Archive pour le Tag '2014 !'

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Le déficit 2014 va déraper à 4%

Le déficit 2014 va déraper à 4%

Finalement l’austérité n’aura servi à rien, ni à la croissance et à l’emploi, ni à la réduction des déficits.  Le déficit public de la France risque en effet  d’atteindre 4,0% du PIB fin 2014, voire davantage si la croissance économique est inférieure au 1% sur lequel table le gouvernement, estime la Cour des comptes. Le gouvernement prévoit quant à lui de ramener le déficit à 3,8% à la fin de l’année, après 4,3% fin 2013 ou 4,2% selon la récente réévaluation du produit intérieur brut par l’Insee. « L’objectif de déficit pour 2014, déjà révisé à la hausse en mai, risque d’être dépassé », a dit le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, en présentant mardi le rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques. « Le déficit des administrations publiques pourrait dépasser l’objectif de 3,8% et être proche de 4%, voire légèrement supérieur si la prévision de croissance du gouvernement ne se réalisait pas », a-t-il ajouté. Le Haut conseil des finances publiques (HCFP), présidé par Didier Migaud, a estimé la semaine dernière que « sans être hors d’atteinte, la prévision de croissance du gouvernement pour 2014 paraît désormais élevée ».  La Cour des comptes estime en outre que des risques pèsent sur l’objectif de ramener le déficit à 3% du PIB fin 2015 comme le gouvernement s’est engagé à le faire devant ses partenaires européens. Elle souligne que l’objectif d’économies pour l’an prochain est très ambitieux et, plus globalement, que sur les 50 milliards d’euros d’économies prévus par le gouvernement entre 2015 et 2017, 30 milliards sont peu documentés et une partie est incertaine. La Cour souligne en effet que certaines relèvent d’institutions qui ne sont pas contrôlées par l’Etat comme les collectivités territoriales ou l’assurance chômage.  Le projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale, deuxième texte financier mettant en œuvre le pacte de responsabilité et de solidarité du gouvernement sera présenté mercredi en conseil des ministres. Combiné au projet de loi de finances rectificative présenté la semaine dernière, ces textes prévoient 4 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour cette année, qui visent à tenir l’objectif de ramener le déficit à 3,8%.  Selon la Cour des comptes, « il subsiste, en plus du risque tenant aux hypothèses économiques, un risque à la baisse de 2 à 3 milliards d’euros sur la prévision d’élasticité des prélèvements obligatoires » qui pourrait se traduire par autant de recettes en moins pour l’Etat cette année.  Quant à ses dépenses, le risque de dépassement est estimé à un à 3 milliards d’euros, qui devraient pouvoir être compensés par des annulations de crédits en fin d’année.  En effet, le gouvernement disposera encore d’une réserve de précaution de plus de 6 milliards d’euros pour financer les dépenses non budgétées de l’Etat comme le coût des opérations militaires extérieures et l’aider à tenir ses dépenses. « Même s’ils ne laissent aucune marge de sécurité pour des dépenses imprévues, les nouveaux objectifs de dépenses de l’Etat peuvent et doivent être atteints », estime la Cour des comptes.  Les dépenses de sécurité sociale devraient pouvoir être conformes aux prévisions, tandis que celles de l’assurance chômage pourraient être supérieures et que « les prévisions de croissance des dépenses des administrations publiques locales (…) paraissent encore sous-estimées, notamment la masse salariale et les prestations sociales ».  La Cour des comptes souligne que même si les objectifs sont tenus, la dette publique dépassera le cap symbolique des 2.000 milliards d’euros à la fin de l’année.  Pour l’année suivante, qui pâtirait en plus d’un éventuel dépassement de l’objectif de déficit en 2014, « les objectifs d’économies pour 2015 sont très ambitieux et les économies identifiées à ce jour dans le cadre de la modernisation de l’action publique ne sont pas à la hauteur de cet enjeu ».  Et pour la suite, le HCFP « a aussi jugé optimiste le scénario macroéconomique pour 2016-2017″, souligne la Cour. « Si les prévisions du gouvernement s’avéraient surestimées, les recettes publiques seraient plus faibles qu’anticipé. » Elle explique qu’avec les 50 milliards d’euros d’économies programmés sur 2015-2017, la dépense publique devrait croître au total de 62 milliards d’euros entre 2014 et 2017. La Cour souligne que ces 50 milliards s’entendent par rapport à la croissance tendancielle des dépenses publiques estimée par le gouvernement qui « repose sur des méthodes et conventions diverses et fragiles ».  Pour réaliser des économies, elle propose d’agir notamment sur la masse salariale publique, les dépenses d’assurance maladie et celles des collectivités territoriales. Concernant la masse salariale, elle estime que « la baisse des effectifs, en complément des efforts sur les rémunérations, constitue un levier porteur d’économies importantes » et qu’ »une hausse de la durée effective du travail dans les administrations pourrait permettre de diminuer les effectifs sans réduire la quantité et la qualité des services ».  Pour les dépenses d’assurance maladie, elle souligne que la consommation française de médicaments est encore de 22% supérieure en volume à celle des pays voisins et cite notamment les dépenses d’analyses médicales et de transports.

