Archive pour le Tag '2014 !'

Page 5 sur 7

Sondage pôle emploi ; seulement 10% ont confiance en 2014 contre 67% il y a 40 ans

Sondage pôle emploi ; seulement 10% ont confiance en 2014 contre 67% il y a 40 ans

Confirmation, Pôle emploi ne sert à rien ou pas grand-chose. À peine 10% des Français font confiance à Pôle Emploi pour leur trouver du travail, une perte de confiance spectaculaire comparé à il y a 40 ans, quand les deux tiers avaient foi en l’ANPE. Une enquête menée par l’IFOP, à paraître à paraître le 16 février dans Sud Ouest Dimanche, établit qu’à la question « Auriez ou avez vous confiance dans Pôle Emploi pour vous procurer un travail ? », 10% des sondés répondent « oui », 77% « non », et 13% « ne savent pas ». Un sondage similaire réalisé en 1975, deux ans après le premier choc pétrolier, montrait que 67% des Français faisaient alors confiance à l’ANPE (Agence nationale pour l’Emploi) pour leur procurer un travail, soit 57 points de plus qu’actuellement. Par ailleurs, un tiers des Français accordent du crédit à Pôle Emploi dans son aptitude à « les informer sur les possibilités d’emploi ». Mais là encore, le recul est important, comparé aux 78% qui faisaient confiance à l’ANPE en 1975 sur cette mission d’information. Le faible niveau de confiance exprimé par les Français sur l’ensemble des missions de Pôle Emploi, est assez unanime, quel que soit l’âge, l’activité ou le lieu de résidence, relève l’IFOP. Mais les chômeurs, « les plus susceptibles d’avoir besoin de Pôle Emploi, se montrent les plus défiants ». Seuls 6% d’entre eux déclarent avoir confiance en Pôle Emploi pour leur trouver un travail (contre 12% des salariés du privé).

 

Recrutement de cadres : baisse de 10% en 2013 stables en 2014 selon l’APEC

 

Recrutement de cadres : baisse de 10% en 2013  stables en 2014 selon l’APEC

Entre 163.500 et 171.200 cadres devraient être embauchés en 2014.  L’année 2014 risque d’être encore morose pour les cadres. Les recrutements devraient rester timides, s’affichant à un niveau voisin de 2013, selon une enquête de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) publiée ce vendredi 14 février. Après une chute de 10% en 2013 par rapport à l’année précédente avec 163.400 embauches sur l’année, l’APEC prévoit pour 2014, entre 163.500 et 171.200 embauches de cadres, soit une progression de 0% à 5%. Le directeur général de l’APEC, Jean-Marie Marx, a souligné que malgré la baisse des recrutements en 2013, il y avait tout de même eu une « création nette d’emplois » de cadres, avec une augmentation des effectifs « de l’ordre de 15.000″. A titre de comparaison, ce solde net qui a toujours été positif depuis 1993, avait été de 35.000 en 2012.  En 2013, le nombre de promotions, c’est-à-dire la part de non-cadres devenus cadres, a en revanche diminué de 10%, passant de 48.100 en 2012 à 43.400 en 2013. Une donnée qui a « surpris » les responsables de l’Apec. Jean-Marie Marx indique que la situation tendait à la « stabilité », 2014 se situant ainsi « dans les années moyennes », ni dans le bas de la fourchette comme 2009 avec 140.000 recrutements, ni dans le haut comme les années d’avant crise (2006-2007-2008), où les recrutements étaient de l’ordre de 200.000 par an. Les entreprises sont donc toujours « prudentes, attentistes », a relevé le directeur général de l’organisme. Il a souligné que l’enquête avait été menée avant l’annonce du pacte de responsabilité et n’a pas exclu qu’une baisse du coût du travail puisse « débloquer des situations de recrutement » et permettre d’atteindre la fourchette haute, voire de la dépasser.

