Archive pour le Tag '2014 !'

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Un peu moins de déficit en 2014

 

Un peu moins de déficit en 2014 (que prévu) mais on pourrait se demander à quel prix en terme de croissance et de chômage.  Le déficit du budget de l’État français a atteint 85,6 milliards d’euros en 2014, ont annoncé jeudi 15 janvier le ministère des Finances et le secrétariat d’État au Budget. En raison de meilleures rentrées fiscales que prévu, le déficit devrait toutefois être inférieur de 3,4 milliards d’euros au niveau retenu dans la loi de finances rectificative de fin 2014 (89,0 milliards), précisent-ils dans un communiqué. « A ce stade, le calcul de la situation budgétaire de l’Etat conforte largement la prévision d’un déficit à 4,4% du Produit intérieur brut en 2014″, a estimé le ministre des Finances Michel Sapin. La charge de la dette est en diminution de 1,7 milliard d’euros par rapport à 2013, grâce à la baisse des taux d’intérêt auxquels l’Etat emprunte, a précisé Bercy dans un communiqué. « La dépense totale de l’Etat, hors éléments exceptionnels, s’élève à 364,8 milliards d’euros, en baisse de 5,8 milliards d’euros par rapport à la prévision de la loi de finances initiale et de 4 milliards d’euros par rapport à l’exécution 2013″, a détaillé Bercy. Les recettes fiscales se sont établies à un niveau légèrement supérieur aux prévisions, à 274,3 milliards d’euros, soit 2 milliards de plus que ce qui était attendu, précisent le ministère des Finances et le secrétariat d’Etat au Budget.

Allemagne: croissance de 1,5% en 2014

Allemagne: croissance de 1,5% en 2014

Une croissance finalement satisfaisante compte tenu de l’environnement international mais qui sera en baisse en 2015. ( pour la France ce sera +0.4% en 2014).  Les comptes publics du pays (Etat fédéral, Etats régionaux, communes et caisses de sécurité sociale) sont ressortis pour leur part en excédent de 0,4% du PIB, a précisé l’Office fédéral des statistiques Destatis.  Après un démarrage en fanfare début 2014 grâce à l’hiver clément, l’économie allemande avait nettement ralenti le rythme au printemps et à l’été, frôlant même la récession. Mais « la conjoncture s’est stabilisée en fin d’année », a déclaré le président de l’Office Roderich Egeler lors d’une conférence de presse à Berlin.  Berlin mise pour le moment sur une croissance de 1,3% cette année, mais le ministère de l’Economie envisagerait un relèvement, rapportait jeudi l’hebdomadaire Die Zeit. Le ministre Sigmar Gabriel doit actualiser le chiffre le 28 janvier.

Insécurité routière : hausse en 2014

Insécurité  routière : hausse en 2014

 

En 2013, 3.268 personnes sont mortes sur les routes de France, soit 10,5% de moins qu’en 2012. Le ministre de l’Intérieur s’est donné pour objectif d’atteindre moins de 3.000 morts à l’horizon 2020. « Le chiffre de novembre n’était pas bon, il y avait une augmentation du nombre de morts de l’ordre de 7%, ce qui ramenait sur la totalité de 2014 l’augmentation du nombre de morts de 5% », a déclaré Bernard Cazeneuve lundi sur BFM TV et RMC. « On sera autour de +5% pour le nombre de morts à la fin de l’année, avec un nombre de blessés plus important », a-t-il ajouté. Il a indiqué que des mesures visant à faire diminuer cette mortalité seraient annoncées en janvier, notamment la mise en place de nouveaux tests salivaires pour détecter alcool et drogues avec des résultats plus rapides.  Bernard Cazeneuve a aussi annoncé l’expérimentation en 2015 de la limitation de vitesse à 80 km/h sur deux ou trois axes « particulièrement accidentogènes », une mesure qui ne sera toutefois pas généralisée. En 2013, 25% des accidents mortels étaient dus à la vitesse, 20% à l’alcool, 14% à des refus de priorité et 4% à l’usage de stupéfiants, selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière. 