 

Mondial foot 2014: aussi une affaire de gros sous !

Mondial 2014: aussi une affaire de gros sous !

 

Le Mondial est bien sûr un événement sportif incontournable car le foot est le sport le plus populaire mais c’est auusi une affaire de gros sous notamment pour la FIFA. Difficile de critiquer le foot, c’est une activité qui passionne ; on aime le foot mais il fait l’aimer à tous les niveaux y compris au plan des petits clubs amateurs qui forment les joueurs et cela au prix de grands sacrifices de la part des dirigeants non seulement bénévoles mais qui sont souvent contraints de mettre la main à la poche. Rien à voir avec l’élite aux salaires démentiels. Rien à voir non plus avec les dirigeants corrompus de la FIFA.  L’organe dirigeant du football mondial est en effet la cible de critiques régulières: au Brésil, où le peuple conteste une forme de diktat de l’institution et le coût exorbitant du Mondial, mais également un peu partout dans le monde, notamment pour avoir attribué l’édition 2022 dans des conditions que l’on pourrait qualifier de floues. Pourtant, la Fifa ne s’est jamais aussi bien portée. Mercredi 11 juin, à quelques heures de la cérémonie d’ouverture du Mondial, se tenait son congrès annuel à Sao Paulo. L’occasion de dévoiler son rapport financier pour 2013, qui fait état d’un bénéfice net de 72 millions de dollars. En 2012, celui-ci était de 89 millions.  Dans le détail, la Fifa a dépensé 1,314 milliard de dollars l’an passé, en engrangeant 1,386 milliard. Les recettes proviennent en grande partie des droits TV: 630 millions de dollars pour la seule année 2013, dont 601 pour le Mondial 2014. En 2012, ils avaient déjà rapporté 553 millions à la fédération internationale. Par ailleurs, les droits marketing représentent 413 millions de dollars, dont 404 millions pour la Coupe du monde. Au rayon des dépenses, 560 millions de dollars ont été affectés à l’organisation de la Coupe du monde, 161 millions aux autres compétitions (Coupe des confédérations, Coupe du monde U20, etc.) et 36 millions pour dédommager les clubs qui laissent partir leurs joueurs en sélection. Parmi les autres postes de dépenses importants, 216 millions de dollars ont servi à faire fonctionner la Fifa. Avec le fric que brasse le foot, on pourrait au moins permettre la diffusion gratuite de tous les matchs du Mondial et peut-être même aider les petits clubs qui font tourner les écoles de foot où les clubs pros viennent piocher dès que les gamins ont une dizaine  d’années.

Budget : le déficit 2014 dérape

Budget : le déficit 2014 dérape

 

Faute de croissance les recettes fiscales diminuent et le déficit progresse. Preuve que l’ausrité de Hollande mène au fiasco dans tous les domaines.  Les hausses d’impôt ont rapporté deux fois moins que prévu l’an dernier, ce qui conduit l’exécutif à revoir à la baisse ses prévisions de recettes pour 2014. Le manque à gagner devrait dépasser 5 milliards d’euros, à la fois sur l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés. La TVA serait également revue en baisse par rapport au programme de stabilité. Au total, le déficit prévisionnel de l’Etat devrait déraper de près de 1,5 milliard d’euros par rapport au solde voté par le Parlement (82,5 milliards), pour atteindre 83,9 milliards d’euros. Ce n’est pas une surprise puisqu’entre-temps, la prévision de déficit public avait été revue en hausse de 3,6 % à 3,8 % de PIB. Une chose est néanmoins sûre : les marges de manœuvre budgétaires sont nulles. Dans ce contexte, les contre-propositions «pour plus d’emplois et de justice sociale» présentées lundi par des députés PS ont été fraîchement accueillies mardi. Elles visent à réorienter radicalement les baisses de prélèvements destinées aux entreprises vers les ménages, sans dégrader les comptes. Ces propositions, émanant d’une poignée d’élus dont Christian Paul et Jean-Marc Germain (aubrystes), ont été critiquées par une majorité d’élus, mais bien reçues ailleurs à gauche, annonçant des débats agités dans l’hémicycle. «Une minorité cherche à imposer à une majorité une position politique qui n’est pas la sienne», a affirmé à l’AFP le chef de file des députés PS à la commission des Finances de l’Assemblée, Dominique Lefebvre, pour qui «leur objectif ultime est d’aller au 49.3 pour exister». Annick Lepetit, porte-parole des députés socialistes, estime qu’«une écrasante majorité» du groupe soutient la politique du gouvernement. De leur côté, Bercy et Matignon ont cherché à minimiser la portée des propositions des frondeurs, tandis que le secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a répliqué sur Europe 1 qu’elles n’apportaient pas «grand-chose au débat». «La très très grande majorité du groupe socialiste n’est pas d’accord avec eux, nous avons déjà voté, à chaque fois il y a eu une très large majorité de gauche pour faire avancer les propositions du gouvernement», a-t-il dit. Michel Sapin, qui a reçu des représentants des patrons de PME, a réitéré les engagements du gouvernement, selon Jean-François Roubaud, président de la CGPME.