SNCF : 350 millions d’économies en 2014

SNCF : 350 millions d’économies en 2014

 

Difficile pari pour la SNCF, déficitaire en 2013 et qui vise 350 millions d’économies cette année afin d’augmenter  sa marge opérationnelle, tout en améliorant de plus de 2% son chiffre d’affaires. Pas sûr que la croissance de l’activité soit au rendez-vous avec la crise ( surtout pour les TGV qui stagne) La compagnie publique ferroviaire française a fait état jeudi d’une perte nette part du groupe de 180 millions d’euros l’année dernière contre un bénéfice de 376 millions un an plus tôt, sous l’effet de la dépréciation comptable des rames TGV pour 1,4 milliard d’euros. L’opérateur ferroviaire a amélioré son chiffre d’affaires annuel de 0,5% à périmètre et change constants, à 32,232 milliards d’euros, malgré une baisse de 1,4% pour SNCF Voyages (activité TGV). La SNCF a légèrement réduit sa dette financière, de 131 millions, pour la ramener à 7,391 milliards d’euros, et a dégagé un cash-flow libre record de 464 millions. En 2014, la SNCF table sur une reprise économique modérée, mais avec des « contraintes fortes » comme l’augmentation du taux de TVA – de 7% à 10% – et des péages ferroviaires. Les volumes de transport de marchandises devraient stagner, tandis que le trafic de passagers est attendu en recul de 0,3% pour SNCF Voyages. Pour autant, la SNCF vise une croissance de son chiffre d’affaires supérieure à 2%, un cash-flow libre positif pour la quatrième année d’affilée et un niveau de dette contenu. Dans ces conditions, l’opérateur précise dans un communiqué qu’il entend poursuivre « sans relâche » ses plans de performance, avec 350 millions d’euros d’économies, dont près des deux tiers réalisés sur les frais de structure. Par ailleurs, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a présenté jeudi une première série de mesures destinées à relancer le fret ferroviaire, comme l’expérimentation de « clusters » (groupement d’entreprises) pour s’adapter aux besoins de l’économie locale et l’intégration d’objectifs de développement du fret ferroviaire dans les projets stratégiques des grands ports maritimes qui seront redéfinis cette année.

 

Salaires : hausses de 2.5% en 2014

Salaires : hausses de 2.5% en 2014

 

La hausse pronostiquée des salaires serait de l’ordre de 2.5% en 2014, ce qui compte tenu de l’inflation probable devrait aboutir à une hausse réelle d’environ 1%. Une hausse toutefois théorique car elle se fonde sur une évolution de l’inflation qui n’intègre pas augmentation des impôts. directs. Les salaires ne vont donc pas beaucoup augmenter cette année. Une étude du cabinet AON Hewitt, dévoilée par Les Echos lundi 10 février, montre en effet que les salaires ne devraient progresser que de 2,5% en 2014. Ils avaient connu des hausses de 2,6% et 2,8% ces dernières années. Avant la crise de 2009, ils progressaient de 3,2% à 3,5% par an. Les entreprises tablaient jusqu’à lors sur une hausse de 2,8%. Ce recul s’explique par l’évolution des prévisions d’inflation pour 2014, retombées en six mois de +1,7% à +0,7%.  Dans le détail, les enveloppes dédiés aux augmentations générales devraient progresser de 1,3% et les individuelles de 2,3%. Bonne nouvelle néanmoins, seules 4% des entreprises interrogées devraient geler les salaires. En Allemagne, les augmentations de salaires devraient atteindre 3,1% et au Royaume-Uni 2,9%.

Consommation-distribution : marché en baisse en 2014

Consommation-distribution : marché en baisse en 2014

 

Système U, le sixième distributeur français, qui a annoncé mardi un chiffre d’affaires en croissance de 3,5% (hors essence) en 2013 à 18,45 milliards d’euros, porté par l’alimentaire (+4,5%) et l’ouverture de 55 nouveaux magasins, a dit anticiper une progression de ses ventes limitée à 2,5% cette année. A surface comparable, sa croissance est ressortie à 2% en 2013 et devrait atteindre seulement 1,5% en 2014. La croissance de Système U a été principalement nourrie par le recrutement de nouveaux clients, le panier moyen ayant, lui, reculé l’an dernier, a déclaré son président, Serge Papin. « L’année 2014 va être modeste. La consommation va être difficile, avec les questions de prélèvements et de fiscalité (…) Nous sommes dans un marché déflationniste pourri » a-t-il dit lors d’une conférence de presse. Dans un contexte où les prix ont reculé de 3% pour les produits de grande marque depuis septembre dernier, Serge Papin estime « qu’avec une croissance de 2,5%, Système U continuera de gagner des parts de marché ». La guerre des prix à laquelle se livrent les distributeurs, la baisse de certaines matières premières comme le blé ou les fruits et légumes, ainsi qu’une consommation générale très déprimée devraient se traduire, selon Système U, par une baisse en valeur du marché alimentaire comprise entre 0,5% et 1% en 2014. En France, la consommation des ménages est restée atone en 2013 (+0,1%) après un recul de 0,5% en 2012.  

