Archive pour le Tag '2013'

Page 2 sur 5

Japon : déficit commercial record en 2013 de 82 milliards d’euros

Japon :  déficit commercial record en 2013 de 82 milliards d’euros

Le déséquilibre de la balance commerciale de la troisième puissance économique mondiale s’est élevé à 11.475 milliards de yens (82 milliards d’euros au taux de change actuel). Il a augmenté de 65% par rapport à celui de 2012 qui constituait le précédent record pour un pays autrefois habitué aux excédents commerciaux portés par ses puissants secteurs exportateurs (automobile, électronique grand public, machinerie, etc.).  Les importations ont augmenté en valeur de 15% pour atteindre 81.262 milliards de yens (580 milliards d’euros), leur niveau le plus haut depuis le lancement de cette statistique sous cette forme en 1979.  Leur montant a été mécaniquement relevé par la forte dépréciation du yen (21% face au dollar et 26% face à l’euro en 2013), entraînée par l’assouplissement considérable de la politique monétaire décidée en avril par la Banque du Japon afin de lutter contre la déflation.  Les dépenses en pétrole (+16%) et gaz naturel liquéfié (GNL, +18%), qui pèsent lourd dans la balance, ont particulièrement grimpé.  La baisse de la devise nippone est d’autant plus ressentie que l’archipel doit se passer de la totalité de ses réacteurs nucléaires, arrêtés par précaution après l’accident de Fukushima de mars 2011. Pour compenser, les compagnies d’électricité doivent importer davantage de GNL afin de faire tourner davantage leurs centrales thermiques.  Mais le Japon a dû aussi payer davantage de yens pour importer des produits alimentaires (+10% en valeur), des vêtements (+21%), des ordinateurs (+17%), des semiconducteurs (+37%) et des téléphones – notamment des smartphones – (+25%).  L’archipel est d’autant plus dépendant de la production étrangère que nombre d’industriels nippons ont transféré leurs usines dans d’autres pays d’Asie où ils produisent aussi pour la clientèle japonaise.  Par région, le déficit nippon s’est aggravé avec la Chine (plus de 5.000 milliards de yens, 36 milliards d’euros), son premier fournisseur qui lui expédie entre autres les téléphones intelligents qui connaissent un vrai boom dans l’archipel.  Le déséquilibre du Japon a aussi empiré avec les pays du Moyen-Orient, son premier fournisseur de pétrole (Arabie Saoudite, Emirats arabes unis) et de GNL (Qatar, EAU).  La valeur des exportations a grimpé de son côté de presque 10% à 69.788 milliards de yens (498 milliards d’euros), augmentée elle aussi par la chute du yen, mais pas suffisamment pour compenser le bond des importations.  Les recettes de ventes des biens « made in Japan » ont crû, notamment du côté des voitures (+15%), des générateurs électriques (+11%), des produits chimiques (+18%) et sidérurgiques (+9%).  Au final, les revenus tirés des exportations de l’archipel ont augmenté vis-à-vis de la Chine (+10%), des Etats-Unis (+16%), son premier client envers lequel le Japon a augmenté son excédent commercial (6.120 milliards de yens, 44 milliards d’euros) et à l’égard de l’Union européenne (+8%), avec qui l’archipel est néanmoins resté en léger déficit.  Lors du seul mois de décembre, le déficit commercial a doublé sur un an, à 1.302 milliards de yens (9 milliards d’euros), avec une montée de 25% des importations, non compensée par une hausse de 15% des exportations.   »Le déficit commercial devrait s’aggraver davantage au premier trimestre 2014, car les consommateurs japonais vont augmenter leurs achats en prévision d’une hausse de la taxe sur la consommation en avril », a prévenu Marcel Thieliant, chercheur à Capital Economics. « A l’avenir, les volumes d’exportations pourraient toutefois rebondir grâce à la reprise de la croissance mondiale », a-t-il ajouté.  Les entreprises japonaises ont jusqu’à présent profité de la chute du yen pour élever leurs revenus mais ne l’ont pas utilisée pour abaisser leurs prix à l’étranger. Le volume des exportations nippones a en conséquence peu progressé, ce qui a limité les retombées positives de la dépréciation du yen sur la croissance nippone.

 

JPMorgan : rémunération du patron doublée en 2013, 20 millions de dollars

JPMorgan : rémunération du patron  doublée en 2013, 20 millions de dollars

JP Morgan, est  célèbre notamment pour avoir truqué les Comptes de la Grèce  -(avec Goldman Sachs) pour faciliter l’entrée de ce pays dans la zone euro. Célèbre aussi pour avoir payé récemment 20 milliards de dollars pour effacer ses poursuites judicaires (suite à ses magouillages financiers et boursiers) ; elle vient cependant de doubler la rémunération de son patron. Jamie Dimon, le patron de JPMorgan Chase, a vu ses émoluments quasiment doubler en 2013, à 20 millions de dollars. Le tout alors que, la même année, la banque américaine a dû payer quelque 20 milliards de dollars en frais judiciaires. Dans un document boursier publié vendredi 24 janvier, la première banque américaine en termes d’actifs a indiqué que son conseil d’administration avait approuvé un bonus de 18,5 millions de dollars pour son directeur général au titre de l’an dernier. Il sera versé sous forme d’actions, qui doivent être conservées entre deux et trois ans avant d’être vendues, afin d’inciter à viser une bonne performance de long terme. En incluant son salaire de 1,5 million de dollars, inchangé sur un an, M. Dimon va toucher 20 millions de dollars au total au titre de 2013, contre 11,5 millions en 2012, et 23 millions en 2011 et 2010.  L’année 2012 avait été marquée par l’affaire dite de la « baleine de Londres », une perte de courtage de 6 milliards de dollars du bureau londonien d’investissements en propre de la banque, à la suite de positions massives dans les dérivés de crédit qui ont mal tourné. Ce qui n’avait pas empêché JPMorgan de réaliser un bénéfice net record de 21,3 milliards de dollars, en hausse de 12%, pour un chiffre d’affaires de 97 milliards. En 2013 en revanche, elle a dû payer le prix de ses démêlés avec la justice et avec le gouvernement américain et a payé quelque 20 milliards de dollars pour solder une série de litiges, notamment 13 milliards dus aux subprimes vendus avant la crise, et un milliard dû à l’affaire de la « baleine ». Cette lourde ardoise a pesé sur ses bénéfices annuels qui ont reculé de 16%, à 17,9 milliards de dollars.

 

Automobiles: recul de 1,7% en Europe en 2013

Automobiles: recul  de 1,7% en Europe en 2013

Les immatriculations de voitures neuves dans l’Union européenne ont reculé de 1,7% en 2013 par rapport à 2012, mais elles ont augmenté en décembre, pour le quatrième mois consécutif, a indiqué, jeudi 16 janvier, l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA). En 2013, 11,8 millions de voitures neuves ont été vendues au sein de l’UE. Renault tire son épingle du jeu: le constructeur a grimpé de 4,4%, grâce à sa marque à bas coûts Dacia, et se place à la troisième marche du podium des constructeurs qui s’en sont le mieux sortis, devant l’Allemand Daimler (+4%). Le constructeur français PSA a, lui, chuté de 8,4%. Soit l’une des plus mauvaises performances parmi les constructeurs européens, avec l’italien Fiat, qui recule de 7,1%. Les situations par pays sont également nuancées. Les ventes ont continué à baisser en France (-5,7%), en Allemagne (-4,2%) et encore plus nettement en Italie (-7,1%). La demande a en revanche tenu au Royaume-Uni (+10,8%) et en Espagne (+3,3%), où Madrid avait mis en place un plan d’aide au secteur.  Globalement, les immatriculations ont continué de se replier en 2013, mais de manière bien moins vertigineuse qu’en 2012, quand elles reculaient de 8,2% par rapport à 2011. D’autant que les quatre derniers mois de l’année amorcent une tendance à la hausse.

Défaillance d’ entreprises : niveau record en 2013

Défaillance d’ entreprises : niveau record en 2013

Toutes entreprises confondues c’est donc plus de 60 000 entreprises en défaillance en 2013 mais les plus grandes- au dessus de 1 million de CA- sont aussi touchées de la même manière. En 2013, ce sont 4.880 entreprises ayant un chiffre d’affaires de plus de 1 million d’euros qui ont fait défaut, soit 63% de plus qu’à la fin 2007, avant la crise financière de l’automne 2008, indique l’assureur-crédit Euler Hermès dans une note publiée ce jeudi 16 janvier. Ce niveau est presque équivalent à celui enregistré fin 2009 qui s’établissait à 4.986 défaillances d’entreprises, selon l’assureur-crédit. « Nous avons un retour à un niveau record de sinistralité de ces entreprises qui sont celles ayant le plus de poids dans l’économie française, via l’emploi et leur passif fournisseurs », explique Maxime Lemerle, responsable des études sectorielles et des défaillances d’entreprises, chez Euler Hermès. Pour cette catégorie d’entreprises, la hausse des défaillances est près de « trois plus forte que pour l’ensemble des entreprises », précise l’assureur. Pour 2014, Euler Hermes prévoit 61.800 défaillances d’entreprises toutes catégories confondues, contre 62.175 recensées en 2013, soit un léger repli de 1%, selon des chiffres provisoires. Cette situation « se traduirait par une baisse de 0,22 point du Produit intérieur brut (PIB) en 2014 et la destruction de 165.000 emplois, soit un demi-point de chômage en plus », souligne Euler Hermès. « Selon nos estimations, il est nécessaire d’atteindre un palier de 1% de croissance du PIB pour espérer un vrai reflux des défaillances », explique Maxime Lemerle.

Déficit commercial : encore 60 milliards d’euros en 2013

Déficit commercial : encore 60 milliards d’euros en 2013

Véritable indicateur de la compétitivité française, la balance commerciale est encore très nettement déficitaire. (67 milliards en 2012 en France, pour 188 milliards pour l’Allemagne mais en excédents !). Et « Le mois de novembre 2013 n’est pas bon ». Nicole Bricq n’y est pas allée par quatre chemins, ce jeudi 9 janvier, pour qualifier la performance française à l’export. Les « moindres livraisons de l’aéronautique » y sont pour beaucoup, a-t-elle expliqué, précisant qu’ »heureusement, les commandes s’annoncent florissantes » pour Airbus. Sur France Info, la ministre du Commerce extérieur a également évoqué le déficit commercial de la France pour 2013. Le chiffre devrait s’approcher de 60 milliards d’euros, a-t-elle estimé. Mais elle a tenu à rappeler que celui-ci « était de 67 milliards d’euros en 2012, et de 74 milliards en 2011″. Si la performance reste médiocre, il y a donc du mieux.  Pour y remédier, la ministre a évoqué certaines pistes, sans pour autant entrer dans le détail. Parlant d’un « problème structurel, de compétitivité », Nicole Bricq a évoqué la possibilité d’aider fiscalement les entreprises exportatrices.  « Cela fait partie des sujets des assises de la fiscalité » qui se tiendront dans les prochaines semaines, a-t-elle affirmé, parlant également de « simplification des procédures douanières ».

 

Ventes cigarettes : baisse de 7,5% en 2013

Ventes cigarettes : baisse de 7,5% en 2013

Une baisse due aux augmentations successives et aussi au marché parallèle qui représenterait environ 25% des ventes. . Le journal Les Echos cite les « premières remontées statistiques annuelles », avec une baisse des ventes de cigarettes en 2013 de « 7,7%, à environ 47,5 milliards de cigarettes vendues, soit 4 milliards de moins qu’en 2012″. En 2012, 51,45 milliards de cigarettes avaient été vendues. « Sur deux ans, le marché des cigarettes recule ainsi de 6,6 milliards d’unités » et « le marché du tabac affiche de son côté un repli des volumes vendus de 6,1% en 2013, après la baisse de 3,4% observée en 2012″, poursuit le journal.  Selon Pascal Montredon, cette baisse est liée « aux augmentations successives de ces derniers mois » et au « marché parallèle qui représente entre 23% et 24% de la consommation ». Pour le président de la confédération des buralistes, la cigarette électronique « doit avoir un impact oui, mais pas aussi important que le marché parallèle ». Il martèle : « Nous demandons un moratoire sur les prix du tabac et une lutte contre le marché parallèle ». La hausse de 20 centimes du prix de toutes les marques de cigarettes en France a été repoussée au 13 janvier, au lieu du 6 comme initialement prévu. Cette augmentation fait passer le prix du paquet le plus vendu (Marlboro) à 7 euros et le paquet le moins cher à 6,50 euros. Après une augmentation de 40 centimes en octobre 2012, puis de 20 centimes en juillet dernier, il s’agit de la troisième hausse de prix en 15 mois. Les industriels souhaitaient une hausse qui permette de répercuter le relèvement de la TVA et l’augmentation de la part qui revient aux buralistes. 80% du prix du tabac est constitué de taxes, 8,74% reviennent aux buralistes, et le solde aux fabricants.

Automobiles-Etats-Unis : hausse des ventes de 8% en 2013

Automobiles-Etats-Unis : hausse des ventes de 8% en 2013

 

.Selon des chiffres de General Motors, les chiffres de ventes automobiles américaines ont atteint en décembre 15,6 millions d’unités en données annualisées, un niveau bien inférieur aux 16 millions anticipés par les 27 économistes interrogés par Reuters. Ces chiffres sont d’autant plus décevants que les ventes de décembre sont traditionnellement élevées. Selon John Felice, directeur des ventes de Ford, le niveau moins élevé qu’attendu en décembre s’explique par le fait qu’un certain nombre d’acquisitions ont été réalisées en novembre plutôt que le mois dernier en raison de la célébration de la fête de Thanksgiving qui a décalé certains achats. Des observateurs évoquent également un début d’hiver particulièrement rigoureux qui a dissuadé des consommateurs de se rendre dans les concessions automobiles. Reste que pour l’ensemble de l’exercice 2013, les ventes devraient avoir progressé de 8% à 15,6 millions d’unités, du jamais vu depuis 2007 lorsqu’elles avaient atteint 16,1 millions. En 2009, au plus fort de la crise financière, elles étaient tombées à 10,4 millions. Dans le détail, General Motors a vu ses ventes diminuer nettement, avec un recul de 6% à 230.147 unités en décembre, alors que les analystes anticipaient une très légère amélioration. Chez Ford, les ventes ont augmenté de 2% à 218.058 véhicules, un niveau là encore inférieur aux attentes. Les ventes de Toyota ont quant à elles reculé de 1,7% alors que les analystes prévoyaient une légère hausse. Chrysler, dont Fiat vient d’annoncer le rachat intégral, a vu ses ventes bondir de 6% le mois dernier à 161.007 unités, mais cette performance s’est elle aussi révélée inférieure aux attentes.

Automobiles : nouvelle baisse du marché allemand en 2013

Automobiles : nouvelle  baisse du marché allemand en 2013

La baisse des ventes de voitures neuves en Allemagne s’est accélérée en 2013, le marché des voitures de tourisme tombant sous le seuil des trois millions de véhicules pour la première fois depuis 2010, montrent les chiffres publiés vendredi par la KBA, l’Autorité fédérale de l’automobile. Les immatriculations de voitures neuves ont diminué de 4,2% à 2,95 millions, après un recul de 2,9% en 2012. Sur le seul mois de décembre, cependant, les ventes ont augmenté de 5,4% à 215.320 véhicules, après une baisse de 2,0% en novembre.

 

Hollande : 2013, l’année noire

Hollande : 2013, l’année noire

 

 

Chômage, croissance, impôts, Cahuzac,  Centrafrique, Leonarda, impopularité ou  l’année noire pour Hollande.  Le revers est sérieux: après l’amorce d’une inversion en octobre (-20.500), cette courbe est repartie à la hausse en novembre, avec 17.800 nouveaux demandeurs d’emplois sans aucun travail.  Et le chef de l’Etat a beau soutenir qu’arithmétiquement l’inversion de la courbe « est bien amorcée », il n’en reste pas moins que l’essai d’octobre n’a pas été transformé.  Avec cette mauvaise nouvelle, qui met à mal une promesse dont il a fait un marqueur de son quinquennat, la légère embellie de M. Hollande dans les sondages en cette fin d’année risque de faire long feu. Et son volontarisme à tout crin de miner la confiance des Français.  D’autant que son image de rassembleur et de président « normal », par opposition à celle de diviseur et d’hyper-président de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, n’a cessé de se dégrader au cours des douze derniers mois.  Cible d’une bronca aussi imprévue que brutale, lors d’un salon de l’élevage en Auvergne il y a trois mois, M. Hollande est depuis régulièrement hué et sifflé lors de ses déplacements.  Ce fut même le cas le 11 novembre, pourtant journée de commémoration nationale. Oubliées les visites de 48 heures en province censées lui donner le pouls du pays, le président semble désormais privilégier les déplacements en catimini, loin des micros et caméras.  Sur le plan des réformes, M. Hollande peut mettre à son actif le vote de textes difficiles comme celui sur le mariage homosexuel ou la loi sur la sécurisation de l’emploi.  Mais l’action de l’exécutif aura été émaillée d’innombrables couacs, volte-face et reculades, sur fond de rumeurs incessantes de remaniement et de changement de Premier ministre.  Dernier épisode en date, le pavé dans la mare d’un rapport sur l’intégration publié sur le site de Matignon mettant en cause l’interdiction du voile à l’école, qui l’a contraint à taper du poing sur la table pour rappeler que la question ne faisait « pas débat ».  Dans la même veine, après le cafouillage présidentiel sur « la pause fiscale », « la remise à plat fiscale » annoncée par Jean-Marc Ayrault a, elle, accrédité l’idée d’un enterrement des réformes promises par le chef de l’Etat.  Sa « République exemplaire » ébranlée par l’affaire Cahuzac, n’a pas vraiment été restaurée, tandis que la loi sur la transparence de la vie politique censée éviter ces abus a été édulcorée par des parlementaires inquiets de livrer en pâture leurs déclarations de patrimoine.  Autre épisode dommageable pour le président Hollande: son jugement de Salomon dans l’affaire Leonarda, cette collégienne expulsée au Kosovo à laquelle il a finalement proposé de revenir en France, donnant le sentiment d’un président ne sachant pas trancher.  Globalement, ces flottements n’ont fait qu’alimenter l’inquiétude des Français, plus de huit sur dix (83%) percevant leur pays comme allant « plus mal ».  Des Français qui pourraient être de plus en plus tentés par le Front national de Marine Le Pen, si l’on en croit les sondages. Maigre consolation pour l’exécutif: l’UMP, empêtrée dans sa querelle des chefs, n’a toujours pas soldé l’après-Sarkozy, et ne parvient pas pour le moment à tirer parti de l’impopularité de la majorité.  S’ils craignent un vote sanction aux municipales de mars, les socialistes se rassurent aussi en se disant que les Français vont d’abord choisir « leur » maire et son équipe, et non pas le gouvernement du pays. Ils pourraient du coup limiter la casse.  Aux européennes en revanche, la facture risque d’être particulièrement salée pour la majorité.  L’économie française a elle connu un léger regain de croissance qui devrait être de 0,2% en 2013, mais ses finances publiques restent dans le rouge, et aux mesures fiscales devront s’ajouter en 2014 de sévères coupes dans les dépenses publiques.  Sur la scène internationale, François Hollande affiche un bilan mitigé.  Un an après avoir engagé les troupes françaises au Mali, le président de la République a de nouveau revêtu ses habits de chef des armées en Centrafrique.  Mais autant l’intervention malienne, couronnée de succès, avait reçu un large assentiment dans l’opinion, autant l’opération Sangaris, en Centrafrique semble pour l’heure impuissante à enrayer la spirale de violences dans ce pays en proie au chaos, où deux soldats français ont déjà trouvé la mort.  Plus anecdotique, M. Hollande, expert en bons mots, termine l’année sur une boutade malheureuse qui a provoqué un bref incident diplomatique avec l’Algérie.

Chine : exportations en hausse en 2013, +7%

Chine : exportations en hausse en 2013, +7%

 

Signe sans doute d’une certaine reprise mondiale (sauf en France), les exportations chinoises sont reparties. Le total des exportations et importations chinoises devrait atteindre 4.140 milliards de dollars cette année, a dit vendredi le ministre du Commerce Gao Hucheng, une somme qui représente une hausse de 7% du commerce extérieur du pays par rapport à 2012 alors que l’objectif officiel était d’une progression de 8%. Gao Hucheng a ajouté que le ministère redoublerait d’efforts pour assurer une poursuite de la croissance du commerce extérieur en 2014, ajoutant que le rééquilibrage allait se poursuivre avec une augmentation des importations de matières premières et d’énergie. « En 2014, nous accélérerons le processus d’ajustement des exportations et des importations (…) », a précisé le ministre. Après avoir pesé sur la croissance au cours des trois premiers trimestres 2013, les exportations de la Chine sont reparties de l’avant à la faveur de la reprise économique des Etats-Unis et de l’Europe. Elles devraient même être un des moteurs de l’augmentation du produit intérieur brut (PIB) chinois l’année prochaine. Ceci étant dit, le gouvernement ne veut plus que ce soit le seul puisqu’il cherche à rééquilibrer l’économie chinoise pour favoriser le développement de la consommation et des services alors que la croissance repose pour l’instant avant tout sur les exportations et l’investissement.

Fonctionnaires : en hausse en 2012 et sans doute en 2013

Fonctionnaires : en hausse en 2012 et sans doute en 2013

Plus de 5 million e demi de fonctionnaires dont les effectifs augmentent en 2012 et sans doute en 2013 avec les embauches dans l’éducation nationale et les emplois aidés. Sans doute un million de fonctionnaires en trop comparé à la plupart des pays équivalents. Soit de l’ordre de 40 milliards de masse salariale environ ; sans parler de la bureaucratie que cela génère, des coûts d’investissements, des  autres coûts de fonctionnement ou des retraites non financées (encore 40 milliards par an). . De quoi tuer un pays, en tout cas sa compétitivité et sa croissance. Les effectifs de la fonction publique ont progressé de 0,3% l’an dernier en France sous l’effet d’une nette hausse (+1,6%) de ceux des collectivités locales, selon les premiers résultats publiés jeudi par l’Insee. Cette hausse se compare avec le recul de 0,5% enregistré en 2011, dernière année pleine du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le nombre de fonctionnaires s’élevait à 5.509.800 (5.374.600 hors contrats aidés) à fin 2012, soit 16.600 de plus qu’un an plus tôt. Le volume de travail annuel en équivalent temps plein est resté pour sa part quasi stable (+0,1% à 5.173.600). Le gouvernement de François Hollande a mis fin à son arrivée au pouvoir au non-remplacement d’un fonctionnaire d’Etat sur deux partant à la retraite décidé sous Nicolas Sarkozy, tout en s’engageant à stabiliser les effectifs globaux. L’emploi a quand même reculé de 0,9% (-1,0% hors contrats aidés) en 2012 à 2.443.800 dans la fonction publique de l’Etat l’an passé après avoir diminué de 2% (-2,4% hors contrats aidés) en 2011. Les effectifs des seuls ministères se sont contractés de 2,3% alors que ceux des établissements publics ont progressé de 4,4%, du fait notamment de transferts du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche vers les universités. La fonction publique territoriale a progressé dans le même temps de 1,6% (1,7% hors contrats aidés) à 1.912.800, tout particulièrement dans le secteur communal (municipalités et intercommunalités) en hausse de 1,9%. Parallèlement, la progression des effectifs de la fonction publique hospitalière s’est ralentie à 0,7% (0,7% également hors contrats aidés), contre 1,3% (1,7%) en 2011. Ses effectifs s’élèvent à 1.153.200 personnes.

Budget 2013 : 11 milliards de rentrées fiscales en mois

Budget 2013 : 11 milliards de rentrées fiscales en mois

Fiscalité en plus, pas de croissance, fiscalité en moins, le cercle vicieux. Ainsi 11 milliards de rentrées fiscales en mois et un déficit supérieur à 4%. Davantage de déficit que prévu il y a un an lors du vote du budget et moins de rentrées fiscales qu’espérées par le gouvernement. Voilà en résumé les grandes lignes du projet de loi de finances rectificative pour 2013 examiné à partir d’aujourd’hui par l’Assemblée nationale.  Initialement, le déficit de l’Etat était attendu à 62,3 milliards d’euros. Il s’établira finalement à 71,9 milliards. C’est toutefois un peu mieux (de 15 milliards) qu’en 2012. Au total, le déficit public (Etat, sécurité sociale et collectivités locales), sera de 4,1% contre 4,5% un an auparavant.  Le projet de budget 2014, en cours d’examen par le Parlement, prévoit de ramener le déficit public à 3,6% du PIB par un effort de 15 milliards d’euros d’économies et 3 milliards de hausse des prélèvements. De leurs côtés, les recettes fiscales connaissent un coup de mou en cette fin d’année. À 302 milliards d’euros, elles seraient inférieures de près de 11 milliards d’euros à la prévision initiale. La conséquence notamment d’une croissance économique plus faible qu’espéré.  La TVA devrait rapporter 5,6 milliards d’euros de moins que prévu, l’impôt sur les sociétés près de 4 milliards de moins, et l’impôt sur les revenus plus de 3 milliards de moins. Mais à l’occasion de ce collectif, le gouvernement va pouvoir mettre en avant que l’ensemble des dépenses de l’État, exceptionnelles ou non, s’élèveront à 378,3 milliards d’euros en 2013 contre une prévision initiale de 379,6 milliards, soit une économie de 1,3 milliard d’euros. La progression de l’ensemble des dépenses de l’État est donc limitée à 1,6 milliard d’euros par rapport à l’exécution 2012, hors dépenses exceptionnelles.  Ce résultat satisfaisant s’explique en partie par une charge de la dette de l’État inférieure de 1,3 milliard d’euros à celle constatée en 2012 en raison des taux bas. En revanche, la charge des pensions des fonctionnaires est supérieure de 1,8 milliard à celle de 2012

 

Pharmacie : 2647 suppressions d’emplois en 2013

Pharmacie : 2647 suppressions d’emplois en 2013

 Avec une prévision de 98.800 salariés à la fin de 2013, les effectifs seront en baisse de 2,1% cette année, accentuant ainsi le fléchissement de 0,9% accusé en 2012, souligne l’organisation qui impute ce nouveau repli à un niveau de régulation et de pression fiscale jamais atteints. Cette diminution fait écho à celle subie par l’ensemble de l’industrie en France, alors que contrairement aux autres secteurs industriels, l’industrie du médicament n’avait pas connu de baisse d’effectifs avant 2008. Dans son baromètre de l’emploi, le Leem, précise que 26 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) prévoyant 2.647 suppressions de postes ont été annoncés en 2013 après les 27 PSE de 2012 qui ont concernés 4.438 postes. Parmi ces PSE, celui de Sanofi a été le plus médiatisé à la suite d’un bras de fer entre la direction et les syndicats qui se poursuit à ce jour. La baisse affecte particulièrement les secteurs de la visite médicale, des fonctions support et de la recherche et développement qui continuent à subir les effets des restructurations en cours. Mais, les effectifs de production (42% des emplois totaux de la branche), traditionnellement orientés à la hausse, devraient eux aussi diminuer en 2013, selon le Leem, qui représente des entreprises pesant un peu plus de 21 milliards d’euros de chiffre d’affaires. « Nos entreprises subissent de plein fouet les conséquences de trois ans d’alourdissement de la régulation, d’intensification de la pression fiscale, et de ralentissement de l’accès au marché des médicaments », commente Patrick Errard, président du Leem cité dans un communiqué.

France 2013 : croissance nulle

France 2013 : croissance nulle

 

Il n’ay aura pas de miracle pour 2013, la croissance sera quasi nulle. Attendue en hausse la consommation a baissé au troisième trimestre du fait de la hausse des impôts et du climat très déprimé. La consommation des ménages français en biens a baissé de 0,1% en septembre après avoir reculé de 0,3% au mois d’août, fragilisant la croissance économique du troisième trimestre. Sur l’ensemble du trimestre, la consommation a baissé de 0,1% contre +0,3% au deuxième trimestre, un recul qui tient selon l’Insee aux dépenses en énergie (-3,0% après +2,5%). Ce « repli modeste » sur le mois comme sur le trimestre « fragilise la prévision de croissance du troisième trimestre autour de 0 ou légèrement négative », déclare Philippe Waechter, chef économiste de Natixis Asset Management, sur Twitter. Treize économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une hausse de 0,3% de la consommation en septembre. « Bien que plus faible qu’attendu, la publication d’aujourd’hui reste cohérente avec notre prévision d’une hausse de 0,1% du PIB au troisième trimestre », estime Tullia Bucco, économiste chez UniCredit, dans une note de recherche. Les premiers résultats du produit intérieur brut du troisième trimestre seront publiés le 14 novembre par l’Insee. La correction des dépenses d’énergie efface la hausse enregistrée au deuxième trimestre, qui avait largement contribué à la croissance de 0,5% du PIB, souligne Tullia Bucco. Selon Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas, le détail de la statistique montre malgré tout que la tendance haussière persiste et pourrait réapparaître au quatrième trimestre. À la fin du deuxième trimestre, l’acquis de croissance pour 2013, à savoir la croissance moyenne en cas de stagnation de l’activité au deuxième semestre, s’établissait à +0,1% , confortant la prévision du gouvernement pour l’année (+0,1%).

 

2013 : déjà 191 sites industriels fermés

2013 : déjà 191 sites industriels fermés

 

Le rythme des fermetures d’usines n’a pas ralenti en France cette année, comme l’illustre l’annonce mardi par Alcatel-Lucent de la suppression de 900 emplois en France, avec à la clé la fermeture de deux sites à Rennes et à Toulouse. Sur les trois premiers trimestres de 2013, 191 fermetures de sites industriels employant plus de 10 salariés ont été recensées par l’Observatoire de l’emploi et de l’investissement Trendeo, un chiffre comparable à celui de la même période en 2012. Depuis janvier 2009, 1.253 usines ont ainsi été fermées. Sur l’ensemble de 2012, le nombre de fermetures de sites avait bondi de 42% par rapport à 2011, avec 266 sites fermés. »Alcatel vient confirmer que la reprise n’est toujours pas là et que l’économie française est toujours en convalescence », estime David Cousquer, dirigeant de Trendeo. En dépit de la sortie de récession amorcée au deuxième trimestre et du redressement des indicateurs de confiance, les créations d’usines ne redémarrent pas. »Il n’y a pas de dynamique de créations qui permettrait d’absorber ces fermetures, qui sont d’autant plus coûteuses en emplois », note David Cousquer. Sur les trois premiers mois de 2013, le nombre de créations d’usines a baissé de 25% par rapport à même période en 2012. Sur l’ensemble de l’année dernière, 166 créations de sites avaient été recensées par Trendeo contre 154 l’année précédente. L’industrie manufacturière a enregistré 17.000 pertes nettes d’emplois sur les huit premiers mois de 2013 contre 14.000 sur la même période en 2012 et près de 140.000 depuis le début 2009.Dans l’industrie, la seule amélioration véritable cette année provient du secteur pharmaceutique, qui crée plus d’emplois qu’il n’en supprime pour la première fois depuis 2009.

12345



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol