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Prévisions économiques Bruxelles : croissance zéro en France et en récession en zone euro 2013

Prévisions économiques Bruxelles : croissance zéro en France et  en récession en zone euro 2013

Paris va enregistrer un déficit public de 3,7% en 2013 et de 3,9% l’an prochain, autrement dit le pays ne rentrera pas dans les clous européens qui lui impose de ramener son déficit en-deçà de 3% du Produit intérieur brut cette année, selon les prévisions économiques d’hiver de Bruxelles.  La faute notamment à une croissance au point mort (0% en 2012 et 0,1% prévu en 2013), et à un problème de compétitivité.  Cette nouvelle n’est pas une surprise. La France avait pris les devants, en reconnaissant qu’elle ne pourrait tenir l’objectif de 3%. Tout en promettant d’être « le plus près possible », le président François Hollande a refusé « d’ajouter des mesures aux mesures » pour ne pas « tomber dans l’austérité ».  Mais avec le renforcement de la surveillance mise en place depuis le début de la crise, les États membres s’exposent à des sanctions financières en cas de dérapages budgétaires.  Dans l’immédiat, Bruxelles penche pour la clémence. Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, n’a pas exclu vendredi d’accorder à la France un délai jusqu’en 2014 pour atteindre l’objectif de 3%. « Nous reviendrons sur la question au mois de mai, (…) après que la France aura présenté ses programmes de stabilité et de réformes, qui devraient inclure un examen complet et profond des dépenses publiques », a-t-il affirmé.  En attendant, l’exécutif européen demande à la France de poursuivre ses efforts budgétaires et ses réformes structurelles pour la croissance et l’emploi, rappelant que sa santé « est au cœur de la stabilité de toute la zone » euro.  L’Allemagne, principal partenaire de la France, doit être quasiment à l’équilibre cette année (-0,2%) et l’atteindre en 2014, avec une croissance de 0,5% et 2%.  Mais la situation de la France, deuxième économie de la zone euro, n’est pas isolée: d’après les prévisions de la Commission, l’Espagne devrait connaître de lourds dérapages budgétaires. Le pays, englué dans la récession et le chômage de masse, devrait enregistrer un déficit public de 10,2% en 2012, de 6,7% en 2013 et de 7,2% en 2014. Des chiffres bien éloignés des objectifs affichés par Madrid d’atteindre un déficit de 4,5% cette année et de 2,8% l’an prochain.  L’Espagne a déjà obtenu des délais de la Commission européenne pour réduire son déficit et peut espérer un nouveau traitement de faveur, même si cela est « prématuré », selon M. Rehn.  Le pays a mis en place un plan de rigueur qui doit permettre d’économiser 150 milliards d’euros sur trois ans et le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a annoncé mercredi « une seconde génération de réformes », afin de stimuler l’emploi et l’activité des petites entreprises.  Ces dérapages budgétaires s’inscrivent dans un contexte difficile pour la zone euro, qui devrait rester en récession en 2013.  Le PIB devrait reculer de 0,3% cette année, contrairement aux précédentes estimations de la Commission qui tablait sur une croissance au point mort. Bruxelles table sur une reprise seulement en 2014, avec un PIB en hausse de 1,4%. Pour l’Union européenne dans son ensemble, la croissance sera d’un petit 0,1% cette année et de 1,6% en 2014.  Sur les 17 pays de l’Union monétaire, seul Chypre qui attend la mise en place d’un programme d’assistance financière devrait encore être en récession en 2014, contre sept pays cette année (Grèce, Espagne, Italie, Chypre, Pays-Bas, Portugal et Slovénie).  Mais l’austérité et la récession actuelles se traduisent par une nouvelle aggravation du chômage, qui devrait dépasser les 12% de la population active en 2013, soit près de 20 millions de personnes sans emploi. Avec des pointes à 27% pour l’Espagne et la Grèce.  La dette publique dépassera les 95%, avec des pics à près de 130% en Italie et plus de 175% en Grèce.   »Le retour de la croissance viendra d’abord de la demande extérieure. L’investissement et la consommation devraient repartir plus tard dans l’année et en 2014, la demande intérieure devrait être le principal vecteur de la croissance », a estimé la Commission.   »Nous devons continuer sur la voie des réformes », a estimé M. Rehn, au risque selon lui de « saper le retour de la confiance et de retarder la nécessaire reprise de la croissance et de la création d’emplois ».