 

Le matraquage fiscal va handicaper la consommation en 2014

Le matraquage fiscal va handicaper la consommation en 2014

Plus des trois quarts des Français ressentent l’augmentation de la pression fiscale. Un sentiment qui aura des conséquences sur leur consommation cette année. C’est ce qui ressort du baromètre BFM Business mis au point par l’Observatoire d’Emmanuel  Lechypre avec CA Com et LH2.Selon cette étude semestrielle sur le pouvoir d’achat des ménages, publiée ce jeudi 30 janvier, 78% d’entre eux ressentent, en effet, la hausse de la pression fiscale, et 30% considèrent même que le montant de leurs impôts et cotisations sociales a fortement augmenté sur le semestre de juin à décembre 2013.Cette perception est particulièrement aigüe parmi la classe moyenne, manifestement la plus touchée : les foyers dont le revenu excède 3.000 euros bruts par mois considèrent à 86% que leurs prélèvements ont fortement augmenté. En conséquence, sept Français sur dix prévoient de procéder à des arbitrages de leurs dépenses pour équilibrer leur budget. Une proportion encore plus élevée concernant les familles nombreuses (84%), les classes les moins aisées (81%) et les femmes (77%). Le principal poste de réduction des dépenses sera, sans surprise, les loisirs, pour 64% d’entre eux. Viennent ensuite l’habillement (43%), les nouvelles technologies (36%) et enfin la voiture ou les transports (20%). En outre, la proportion de Français déclarant renoncer à des dépenses de base, pour leur santé, leur alimentation ou leur logement par exemple, poursuit sa progression constatée lors de la précédente édition de cet indicateur, en juin 2013. Elle augmente de 6 points sur le semestre. Ce sentiment de recul du pouvoir d’achat ne concerne pas que les classes défavorisées. Ceux qui déclarent pouvoir acheter ce dont ils ont envie, soit 45% du panel, en repli d’un point, le font dans la limite du raisonnable, probablement par anticipation d’une nouvelle dégradation de la situation économique française. Seuls 2% des personnes interrogées déclarent dépenser sans compter. Le ras le bol fiscaldevrait également avoir des conséquences politiques, estime Rodolphe Bonnasse, le directeur général de CA Com, pour qui cette question « sera évidemment au cœur de préoccupations lors des municipales en mars prochain ».

 

Baisse des prix immobiliers en France en 2014 d’après S&P

Baisse des prix immobiliers en France en 2014 d’après S&P

S&P  prévoit une nouvelle baisse des prix en 2014 mais suppose une remontée en 2015. Si on peut accorder du crédit à cette prévision de baisse par contre on peut s’interroger sur une éventuelle remontée en 2015 car comme le souligne S&P  le ratio d’accessibilité n’a encore guère gougé ; en clair les prix sont encore beaucoup trop élevés par rapport à la solvabilité des candidats à l’accession. La baisse des prix de l’immobilier résidentiel en France devrait se poursuivre cette année avant un léger rebond en 2015, le déficit structurel de l’offre continuant de soutenir le marché malgré une remontée progressive des taux d’intérêt, prévoit Standard & Poor’s. Les économistes de l’agence de notation anticipent ainsi une baisse des prix de 3,0% en 2014, venant après celles de 2% en 2013 et 2,1% en 2012, avant une hausse de 2,0% en 2015, et ce sur la base d’une croissance de l’économie française qui atteindrait 0,6% cette année et 1,4% l’an prochain. S&P insiste sur le caractère singulier du marché immobilier français, où la crise économique des cinq dernières années n’a que très peu amélioré le « ratio d’accessibilité » (prix moyen d’un bien rapporté au revenu annuel). A 3,8 en novembre 2013, celui-ci reste très proche de ses plus hauts de 2007. La faiblesse de l’offre explique pour l’essentiel que la correction soit restée modeste après la flambée spectaculaire des prix (+157%) enregistrée entre 1997 et 2007. S&P souligne que les derniers chiffres de permis de construire n’incitent pas à l’optimisme sur ce plan pour 2014. Un autre facteur de soutien au marché ces dernières années a été la baisse des taux de crédits, qui ne devraient remonter que très progressivement, selon le scénario de S&P. Une accélération de la hausse des taux aurait pour conséquence d’accentuer le recul des prix immobiliers, souligne l’agence, en précisant toutefois qu’elle juge peu probable pour l’instant une telle évolution.