 

FOOT Mondial 2014: trop de fric !

FOOT Mondial 2014: trop de fric !

Un vrai régal ce match contre la Jamaïque même si l’adversaire n’était pas tout à fait à la hauteur. De quoi en tout cas doper le moral. Mais il y vraiment trop de fric qui circule. On peut aimer le foot, le sport en général (en faire c’set encore mieux) mais aussi ne pas supporter que les joueurs déjà outrageusement payé s par leur club gagnent autant, c’est indécent par rapport à d’autres sports moins médiatisés (et plus ingrats comme l’athlétisme). La Fédération française de football (FFF) a en effet décidé de partager la dotation reçue par l’organisateur de l’évènement, à savoir la Fédération internationale de football (Fifa). Au total, 30 joueurs (les 23 retenus ont décidé de partager la somme avec les 7 réservistes) bénéficieront de 30% de l’enveloppe allouée. Celle-ci sera de 5,9 millions d’euros en cas de défaite en phase de poule, de 6,6 millions en cas d’élimination en 8ème de finale, 10,3 millions en quart de finale, 14,7 millions pour une 4ème place, 16,1 millions pour la troisième place, et 18,3 millions pour le vice-champion du monde. En cas de victoire finale, la France empochera 25,7 millions d’euros. Donc si l’équipe de France ne sort pas des poules, les joueurs toucheront une prime de 59.000 euros, puis 66.000 euros en cas d’élimination en 8ème de finale, etc. Si la France est championne du monde, chaque joueur percevra 257.000 euros. A cela, il convient d’ajouter une part fixe pour chaque joueur issue des contrats de sponsoring. Le journal L’équipe évoque un montant de 15.000 euros, que refuse de confirmer la Fédération française de football.

Chômage: 100.000 chômeurs en plus en 2014

Chômage: 100.000 chômeurs  en plus en 2014

D’après l’Unedic, la France va enregistrer d103.000 demandeurs d’emploi en catégorie A (sans aucune activité) en plus pour l’ensemble de l’année contre 174.800 en 2013. En 2015, le nombre continuerait de croître mais beaucoup moins, avec 60.100 personnes supplémentaires. Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d’emploi augmenterait de 120.300 en 2014 et 133.900 en 2015, après 232.000 en 2013, selon les prévisions de l’Unedic. Ce dernier a par ailleurs abaissé sa prévision de déficit pour l’assurance-chômage, qui serait ainsi de 3,7 milliards d’euros pour cette année et 3,6 milliards pour 2015. Auparavant, il anticipait 4,3 milliards d’euros de déficit pour cette année. L’Unedic s’attend, pour la suite, à une confirmation de la tendance à la stabilisation du déficit en 2016, année à la fin de laquelle celui-ci serait encore de 3,6 milliards d’euros.  En parallèle, la dette de l’assurance-chômage s’élèverait à 21,3 milliards d’euros en 2014. La précédente estimation faisait état d’un chiffre de 22,4 milliards. Pour 2015, l’endettement passerait à 24,9 milliards d’euros avant de s’élever à 28,6 milliards d’euros l’année suivante.  Cette révision à la baisse du déficit et de la dette trouve son explication dans la nouvelle convention sur l’indemnisation des assurés, négociée en mars dernier par les partenaires sociaux. L’Unedic base ses prévisions sur des hypothèses de croissance plus faibles que celle du gouvernement, avec notamment 0,8% pour 2014 (contre 1% pour l’exécutif), 1,3% pour 2015 (1,7% pour le gouvernement) et 1,5% en 2016.

