Archive pour le Tag '2015 ?'

Chaleur : record historique 2015 à 2022

 

Chaleur  : record historique  2015 à 2022 

Record de chaleur historique et de façon mécanique record aussi d’effet de serre.

L’an dernier, la température moyenne mondiale était d’environ 1,2°C de plus que durant la période de référence 1850-1900, selon le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S). Plusieurs régions du globe ont connu une année record comme l’Europe occidentale, le Moyen-Orient, la Chine ou la Corée du Sud. Mais la «vision d’ensemble» est plus importante que les anomalies annuelles, a rappelé mardi lors d’une conférence de presse Carlo Buontempo, directeur du C3S: car si 2016 reste l’année la plus chaude, «2022 s’inscrit dans la lignée des huit dernières années, qui sont les huit plus chaudes jamais enregistrées à l’échelle de la planète», toutes ayant enregistré au moins +1 °C par rapport à l’ère préindustrielle.

Chaleur  : record historique  2015 à 2022  dans environnement

Les températures moyennes augmentent plus vite au niveau des pôles; selonune étude publiée dans la revue Communications Earth & Environment, l’Arctique s’est même réchauffé près de quatre fois plus vite que le reste du monde lors des quarante dernières années. . En Antarctique, en février dernier, la glace a atteint son étendue la plus faible en 44 ans d’enregistrement par satellite à cette période de l’année.

 

2022 est la deuxième année la plus chaude (et celle avec l’été le plus chaud) jamais enregistrée au niveau européen, mais elle figure en première place du tableau dans plusieurs pays d’Europe de l’ouest comme la France, le Royaume-Uni, l’Espagne ou le Portugal.

Selon les données du programme Copernicus, «les températures européennes ont augmenté de plus du double de la moyenne mondiale au cours des trente dernières années et le taux d’augmentation est le plus élevé de tous les continents du monde», avec +0,5°C par décennies, selon l’organisation météorologique mondiale.

 2015 ? dans environnement

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Terrorisme–Burkina Faso : trois gendarmes tués et 1500 morts depuis 2015

Terrorisme–Burkina Faso : trois gendarmes tués et 1500 morts depuis 2015

 

Plusieurs gendarmes ont été victimes d’une embuscade au Burkina à la frontière du Niger. Les incidents ne cessent de se développer et on compte 1500 morts dans les attaques terroristes depuis 2015. Parallèlement, plus d’un million de personnes ont été déplacés.

La progression du terrorisme au Sahel est largement favorisée par la très grande faiblesse des pouvoirs politiques combinés à une pauvreté générale. De toute évidence, la force Barkhane surtout alimentée par la France devra être reconsidérée rapidement si on ne veut pas une extension des zones guerrières par exemple en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Depuis le coup d’État au Mali, la force Barkhane a opéré un certain retrait mais la question de son mandat et des conditions de son intervention restent maintenant à préciser. L’objectif étend que le Sahel ne se transforme pas en Afghanistan.

13 novembre 2015: Les risques du procès

13 novembre 2015: Les risques  du procès

Alain Bauer, Criminologue, explique les enjeux du procès dans l’Opinion. Des risques confirmés après les premières déclarations provocatrices du principal accusén (extrait),

 

 

Tribune

Un procès, devant une juridiction spécialisée dans les affaires de terrorisme, n’est jamais une affaire ordinaire.

Du 8 septembre 2021 à la fin mai 2022, si tout se passe selon le calendrier initialement établi, vingt accusés devront répondre de leur implication présumée dans l’organisation, la préparation, la commission, le support organisationnel des attentats du Stade de France, du Bataclan et des terrasses de café parisiens en 2015.

Le risque d’un procès public, filmé, malgré les précautions d’usage et les pouvoirs discrétionnaires dont est doté le président de la cour d’assises, reste celui du détournement. Le grand avocat Jacques Vergès le rappelait souvent, comme dans son ouvrage De la stratégie judiciaire, publié en 1968. Certes, il n’en fut pas l’inventeur, reprenant un style judiciaire et de plaidoirie inventés par l’avocat communiste Marcel Willard qui dans son livre La Défense accuse, publié en 1938, soulignait la consigne donnée par Lénine dès 1905, à tous les bolcheviques traduits en justice : « Défendre sa cause et non sa personne, assurer soi-même sa défense politique, attaquer le régime accusateur, s’adresser aux masses par-dessus la tête du juge… »