 

Pétrole : sous les 100 dollars en 2014

Pétrole : sous les 100 dollars en 2014

 

L pétrole pourrait demeurer à un « relatif » ’bas niveau en raison essentiellement d’une demande très peu dynamique et dune augmentation de la production mondiale.  100 dollars le baril : c’est le niveau idéal, répète régulièrement l’Arabie saoudite, premier producteur mondial de brut. Sauf que plusieurs facteurs devraient pousser les prix à la baisse en 2014.  D’un côté, une demande qui ne devrait progresser que très modestement compte-tenu de la conjoncture mondiale :1 million de barils jours supplémentaires, soit au total 92 millions consommés chaque jour dans le monde. Mais il y a surtout le fait qu’en parallèlle, l’offre de pétrole devrait, elle, progresser bien plus vite. Et ce à cause du retour de plusieurs pays sur le marché mondial.  Le retour de l’Iran notamment qui, fort de ses avancées diplomatiques, ambitionne de ramener au plus vite sa production à 4 millions de barils-jours, ce qu’elle produisait avant l’établissement de sanctions économiques internationales. En Irak et en Libye, où la production est encore très perturbée, on entend clairement recommencer aussi à monter en puissance. Et il y a les Etats-Unis, toujours portés par la révolution des gaz et pétrole de schiste qui vont produire encore plus cette année. Tout cela fait que le monde, expliquent plusieurs experts, pourrait être confronté à une surabondance de l’offre !

 

2014 : année de la reprise pour le président du conseil européen

2014 : année de la reprise pour le président du conseil  européen

 

Le président du conseil européen Herman Van Rompuy a affirmé dimanche qu’il s’attendait à un redressement de l’activité économique en Europe en 2014, précisant qu’il y aura de la croissance positive partout en zone euro, à l’exception de la Slovénie et de Chypre.  S’exprimant en flamand sur la chaîne de télévision VTM, il a déclaré que « dans la zone euro, à l’exception de la Slovénie et de Chypre, nous irons vers de la croissance économique positive ».  Selon lui, même les pays en difficulté comme l’Espagne et la Grèce montrent des signes de croissance.  Pour M. Van Rompuy, 2014 sera l’année de la reprise bien que ce ne soit pas encore visible à cause de la persistance actuelle des mauvais chiffres du chômage.  Des créations d’emplois nécessiteront plus de temps, a ajouté le président du conseil européen, qui rédige à l’heure actuelle un livre dont le titre sera « l’Europe après la tempête ».   »Je suis persuadé qu’une majorité écrasante des populations européennes est en faveur de l’Union européenne », a-t-il dit.

 

Grèce : retour sur les marchés financiers en 2014

 Grèce : retour sur les marchés financiers en 2014

 