 

Européennes 2014 : un tremblement de terre (Dupont Aignan)

Européennes 2014 : un tremblement de terre (Dupont Aignan)

Dupont –Aignan prévoit un tremblement de terre aux européennes, il a certainement raison même s’il sera très loin de pouvoir en profiter en premier ; il est évident que l’euroscepticisme et l’abstention seront le grands vainqueurs de cette échéance. Pas forcément une bonne nouvelle mais en tout cas l’Europe sera ainsi contrainte de mettre un coup d’arrêt à sa politique ultralibérale et à l’austérité à marche forcée. Cela ne donnera pas pour autant un contenu suffisant  à une vraie relance économique en Europe (voir l’exemple d’Alstom). Le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, a dévoilé ses motivations pour le prochain scrutin européen du 25 mai. À quelques heures de la fin des dépôts des listes pour les élections européennes, le parti de Nicolas Dupont-Aignan a déjà présenté des têtes de liste dans les 8 circonscriptions française.  Eurosceptique convaincu, le président de Debout la République présente des candidats pour « défendre l’intérêt des Français, pour changer totalement d’orientation », a-t-il confié vendredi 2 mai sur RTL. Il faut en finir avec cette Union européenne mortifère pour tous nos peuples Nicolas Dupont-Aignan « Il faut en finir avec cette Union européenne là. Elle est mortifère pour tous nos peuples, elle a abouti à un appauvrissement sans précédent depuis la fin de la guerre », a-t-il dénonce, avant de rectifier : « Depuis plus de 10 ans ».   Et d’ajouter : « Je peux vous assurer qu’il va y avoir un tremblement de terre aux européennes. »

 

Croissance 2014 menacée

Croissance  2014 menacée

 

 

Il faut s’attendre à une baisse de la consommation au premier trimestre ; une consommation qui représente les 2 :3 de la croissance du PIB. Du coup la prévision de croissance du gouvernement pourrait bien être revue en baisse (1% prévu). D’autant que les ménages sont très pessimistes quant à leur avenir.  Les achats des ménages en biens durables (ameublement, électroménager, textile…) ont reculé sur l’ensemble du premier trimestre: -1,2 %, après +0,6 % en fin d’année dernière. Cette baisse est imputable au repli des dépenses en énergie et à celui des achats d’automobiles, après la suppression de plusieurs dispositifs qui incitaient à l’achat avant le 31 décembre, et l’incitation au déblocage de l’épargne salariale. Cette performance est plus de deux fois plus mauvaise que ce qu’anticipait l’Insee: une baisse de 0,5% de ces achats de biens durables. Ces achats représentant presque la moitié des dépenses totales des Français, il est probable que le recul de la consommation totale sera, lui aussi, plus marquée que les -0,3% attendus par l’Institut de la statistique.  Ensuite l’Insee attend un rebond de 0,6% au deuxième trimestre tiré notamment par l’automobile et la baisse du taux d’épargne. Mais ce scénario semble aujourd’hui trop optimiste. Preuve: le jugement des ménages sur leur situation financière future s’est effondré en avril à des niveaux inconnus depuis les chocs pétroliers de 1974 et 1980 et le tournant de la rigueur en 1983. Et ce n’est pas la réception des feuilles d’impôts à la fin des grandes vacances, qui vont cumuler toutes les hausses décidées par les gouvernements Fillon et Ayrault, qui seront de nature à rétablir la confiance.  Résumons: si au final la consommation des ménages devait reculer de 0,5% au premier trimestre et augmenter de 0,3% au deuxième, il faudrait qu’elle progresse de 1% au troisième comme au quatrième trimestre pour atteindre les 0,8% prévus par Bercy. Or la dernière fois que de tels rythmes ont été enregistrés, c’était en 1999 et 2000, dans l’euphorie de la bulle internet. Autant dire que c’est l’ensemble de la prévision de croissance du gouvernement pour 2014, soit désormais 1%, qui semble aujourd’hui trop optimiste, puisque la consommation assure à elle seule les deux tiers du PIB.

 

France ; croissance relevée à 1% en 2014

 France ; croissance relevée à 1% en 2014

 

Le gouvernement français va relever à 1% sa prévision de croissance économique pour 2014, conserver sa prévision de 1,7% pour 2015 et relever à 2,25% sa prévision pour 2016, écrit le quotidien Les Echos à paraître mardi. Les autorités françaises prévoyaient jusqu’à présent une croissance de 0,9% cette année, 1,7% en 2015 et 2% par la suite. Le gouvernement présentera mercredi son nouveau programme de stabilité qui fixe sa trajectoire actualisée de réduction des déficits publics jusqu’à la fin du quinquennat. Ce programme devrait viser l’objectif de 3% du PIB pour le déficit fin 2015.