Jacques Vergès résumait ainsi son dispositif de défense : « Le but de la défense n’est pas tant de faire acquitter l’accusé que de mettre en lumière ses idées ». « La rupture bouleverse toute la structure du procès ; au premier plan apparaît soudain la contestation brutale de l’ordre public ! » Resté dans les limites de la loi, se refusant à passer la ligne jaune malgré ses provocations orales, ses engagements militants et révolutionnaires, Jacques Vergès sut rejoindre le petit cercle de celles et ceux qui font honneur au barreau et à leur serment. Avocat, il ne se rendit pas complice. Mais il instillera la possibilité de ne pas chercher la clémence par la connivence et le respect strict des usages.

Le récent changement d’équipe de défense de Salah Abdeslam, sur fond de désaccord stratégique, semble indiquer que ce procès pourrait se transformer en épreuve à la fois technique, procédurale et « politique ». Comme le rappelle la nouvelle responsable de son équipe de défense, Me Olivia Ronen, citant son mentor disparu, maître Thierry Levy : « Plus les faits sont graves, plus la défense doit être totale, sans concessions ».

C’est tout le risque pour l’Etat et le Parquet de ce procès-fleuve, ouvert en plein chaos afghan, entre variant Delta et Gilets Jaunes, qui voudrait que la bulle sécurisée de l’ancien Palais de Justice de Paris reste hors du temps comme elle se trouve déjà hors de l’espace commun à tous points de vue.

Salah Abdeslam n’a rien dit durant ces années de détention. Mais il n’est pas un comparse. Son profil a montré une évolution comparable à celle de Mohammed Merah, capable de poursuivre une activité criminelle ordinaire en parallèle et en même temps qu’un processus de jihadisation (dans ce cas familial) sans que cela ne semble poser problème.

Depuis Khaled Kelkal, la question des hybrides, des « gangsterroristes », délinquants ou criminels choisissant une rédemption dont l’Etat islamique assure fièrement la promotion, seule organisation politique et eschatologique à assumer l’intégration dans ses rangs de purs produits du droit commun alors que toutes les autres ont tout fait pour que « politiques » et « criminels » ne se mélangent pas plus en prison que dans l’action.

L’enjeu de ce procès, au-delà d’une étape dans le processus de deuils des victimes et de leurs proches, est donc double : identifier un des seuls points inconnus du dossier par la localisation de la dernière cible, celle justement du principal accusé. Identifier le processus de passage d’un groupe de jeunes, souvent délinquants, peu connaisseurs de la religion et du respect de ses règles, vers le Jihad suicidaire, devenant des inghimasi prêt à mourir pour donner la mort.

Se servir enfin des ressources immenses de la recherche pour étudier, analyser et comprendre, ce qui est l’essence même de la criminologie appliquée : les modalités du passage à l’acte, la mise en place d’outils de prévention, de dissuasion, de punition mais aussi de réinsertion et de lutte contre la récidive.

Le risque de ce procès reste immense : donner au principal accusé une exceptionnelle tribune de propagande, tant la rareté organisée de sa parole lui confère un poids exceptionnel. Ce procès sera-t-il tribune, spectacle ou expiation ? En tout état de cause, il faudra profiter de sa durée pour entamer enfin une pédagogie des mots quant à l’usage médiatique qui en est fait et profiter de ce moment pour enfin comprendre les racines, les causes et les mutations des terrorismes contemporains afin de prévenir les attentats à venir. Et surtout permettre que justice soit rendue.

Alain Bauer est professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers.

13 novembre 2015: Les enjeux du procès

13 novembre 2015: Les enjeux du procès

Alain Bauer, Criminologue, explique les enjeux du procès dans l’Opinion (extrait)

 

 

Tribune

Un procès, devant une juridiction spécialisée dans les affaires de terrorisme, n’est jamais une affaire ordinaire.

Du 8 septembre 2021 à la fin mai 2022, si tout se passe selon le calendrier initialement établi, vingt accusés devront répondre de leur implication présumée dans l’organisation, la préparation, la commission, le support organisationnel des attentats du Stade de France, du Bataclan et des terrasses de café parisiens en 2015.