Sondage -Les scandales politiques de 2014 : Thévenoud, Trierweilller, Lepaon, Bygmalion et les autres

Sondage -Les  scandales politiques de 2014 : Thévenoud, Trierweilller, Lepaon, Bygmalion et les autres

 

Beaucoup des principaux scandales recensés dans le sondage Odoxa pour Le Parisien et i>Télé, tourne autour de Hollande. Les Français classant d’abord Thévenoud le secrétaire D’Etat choisi par Hollande (Thévenoud par ailleurs procureur de Cahuzac !) ; ensuite le vaudeville avec Trierweilller, aussi l’affaire Jouyet- le copain de Hollande- et de sa sulfureuse conversation avec Fillon. Le classement du sondage Odoxa :

 

1 – Thomas Thévenoud pour sa phobie administrative

Neuf jours. Nommé le 26 août, Thomas Thévenoud s’en est allé le 4 septembre. Le Président François Hollande a mis fin aux fonctions du secrétaire d’État au Commerce extérieur, « à sa demande » et « pour des raisons personnelles ».  »Dans le cadre des nouvelles normes mises en place par le gouvernement dans le cadre de la transparence de la vie politique, il s’est avéré qu’il y avait un problème de déclaration d’impôt », a expliqué alors Matignon, en précisant qu’il ne s’agissait « en aucun cas d’une démission pour un motif de désaccord politique ». Des problèmes de régularité avec le fisc qui ont trouvé une justification des plus originales de la part de l’éphémère secrétaire d’État. Thomas Thévenoud a évoqué une « phobie administrative » qui l’aurait empêchée de réaliser les démarches à temps. Et cette révélation n’a été que la première d’une longue série : PV impayés, ardoise chez un kinésithérapeute, factures EDF en attente, société non-déclarée… Malgré la tempête Thomas Thévenoud s’est accroché à son siège de député de Saône-et-Loire.

 

2 – Valérie Trierweiler : « Merci pour ce moment »

Valérie Trierweiler a réalisé le meilleur démarrage littéraire de l’année 2014. L’ancienne Première dame, auteure de Merci pour ce moment, a vendu 145.000 exemplaires de son livre-témoignage sur le temps qu’elle a passé à l’Élysée aux côtés de François Hollande en seulement quelques jours après sa sortie. Un livre sulfureux qui n’a certainement pas aidé le Président lors de cette année difficile. On retiendra notamment la polémique sur les « sans-dents ». L’ancienne Première dame écrit : « Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le Président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : ‘les sans-dents’, très fier de son trait d’humour». François Hollande a vécu ce récit comme « un coup porté à [sa] vie toute entière ». « Vous croyez que j’ai oublié d’où je viens ? Mon grand-père maternel, petit tailleur d’origine savoyarde, (…) mon grand-père paternel, lui, était instituteur, issu d’une famille de paysans pauvres du Nord de la France. Et vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d’où je tiens mes racines, ma raison de vivre ? », s’était-il justifié alors.

 

3 – Thierry Lepaon pour les travaux de son appartement

Thierry Lepaon, numéro 1 de la CGT, aurait fait financer les coûteux travaux de rénovation de son appartement de fonction par la Centrale. Dans son édition du mercredi 29 octobre 2014, Le Canard Enchaîné affirmait que le syndicat aurait réglé la note de 130.000 euros pour aménager les 120 m² de son secrétaire général.  Un home cinéma ou encore une télé dans chaque chambre. Le tout avec vue sur la forêt. À sa prise de fonction à Paris en mars 2013, Thierry Lepaon aurait eu un certain nombre d’exigences, selon l’hebdomadaire satirique.  Thierry Lepaon a annoncé avoir appris le montant de ces travaux dans la presse. Le leader de la CGT a par la suite expliqué que cette affaire « révèle des failles majeures dans le fonctionnement interne de prise de décisions (…) Une faille qu’il faut absolument corriger », a-t-il déclaré, en soulignant que « les arbitrages et la décision finale » n’avaient été « ni débattus, ni validés par une instance ».

 

4 – Jérôme Lavrilleux dans l’affaire Bygmalion

Jérôme Lavrilleux n’était pas le plus connu des responsables UMP. Malheureusement pour lui, son nom n’a commencé à être connu qu’en mai dernier, lorsqu’il est devenu l’un des éléments déclencheurs du séisme qui secoue l’opposition : l’affaire Bygmalion.  Invité de BFMTV le 26 mai, l’eurodéputé du Nord-Ouest a avoué, les larmes aux yeux, avoir fait de fausses factures pour couvrir le dérapage des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. « Je n’ai jamais eu à discuter ce genre de sujet, ni avec M. Sarkozy, ni avec M. Copé. J’assume mes responsabilités », explique-t-il alors.