 

Croissance : pas de vraie reprise en 2014 (INSEE)

Croissance : pas de vraie reprise  en 2014 (INSEE)

Il n’y aura pas de miracle en 2014 pour la croissance, ce sera autour de 1%. Pas de quoi booster la confiance, les investissements et l’emploi. L’Insee a en effet confirmé jeudi le scénario d’une reprise poussive de l’économie française en 2014, qui ne parviendrait tout juste qu’à stabiliser le chômage à un niveau élevé, offrant peu de répit au nouveau gouvernement dirigé par Manuel Valls. L’institut estime que la croissance française continuera d’être avant tout alimentée par la demande extérieure, sous l’effet d’une amélioration de l’environnement dans la zone euro, même si l’impact des efforts de consolidation budgétaire sera moins fort qu’en 2013. Il table ainsi sur des progressions du produit intérieur brut (PIB) de 0,1% au premier trimestre puis de 0,3% au deuxième. Par rapport à sa précédente note de conjoncture, publiée en décembre, l’Insee revoit ainsi en baisse de 0,1 point sa prévision pour le 1er trimestre et en hausse de 0,1 point celle du 2e trimestre. A partir de là, au 30 juin, qui constitue l’horizon de prévision de l’Insee, l’acquis de croissance pour l’ensemble de 2014 s’élèverait à 0,7%. A ce niveau, une stabilisation à 0,2% du rythme de croissance trimestrielle sur les six derniers mois de l’année suffirait à valider le scénario de hausse de 0,9% du PIB retenu par le gouvernement dans la loi de finances 2014. La révision en baisse sur le premier trimestre tient au contrecoup de la forte hausse de la consommation des ménages et au rebond des investissements des entreprises intervenus fin 2013, en anticipation du durcissement du malus écologique pour l’automobile et de la hausse de la TVA du 1er janvier. Elle s’explique aussi par la météo clémente de l’hiver, qui a limité les dépenses en énergie. Des températures conformes aux normales saisonnières sur avril-juin permettraient de faire monter de 2,4% la facture énergétique d’un trimestre sur l’autre, estime l’Insee qui oublie sans doute qu’une grande partie de cette énergie est importée et que ce sera un trou supplémentaire dans le commerce extérieur.

 

Immobilier: prix à la baisse en 2014

Immobilier: prix à la baisse en 2014

Confirmation de la bisse des prix en 2014 mais avec des écarts importants selon la densité démographiques. Le Crédit Foncier est pessimiste pour la situation du marché immobilier en 2014, si l’on en croit l’étude publiée ce mercredi 5 mars. Dans le neuf comme dans l’ancien, les tendances observées l’an dernier devraient encore s’accentuer cette année. Pour l’instant, les prix résistent, mais c’est une résistance en trompe l’oeil. C’est en substance le message du Crédit Foncier. Ils sont uniquement tirés à la hausse par des biens de très bonne qualité situés en zone tendues.  Globalement, beaucoup de villes sont orientées à la baisse et les écarts se creusent de plus en plus. Un exemple : un 75 mètres carrés situé à Paris se vend en moyenne 730.000 euros contre seulement 220.000 euros à Lyon. Une tendance qui selon le Crédit Foncier devrait encore s’accentuer cette année. Quant au marché du neuf, là aussi, le Crédit Foncier tire la sonnette d’alarme. Il table sur 334.000 nouveaux logements cette année, le même niveau que l’an dernier. Alors qu’on était déjà sur un plus bas historique depuis 2007. En cause : l’accumulation des normes, dit-il, qui surenchérissent le coût de la construction. En clair, pour l’instant, le marché résiste. Reste à savoir jusqu’à quand.

Immobilier : pas de reprise en 2014

Immobilier : pas de reprise en 2014

 