 

Sondage : pas de redémarrage de la consommation en 2013

Sondage : pas de redémarrage de la consommation en 2013

 

 

Publiée ce matin, la dernière vague du baromètre Viavoice-BPCE des projets des Français pour « Les Echos » et France Info ne laisse pas présager d’un prochain redémarrage de la consommation. Non seulement car le pouvoir d’achat est sous pression mais aussi parce que les Français ne semblent pas enclins à puiser dans leurs bas de laine.  Près de la moitié des personnes interrogées (48 % précisément) anticipent une baisse de leur pouvoir d’achat au cours des trois prochains mois. Cette crainte se stabilise par rapport à l’enquête de décembre (- 1 point) et poursuit sa décrue par rapport à son pic d’octobre (- 9 points). A l’époque, l’annonce d’un budget de rigueur pour 2013 avait emmené les inquiétudes à un niveau record. En ce début d’année, les craintes restent tout de même élevées. En dépit du net reflux de l’inflation, les inquiétudes restent particulièrement vives sur l’évolution du prix de l’essence ou de l’électricité, tandis que l’alimentation reste en tête des dépenses qui préoccupent le plus.  «  Le pouvoir d’achat demeure pris en tenaille entre hausses d’impôts, faibles revalorisations des prestations sociales et pression sur les salaires », commentent les experts de Viavoice. Dans ce contexte, toute la question est de savoir si les Français vont puiser ou non dans leur épargne pour consommer. L’environnement incertain et la montée du chômage devraient limiter l’ampleur du phénomène. Et le baromètre Viavoice ne donne pas non plus beaucoup d’espoir. Les intentions d’épargne demeurent stables pour les mois à venir : 11 % des Français envisagent de mettre plus d’argent de côté (+ 1 point) et 36 % autant qu’avant (+ 1 point).  Et ce n’est visiblement pas la baisse du taux de rémunération du Livret A et du livret de développement durable (LDD) qui va pousser les Français à lâcher du lest : alors que le taux tombe vendredi de 2,25 % à 1,75 %, seuls 4 % des sondés déclarent qu’ils vont dépenser « davantage d’argent que prévu » actuellement placé sur un livret de ce type. Très peu (8 %) envisagent également de transférer une partie de leur épargne sur d’autres comptes ou placements. Parmi eux, les plus enclins à agir sont les jeunes actifs ou les catégories aisées, « ces dernières disposant potentiellement de portefeuilles plus diversifiés que la moyenne des Français, ce qui facilite ces transferts », précise Viavoice.  En clair, la majorité des sondés envisage donc de maintenir son épargne sur le Livret A ou le LDD. Le rehaussement du plafond peut même les encourager à en placer plus. L’engouement des Français pour le Livret A, qui a déjà enregistré une collecte historique en 2012, n’est pas près de retomber.

 

 

 

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Pacte de stabilité : remis en cause en France et ailleurs 2013