 

5 – Jean-Pierre Jouyet pour son déjeuner avec François Fillon

Dans un enregistrement, Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Élysée, raconte aux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme que l’ancien Premier ministre François Fillon lui aurait demandé, lors d’un déjeuner le 24 juin, d’accélérer les procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy pour empêcher le retour de son rival, et de « taper vite ». Une déclaration « off » qui a entraîné des réactions en chaîne et moult plaintes en diffamation.

 

6 – Arnaud Montebourg « démissionne »

Après une cohabitation difficile avec Manuel Valls et quelques couacs retentissants, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg a annoncé le lundi 25 août qu’il croyait « nécessaire de reprendre sa liberté » en dehors du gouvernement, et que Manuel Valls avait accepté de « la (lui) rendre ». Un renvoi qui prend la forme diplomatique de la démission et qui marque surtout un schisme idéologique au sein de la majorité.  Benoît Hamon et Aurélie Filippetti quitteront eux aussi – après des désaccords de fond – le gouvernement Valls.

 

2015- Sondage économie: pire que 2014

 

2015- Sondage économie: pire que 2014

 

Comme dit Valls :  le chômage peut s’améliorer si la croissance repart (déclaration après la publication des chiffres catastrophique de novembre +0.8%) et 6% sur un an. Ce que pensent aussi les Français mais qui n’y croient pas. Hormis les sympathisants socialistes (au fait ils sont combien ? 15% ?) qui vivent sans doute dans le virtuel, les  Français pensent à  juste titre que la situation économique va encore se dégrader en 2015.Les Français  estiment que la situation économique française sera moins bonne à la fin de l’année 2015. Près des deux tiers des Français pensent que la situation économique de l’Hexagone sera moins bonne à la fin de l’année prochaine et à la fin du mandat de François Hollande qu’actuellement, selon un sondage BVA-Orange. Ils sont ainsi 68% à penser que la situation économique française sera moins bonne à la fin de l’année 2015, alors que 30% pensent qu’elle sera meilleure. Les sympathisants socialistes sont les plus optimistes, avec 77% d’opinions positives. En revanche, 68% des sympathisants des partis situés à gauche du PS pensent qu’elle sera moins bonne fin 2015 qu’actuellement. Les sympathisants de la droite sont les plus pessimistes: 89% des partisans de l’UMP pensent que l’économie va se dégrader d’ici un an et 98% des proches du Front national. Par catégorie socioprofessionnelle, les couches les plus défavorisées sont les plus pessimistes, avec 81% d’opinions négatives contre 66% pour les catégories les plus favorisées. Malgré les promesses faites par François Hollande, 64% des Français pensent que l’état de l’économie sera moins bon à l’issue de son mandat en mai 2017, contre 31% qui pensent qu’il sera meilleur. Là encore les sympathisants socialistes sont 76% à penser qu’elle sera meilleure, alors que 58% des partisans des partis à gauche du PS pensent qu’elle sera moins bonne. A droite, 89% des sympathisants de l’UMP et 92% de ceux du Front national pensent aussi qu’elle sera moins bonne.   »Échaudés par les nombreuses promesses d’améliorations économiques non tenues, les Français n’y croient plus », commente Eric Bonnet, directeur des études politiques à BVA Opinion. « Seule une baisse visible et durable du taux de chômage pourrait sans doute changer leur vision sombre de l’avenir. Mais pour le moment, rien ne semble encore l’annoncer ».

 

Sondage économie : 2015 pire que 2014

Sondage économie : 2015 pire que 2014

 