Le risque d’un procès public, filmé, malgré les précautions d’usage et les pouvoirs discrétionnaires dont est doté le président de la cour d’assises, reste celui du détournement. Le grand avocat Jacques Vergès le rappelait souvent, comme dans son ouvrage De la stratégie judiciaire, publié en 1968. Certes, il n’en fut pas l’inventeur, reprenant un style judiciaire et de plaidoirie inventés par l’avocat communiste Marcel Willard qui dans son livre La Défense accuse, publié en 1938, soulignait la consigne donnée par Lénine dès 1905, à tous les bolcheviques traduits en justice : « Défendre sa cause et non sa personne, assurer soi-même sa défense politique, attaquer le régime accusateur, s’adresser aux masses par-dessus la tête du juge… »

Jacques Vergès résumait ainsi son dispositif de défense : « Le but de la défense n’est pas tant de faire acquitter l’accusé que de mettre en lumière ses idées ». « La rupture bouleverse toute la structure du procès ; au premier plan apparaît soudain la contestation brutale de l’ordre public ! » Resté dans les limites de la loi, se refusant à passer la ligne jaune malgré ses provocations orales, ses engagements militants et révolutionnaires, Jacques Vergès sut rejoindre le petit cercle de celles et ceux qui font honneur au barreau et à leur serment. Avocat, il ne se rendit pas complice. Mais il instillera la possibilité de ne pas chercher la clémence par la connivence et le respect strict des usages.

Le récent changement d’équipe de défense de Salah Abdeslam, sur fond de désaccord stratégique, semble indiquer que ce procès pourrait se transformer en épreuve à la fois technique, procédurale et « politique ». Comme le rappelle la nouvelle responsable de son équipe de défense, Me Olivia Ronen, citant son mentor disparu, maître Thierry Levy : « Plus les faits sont graves, plus la défense doit être totale, sans concessions ».

C’est tout le risque pour l’Etat et le Parquet de ce procès-fleuve, ouvert en plein chaos afghan, entre variant Delta et Gilets Jaunes, qui voudrait que la bulle sécurisée de l’ancien Palais de Justice de Paris reste hors du temps comme elle se trouve déjà hors de l’espace commun à tous points de vue.

Salah Abdeslam n’a rien dit durant ces années de détention. Mais il n’est pas un comparse. Son profil a montré une évolution comparable à celle de Mohammed Merah, capable de poursuivre une activité criminelle ordinaire en parallèle et en même temps qu’un processus de jihadisation (dans ce cas familial) sans que cela ne semble poser problème.

Depuis Khaled Kelkal, la question des hybrides, des « gangsterroristes », délinquants ou criminels choisissant une rédemption dont l’Etat islamique assure fièrement la promotion, seule organisation politique et eschatologique à assumer l’intégration dans ses rangs de purs produits du droit commun alors que toutes les autres ont tout fait pour que « politiques » et « criminels » ne se mélangent pas plus en prison que dans l’action.

L’enjeu de ce procès, au-delà d’une étape dans le processus de deuils des victimes et de leurs proches, est donc double : identifier un des seuls points inconnus du dossier par la localisation de la dernière cible, celle justement du principal accusé. Identifier le processus de passage d’un groupe de jeunes, souvent délinquants, peu connaisseurs de la religion et du respect de ses règles, vers le Jihad suicidaire, devenant des inghimasi prêt à mourir pour donner la mort.

Se servir enfin des ressources immenses de la recherche pour étudier, analyser et comprendre, ce qui est l’essence même de la criminologie appliquée : les modalités du passage à l’acte, la mise en place d’outils de prévention, de dissuasion, de punition mais aussi de réinsertion et de lutte contre la récidive.

Le risque de ce procès reste immense : donner au principal accusé une exceptionnelle tribune de propagande, tant la rareté organisée de sa parole lui confère un poids exceptionnel. Ce procès sera-t-il tribune, spectacle ou expiation ? En tout état de cause, il faudra profiter de sa durée pour entamer enfin une pédagogie des mots quant à l’usage médiatique qui en est fait et profiter de ce moment pour enfin comprendre les racines, les causes et les mutations des terrorismes contemporains afin de prévenir les attentats à venir. Et surtout permettre que justice soit rendue.

Alain Bauer est professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers.