Pacte de stabilité : remis en cause en France et ailleurs 2013

A peine signé, le pacte de stabilité est déjà remis en cause dans les faits. De toute évidence, les pays européens très endettés ne pourront tenir les objectifs y compris la France. La commission européenne par la voix de son commissaire aux affaires économiques a d’ailleurs convenu qu’il fallait sans doute donner un peu plus de temps à l’Espagne qui s’enfonce en matière de croissance, d’emploi mais aussi de dettes. Ramener le déficit français à 3% est à la fois illusoire et dangereux ; c’est aussi ce que pense maintenant  la directrice générale du FMI ;  s’exprimant à Davos, elle a non seulement estimé l’objectif français de ramener le déficit public à 3% «extraordinairement ambitieux», mais a aussi appelé les Européens à décider «collectivement» de «prendre un peu plus de temps plutôt que d’avancer à marche forcée» pour rétablir les finances publiques. «L’effet des plans d’austérité sur la croissance est plus fort que ce que nous avions anticipé il y a trois ou quatre ans», a-t-elle concédé, en rappelant que l’Espagne avait pâti d’être allée trop vite dans la rigueur l’année dernière. En faiat la France se prépare à dépasser son objectif de déficit mais voudrait bien que l’Europe l’y encourage d’une manière ou d’une autre. Dans les faits pour la croissance, l’objectif de 0.8% ne pourra être atteint puisqu’on connaitra la stagnation… au mieux.  «Si la croissance devait tomber au-dessous de 0,5% en 2013, nous ne ferions pas de nouvel ajustement budgétaire; on ne peut pas demander plus aux Français cette année», confiait-on récemment à l’Élysée.  À Bruxelles, le gouvernement compte ensuite insister sur les efforts menés pour améliorer le déficit structurel – celui qui ne tient pas compte des effets de la crise et des événements ponctuels. En fait un concept très approximatif qui autoriserait des déficits nettement plus importants que prévus. Progressivement la FMI d’abord, la commission européenne ensuite, la France enfin semblent prendre conscience que l’austérité à marche forcée tue la croissance et l’emploi.

 

 

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FMI : 0,3% de croissance en France en 2013

FMI : 0,3% de croissance en France en 2013…ou récession

 

Le FMI prévoit 0.3% en 2013 pour la croissance de la France. En fait, le FMI s’est déjà trompé en 2012 ( 0.2% attendu et en réalité récession). Traduction : il n’y aura pas de croissance en France en 2013. Le Fonds monétaire international (FMI) a donc annoncé mercredi avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance de l’économie française et ne prévoit plus que 0,3% de progression du produit intérieur brut (PIB) cette année, un demi-point de moins que le gouvernement. En octobre, le FMI avait dit attendre une croissance de 0,4% en France cette année après 0,2% attendu pour 2012. Pour 2014, l’organisation dirigée par l’ex-ministre française de l’Economie et des Finances Christine Lagarde a ramené sa prévision de croissance de 1,1% à 0,9%. Le locataire actuel de Bercy, Pierre Moscovici, a réaffirmé au début du mois la prévision de 0,8% de croissance sur laquelle le gouvernement a fondé ses hypothèses budgétaires 2013.

 

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2013 : Draghi (BCE) confiant ; il est bien le seul !

2013 : Draghi (BCE) confiant ; il est bien le seul !

 

Draghi est plus confiant qu’il y a un an ! De quoi être surpris car la zone euro est entrée en récession et y demeurer en 2013 ; le chôme est à des niveaux record et les prévisions budgétaires devront être revus en l’absence de rentrées fiscales attendues. Donc tout va bien, va mieux en tout cas pour Draghi qui se félicite de la maîtrise de l’inflation laquelle n’est due qu’a la baisse générale de la demande. La zone euro peut aborder 2013 en étant plus confiante que l’an passé mais il appartient aux pays de lui donner de l’élan par les réformes, tandis que la Banque centrale européenne veille à la stabilité des prix, a déclaré mardi le président de cette dernière Mario Draghi. La promesse faite en juillet par Mario Draghi de tout faire pour préserver l’euro et le nouveau programme d’achats obligataires qui suivit permirent à la zone euro d’échapper à la menace d’un éclatement. L’engagement pris l’an passé par les autorités monétaires des 17 pays de la zone euro d’assurer la stabilité de l’euro fait que « les nuages les plus sombres se sont éloignés de la zone euro » en 2012, a dit Mario Draghi, à l’occasion d’un discours prononcé pour la nouvelle année. « Nous abordons 2013 avec plus de confiance que nous n’en avions en janvier un an auparavant », a-t-il dit à la Chambre de Commerce de Francfort, ajoutant rapidement que la BCE était concentrée sur son objectif de stabilité des prix. « Cette confiance repose dans une large mesure sur les progrès que nous tous, gouvernements, parlements, Union européenne et BCE, avons pu réaliser en 2012″, a-t-il poursuivi. « Mais cela repose également, et de manière primordiale, sur les anticipations de voir ces progrès persister ». « Pour ce qui la concerne, la BCE continuera, comme elle l’a fait avec succès depuis maintenant 14 ans, de préserver la stabilité des prix ». Mario Draghi a admis que les réformes entreprises par bon nombre de pays de la zone euro étaient délicates. « Mais il se trouve qu’il n’y a pas d’autre choix que la réforme », a-t-il souligné, mettant l’accent sur la nécessité de ne pas relâcher les efforts en la matière. « Le calme relatif des marchés financiers ne doit pas nous pousser à altérer notre ambition de réparer les défauts structurels du régime de gouvernance de la zone euro ».