Hormis les sympathisants socialistes (au fait ils sont combien ? 15% ?) qui vivent sans doute dans le virtuel, les  Français pensent à  juste titre que la situation économique va encore se dégrader en 2015. estiment que la situation économique française sera moins bonne à la fin de l’année 2015. Près des deux tiers des Français pensent que la situation économique de l’Hexagone sera moins bonne à la fin de l’année prochaine et à la fin du mandat de François Hollande qu’actuellement, selon un sondage BVA-Orange. Ils sont ainsi 68% à penser que la situation économique française sera moins bonne à la fin de l’année 2015, alors que 30% pensent qu’elle sera meilleure. Les sympathisants socialistes sont les plus optimistes, avec 77% d’opinions positives. En revanche, 68% des sympathisants des partis situés à gauche du PS pensent qu’elle sera moins bonne fin 2015 qu’actuellement. Les sympathisants de la droite sont les plus pessimistes: 89% des partisans de l’UMP pensent que l’économie va se dégrader d’ici un an et 98% des proches du Front national. Par catégorie socio-professionnelle, les couches les plus défavorisées sont les plus pessimistes, avec 81% d’opinions négatives contre 66% pour les catégories les plus favorisées. Malgré les promesses faites par François Hollande, 64% des Français pensent que l’état de l’économie sera moins bon à l’issue de son mandat en mai 2017, contre 31% qui pensent qu’il sera meilleur. Là encore les sympathisants socialistes sont 76% à penser qu’elle sera meilleure, alors que 58% des partisans des partis à gauche du PS pensent qu’elle sera moins bonne. A droite, 89% des sympathisants de l’UMP et 92% de ceux du Front national pensent aussi qu’elle sera moins bonne.   »Échaudés par les nombreuses promesses d’améliorations économiques non tenues, les Français n’y croient plus », commente Eric Bonnet, directeur des études politiques à BVA Opinion. « Seule une baisse visible et durable du taux de chômage pourrait sans doute changer leur vision sombre de l’avenir. Mais pour le moment, rien ne semble encore l’annoncer ».

 

Chine : première puissance économique mondiale en 2014

Chine : première puissance économique mondiale en 2014

 

En 2014, le produit intérieur brut (PIB) chinois va atteindre 17.632 milliards de dollars, contre « seulement » 17.416 milliards de dollars pour le PIB américain. En d’autres termes, le géant asiatique représente désormais 16,5% de l’économie, contre 16,3% pour les Etats-Unis. Un « tremblement de terre économique » pour Market Watch, qui rappelle qu’encore en 2000, le PIB américain représentait trois fois celui de la Chine.  Cette situation va se pérenniser, et l’ex-puissance communiste va prendre de plus en plus d’avance sur son ex-rivale capitaliste dans les cinq années à venir. L’institution prévoit ainsi qu’en 2019, la Chine atteigne 27 milliards de dollars de PIB, quand les Etats-Unis ne seront qu’à 22 milliards. Ces chiffres sont exprimés en parité de pouvoir d’achat (PPA). C’est-à-dire que le FMI n’a pas utilisé les taux de change officiels pour convertir les monnaies entre elles. Ses économistes ont considéré qu’une somme en yuan équivaut une autre en dollar à partir du moment où elles permettent d’acheter autant de produits dans les pays où ces changes ont cours.  A taux de change officiels en revanche, l’économie américaine demeure plus importante que l’économie chinoise. Mais cette méthode de calcul ne vaut pas grand-chose aux yeux du média économique américain. Car « est-ce que l’économie américaine va vraiment ralentir si le dollar baisse? Est-ce que la récente chute du yen signifie la disparition de l’économie japonaise? » demande le site. Cet évènement économique va, à plus ou moins long terme, avoir de vastes répercussions géopolitiques, estime l’éditorialiste de Market Watch. Parce que « le pouvoir politique et militaire a toujours été fonction de la puissance économique ». Le site liste ainsi le déclin de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Espagne sur la scène internationale à mesure que leur richesse s’amenuisait par rapport à leurs voisins.

Budget 2014:nouveau trou de 10 milliards d’euros

Budget 2014:nouveau  trou de 10 milliards d’euros

 