Toujours pas de vraie reprise de l’immobilier, le marché est toujours bloqué d’une part par des vendeurs qui ne veulent pas baisser les prix de manière significative et des acheteurs qui attendent. Par ailleurs le climat économique et social général nourrit aussi cet attentisme. L’année 2013 s’est mieux terminée qu’elle n’avait commencé, notent les notaires de Paris-Ile-de-France dans une étude publiée ce jeudi 27 février. Au 4ème trimestre, 36.700 ventes ont été enregistrées dans l’ancien, soit une hausse de 29% par rapport au volume du 4ème trimestre 2012. « Nous avons retrouvé un niveau de ventes pratiquement équivalent à la moyenne des 10 dernières années », précisent les notaires. Neuf et ancien confondus, près de 156.000 ventes de logements ont été enregistrées en 2013 en Ile-de-France. Mais les notaires nuancent ces bons chiffres. Le nombre de ventes totales de logements en 2013 reste inférieur de 10% aux 173.000 transactions enregistrées en moyenne ces 10 dernières années, et de 16% par rapport à la période dynamique de 1999 à 2007. Sur l’ensemble de la France, le volume annuel des transactions a continué de se redresser au quatrième trimestre 2013, avec 723.000 ventes sur les douze mois écoulés à fin décembre, en hausse de 4,9% comparé à fin septembre. En 2013, le volume de transactions a ainsi progressé de 2,7% comparé à 2012.  Du coté des prix, en un an, en Ile-de-France, le prix des appartements anciens a reculé de 1,9% au 4ème trimestre 2013, celui des maisons de 1,2%. Dans Paris, le prix au mètre carré s’élève à 8.140 euros au 4e trimestre 2013, en baisse de 1,6% par rapport au trimestre précédent et de 1,5% en un an. Sur l’ensemble de la France, le prix des logements anciens a affiché une quasi stabilité (+0,3%) au quatrième trimestre 2013 par rapport aux trois mois précédents, et une baisse de 1,4% sur un an.  Mais pour l’année 2014, les notaires ne sont guère confiants. « Les premiers éléments dont nous disposons font apparaitre un début d’année 2014 morose, qui incite à une prévision prudente sur une activité sans réelle direction ». Si les taux se maintiennent à un niveau bas, les prix peinent à reculer réellement. De plus, le climat actuel n’incite pas les Franciliens à acheter. Les notaires concluent que s’il ne faut pas attendre de franche amélioration des facteurs influant sur le marché, rien ne conduit, dans le contexte actuel, à anticiper de franche dégradation.

 

Immobilier logement neuf : 2014 une année noire

Immobilier logements neuf : 2014 une année noire

 

Chute des constructions mais surtout chute des permis qui annoncent une année noire en 2014. On est loin des promesses de Hollande de construire 500 000 logements par an, en fait en 2014 on sera nettement en dessous de 300 000 ;  Selon les statistiques du ministère du Logement publiées ce mardi 25 février, les mises en chantier de logements neufs en France ont reculé de 9,2% sur un an, pendant les trois mois allant de novembre à janvier, pour s’établir à 85.062 unités. De novembre à janvier, les mises en chantier de logements ordinaires sont ressorties en baisse de 8,5% à 79.763 unités, tandis que le segment des logements en résidence (seniors, étudiants…) a dégringolé de 19,1% à 5.299 unités. Sur les douze mois écoulés entre février 2013 et janvier 2014, le nombre de logements neufs mis en chantier n’affiche toutefois qu’un léger recul de 2,4% à 331.303 unités.  Du côté des permis de construire accordés pour des logements neufs, qui mesurent les futures mises en chantier, la chute est bien plus brutale, avec un repli de 18% de novembre à janvier, à 93.716 unités. Le décrochage est encore plus fort pour les permis de construire accordés aux logements ordinaires, qui régressent de 19,6% à 86.629 unités, tandis que les logements en résidence ont, eux, progressé de 6,8% à 7.087 unités. Sur douze mois, la tendance est toujours à la baisse, avec un repli cumulé de 15,2% à 420.452 unités entre février 2013 et janvier 2014, comparé à la même période un an plus tôt. En 2013, 331.867 logements neufs avaient été mis en chantier en France, un chiffre en repli de 4,2% sur un an, bien en deçà de l’objectif gouvernemental — encore jamais atteint dans l’Hexagone — d’un demi-million de logements.  Presque toutes les régions sont touchées par la déprime de la construction de logements. Sur les douze derniers mois, les mises en chantier ont ainsi plongé dans 16 régions métropolitaines sur 22, avec des plongeons de 21,8% en Alsace, 25% en Corse, ou encore 20,5% en Midi-Pyrénées. Parmi les rares zones où la construction reste bien orientée, l’Aquitaine se détache nettement (+39%), tout comme l’Outremer, en hausse de 21,4%. L’Île-de-France, en déficit notoire de logements, parvient quant à elle tout juste à se stabiliser (-0,1%). Ces mauvais chiffres n’ont rien d’une surprise. En effet, le marché de l’immobilier neuf est plombé par une conjonction de facteurs nettement défavorables, à commencer par la montée du chômage et l’atonie de l’économie française, couplées à des prix élevés, et des freins en matière de financement, malgré des taux d’emprunt qui restent à des niveaux très bas. Les professionnels ne se montrent ainsi guère optimistes pour le reste de l’année. Mi-février, le président de la Fédération des promoteurs immobiliers, François Payelle, avait même dit s’attendre à une « année noire » en 2014, avec un volume de ventes pour ses adhérents « vraisemblablement proche de 65.000 logements neufs », contre 74.690 l’an dernier.  Pour relancer le secteur et rendre l’immobilier neuf plus accessible, le gouvernement a notamment lancé un chantier visant à simplifier les normes encadrant la construction de logement, dont les professionnels dénoncent régulièrement l’accumulation et les coûts croissants.