 

Croissance- Japon : prévisions 2013 en hausse

Croissance- Japon : prévisions 2013 en hausse

Le japon faiat le contraire de l’Europe en soutenant a croissance avec une politique monétaire très accommandante (et en dépit d’une dette record). Le comité de politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ) a annoncé mardi de nouvelles prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour l’année d’avril 2013 à mars 2014, estimant qu’elle atteindra 2,3%, au lieu de 1,6% précédemment estimé. La BoJ a en revanche abaissé son évaluation pour l’année 2012-2013 qui s’achèvera en mars, jugeant que le PIB n’augmentera que de 1,0% contre 1,5% envisagé lors des précédentes prévisions datant d’octobre 2012. La déflation devrait aussi être plus forte que prévu durant l’année en cours, mais une inflation de 0,4% est espérée pour l’année budgétaire qui débutera en avril.

OIT : record de chômeurs en 2013 ; plus de 200 millions

OIT :  record de chômeurs en 2013 ; plus de 200 millions

« Malgré une remontée modérée de la croissance de la production » attendue les deux prochaines années, « le taux de chômage devrait à nouveau augmenter et le nombre de chômeurs dans le monde s’accroître de 5,1 millions en 2013 pour dépasser les 202 millions et de 3 millions supplémentaires en 2014″, estiment les experts de l’OIT.  En 2012, le chômage est reparti à la hausse, « laissant 197 millions de personnes sans emploi », soit 4 millions de plus qu’en 2011 (193 M).   »Ce chiffre signifie qu’il y a aujourd’hui 28 millions de personnes de plus au chômage dans le monde par rapport à 2007. Soit 28 millions de chômeurs de plus depuis la période avant la crise », a expliqué aux médias le directeur général de l’OIT, Guy Ryder.  L’OIT a corrigé à la baisse ses chiffres du chômage, suite à de nouvelles données, venant notamment d’Inde.  Lors d’une conférence de presse, M. Ryder a déploré « la détérioration de la situation du chômage partout dans le monde », estimant par ailleurs que les perspectives « ne sont pas bonnes ».   »Les tendances vont dans la mauvaise direction », a-t-il dit.  Le record absolu du nombre de chômeurs date de 2009, avec 199 millions. « Nous allons dépasser ce record en 2013″, a déclaré à l’AFP un expert de l’OIT.   »Les incohérences politiques », en « particulier dans la zone euro, avec une approche au coup par coup des problèmes », ont eu des répercussions sur les décisions liées à l’investissement, ce qui a ralenti la croissance d’emplois.  En outre, lorsque de nouveaux emplois sont créés, ils sont devenus inaccessibles pour les chômeurs de longue durée, « car ils demandent des compétences qu’ils n’ont pas ».  Les jeunes sont également particulièrement touchés par le chômage. Selon l’OIT, « 73,8 millions de jeunes sont au chômage dans le monde, et le ralentissement de l’activité économique va probablement pousser un autre demi-million de jeunes vers le chômage d’ici 2014″.  En 2012, le taux de chômage des jeunes avait grimpé à 12,6% et en 2017, il devrait d’établir à 12,9%.  La crise a fait apparaître un nouveau phénomène, relève l’OIT, celui des jeunes qui connaissent le chômage de longue durée, « dès leur arrivée sur le marché du travail », une situation inédite. Aujourd’hui, 35% des jeunes chômeurs sont sans emploi depuis 6 mois au moins dans les économies développées, contre 28,5% en 2007.  Devant cette situation, de plus en plus de jeunes quittent le marché du travail, et « ne sont ni au travail, ni au chômage, ni à l’école, ni en formation ».