L’impôt tue l’impôt ; la preuve, il manque 10 milliards dans le budget 2014 et du coup le déficit va complètement dériver. De quoi donner des armes à Bruxelles pour punir la France dans quelques mois  mais ce serait une amende de 4 milliards environ qui plomberait un peu plus les comptes !  En fait ce sont les impôts qui rentrent mal, l’impôt sur les revenus, sur les sociétés et sur la TVA. Bref le cercle vicieux, la fiscalité plombe la croissance et les recettes fiscales baissent mécaniquement ;  mais le gouvernement accroit encore la pression fiscale (sans parler du prix des services) et la croissance est encore davantage inexistante. Le  trou de 10 milliards d’euros d’autant plus difficile à comprendre que les recettes non fiscales (amendes, jeux, …) ressortent à 13,7 milliards d’euros alors qu’était prévu 14,2 milliards d’euros.  C’est donc du côté de l’impôt qu’il faut regarder. Les recettes fiscales étaient estimées à 284,7 milliards d’euros. Elles n’atteignent finalement que 272,9 milliards d’euros. Et différents impôts sont en cause.  Tout d’abord, l’impôt sur le revenu. Il devait rapporter 75,3 milliards d’euros, finalement cela ne sera que 68,3 milliards d’euros. Ensuite, l’impôt sur les sociétés ne devrait rapporter que 34,9 milliards d’euros alors que Bercy tablait sur 36,2 milliards d’euros. Et enfin, la TVA rapporterait finalement 137,8 milliards d’euros contre 139,3 milliards d’euros estimés.  Christian Eckert, secrétaire d’Etat au Budget, a tenté, le 1er décembre, d’apporter certaines réponses. Celui lui, le manque à gagner serait, en partie, dû au geste fiscal pour les plus modeste, à une « importante moins-value sur les revenus des capitaux mobiliers » et les plus-values mobilières, et à une baisse des bénéfices, notamment pour les artisans qui intègrent ces bénéfices dans leur revenu imposable. Autre explication: la faible croissance. Elle ne dépassera pas 0,4% du PIB alors l’hypothèse de base était 0,9%. Pour certains, la raison serait surtout la courbe de Laffer « trop d’impôt tue l’impôt ».

Amendes de 60 milliards pour les banques en 2014

Amendes de 60 milliards pour les banques en 2014

180 milliards entre 209 et 2014 dont 80 pour 2014, c’est le Les coûts liés aux litiges  (la plupart liés aux tricheries), un coût qui a nettement augmenté depuis le début de la crise financière, les banques américaines ayant réglé à elles seules 65% de la facture totale.  Une disproportion qui s’explique par des régulateurs américains particulièrement actifs: la quasi-totalité (98%) des 115 milliards de dollars payés par les banques américaines viennent de demandes de leur régulateur, tout comme près de la moitié (45%) des 63 milliards versés par les banques européennes.  Pour les banques américaines, c’est à partir de 2011 que les coûts se sont envolés, avec les litiges liés aux crédits « subprimes » (crédits hypothécaires à risques), alors que c’est à partir de 2012 que la facture s’est alourdie côté banques européennes, avec notamment les scandales de manipulation des taux interbancaires (Libor, Euribor), des affaires de blanchiment d’évasion fiscale, ou de violation d’embargos aux Etats-Unis.   »Il est inutile d’essayer de contourner les régulations. Au contraire, les banques doivent se montrer de bonne volonté, aller plus loin encore que les exigences du régulateur », explique l’une des responsables de l’étude citée dans le communiqué, Gwenhaël Le Boulay, directeur associé au BCG Paris. Le rapport, intitulé « Risques globaux: vers des banques transparentes », souligne la pression croissante exercée par la régulation sur le secteur: « chaque région, chaque produit, chaque entité légale est, ou sera prochainement, soumis à une régulation spécifique ».   »Pour assurer la transition réglementaire, il est essentiel que les banques établissent un plan précis de gestion des risques réglementaires et mettent en place une structure de contrôle », estiment les auteurs. Reste à savoir si les bénéfices des tricheries (qui ne sont pas toutes décelées loin s’en faut notamment dans les pardis fiscaux)) ne sont pas plus profitable que les amendes !

Croissance américaine : seulement 2% en 2014

Croissance américaine : seulement 2% en 2014

Certes c’est mieux qu’en Europe mais ne n’est pas pour autant forcément très rassurant au regard de l’évolution de la politique monétaire menée par la FED. A première analyse l’économie américaine paraît très dynamique si l’on sen tient aux résultats du troisième trimestre (3,5% en rythme annuel). Pour autant la croissance de l’année 2014 sera de l’ordre de  2%. La consommation reste freinée par la montée des inégalités: la majeure partie de la population voit ses revenus au mieux stagner. La DED vient de décider de stopper ses rachats massifs d’actifs mais cela pourrait être de nature à faire monter les taux d’intérêts et à freiner les investissements. La décision de la FED pourrait donc être prématurée (sans compter les effets négatifs d’une éventuelle remontée des taux ailleurs notamment en Europe). Certes on se fie sur un chômage officiel en diminution (moins de 6% de la population) mais il convient de relativiser ces chiffres nombre de chômeurs n’étant pas indemnisés ni inscrits come tels.