De Rugy n’a pas payé d’impôts en 2015

De Rugy n’a pas payé d’impôts en 2015

On ne sait pas  sil s’agit d’optimisation fiscale ou de combine, en tout cas De Rugy n’a pas payé d’impôts en 2015 en combinant certains avantages fiscaux notamment un don de 25 000 euros à des organismes d’intérêt général. 25 000 euros, c’est beaucoup et à quels organismes ? Des organismes dans lesquels de Rugy a des intérêts ? Par exemple à un parti politique qui rembourse ensuite les frais de ses responsables ? Ce qui est sûr c’est que De Rugy doit dispose d’un conseiller fiscal très pointu pour lui permettre d’échapper à l’impôt sur le revenu. Tout est calculé au plus juste pas…. comme pour les diners somptueux. Tout cela ne serait pas illégal mais le père la rigueur est pris à son propre piège. De Rugy est un tartuffe comme nombre d’autres politiques. D’après Mediapart, la raison pour laquelle François de Rugy n’aurait pas payé d’impôts sur ses revenus de 2014 est due au fait qu’il a fait « 25.051 euros de dons aux organismes reconnus d’intérêt général », ce qui donne droit à un avantage dans la limite de 20 % du revenu imposable. Des dons retenus « à hauteur de 8477 euros, donnant droit à une réduction d’impôts de 4 061 euros », précise le site d’investigation. À partir de sa feuille d’imposition sur ses revenus de 2014, le site explique qu’en juillet 2016, quand François de Rugy est nommé vice-président de l’Assemblée nationale, il vient de se séparer de son épouse qui aura leurs enfants à charge. À l’époque lorsqu’il fait la demande pour un T2, son statut de célibataire sans enfants lui permet d’avoir accès à ce logement qui relève du Scellier social. Le ministre assure qu’il ignorait le statut de ce logement à l’époque. D’après Mediapart, la raison pour laquelle François de Rugy n’aurait pas payé d’impôts sur ses revenus de 2014 est due au fait qu’il a fait « 25.051 euros de dons aux organismes reconnus d’intérêt général », ce qui donne droit à un avantage dans la limite de 20 % du revenu imposable. Des dons retenus « à hauteur de 8477 euros, donnant droit à une réduction d’impôts de 4 061 euros », précise le site d’investigation.

Fuite des patrons à cause de la fiscalité : pas des centaines de milliers… 800 en 2015 !

Fuite des patrons à cause de la fiscalité : pas des centaines de milliers… 800 en 2015 !

Macron force un peu le trait pour justifier sa politique fiscale notamment la suppression de l’impôt sur la fortune. Des allègements fiscaux dont certains étaient nécessaires compte tenu du poids des prélèvements obligatoires en France ; mais qui ne sont cause du départ d’autant d’entreprises qu’indique Macron. Il ne s’agit pas de centaines de milliers de départ pour cause d’ISF mais de 8000 environ depuis 10 ans, soit de l’ordre de 800 par an et 754 en 2015 denier chiffre connu. C’est toujours trop évidemment mais c’est aussi à mettre en rapport avec les installations d’entreprises étrangères en France. Il faut aussi tenir compte du nombre total entreprise crées par an : autour de 500 000. Dans son premier budget, Emmanuel Macron a transformé l’ISF, l’impôt sur la fortune, en IFI, impôt sur la fortune immobilière. L’idée ? “On a gardé l’impôt sur la fortune quand il est investi dans l’immobilier, a expliqué le président de la République ce dimanche sur BFMTV. Mais on a enlevé l’impôt sur la fortune pour tout ce qui était investi dans l’économie.”

Sont maintenant exonérés : les yachts, voitures de luxe, mais aussi le livret A, assurance-vie et autres placements financiers. Seront-ils pour autant réinvestis par leurs détenteurs dans l’économie française, comme le souhaite le président ? “Non, vous n’avez aucune obligation de réinvestir, vous bénéficiez de cette exonération sans contrepartie” réplique Sabrina Atlan, avocate fiscaliste. D’ailleurs le président de la République le reconnaît. “Vous êtes sûr que cet argent n’ira pas dans la spéculation ? », l’a interrogé Edwy Plenel. Réponse :  »Je n’ai pas plus de garanties que vous… Et d’ailleurs dans la société, c’est pour ça qu’il faut constamment corriger les choses, il faut évaluer donc moi j’évaluerai dans deux ans.” Rendez-vous donc en 2020… Pour justifier sa réforme de l’ISF, Emmanuel Macron avance l’argument très approximatif  suivant. “Nous avions des centaines de milliers d’entrepreneurs qui vendaient leur entreprise et qui, parce qu’on les taxait à l’impôt sur la fortune alors même qu’ils voulaient réinvestir dans le pays, s’en allaient.”