 

Allemagne : croissance très réduite en 2013

Allemagne : croissance très réduite en 2013

Finalemenet, il n’y aura pas de miracle en matière de croissance allemande touchée elle-aussi par le ralentissement mondial notamment celui de l’Europe.  Le gouvernement allemand s’apprête à réduire de moitié, à 0,5%, sa prévision de croissance pour 2013, selon le journal économique Handelsblatt. L’annonce sera faite demain à l’issue d’une réunion qui fera le point sur les perspectives économiques, précise-t-il. Selon le Handelsblatt, la croissance devrait se renforcer dans le courant de 2013 pour atteindre 1,25% au quatrième trimestre. Les économistes interrogés par Reuters chiffrent en moyenne à +0,8% la croissance de l’économie allemande en 2012, après +3% en 2011. Le Handelsblatt évoque de son côté une croissance de 0,75% pour l’an dernier.

 

Allemagne : l’austérité mais après les élections de 2013

Allemagne : l’austérité mais après les élections de 2013

Moins touchée que d’autres l’Allemagne lest quand même, la croissance des exports se ralentit et la consommation stagne. Le gouvernement allemand prévoit don de cinq à six nouveaux milliards d’euros (au moins mais après les élections) de baisse des dépenses publiques, afin d’équilibrer son budget pour 2014, affirme vendredi le journal Rheinische Post, citant des sources internes au ministère des Finances. Le quotidien précise que les baisses prévues par Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances, devraient concerner tous les ministères, ainsi que le système de santé allemand. « Si nous voulons obtenir un budget équilibré sur un plan structurel en 2014, nous devrons combler un vide de cinq milliards d’euros », a reconnu Michael Meister, chef adjoint du groupe parlementaire de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel, cité par le Rheinische Post. « Cela se fera seulement à l’aide de coupes budgétaires », a-t-il précisé, excluant des hausses d’impôts. Le ministère des Finances a démenti le mois dernier des allégations du magazine Der Spiegel, selon qui Wolfgang Schäuble prévoyait de baisser les dépenses publiques et d’augmenter la TVA. L’opposition sociale-démocrate du SPD accuse Wolfgang Schäuble de garder le silence sur de nouvelles mesures d’austérité, afin d’éviter à la CDU de perdre une élection régionale prévue le 20 janvier dans le Land de Basse-Saxe. Angela Merkel est candidate à un troisième mandat de chancelière à l’issue des prochaines élections législatives, prévues en septembre 2013 et dont l’issue paraît incertaine en raison des différents jeux d’alliance entre partis allemands.

Transport routier : 20 000 emplois en moins en 2012, autant en 2013 à cause de l’écotaxe

Transport routier : 20 000 emplois en moins en 2012, autant en 2013 à cause de l’écotaxe

 