 

Chômage : en hausse en 2014

Chômage : en hausse en 2014

Pas de miracle à attendre et pas d’inversion durable,  le chômage va continuer de progresser. En cause la faiblesse de la croissance (à peine 1%) alors qu’il faudrait autour de 1.2%  pour le stabiliser et 1.5% pour commencer à la faire diminuer. Pas d’inversion donc même si sur un mois donné des évolutions contrastés peuvent apparaitre, la tendance loure sera à l’accroissement du chômage. : le nombre des inscrits à Pôle emploi fin janvier sera publié mercredi 26 février à 18h00, à un mois des municipales, alors que le gouvernement parie désormais sur le pacte de responsabilité. Les chiffres de décembre avaient sévèrement acté l’échec de François Hollande, qui avait fait de la baisse du chômage à la fin de l’année 2013 son engagement phare. Non seulement le nombre de demandeurs d’emploi sans activité avait augmenté (+10.200 demandeurs en métropole), mais il avait en plus atteint un record absolu (3,3 millions). Le chef de l’Etat, dont la popularité est plombée par cette contre-performance, avait dit « assumer », tout en estimant en qu’il était parvenu à « stabiliser » le chômage. Au ministère du Travail, on relevait ainsi que la hausse mensuelle moyenne est passée de +33.000 début 2013 à +2.500 à la fin de l’année. En 2013, 177.800 chômeurs sans activité supplémentaires auront poussé la porte de Pôle emploi, parmi eux surtout des seniors. Le nombre de jeunes inscrits a en revanche légèrement baissé. Echaudé, l’exécutif, se refuse désormais à fixer une nouvelle échéance. « L’inversion est derrière nous », « maintenant, il faut que le chômage recule », dit le ministre du Travail, Michel Sapin, soucieux de tourner la page. En plus de son arsenal d’emplois aidés, le gouvernement mise maintenant sur le Pacte de responsabilité proposé au patronat – allègement du coût du travail pour favoriser les embauches -, qui fait figure d’arme ultime. Patronat et syndicats se rencontreront vendredi pour donner le coup d’envoi des discussions. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault leur a donné jusqu’à fin mars pour présenter des propositions, avant d’engager au printemps sa responsabilité devant le Parlement.  En attendant que « la croissance prenne le relais mi-2014″, notamment grâce à ce pacte censé réveiller la confiance des entrepreneurs, Michel Sapin a déjà prévenu qu’il continuerait à utiliser sa « boîte à outils » : 340.000 emplois aidés classiques, 50.000 emplois d’avenir supplémentaires, 100.000 formations d’urgence pour les chômeurs et une « accélération » du contrat de génération, dont le dispositif vient d’être modifié. L’économie française a envoyé dernièrement quelques signaux positifs : pour la première fois depuis le début 2012, elle a recommencé à créer des emplois dans le secteur marchand au 4e trimestre 2013. Une évolution liée principalement à un regain de l’intérim, considéré comme précurseur du marché de l’emploi. Selon l’Insee, la croissance a aussi été un peu plus forte que prévu en 2013 (+0,3%), grâce notamment à un rebond de l’investissement des entreprises. Ce qui fait dire au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, que « la France redémarre ». Mais « il faut aller plus loin pour (…) faire reculer le chômage », reconnaît le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici. « Si on veut créer plus d’emplois, il faut une croissance plus forte que 1% ». La prévision actuelle du gouvernement pour 2014 est de 0,9%, celles des organismes internationaux vont de 0,8% à 1,1%. Or, les économistes estiment généralement que 1,5% est nécessaire pour stopper la hausse du chômage. « Il n’y aura pas de reprise flamboyante cette année, on pourrait donc avoir une stabilisation du chômage, mais pas de baisse », selon Marion Cochard, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). « Cela n’empêchera pas qu’on puisse ponctuellement avoir des chiffres mensuels positifs, mais qui ne correspondront pas à la tendance », dit-elle.  Aucun organisme ne prédit d’embellie cette année. Pour l’Insee, le chômage devrait continuer à grimper pour atteindre 10,6% (11% avec les Dom) fin juin. Selon l’Unédic (assurance chômage), 63.200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires devraient encore venir grossir les rangs des inscrits à Pôle emploi.