 

Macron à Rohani : attention à l’accord nucléaire de 2015

 Macron à Rohani : attention à l’accord nucléaire de 2015

 

 

D’une certaine façon, le président iranien se trouve enfermé dans un dilemme. Ou bien il autorise l’expression du mécontentement et avoue de cette manière l’échec de sa politique économique et sociale ou bien il réprime sévèrement et il risque de voir l’accord nucléaire de 2015 (contrôle nucléaire contre développement économique) annulé. Or l’annulation de cet accord entraînerait des conséquences économiques encore plus graves le pays. Il est clair que les États-Unis souhaitent faire sauter un accord qui a été largement sauvé par l’intervention de la France. Dans cette affaire,  le rôle de Paris est stratégique. Emmanuel Macron a donc appelé mardi son homologue Hassan Rohani à “la retenue” et à “l‘apaisement” en Iran, secoué depuis la semaine dernière par une contestation inédite depuis 2009, a annoncé l‘Elysée dans un communiqué. Lors d‘un échange téléphonique prévu avant les manifestations de ces derniers jours, le président français a exprimé “sa préoccupation face au nombre de victimes” des manifestations, peut-on lire dans ce communiqué. Cet appel a permis à Emmanuel Macron “d‘encourager son homologue à la retenue et l‘apaisement”, lit-on également. “Les libertés fondamentales, notamment les libertés d‘expression et de manifestation, doivent être respectées”, souligne l‘Elysée. “Dans le contexte actuel”, les présidents français et iranien “ont décidé d‘un commun accord que la visite du ministre français de l‘Europe et des Affaires étrangères (Jean-Yves Le Drian-NDLR) prévue à la fin de cette semaine serait décalée”, a également fait savoir la présidence française. Au moins 21 personnes, parmi lesquelles des manifestants et des membres des forces de sécurité, ont été tuées depuis le début de la contestation jeudi dernier à Mashad, deuxième ville du pays. Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées, dont 450 à Téhéran, selon un décompte de l‘agence de presse iranienne Ilna.

 

Croissance française 2016 : encore moins qu’en 2015

Croissance française 2016 : encore moins qu’en 2015

Ce devait être l’année de la reprise et de l’inversion du chômage, ce sera encore moins bien qu’en 2015 en ce qui concerne la croissance. La croissance de l’économie française a atteint 0,4% au quatrième trimestre 2016 et s’est donc établie à 1,1% sur l’ensemble de l’année, selon une deuxième estimation publiée, ce mardi, par l’Insee. Ces chiffres sont conformes aux premières estimations de l’Insee rendues publiques le 31 janvier. Au quatrième trimestre, la croissance du produit intérieur brut (PIB) a accéléré après la légère hausse de 0,2% au cours des trois mois précédents. Mais ces chiffres, pour 2016, sont inférieurs de 0,1 point par rapport à 2015 où la croissance avait atteint 1,2%. En outre, la hausse de 2016, dernière année pleine du quinquennat de François Hollande, est inférieure de 0,3 point à la prévision du gouvernement, qui avait réajusté sa prévision de 1,5% à 1,4% à l’automne. Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages ont accéléré en 2016, augmentant de 1,8% après une progression de 1,5% en 2015, portées «notamment par les achats en biens d’équipement du logement au premier semestre», selon l’Insee. De même, l’investissement s’est mieux porté, en particulier celui des entreprises qui a crû de 4% l’an dernier, après une hausse de 2,7% en 2015. Il a notamment accéléré au quatrième trimestre après deux trimestres plus moroses, les chefs d’entreprise ayant anticipé la fin du dispositif de suramortissement fiscal sur les investissements productifs, prévue en avril. Mais l’investissement des administrations publiques a pour sa part continué de reculer, mais à un rythme nettement moins fort qu’en 2015 (-0,6% contre -3,9%). Les exportations ont marqué le pas, ne progressant que de 1,1% en 2016 contre une hausse de 6% un an auparavant. Les importations ont également ralenti, mais moins fort que les exportations (+3,7% après +6,4%), ce qui explique que le solde extérieur a pesé davantage sur la croissance en 2016 qu’en 2015 (-0,8 point après -0,3 point). La production a, de son côté, augmenté un peu plus qu’en 2015 (+1,4% après +1,3%), rebondissant notamment dans la construction. Mais la production agricole a fortement diminué (-5,7% après -2,2%), «en raison de conditions climatiques défavorables» selon l’Insee, ce qui a particulièrement pesé sur la croissance. Selon l’Insee, la croissance de l’économie française devrait augmenter de 0,4% aux premier et deuxième trimestre 2017.