Le  secteur est à nouveau rattrapé par la crise. Et l’hécatombe a commencé dès 2012 : le nombre de faillites de transporteurs routiers a augmenté de 10%, selon Jean-Paul Deneuville, délégué général de la fédération nationale des transports routiers, interrogé au micro d’Europe 1. Du côté des salariés, ces faillites ont entraîné une vraie saignée : 20.000 postes ont été supprimés au cours de l’année écoulée. « C’est beaucoup plus que des plans sociaux annoncés, et ils sont tout aussi cruels, même s’ils sont disséminés », fait remarquer Jean-Paul Deneuville.  Plusieurs facteurs sont à l’origine des difficultés du secteur : l’économie française à la peine, tout d’abord, qui a entraîné un recul des commandes de livraison sur deux années consécutives, du jamais-vu depuis vingt ans. Le prix des carburants a, de plus, explosé : + 20 % en deux ans. Les transporteurs routiers français souffrent également de la concurrence de plus en plus vive des chauffeurs roumains ou polonais, payés jusqu’à cinq fois moins chers. A cela s’ajoute une nouvelle difficulté pour le secteur cette année : l’écotaxe, dont le dispositif complexe a été simplifié par le gouvernement, mais qui devrait dissuader le transport par la route au profit de moyens moins polluants. « On ne voit pas aujourd’hui comment 2013 ne sera pas pire encore que 2012″, conclut Jean-Paul Deneuville.

2013, le coût de la voiture encore plus cher

2013, le coût de la  voiture encore  plus cher

 

Après la hausse du prix des assurances depuis lundi (+2% en moyenne, jusqu’à 4%), les prix des péages devraient grimper en février (principalement sur les Autoroutes du Sud de la France et sur l’A13 entre Paris et la Normandie), et l’essence pourrait aussi remonter (le diesel vient de repasser au-dessus de 1,35 euros et la baisse de la taxe sur les carburants s’arrête la semaine prochaine), sans parler des malus à l’achat de votre voiture. « Le gros point noir, c’est l’alourdissement du malus qui est considérable, estime Patrice Pennec, Rédacteur en chef d’Auto Plus pour qui c’est la pire nouvelle pour les automobilistes. A partir de 200 grammes de Co2, ce qui n’est pas encore énorme, ils vont être taxés de 6 000 euros. Le malus commence à 200 euros, dès 136 grammes ce qui n’est pas grand-chose. Ça va quand même de pas mal perturber l’ensemble du marché français parce que ça veut dire que l’ensemble des voitures essence vont être taxées, et ça correspond au cœur de cible des constructeurs français. Il y a une sorte de non-sens bien français », regrette le journaliste. Faut-il, alors, imaginer revendre sa voiture et s’en passer ? Impossible, pense Patrice Leduc, responsable du site Automobilistes en colère. « Pour arrêter la voiture, encore faudrait-il des moyens de transport de substitution. On ne pollue pas par plaisir ! Il y a de quoi être très en colère, car le gouvernement n’a toujours pas compris que l’automobile est un outil de travail pour 80% des gens. Donc en s’attaquant à la voiture, ils s’attaquent à la productivité des Français ». Pour Gilles Dansart, responsable du site sur les modes de déplacement alternatifs Mobilettre, ces hausses en 2013 sont l’occasion de passer à autre chose. « 2013 est peut-être une bonne année pour changer et ne plus posséder une voiture avec ce que ça implique comme coût : d’acquisition, de l’entretien, de l’assurance. On peut avoir recours à des solutions de transport en fonction de ses besoins, un coup le vélo ou la marche à pieds, un coup la location, un coup le train. Il y a aujourd’hui de plus en plus de solutions alternatives pour ceux qui voudraient se passer d’être propriétaires d’une voiture ».

 