 

Elections Européennes : abstention et un radicalisme

Elections Européennes 2014 : abstention et un radicalisme

les sondages prédisent une abstention record, une montée de la gauche radicale et surtout une poussée des partis populistes, comme le PVV (Parti de la Liberté) néerlandais, le Front national français en passant par l’UKIP britannique qui souhaite la sortie de l’UE du Royaume-Uni. Au total, toutes ces formations pourraient recueillir plus de 20% des voix. L’extrême droite devrait pouvoir constituer un groupe, ce qui lui donnera plus de visibilité et des moyens pour peser sur les décisions.  Depuis des mois, les dirigeants européens mettent en garde contre la montée des populismes et des extrémismes, mais ils soulignent aussi que les partis modérés pro-européens conserveront une majorité confortable. Les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) et les libéraux, au pouvoir dans 17 pays, devraient être sanctionnés, les écologistes ne rééditeront pas leur exploit de 2009, et les sociaux-démocrates du PSE devraient progresser pour se retrouver au coude-à-coude avec les conservateurs, voire même les coiffer au poteau. Selon les derniers sondages, ces quatre formations pro-européennes devraient obtenir plus de 70% des sièges. Les équilibres, et les alliances qui se noueront ensuite, détermineront le nom du prochain président de la Commission. Jusqu’à présent, les chefs d’État et de gouvernement le choisissaient au terme de tractations à huis clos. Ils doivent désormais tenir compte des résultats des élections. Les partis européens ont décidé d’aller plus loin en présentant chacun un candidat. La dynamique semble en passe de s’imposer, avec le soutien actif du Parlement, dont les pouvoirs ont été renforcés en 2009 et qui veut accroître son influence. Si cela se confirme, le prix se jouera entre le social-démocrate allemand Martin Schulz, parti très tôt en campagne, et le candidat conservateur, qui sera choisi début mars. L’ancien Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, qui a le soutien de la chancelière allemande Angela Merkel, fait figure de favori face à l’actuel commissaire européen français Michel Barnier. Mais nombre de dirigeants restent très réticents à se voir imposer leur interlocuteur à la tête de l’exécutif européen. « Nous consulterons les groupes parlementaires pour voir si quelqu’un émerge du lot, avec une majorité claire et stable au Parlement européen », a concédé le président sortant du Conseil européen, Herman Van Rompuy, prévenant aussitôt que le futur président devait aussi recueillir une « majorité qualifiée » au sein du Conseil des dirigeants européens. En cas de blocage, d’autres noms pourraient émerger. Parmi eux celui de l’actuelle patronne du FMI, la Française Christine Lagarde. Plusieurs Premiers ministres en exercice sont également en course même si leur fonction les oblige à la discrétion, selon des sources européennes. Le choix s’effectuera aussi dans le cadre d’un grand marchandage concernant trois autres postes : président du Parlement, mais surtout président du Conseil européen, l’émanation des Etats, et chef de la diplomatie de l’UE. « Il faut voir quand on décidera du paquet, en respectant des équilibres homme/femme, géographiques et entre familles politiques », a souligné Herman Van Rompuy.  Quel que soit le futur chef de la Commission, de centre-gauche ou de centre-droit, il devra incarner le changement par rapport à son prédécesseur, José Manuel Barroso critiqué en bloc comme trop libéral, trop soumis aux Etats membres et pas assez politique. Et après des années de réponse dans l’urgence à la crise, les deux grands défis des prochaines années seront la poursuite de l’intégration économique et politique de l’UE, avec son débat corollaire sur les changements de traité, et son affirmation sur la scène internationale, enjeu revenu au premier plan à la faveur de la crise en Ukraine.

 

TPE : peu d’embauches en 2014

TPE : peu d’embauches en 2014

L’année 2013 a été marquée par une baisse des effectifs des TPE. 16 % des employeurs déclarent avoir réduit leurs effectifs (contre 12 % qui les ont augmentés). « En prenant également en compte les entreprises qui employaient des salariés en 2012 et qui sont devenues sans salariés en 2013 (9%), ce sont environ 300.000 TPE qui au total ont réduit leurs effectifs tandis que seulement 120.000 les augmentaient », résument les auteurs de l’étude. « 28% des dirigeants (700.000 entreprises) ont différé ou renoncé à une embauche au cours des deux dernières années, et, dans des secteurs moroses comme le BTP, ce résultat atteint même 35% », poursuivent-ils. Ils notent que « l’absence de croissance n’est pas la première cause du renoncement à l’embauche, puisqu’elle n’est évoquée que par 24% des patrons, largement devancée par le poids des charges sociales et des impôts (70%), suivie par les raisons financières (31%) et le manque de flexibilité incarnée par les difficultés pour licencier Pour 2014, 84% des patrons comptent maintenir à l’identique leurs effectifs, 10% espèrent créer des emplois (+5 points par rapport à l’an passé). L’enquête a été réalisée sur un échantillon de 1.001 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés (hors auto-entrepreneurs), interrogé par téléphone du 20 au 31 janvier 2014. L’échantillon est constitué sur les critères de secteur d’activité, taille, région d’implantation de l’entreprise

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