 

125 000 chômeurs en moins en 2015 (Unedic) mais 80 000 ans plus en 2017

125 000 chômeurs en moins en 2015 (Unedic) mais 80 000 ans plus en 2017

Bizarre mais les prévisions de l’Unedic ne coïncident pas avec celle de Michel sapin. Pour 2016 l’Unedic prévoit 124 000 demandeurs d’emploi en moins dans la catégorie A. Une conséquence d’une légère augmentation de l’emploi marchand aussi du transfert en catégorie D de chômeurs précédemment classés en catégorie A. Là où les divergences sont importants avec Michel sapin c’est en 2017. Pour l’année prochaine le ministre des finances compte sur un net redressement de l’emploi alors que l’Unedic prévoit 80 000 chômeurs en plus. Une différence qui s’explique par l’hypothèse de croissance retenue. Michel sapin prend en compte une croissance de 1,5 % alors que l’Unedic se fonde sur la prévision de la plupart des économistes à savoir plus 1,2 % de croissance  L’Unedic a donc annoncé mardi prévoir 124.000 demandeurs d’emploi en moins cette année en catégorie A (sans activité) alors qu’elle tablait sur une baisse de 25.000 seulement lors de ses prévisions du mois de février. Le gestionnaire de l’assurance chômage prévoit en revanche 79.000 demandeurs d’emploi supplémentaires l’an prochain en catégorie A, alors qu’il prévoyait en février un recul de 26.000. En ajoutant les catégories B et C, le nombre de demandeurs d’emploi reculerait de 106.000 cette année (+26.000 prévu en février) et augmenterait de 130.000 en 2017 (+10.000 prévu en février). Avec ces révisions, l’Unedic prévoit un déficit de 4,3 milliards d’euros en 2016 (4,2 milliards prévu en février), après 4,4 milliards en 2015. En 2017, le déficit atteindrait 3,8 milliards d’euros (3,6 milliards prévu en février), puis 4,0 milliards en 2018 et 3,6 milliards en 2019. La dette de l’assurance chômage atteindrait 30,0 milliards en 2016, puis 33,8 milliards en 2017, contre 25,7 milliards en 2015. En 2018, la dette atteindrait 37,8 milliards d’euros et, en 2019, 41,4 milliards.

(Avec Reuters)

Accidents de la route : hausse des morts en 2015

Accidents de la route : hausse des morts en 2015

Comme d’habitude le ministère a publié des chiffres d’évolution de l’insécurité routière mais sans autre explication. Pour 2015 ces chiffres font apparaître une hausse du nombre de morts. Comme d’habitude on n’en sera pas plus sur les facteurs explicatifs puisqu’il n’existe réellement aucun organisme d’analyse scientifique des statistiques de la sécurité routière. Donc pas d’explication sur les variations de mois à mois ou même d’année en année. Difficile dans ces conditions de savoir à quoi attribuer les évolutions (conditions atmosphériques, respect de la réglementation, rôle des infrastructures, évolution des technologies, influence des contrôles et les sanctions etc.). 3.461 personnes sont mortes en 2015 sur les routes de France, soit une hausse de 2,3% par rapport à 2014 et 77 décès supplémentaires, selon la Sécurité routière qui a publié ce mercredi un bilan définitif.

Le nombre de personnes blessées a en revanche baissé de 3,1%, soit 70.802 personnes blessées dans 56.603 accidents corporels (-2,7%). La Sécurité routière parle d’une « année contrastée », soulignant que l’accidentalité « se détériore chez les automobilistes » (la mortalité est en hausse de 8%), alors que les indicateurs de toutes les autres catégories d’usagers sont à la baisse (piétons, cyclistes, motards). En 2015, la route est restée la première cause de mortalité des 18-24 ans, « qui représentent 9% de la population mais 18% des morts de la route ». 619 jeunes ont perdu la vie en 2015, soit 37 de plus qu’en 2014 (+6,4%). Et l’année 2016 commence mal avec une hausse de 2,1% sur les quatre premiers mois de l’année, soit 20 tués supplémentaires. En mars 2015, une collision dans l’Allier avait fait douze morts.