Chômage : 2013, l’année de l’inversion ratée, 2014, l’année de l’oubli

Chômage : 2013, l’année de l’inversion ratée, 2014, l’année de l’oubli

 

Grande différence en 2013, on ne parle plus guère de la montée du chômage en 2014 juste une fois par mois lors de la publication des chiffres par Pôle emploi ; ensuite on passe  autre chose ; En 2013, c’était l’inversion du chômage qui faisait le titres parce que le gouvernement, Hollande en tête, ne cessait d’affirmer cette ânerie. Mais en 2014 les grands médias semblent résignés ; ils ont juste relevé une petite amélioration en août où traditionnellement les chômeurs ne s’inscrivent pas. C’est tous les ans le même phénomène. Ce qui ne les empêche pas de titrer  » après  l’amélioration du mois d’août… »…etc. etc. En réalité la démission est collective. Démission du gouvernement affronté maintenant au risque de récession, démission auusi des experts patentés des médias  qui ont tout misé sur l’austérité avec le succès que l’on sait. Par parenthèse on ne voit et on n’entend guère le nouveau prix Nobel d’économie, sans doute trop discret et pas assez sexy pour les médias. C’est aussi la résignation dans le pays ; finalement peu ou pas de protestation, on s’habitue à ce drame économique à cette souffrance, à cette humiliation. D’autant que les grands médias ne cessent de nous bassiner avec 2017. En septembre, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A (c’est-à-dire ceux n’ayant aucune activité) à Pôle emploi a de nouveau progressé de 19.200, selon les données publiées ce vendredi à 18h par le ministère du Travail. Sur un mois la hausse est de 0,6% et de 4,3% sur un an. Au total, plus de 3,43 millions de personnes sont aujourd’hui en France sans aucune activité, ce qui constitue un nouveau record.  Si l’on ajoute les chômeurs en activité réduite, la France comptait fin septembre 5,12 millions de personnes inscrites à Pôle emploi en catégories A, B et C. Un chiffre en progression de 1% sur un mois, soit 50.200 demandeurs de plus, et de 5,7% sur un an. Le ministère du Travail a beau jeu de souligner que «la progression moyenne du chômage ralentit sur le trimestre à +11.400 par mois, contre un rythme de 16.300 par mois au deuxième trimestre et 14.000 au premier trimestre», il n’y a guère de raisons de se réjouir d’une quelconque amélioration.

Entreprises : nouvelle baisse des marges en 2014 (INSEE)

Entreprises : nouvelle baisse des marges en 2014 (INSEE)

Finalemenet le CICE n’aura pas servi à grand-chose, ses bénéfices ont été mangés par l’absence de la demande et au total les marges des entreprises vont encore baisser en 2014. Les dépenses d’investissement des entreprises se replieraient de nouveau, pénalisées par l’atonie persistante de la demande. Elles reculeraient de 0,3% au troisième trimestre et de 0,2% au quatrième, leur repli atteignant 0,6% sur l’ensemble de l’année. Le taux de marge des entreprises ne progresserait pas en 2014, s’établissant à 29,4% après 29,8% en 2013 et 30,5% en 2012, malgré l’effet favorable du CICE, souligne par ailleurs l’Insee. La croissance des exportations serait un peu plus soutenue qu’au premier semestre, grâce notamment aux effets de la dépréciation de l’euro.  Mais la demande étrangère restera peu dynamique, prévoit l’institut de conjoncture, qui s’attend à une croissance du PIB de la zone euro de 0,2% aux troisième et quatrième trimestres tirée par l’Allemagne et l’Espagne.  Au total, la contribution du commerce extérieur à la croissance sera nulle au second semestre comme sur l’ensemble de l’année. La consommation publique progresserait quant à elle de 0,3% par trimestre d’ici fin 2014, sa croissance se maintenant en moyenne sur l’année sur le même rythme (+1,8%) que les années précédentes (+1,7% en 2012 et +1,9% en 2013). L’Insee souligne que ce scénario est entouré d’aléas qui portent notamment sur la demande des entreprises en France comme dans la zone euro.  « Si la dégradation estivale du climat des affaires s’accentue à l’automne, leur attentisme pourrait peser plus encore sur la demande intérieure », écrit l’Insee en évoquant les incertitudes liées aux différentes crises géopolitiques, notamment en Ukraine. « En revanche, si la dépréciation récente de l’euro se poursuit, les entreprises européennes pourraient revoir en hausse leurs anticipations de demande », poursuit l’institut, dont le chef du département de conjoncture a rappelé qu’une dépréciation de 10% de l’euro se traduit par 0,5 point de croissance en plus à l’horizon d’un an. « L’attitude résolue des autorités monétaires à éviter tout risque de déflation pourrait aussi inciter les entreprises à augmenter un peu plus leur niveau de dépenses », estime aussi l’Insee.