2013 : pas de croissance, pas d’emploi et pas d’inversion du chômage

2013 : pas de croissance, pas d’emploi et pas d’inversion du chômage

Hollande, Sapin, Ayrault ne cessent de proclamer l’inversion de la courbe du chômage pour 2013. Comment cela pourrait-il se produire ? Il n’y aura pas de croissance en 2013 d’après le FMI, l’INSEE et tous les experts ; pas de croissance donc pas d’emploi ; donc encore davantage de chômeurs, de l’ordre de 500 000 en plus. Drôle d’inversion. Ou alors expression «  fin 2013 » signifie 2014, 2015 ou 2020 ? Une arnaque sémantique. D’où pourrait venir cette croissance, sûrement pas des exportations avec une balance commerciale dramatiquement dans le rouge du fait de la perte de compétititivité. Une compétitivité qui ne se récupère pas en quelques mois voire en quelques années.  Pas des investissements en berne pour cause d’attentisme et d’insécurité fiscale. Le salut ne viendra  pas non plus  de la consommation, traditionnel moteur de la croissance, qui a tendance à fléchir. Les Français, en proie à une forme de défiance sur l’avenir – tous les sondages l’attestent -, pourraient rogner en 2013 sur leurs dépenses alimentaires, une première, pour préserver leur pouvoir d’achat mis à mal par la crise. Même constat pour le bâtiment, dont les constructions de logement neuf plongent, ou encore les ventes d’automobile, qui ne cessent de se replier dans l’Hexagone. En faiat une seule solution remettre en cause les objectifs du pacte budgétaires à plus tard, en faiat aux calendes grecques. L’Europe s’aperçoit_ mais un peu tard- que si la France plonge c’est toute l’Europe qui plonge aussi.  Le seul moyen donc pour l’exécutif de s’en sortir – et ainsi éviter une nouvelle cure d’austérité aux conséquences dramatiques pour les Français – serait de desserrer un peu l’étau sur son objectif de ramener le déficit public à 3 % du PIB dans un an. Un niveau que le FMI, toujours lui, juge d’ailleurs inatteignable en raison de la violence de la crise et anticipe à 3,5 %, au mieux. L’organisation, pourtant chantre des politiques de rigueur, suggère même au gouvernement de Jean-Marc Ayrault de discuter «dans un contexte européen plus large de la politique appropriée pour 2013». Dit autrement, de revoir les calendriers de retour à l’équilibre des finances publiques en Europe, et surtout en France. Et ce, avec la bénédiction de Bruxelles, dont le commissaire aux Affaires économiques, Olli Rehn, a récemment reconnu qu’un ajustement «plus doux» pour la France serait bienvenu. C’est sans doute le signal qu’attendait François Hollande pour entamer un rétropédalage par rapport à l’un de ses engagements de campagne les moins crédibles: ramener la France dans les clous budgétaires en un an. Un vœu qui semble de plus en plus pieu tant la crise plongera un peu plus l’Hexagone dans le noir en 2013.

Allemagne : tassement des exports en 2013

Allemagne : tassement des exports en 2013

L’Allemagne va commencer à souffrir en matière d’exportations, la croissance dans ce domaine pourrait bien être divisée par deux du fait de la crise de la demande mondiale et en particulier de celle de la zone euro où l’Allemagne écoule 60% de ses exports. Les exportations allemandes devraient augmenter de 4% l’an prochain, a estimé le responsable du commerce extérieur de la fédération allemande des chambres de commerce DIHK, Volker Treier, dans un entretien paru aujourd’hui dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung. En 2013 « avec une croissance de 4%, les exportations devraient rester vaillantes », en dépit du « manque d’impulsion de la zone euro », qui demeure le principal marché de l’Allemagne, a déclaré Volker Treier. Les chambres de commerce allemandes se montrent ainsi plus optimistes que la fédération allemande de l’industrie (BDI), qui la semaine dernière a prédit pour sa part une croissance des exportations d’ »au moins 3% » l’an prochain, contre une hausse de 4% attendue cette année. Toutefois même avec une croissance stable des exports, 2013 s’annonce comme un cru décevant, sachant que la croissance moyenne des exportations allemandes sur les 10 dernières années était de 6%, a rappelé VolkerTreier.

 

OR : 2013, l’année de la baisse

OR : 2013, l’année de la baisse

 