Croissance 2015 : +1,2% au lieu de 1.1% ….COCORICO !

Croissance 2015 : +1,2% au lieu de 1.1% ….COCORICO !

L’Insee organisme étatique de diffusion de l’optimisme  gouvernemental n’en finit pas d’annoncer de  bonnes nouvelles pour tenter d’influencer la confiance chancelante des acteurs économiques. Récemment  l’INSEE avait décrété la sortie de crise pour 2016 en sortant de son chapeau des prévisions d’activité et d’emploi allant à l’encontre de toutes les projections des instituts internationaux. À l’encontre aussi des sondages rendant compte du moral des ménages ou encore des entreprises du secteur manufacturier. À l’encontre aussi des perspectives des carnets de commandes.  Cette fois il s’agit de mettre en valeur les résultats de 2015 qui se résument à une augmentation du PIB de 01 %, soit 1,2 au lieu de 1,1% ;  un véritable exploit qui mérite bien un cocorico !  De toute manière l’amélioration constatée par l’INSEE se situant dans l’épaisseur du trait est tout à fait approximative. Cela notamment en raison de la sous-estimation de l’évolution réelle des prix. Du coup la valeur de la production c’est-à-dire de l’activité est surévaluée. Il serait temps que l’institut gouvernemental de statistiques montre un peu plus de rigueur méthodologique et s’affranchissent des pressions gouvernementales. À quand un institut statistique véritablement indépendant ?

 

Fric -Fifa : 3,28 millions pour Sepp Blatter en 2015

Fric -Fifa : 3,28 millions pour Sepp Blatter en 2015

Opération transparence pour la Fifa qui brasse des milliards chaque année mais une transparence progressive est très limitée. En effet si on connaît maintenant le salaire Blatter  en 2015 par contre aucune  information concernant le nouveau président qui vient d’être élu ! C’est la première fois que la Fifa dévoile le salaire de son ancien président. Sepp Blatter a touché en moyenne 270.000 euros par mois en 2015. La Fifa semble être entrée dans une nouvelle ère : celle d’une organisation un peu plus transparente. Elle a dévoilé ce jeudi pour la première fois la rémunération de son ex-président, Sepp Blatter, mais seulement sur une année. Il a gagné 3,28 millions d’euros en 2015. Le Suisse est en ce moment à la retraite forcée, depuis sa suspension pour six ans de toute activité liée au football.  Dans le même temps la Fifa a reconnu avoir perdu 107,7 millions d’euros l’an dernier. C’est son premier déficit depuis 2002, la conséquence financière des différents scandales de corruption.  Mais l’opération transparence a ses limites : on ne connaît pas le salaire de Gianni Infantino, le successeur de Sepp Blatter. 

Sondage vacances : moins de départs en 2015

Sondage vacances : moins de départs en 2015

Les Français ont été un peu moins nombreux à partir en séjours de loisir l’année passée, à en croire le baromètre annuel Opodo-Raffour, publié ce mardi. Ainsi, le taux de départ global est de 60,1%, contre 61,8% en 2014. Cela représente une perte de 700 000 vacanciers. Une évolution que Guy Raffour, président du cabinet Raffour Interactif, explique par une baisse du budget des Français. Dans le détail, les catégories socio-professionnelles favorisées sont parties à 88%, contre 60% des employés, ouvriers et professions intermédiaires. Quant à la catégorie regroupant les commerçants et agriculteurs, seule la moitié est partie en vacances. La raison? «Cette baisse s’explique essentiellement par des raisons budgétaires», explique Guy Raffour. «Les contrats précaires se sont multipliés, ce qui n’incite pas les Français à partir, car ils ne sont pas sereins». Résultat, le budget moyen consacré par foyer à son principal séjour payant de l’année est ainsi passé de 2014 à 1747 euros, en un an. Soit une baisse de 13%. «En conséquence, 79% de ceux qui sont partis en vacances sont restés en France métropolitaine en 2015», soutient le président du cabinet Raffour Interactif. Malgré un contexte économique défavorable, les Français semblent éprouver un «besoin vital» de partir en vacances, poursuit Guy Raffour. 70% de ceux qui partent prévoient ainsi un budget serré pour y répondre. «Les Français font des efforts pour partir, et font attention à tout, en comparant les différentes offres de transports low-cost et d’hébergement moins onéreux», argue Guy Raffour. Parallèlement, les vacanciers ont également multiplié et alterné les séjours de courte et de longue durée. Les courts séjours marchands, qui représentent une à trois nuits consécutives dans un hébergement payant, ont connu une année record, avec 1,2 million de Français supplémentaires. Au total, près de 20 millions de Français ont donc effectué un séjour de courte durée. En 2015, les Français ont en effet pu bénéficier d’une année particulièrement faste en week-ends prolongés et ponts. Le mois de mai comptait à lui seul quatre jours fériés. Autre avantage, la météo favorable, avec un ensoleillement plus important. Enfin, les cours du pétrole ont fortement baissé. «Tous ces facteurs ont incité les Français à se faire plaisir, et à partir notamment dans les capitales européennes comme Berlin et Lisbonne», conclut Guy Raffour.