 

Italie: encore en récession en 2014 d’après le FMI

Italie:  encore en récession en 2014 d’après le FMI

 

 Pas d’amélioration de la croissance en Italie en dépit des réformes déjà engagées. Le produit intérieur brut (PIB) de l’Italie se contractera en 2014 pour la troisième année consécutive et sa dette publique continuera d’enfler, a estimé jeudi le Fonds monétaire international (FMI), qui appelle le gouvernement de Matteo Renzi à mettre en œuvre les réformes qu’il a promises. Le PIB devrait reculer de 0,1% cette année après des baisses de 1,9% en 2013 et 2,4% en 2012, prévoit le FMI, qui s’attendait auparavant à une croissance de 0,3% pour 2014. L’organisation de Washington, dont les prévisions pour l’Italie ont été systématiquement trop optimistes ces dernières années, table sur un rebond du PIB de 1,1% en 2015, une prévision inchangée par rapport à celle publiée en juillet, grâce à l’amélioration des conditions de crédit et à l’impact de l’assouplissement de la politique de la Banque centrale européenne (BCE). Toutefois, le chef de la mission du FMI en Italie a expliqué que les indicateurs italiens publiés depuis l’établissement des nouvelles prévisions avaient été décevants et qu’ils devraient conduire à une nouvelle révision à la baisse pour cette année et l’an prochain lorsque le Fonds publiera ses perspectives économiques mondiales en octobre.  Le ratio d’endettement de l’Italie devrait augmenter de près de quatre points pour atteindre 136,4% du PIB fin 2014 contre 132,6% en 2013, précise le FMI dans les conclusions de sa mission annuelle de consultation.  Il appelle donc le gouvernement Renzi à assurer une « mise en œuvre déterminée » de son programme de réformes, censé faire reculer un chômage record et améliorer la productivité de l’économie italienne. Le FMI estime que la croissance potentielle de l’Italie (le rythme d’expansion que le pays est susceptible d’atteindre sans générer d’inflation) est désormais proche de zéro. Kenneth Kang, le chef de la mission du FMI, a déclaré qu’elle pourrait atteindre 0,5% « à moyen terme ».  L’OCDE et la Cofindustria, la principale organisation patronale italienne, ont l’une et l’autre dit cette semaine tabler sur une contraction de 0,4% du PIB italien cette année. L’OCDE prévoit une croissance de 0,1% l’an prochain et la Cofindustria sur un rebond de 0,5%. Malgré la baisse du PIB, le déficit public italien devrait rester contenu à 3,0%, le plafond fixé par la Commission européenne, pour la troisième année consécutive.

 

Zone euro : croissance limitée à 1% en 2014 (BCE)

Zone euro : croissance limitée à 1% en 2014 (BCE)

 

