année, les exportations progressent de 3,1% (contre 4,7% en 2017), mais moins que les importations qui gagnent 1,1% (contre 4,1%). « Par conséquent, les échanges extérieurs contribuent davantage à l’activité en 2018 qu’en 2017 (+0,6 point après +0,1 point) », constate l’Institut national des statistiques.

 

 

Quel bilan économique 2018 : catastrophique

Quel bilan économique  2018 : catastrophique  

Le bilan économique pour l’année 2018 est catastrophique. Il y a d’abord l’écroulement de la croissance, le chômage qui stagne, la balance commerciale qui ne cesse de se détériorer et les déficits publics qui s’amplifient ; un bilan encore pire que celui de François Hollande qui avait terminé sur une bonne note relative en 2017. Le plus grave c’est sans doute cet affaiblissement de la croissance qui prépare peut-être pour 2019 et 2020 une stagnation voir une crise plus grave. Pari perdu donc pour Macron concernant la croissance. Les experts attendaient en début d’année autour de 2,3 % pour la croissance du PIB. Le gouvernement avait retenu 2 % puis a revu à la baisse ses prévisions avec une perspective de 1,7 %. En réalité,  on parviendra péniblement à un niveau de croissance de 1,5 %. Une perspective de 1.3% est envisagée pour 2019. Un niveau qui fait redémarrer la hausse du chômage et menace les équilibres financiers déjà fragiles. Sur le plan du chômage, concret simplement quelque dizaines de milliers d’emplois quand il y a près de 6 millions de chômeurs un phénomène ne peut attribuer entièrement à l’évolution démographique mais qui découle directement de la faiblesse de la croissance. En matière de déficit et de dette la situation s’est encore détériorée. La dette atteinte aujourd’hui à peu près un taux de 100 % du PIB et n’a cessé de ce détériorer du faîte de l’amplification des déficits publics. Le seul côté positif dont se vante à tort le gouvernement concerne le pouvoir d’achat des ménages dans l’INSEE pense qu’il a augmenté de 1,7 % au cours de l’année. La vérité est moins rose car l’INSEE se fonde sur un indicateur des prix à la consommation obsolète qui ne rend pas compte du faîte que la structure de consommation ce transforme. Pour parler simplement les couches moyennes et défavorisées consacrent de plus en plus de dépenses contraintes entre parenthèses le logement, assurance, abonnement, carburant, chauffage transport etc.) et de moins en moins aux dépenses ajustables. Sinon comment expliquer l’atonie de la consommation ? Parmi les points positifs il faut noter un nombre d’entreprises en hausse notamment auto entrepreneur mais dont on connaît la fragilité économique. Aussi une certaine reprise des investissements qui étaient liés à l’optimisme économique de 2017. Concernant les perspectives de 2019 comme on l’a indiqué la croissance ne devrait pas dépasser 1,3 % : un niveau particulièrement inquiétant pour le chômage et les équilibres financiers. Il faut aussi souligner l’écroulement aussi bien du moral des ménages que des entreprises qui d’une certaine manière annonce une année 2019 encore plus catastrophique qu’en 2018.

 

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