CDD : 70% pour des durées de moins d’1 mois en 2015

CDD : 70% pour des durées de moins d’1 mois en 2015

 

D’une certaine manière on pourrait considérer que le débat sur l’évolution des conditions d’embauche et de licenciement engagé avec  la loi travail est assez surréaliste dans la mesure où la flexibilité totale est assurée à la fois par l’intérim mais aussi par le  CDD. Près de 90 % des embauches se font désormais en CDD et presque autant ont des durées de moins d’un mois. Autant dire que les contraintes du CDI sont complètement contournées et que d’une certaine façon le débat engagé autour de la loi travail apparaît relativement vain. La vraie question serait non pas de parler surtout du CDI mais du CDD afin de rapprocher les deux statuts voire de les unifier. En France, en 2015, s’il y a toujours environ 80% des salariés français qui étaient en CDI, 87% des nouveaux contrats signés l’ont été en CDD. Encore une année record. Ces contrats temporaires -qui touchent surtout les jeunes et les moins qualifiés- sont par ailleurs de plus en plus courts. Pourtant, la surtaxation du CDD, demandée par les syndicats depuis une dizaine d’années, a déjà été mise en place… depuis 2013, mais les effets escomptés n’ont pas abouti. Et parmi l’ensemble des ces salariés, plus de 85% sont en CDI, près de 10% sont en CDD, 2,4% en intérim et 1,6% en apprentissageselon les dernières données de l’Insee pour 2014.

Prévision Croissance France 2015 : en baisse (Banque de France)

Prévision Croissance France 2015 : en baisse (Banque de France)

 

 

La Banque de France a abaissé mercredi sa prévision de croissance du Produit intérieur brut (PIB) pour le premier trimestre en France, à +0,3% contre +0,4% annoncés auparavant. La Banque de France se base sur son enquête mensuelle auprès des entreprises, qui fait notamment état en février d’une pause dans la production et les livraisons dans le secteur de l’industrie. Il faut aussi ajouter les mauvais résultats en février dans les services.   En effet  L’Indice final Markit de l’Activité de Services en France retombe sur un plus bas de 15 mois en février, à 49,2. L’indice, qui était ressorti à 50,3 en janvier et à 49,8 en première lecture, était attendu à 49,8 par le consensus. Parallèlement, l’Indice final Markit Composite de l’Activité Globale, mesurant l’activité combinée du secteur des services et de l’industrie manufacturière, se replie de 50,2 en janvier à 49,3, sur un plancher de 13 mois. Jack Kennedy, Senior Economist à Markit, commente les derniers résultats de l’enquête : « Le secteur des services, secteur dominant de l’économie française, enregistre des performances décevantes en février, la diminution du volume des nouvelles affaires ayant entraîné une baisse de l’activité au cours du mois. L’incertitude régnant sur le climat économique, par ailleurs fragile, continue d’assombrir les perspectives du secteur, les entreprises et les consommateurs se montrant très prudents en matière de dépenses. Le PIB français devrait donc de nouveau ne réaliser qu’une croissance modeste au premier trimestre 2016, tandis que la faiblesse actuelle de l’Indice de l’Emploi ne laisse guère espérer d’amélioration tangible du marché du travail ».

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