 Privée des marchés pour des emprunts à long ou à moyen terme depuis l’éclosion de la crise de la dette en 2010 et son recours au mécanisme de sauvetage UE-FMI, la Grèce ne peut émettre que des bons du Trésor à court terme.  Le gouvernement table sur un excédent primaire d’environ 3 milliards d’euros en 2014 après un premier excédent de 812 millions cette année et une croissance de 0,6% après six ans de récession profonde.  Cependant l’OCDE prévoit la poursuite de la récession l’année prochaine avec une contraction de l’économie grecque de 0,4%. « L’OCDE est l’un des rares organismes qui émet des réserves sur la reprise. Cependant comme de nombreux analystes, nous croyons renouer avec la croissance avec un faible taux mais on va y arriver », a rétorqué M. Stournaras.  Selon le ministre, la Grèce n’aura pas besoin d’un nouveau plan de sauvetage UE-FMI après la fin du deuxième plan en juillet. Lors des deux plans successifs depuis l’éclosion de la crise en 2010, la Grèce a bénéficié de lignes de crédit de plus de 240 milliards d’euros.  Mais Athènes espère toujours une nouvelle restructuration de la dette publique, c’est-à-dire « une réduction importante des taux d’intérêt et la prolongation des échéances du remboursement de la dette », a rappelé M. Stournaras.  La discussion sur ce sujet « doit commencer avant les élections européennes mais elle ne sera achevée qu’après leur tenue », a-t-il ajouté.  La troïka des créanciers du pays, UE-BCE-FMI, a récemment insisté sur l’adoption de nouvelles mesures d’austérité lors de l’élaboration du budget de moyen terme 2014-2017, qui doit être approuvé d’ici fin février afin de combler un trou dans les finances publiques pour les années prochaines.  Mais le gouvernement et les hauts représentants de la troïka qui doivent retourner à Athènes en janvier, se disputent sur le montant de ce trou.  Excluant l’éventualité de l’adoption d’un budget supplémentaire pour 2014, M. Stournaras a souligné que « le trou n’est pas si important mais que le gouvernement va continuer ses efforts pour réduire les dépenses publiques et élargir la base d’imposition » afin d’augmenter les recettes publiques.  Le ministre a également exclu « un +haircut+ des dépôts bancaires » (ponctions) comme cà a été le cas à Chypre et annoncé un projet de loi-cadre sur « la privatisation des banques dont une part importante appartient au Fonds financier hellénique de stabilité » après leur recapitalisation au printemps.  Ce projet vise à attirer des investisseurs étrangers ou grecs et à favoriser la concurrence, a-t-il expliqué.

Hollande : des vœux 2014 pathétiques… sans doute

Hollande : des vœux 2014 pathétiques.. sans doute

 

On se demande bien ce que Hollande pourrait dire de positif lors de son allocution pour les vœux de 2014. Sans doute une intervention pathétique car il a à peu près tout raté ; la croissance, le chômage, les déficits, la justice sociale, le pouvoir d’achat. Lui qui voulait réenchanter le rêve français a plongé un peu plus le pays dans le cauchemar. Sans doute n’est-il pas responsable seul de ce déclin du pays engagé déjà depuis de nombreuses années mais il porte une lourde responsabilité du fait de son déni de réalité et de ses promesses irresponsables. On connait déjà le fond du discours : demain ça ira mieux, on est sur la bonne voie, la croissance est là, l’inversion du chômage est amorcée. Ce ne sont pas tant ses lamentables résultats qui lui sont reprochés que ses mensonges. Mensonge d’abord sur son idéologie. Théoriquement socialiste, Hollande pratique en fait un  social libéralisme qu’il n’assume pas  ; En gros, il suit avec des contradictions les injonctions de Bruxelles. Injonctions qu’il avait promis d’ infléchir en menaçant de ne pas signer le pacte de stabilité. En fait il s’est couché devant Merkel et la commission européenne. Il a bien tenté de masquer la gravité du déclin économique avec des questions de société mais les français ne sont pas dupes. La seule question prioritaire c’est l’emploi (il s’en est rendu compte bien tardivement) et donc d’abord la croissance. Sur ce point la France ne connaitra pas d’amélioration significative avant 2015 ; même sur le plan de la posture, il a menti. Il voulait être un président normal, discret, réfléchi alors qu’il a occupé l’espace médiatique autant que Sarkozy intervenant sur tout et sur rien (le sommet étant atteint avec l’affaire Leonarda). De toute évidence Hollande (Président par défaut suite à l’affaire DSK)  n’a pas l’étoffe pour assumer la charge. Le costume est encore bien  trop grand en dépit de l’embonpoint retrouvé. La vérité c’est que cet homme d’appareil, pur produit de l’oligarchie française, n’a aucune ligne politique qu’il suit le courant dominant mais en essayant de slalomer entre les obstacles pour éviter d’avoir à trancher et à faire les réformes structurelles pour sortir le pays de sa paralysie. Hollande était usé avant même sa prise de fonction, sans véritable vision, sans stratégie et même sans réelle conviction autre que celle du pouvoir ; un pouvoir dont il ne sait que faire. Il est tellement discrédité que même éventuelles profitions pertinentes ne pourraient plus trouver de crédit  auprès d’une opinion lassée, désespérée en pleine dépression économique, sociale et même morale.

Allemagne conjoncture 2014 : optimisme mesuré

Allemagne conjoncture 2014 : optimisme mesuré en 2014

 

Une  courte majorité des secteurs de l’économie allemande se disent optimistes à l’orée de 2014 grâce à la bonne tenue de la demande intérieure et aux signes d’amélioration de la conjoncture dans le reste de la zone euro, montre une enquête publiée jeudi. Sur les 48 fédérations interrogées par l’institut d’études économiques IW de Cologne, 26 ont répondu que les entreprises de leur secteur étaient plus optimistes aujourd’hui qu’il y a un an. Sept ont au contraire fait état d’une dégradation du moral, parmi lesquels les mines, le secteur pétrolier, l’eau et l’énergie, ainsi que les banques coopératives. Les perspectives futures semblent plus encourageantes encore: 34 des 48 fédérations ont dit s’attendre à une hausse de la production ou des ventes en 2014 par rapport à 2013. L’industrie manufacturière et la construction, qui avaient connu un début d’année 2013 difficile, figurent parmi les secteurs qui abordent la nouvelle année avec optimisme. « Il y a longtemps que les entreprises allemandes n’ont pas regardé vers l’avenir aussi favorablement », a déclaré Michael Hüther, le directeur de l’IW. « Mais les résultats auraient sans doute été encore meilleurs s’il n’y avait pas les incertitudes que laisse planer l’accord de coalition déficient. » Les industriels allemands critiquent en effet le compromis conclu par la CDU conservatrice d’Angela Merkel et le Parti social-démocrate (SPD), qui annonce selon eux une remise en cause de certaines réformes économiques entrées en vigueur ces dernières années. L’accord de coalition prévoit entre autres l’instauration d’ici 2017 d’un salaire minimum brut de 8,50 euros de l’heure, la possibilité de partir en retraite à 63 ans à condition d’avoir travaillé 45 ans et une augmentation des pensions de retraite pour les mères d’enfants nés avant 1992. Interrogés par Reuters, le président de la fédération industrielle BDI, celui des chambres de commerce et d’industrie allemandes (DIHK) et celui de la confédération des artisans ZDH ont également jugé que les projets de la coalition gouvernementale n’incitaient pas à l’optimisme, même si celui-ci domine pour 2014. « L’industrie est bien placée. La situation économique est solide et l’économie mondiale reste sur la voie de la croissance », a dit Ulrich Grillo, le président de la BDI.

Chine : une croissance de 7.5% en 2014

Chine : une croissance de 7.5% en 2014

L’année prochaine, la hausse du produit intérieur brut (PIB) devrait être le fait d’une reprise vigoureuse des exportations de la deuxième puissance économique mondiale, à la faveur de la demande soutenue des pays développés, qui semblent enfin tourner la page de la crise. L’objectif d’une croissance de 7,5% a été adopté lors d’une réunion à huis clos sur la stratégie et les réformes économiques prioritaires en 2014 qui s’est tenue entre le 10 et le 13 décembre. Avant la tenue de cette réunion, plusieurs instituts, dont le Centre d’information de l’Etat ou l’Académie chinoise des sciences sociales, avaient suggéré d’abaisser l’objectif de croissance à 7% afin que les marges de manœuvre pour les mises en place des réformes soient élargies. Une des priorités affichées par Pékin est de rééquilibrer l’économie chinoise pour favoriser le développement de la consommation et des services alors que la croissance repose pour l’instant avant tout sur les exportations et l’investissement. Ce processus devrait se traduire par un ralentissement de la croissance, que les autorités se disent prêtes à accepter s’il mène à une croissance plus stable à long terme. Au bout du compte, les hauts responsables ont été d’avis que le maintien d’un objectif de croissance de 7,5% permettra une croissance suffisamment forte pour créer des emplois tout en laissant la place aux réformes voulues par Pékin, ont dit des économistes qui ont pris part aux discussions. « Les deux camps qui ont proposé des objectifs de croissance – 7% d’un côté, 7,5% de l’autre – ont déployé leurs arguments. Mais le gouvernement préconise 7,5% », a dit l’un des économistes.  