La  BCE avertit, la croissance sera très faible en zone euro en 2014. Une banque centrale qui (comme nombre de politiques) se transforme désormais en commentateur  de l’actualité économique  et non en acteur. La question n’est pas  de savoir si on va se limiter à 1% environ, tous les experts le savent depuis longtemps mais ce que compte faire la BCE pour vraiment relancer à partir de 2015.Or sur ce point tout ce que fait la BCE consiste à  constater les limites de sa politique de faible taux d’intérêt. Draghi muselé actuellement par Merkel promet seulement de « prendre les masures utiles le moment venu ». Une forme d’attentisme incompréhensible de la part de responsables. De ce point de vue l’Allemagne portera une grave responsabilité si la crise européenne devait s’aggraver car rien ne dit que la reprise sera très dynamique en 2015 et même qu’elle sera supérieure à 2014. En tout cas le pari de la reprise en 2014 est raté !  La Banque centrale européenne (BCE) prévoit donc  le retour à une expansion modeste dans la zone euro au troisième trimestre mais la croissance sera inférieure à 1% sur l’ensemble de l’année, a déclaré son vice-président Vitor Constancio. « Nous anticipons qu’après l’accroc du deuxième trimestre il y aura une croissance positive au troisième trimestre mais que la croissance de l’ensemble de l’année sera à moins de 1%, ce qui est très faible », a-t-il dit à la presse samedi après une réunion des ministres des Finances de l’Union européenne à Milan. La croissance de la zone euro a stagné au deuxième trimestre après un chiffre positif de 0,2% en janvier-mars et, selon les économistes interrogés par Reuters, elle ne devrait pas dépasser 0,8% sur la totalité

 

Déficits: 57% de dépenses publiques et nouveau dérapage en 2014 et 2015

Déficits: 57% de dépenses publiques et nouveau dérapage en 2014 et 2015

 

La France ne parvient pas réduire ses déficits car elle ne veut pas remettre en cause la taille de son administration.( 5,5 millions de fonctionnaires dont 500 000 de plus en dix ans) ; Une administration ( nationale et locale ) qui pèse évidemment sur le poids de la masse salariale dans les budgets ; le plus grave c’est que cette masse de fonctionnaires génère en plus des dépenses inutiles ( fonctionnement, investissements) qui sont  en quelque sorte de nature existentielle et surtout,  par leur bureau bureaucratie, qui  occasionne des coûts considérables pour les entreprises.  Le gouverneur de la Banque de France a donc pressé jeudi le gouvernement de couper davantage dans les dépenses publiques après l’annonce d’un sérieux dérapage du déficit, ce qu’il refuse pour l’instant d’envisager même si la faiblesse de l’inflation menace son plan d’économies. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a annoncé mercredi que le déficit public augmenterait cette année à 4,4% du PIB contre 4,1% en 2013, après quatre ans de baisse.  Il reculerait à peine l’an prochain, à 4,3%, et ne reviendrait pas sous la limite européenne de 3% d’ici l’élection présidentielle de 2017, au lieu de 2015, en violation des engagements pris auprès des partenaires européens de la France. « C’est l’heure du sursaut ou du déclin », a déclaré jeudi Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, sur Europe 1. « Il faut couper hardiment dans les dépenses, on y va beaucoup trop timidement. » Le gouvernement s’est fixé pour but un effort de 50 milliards d’euros sur les dépenses publiques sur la période 2015-2017, soit l’équivalent de 4% du total de celles-ci. Mais ces économies sont en partie théoriques car mesurées par rapport à une hausse « tendancielle » des dépenses calculée par Bercy sur la base d’un rythme d’inflation beaucoup plus élevé qu’aujourd’hui. La Cour des comptes a estimé ainsi en juin que ces 50 milliards d’euros d’économies signifiaient que les dépenses de l’Etat, des collectivités locales et de la Sécurité sociale augmenteraient de 62 milliards d’euros sur 2015-2017 au lieu de 112 milliards. Le plus gros effort est prévu pour 2015, avec 21 milliards d’euros, un montant confirmé mercredi par Michel Sapin qui avait laissé entendre le contraire la semaine passée en invoquant l’impact de la faiblesse de l’inflation. Cela signifie que, en plus de ce qui est déjà programmé, le gouvernement devra trouver encore deux milliards d’euros d’économies pour boucler ses projets de budget de l’Etat et de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015.Pour Christian Noyer, il faut aller plus loin, les économies réalisables sans pénaliser la croissance étant nombreuses.   »Il y a des gisements d’économies très importants », a-t-il déclaré jeudi, évoquant les multiples rapports de la Cour des comptes qui proposent des milliards d’euros d’économies dans tous les domaines.  Dans son dernier rapport sur les finances publiques, la Cour s’intéressait à trois postes de dépenses dont elle juge la maîtrise prioritaire : la masse salariale, les dépenses d’assurance maladie et celles des collectivités. Certaines de ses propositions se heurtent cependant aux choix de François Hollande, qui a mis fin à la politique de réduction du nombre de fonctionnaires, un important gisement potentiel d’économies, comme promis pendant sa campagne.

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