Curieusement 2013 devrait être l’année du retournement des cours de l’or. Curieusement parce que la crise économique va s’approfondir et que la peur alimente en général  la hausse de la valeur refuge. Le problème de l’or c’est qu’il n’a cessé de grimper depuis plus de dix ans et qu’il faudra bien qu’il redescende car les niveaux actuels deviennent vertigineux. Pourtant tout devrait être favorable à l’ or car l’injection de liquidités va s’accompagner de taux d’intérêts très faibles voire négatifs. Mais même à des taux faibles ,  les obligations trouvent preneurs car c’est encore plus sûr que le versatile cours de l’or. On a constaté ces derniers temps une amorce dans ce sens. L’envolée spectaculaire des cours de l’or, qui aura duré 12 ans, touche-t-elle à sa fin ? Traditionnelle valeur refuge en période d’incertitude, le métal jaune, qui a vu son cours moyen grimper tous les ans depuis 2001 ne profite pourtant pas des inquiétudes liées au « mur budgétaire ». Si la plupart des banques tablent toujours sur de nouveaux records en 2013, les éléments de soutien cités – taux d’intérêt ultra-faibles et craintes d’inflation – n’ont pas suffi à propulser les cours de l’or hors du canal dans lequel ils sont cantonnés depuis un an. Une brève envolée en novembre, en réaction au dernier programme de stimulation monétaire de la banque centrale américaine, a rapidement donné lieu à un courant de ventes. L’or a perdu quasiment 5% au cours des quatre dernières semaines, ce qui devrait ramener sa hausse à environ 7% cette année, son rythme le plus faible depuis 2008. Autour de 1.664 dollars l’once, son cours 13,3% au-dessous de son record touché l’an dernier, à 1.920.30 dollars et nettement inférieur au niveau de 2.000 dollars anticipé par les investisseurs les plus optimistes à l’époque. « En gros, les investisseurs ‘baissiers’ sur l’or ont déclaré, ‘on n’y croit pas’ et ont matraqué les cours », note Ross Norman, directeur général du négociant Sharps Pixley. « Le vrai test pour ce marché est sa façon de réagir dans l’adversité et l’or n’a pas bien performé. »  

 

Monnaies : la guerre des dévaluations en 2013

Monnaies : la guerre des dévaluations en 2013

 

Avec des politiques monétaires très accommodantes, les Etats –Unis ont montré l’exemple depuis plusieurs annéeés.la Chine de son coté a tout fait pour limiter la réévaluation du yuan.  La banque d’Angleterre et surtout récemment celle du Japon suivent l’ exemple. Avec l’approfondissement de la crise, les banques centrales vont injecter des masses de capitaux pour sauver à la fois le système financier et ce qui peut l’être en matière de croissance. Même ‘l’orthodoxe BCE a été contrainte de faire une entrave à sa doctrine en injectant aussi des liquidités. Cependant la BCE pourrait être la dernière à soutenir de manière significative la croissance. En fait on cherche à affaiblir la valeur des monnaies pour soutenir la compétitivité quitte évidemment à importer de l’inflation. Une opération négative car elle pèse sus le pouvoir d’achat et la consommation mais positive car elle booste les exportations. La « guerre des monnaies » qui, jusqu’ici, n’avait provoqué guère davantage que des éclats de voix, pourrait-elle en 2013 se transformer en guerre ouverte entre les Etats? La décision de la Banque du Japon (BoJ), de donner un coup d’accélérateur à son programme d’assouplissement quantitatif pour la troisième fois en quatre mois, est la dernière tentative en date des pays développés pour soutenir leur croissance en recourant à des outils non-conventionnels. Mais les Etats émergents pourraient avoir à payer le prix de cette politique monétaire ultra-accommodante. Avec un afflux de liquidités toujours plus important dans leurs économies du fait des rachats d’actifs initiés par les banques centrales des pays développés, ceux en voie de développement risquent de subir une appréciation de leur devise susceptible d’avoir pour effet de nuire à la compétitivité de leurs exportations. De ce fait, ces Etats pourraient ne pas avoir d’autre choix que d’abaisser les taux d’intérêt et/ou d’intervenir pour maintenir leur devise à un niveau raisonnable. Au risque d’alimenter l’explosion des prix du crédit et des actifs, terreau de l’inflation. « Certains signes montrent que nous assistons actuellement à une course à la dévaluation », a commenté une source d’un pays membre des pays du G7. S’exprimant avant la décision de politique monétaire de la BoJ, cette source avait ajouté: « Si tout le monde essaie de dévaluer sa monnaie, cela aura au final des :

 

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