 

Les tarifs bancaires 2014 : en hausse

Les tarifs bancaires 2014 : en hausse

 

S le taux de l’épargne du livret A est en baisse (1,25% depuis août, sans doute 1% en février 2014 voire 0.75%) par contre les frais bancaires eux seront en hausse en 2014. Des augmentations qui concerneront surtout les coûts du quotidien et les tarifs « des personnes les moins aisées », dénonce l’UFC-Que Choisir. Les Echos ont passé au crible huit banques françaises et le bilan est net : les tarifs vont continuer d’augmenter en 2014. Selon le quotidien, ce sont les tarifs des cartes bancaires qui vont progresser le plus significativement en 2014. Surtout celles à débit immédiat, utilisées par le plus grand nombre. Sur les huit, seules La Banque Postale et la BRED n’ont pas fait varier le prix de leur carte. En revanche, les prix des cartes « premium » varient moins.   »Ce sont surtout les cartes bancaires destinées aux personnes les moins aisées qui augmentent le plus, note Maxime Chipoy. Donc typiquement les cartes à autorisation systématiques et les cartes à débit immédiat. Alors qu’à l’inverse, les cartes un peu plus haut de gamme, à débit différé ou les cartes ‘gold’, augmentent beaucoup moins. Ce qui est quand même assez embêtant… » L’autre augmentation notable concerne les frais de tenue de compte. Selon Serge Maître, secrétaire général de l’Association française des usagers bancaires (Afub), ces hausses de tarifs sont une des conséquences de la loi bancaire votée l’été dernier. Le plafonnement des commissions d’intervention en juillet 2013, fait en sorte que « les appétits tarifaires se déplacent vers d’autres niches de service« , analyse Serge Maître. « 2013 avait vu apparaître des frais de tenue de compte, des frais de gestion administrative – ou quand ils existaient, on les voyait augmenter – voilà que ce sont les tarifs du quotidien qui vont connaître cette inflation. » Les Echos donnent comme exemple la BRED, qui ne facturait rien en 2013 et qui va prélever l’année prochaine 1,50 euro par mois de frais de tenue de compte pour les clients non ­titulaires d’une convention de relation.

SNCF : baisse d’effectifs en 2014

SNCF : baisse d’effectifs en 2014

 

Le trafic SNCF ne progresse pas en raison de la crise, du coup les équilibres financiers deviennent plus fragiles. Les ajustements se feront notamment (mais pas seulement) par de réduction de postes : environ 1400 en 2014. D’une certaine manière ces résultats remettent aussi en cause la promesse de Guillaume Pepy concernant les économies à attendre de  la reforme SNCF ( qui doit en principe être votée par le parlement en 2014)  La SNCF qui s’attend à la poursuite de la baisse de sa rentabilité en 2014 prévoit donc de supprimer 1432 postes l’an prochain, écrivent dimanche Les Echos.fr. Selon le site internet du quotidien, le projet de budget 2014 de l’entreprise, qui a été examiné la semaine dernière en conseil d’administration, « est placé sous le signe des réductions de coûts ». L’établissement public devrait donc supprimer 1.432 postes, soit environ 1% des effectifs, par le biais de départs en retraite non remplacés. « La direction table sur une croissance du chiffre d’affaires du groupe de 2,5%, objectif ambitieux au vu de la conjoncture », précisent Les Echos. L’activité serait notamment tirée par la branche SNCF Infra, qui profite de l’augmentation des travaux de rénovation sur le réseau, ainsi que par Keolis, la filiale dédiée au transport de proximité, dont le chiffre d’affaires devrait progresser de 6%. Les quatre autres branches devraient voir leur marge opérationnelle baisser, le climat étant particulièrement morose pour SNCF Voyages, dont l’essentiel du chiffre d’affaires provient des TGV. Selon Les Echos, le nombre de passagers TGV en France devrait à nouveau reculer de 0,3% l’an prochain mais la bonne tenue des liaisons vers l’international devrait permettre au groupe d’afficher une progression de 0,7% de l’ensemble des passagers TGV.

1...34567



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol