Archive pour le Tag '2013'

Croissance zone euro : au plus bas depuis 2013

 

Croissance zone euro : au plus bas depuis 2013

 

 

Il se confirme que la conjoncture est particulièrement morose en ce début d’année dans la zone euro. En fait, on pourrait frôler la stagnation si l’on se fie à l’indicateur qui mesure l’activité dans le privé pour le début de l’année. Le secteur privé de la zone euro débute l’année presque à l’arrêt, à son rythme le plus faible depuis juillet 2013, montrent jeudi les premiers résultats des enquêtes mensuelles d’IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI « flash » composite pour la zone euro, qui regroupe le secteur manufacturier et celui des services, est tombé à 50,7, tout juste au-dessus de la barre des 50 qui sépare croissance et contraction, contre 51,1 en décembre .De son côté, l’indice flash composite IHS Markit de l’activité globale en France tombe à 47,9 en janvier et signe ainsi sa plus forte contraction de l’activité du secteur privé français depuis plus de quatre ans. Cette tendance résulte essentiellement d’un recul de l’activité dans le secteur des services, son taux de contraction affichant un plus haut de presque cinq ans, alors que la production manufacturière s’est stabilisée après s’être repliée en décembre.

Baisse des salaires en 2013

Baisse des salaires  en 2013

Contradictoire cette étude de l’INSEE qui montre  une baisse des salaires en 2013. La même INSEE qui avait considéré que le pouvoir d’achat avait bondi de 0,3 %. L’explication officielle viendrait du faite que les prix ont augmenté moins vite que les salaires et les revenus. Cela bien entendu en tenant compte pour le calcul de l’inflation de l’indice des prix de la consommation des ménages. Or on sait que cet indice est largement devenu obsolète dans la mesure où les dépenses contraintes sont notoirement sous-estimées par rapport aux dépenses qu’il est possible de moduler. D’après la dernière étude de l’INSEE En 2013, les salaires nets moyens dans le secteur privé et dans les entreprises publiques ont diminué de 0,3% en euros constants. La baisse s’est surtout fait ressentir chez les hommes.  2.202 euros nets par mois. Avec une hausse de 0,6% entre 2012 et 2013, le salaire net mensuel a progressé moins vite que l’inflation, pourtant anémique (+0,9% après +2% en 2012), entraînant une baisse de 0,3% en euros constants, selon une étude de l’Insee parue jeudi 16 septembre. Le salaire net médian s’élève à 1.772 euros par mois. Le salaire net moyen à euros constant s’inscrit ainsi dans une baisse proche de celle de 2012 (-0,4%). Fait intéressant : le salaire brut s’affiche, lui, en hausse de 0,5%, atteignant 2.912 euros mensuels. Les auteurs de l’étude expliquent cet écart entre rémunération brute et nette par la fin du dispositif d’exonération des cotisations salariales concernant les heures supplémentaires ainsi que par la hausse de la cotisation vieillesse. Alors que les hommes ont connu une baisse de leur salaire net moyen de 0,4% en euros constants, celle-ci ne s’est pas fait ressentir chez les femmes. « À tous les niveaux de l’échelle salariale, les évolutions de salaire sont plus favorables aux femmes qu’aux hommes », souligne l’étude. Dans le détail, le salaire moyen des femmes employées a grimpé de 0,2% entre 2012 et 2013, sans évoluer chez leurs homologues masculins. Mais, pour leur part, les femmes dans les professions intermédiaires ont connu une baisse salariale en euros constants de 0,2%, contre 0,3% pour les hommes. Chez les cadres, l’écart est davantage prononcé, atteignant 0,7 point (-0,6% pour les femmes, -1,3% chez les hommes). Les ouvriers font néanmoins figure d’exception avec un écart de 0,1 point en faveur des hommes. Cette étude de l’INSEE vient en contradiction avec une autre du même organisme qui concluait que Le pouvoir d’achat des ménages avait  rebondi de 0,3% l’année dernière après un recul de -0,9% en 2012.  Si la masse salariale et les prestations sociales ont bien affiché un certain dynamisme, ces effets favorables ont été « compensés par la nouvelle accélération des impôts sur le revenu et le patrimoine du fait des mesures décidées dans la loi de finances pour 2013″, explique l’Insee. Sans compter que les cotisations sociales à la charge des ménages ont également accéléré. Des ponctions sur le revenu beaucoup plus visibles qu’une hausse statistique du pouvoir d’achat.  Celle-ci résulte, en effet, moins d’une hausse des salaires que d’une baisse de l’inflation. « La désinflation nous sauve », commente ainsi Henri Sterdyniak, économiste à l’OFCE. De fait, la hausse du revenu disponible des ménages est la même en 2012 qu’en 2013: +0,9%. La différence, c’est que la hausse des prix a été inférieure à l’augmentation du revenu l’année dernière (+0,6%) alors qu’elle avait été trois fois supérieure il y a deux ans (+1,9%) .   Pas sûr donc que tous les ménages « voient » vraiment le rebond du pouvoir d’achat constatée par l’Insee. Le chiffre de l’inflation est en effet un chiffre moyen qui ne reflète pas forcément la hausse des prix « vécue » par les ménages, qui dépend de la structure de leur consommation. Or on sait que le poids des dépenses d’alimentation, de transport, de logement varient beaucoup avec le revenu…

 

 

Contradictoire cette étude de l’INSEE qui montre  une baisse des salaires en 2013. La même INSEE qui avait considéré que le pouvoir d’achat avait bondi de 0,3 %. L’explication officielle viendrait du faite que les prix ont augmenté moins vite que les salaires et les revenus. Cela bien entendu en tenant compte pour le calcul de l’inflation de l’indice des prix de la consommation des ménages. Or on sait que cet indice est largement devenu obsolète dans la mesure où les dépenses contraintes sont notoirement sous-estimées par rapport aux dépenses qu’il est possible de moduler. D’après la dernière étude de l’INSEE En 2013, les salaires nets moyens dans le secteur privé et dans les entreprises publiques ont diminué de 0,3% en euros constants. La baisse s’est surtout fait ressentir chez les hommes.  2.202 euros nets par mois. Avec une hausse de 0,6% entre 2012 et 2013, le salaire net mensuel a progressé moins vite que l’inflation, pourtant anémique (+0,9% après +2% en 2012), entraînant une baisse de 0,3% en euros constants, selon une étude de l’Insee parue jeudi 16 septembre. Le salaire net médian s’élève à 1.772 euros par mois. Le salaire net moyen à euros constant s’inscrit ainsi dans une baisse proche de celle de 2012 (-0,4%). Fait intéressant : le salaire brut s’affiche, lui, en hausse de 0,5%, atteignant 2.912 euros mensuels. Les auteurs de l’étude expliquent cet écart entre rémunération brute et nette par la fin du dispositif d’exonération des cotisations salariales concernant les heures supplémentaires ainsi que par la hausse de la cotisation vieillesse. Alors que les hommes ont connu une baisse de leur salaire net moyen de 0,4% en euros constants, celle-ci ne s’est pas fait ressentir chez les femmes. « À tous les niveaux de l’échelle salariale, les évolutions de salaire sont plus favorables aux femmes qu’aux hommes », souligne l’étude. Dans le détail, le salaire moyen des femmes employées a grimpé de 0,2% entre 2012 et 2013, sans évoluer chez leurs homologues masculins. Mais, pour leur part, les femmes dans les professions intermédiaires ont connu une baisse salariale en euros constants de 0,2%, contre 0,3% pour les hommes. Chez les cadres, l’écart est davantage prononcé, atteignant 0,7 point (-0,6% pour les femmes, -1,3% chez les hommes). Les ouvriers font néanmoins figure d’exception avec un écart de 0,1 point en faveur des hommes. Cette étude de l’INSEE vient en contradiction avec une autre du même organisme qui concluait que Le pouvoir d’achat des ménages avait  rebondi de 0,3% l’année dernière après un recul de -0,9% en 2012.  Si la masse salariale et les prestations sociales ont bien affiché un certain dynamisme, ces effets favorables ont été « compensés par la nouvelle accélération des impôts sur le revenu et le patrimoine du fait des mesures décidées dans la loi de finances pour 2013″, explique l’Insee. Sans compter que les cotisations sociales à la charge des ménages ont également accéléré. Des ponctions sur le revenu beaucoup plus visibles qu’une hausse statistique du pouvoir d’achat.  Celle-ci résulte, en effet, moins d’une hausse des salaires que d’une baisse de l’inflation. « La désinflation nous sauve », commente ainsi Henri Sterdyniak, économiste à l’OFCE. De fait, la hausse du revenu disponible des ménages est la même en 2012 qu’en 2013: +0,9%. La différence, c’est que la hausse des prix a été inférieure à l’augmentation du revenu l’année dernière (+0,6%) alors qu’elle avait été trois fois supérieure il y a deux ans (+1,9%) .   Pas sûr donc que tous les ménages « voient » vraiment le rebond du pouvoir d’achat constatée par l’Insee. Le chiffre de l’inflation est en effet un chiffre moyen qui ne reflète pas forcément la hausse des prix « vécue » par les ménages, qui dépend de la structure de leur consommation. Or on sait que le poids des dépenses d’alimentation, de transport, de logement varient beaucoup avec le revenu…

 

France-Croissance trop faible : 0.4% en 2012, 2013 et 2014

France-Croissance trop faible  : 0.4% en 2012, 2013 et 2014

 

Depuis l’arrivée de Hollande c’est une catastrophe, la croissance en France ne décolle pas. Autour de 0.4% depuis trois ans. Mais désormais c’est l’optimisme béat tout simplement parce qu’on va atteindre 1% en 2015 et peut-être  même un tout petit peu plus. Malheureusement avec 1% ( uen moyenne pour l’ensemble de l’économie qui cache de fortes  disparités ), ce n’est pas un vrai redémarrage, pour preuve la production industrielle n’a pas redémarré en France ( contrairement à la zone euro). En outre les prix du secteur industriels sont tirés vers le bas , du coup les marges des entreprises se dégradent encore . En 2014,  avec des investissements une nouvelle fois en baisse, une stagnation n’a été évitée sur les trois derniers mois que grâce à la consommation des ménages et aux exportations, mieux orientées du fait de la baisse des prix pétroliers pour les premiers, de celle de l’euro pour les secondes.  Le taux de marge des entreprises a bondi de 0,4 point sur le trimestre, à 29,9%, mais accuse un recul décevant de 0,1 point sur l’ensemble de 2014, à 29,7%, malgré l’impact du Crédit d’impôt compétitivité emploi. Sur la base des chiffres du dernier trimestre, l’acquis de croissance pour 2015 atteint 0,2%. Axelle Lacan (Crédit agricole) estime toutefois qu’ »un certain nombre de facteurs se mettent en place qui confortent le scénario d’une accélération de la croissance. »   »Le regain de confiance signalé par les enquêtes de l’Insee se traduit enfin dans les chiffres », dit-elle en insistant sur le rebond des marges des entreprises et la baisse de l’épargne des ménages qui a soutenu la consommation en fin d’année. Pour l’économiste, « les baisses de l’euro et du pétrole ont commencé à jouer en toute fin 2014 et permettent d’aborder 2015 sur une base plus dynamique », même si à ce stade, « l’investissement reste un gros point noir ». A partir de là, Michel Sapin estime que « le 1% de croissance pour 2015, il est acquis ». Mais le ministre s’est bien gardé d’aller plus loin que la prévision sur laquelle le gouvernement a bâti son budget, là où le Premier ministre Manuel Valls a assuré jeudi que la France ferait « bien mieux ».

 

Cotisations de sécurité sociale : hausse en 2013

Cotisations de sécurité sociale : hausse en 2013

En dépit des discours officiels sur la baisse des charges, les cotisations à la sécurité sociale vont encore augmenter en en 2013. Une hausse de près de 4% alors que la masse salariale elle, n’a progressé de 1% environ. En fait c’est la hausse certaines cotisations et  la réduction des exonérations qui pèsent sur le résultat final. De nouvelles exonérations entreront en vigueur au début de l’année concernant les bas salaires.  Les exonérations de cotisations de sécurité sociale ont poursuit sur la même lancée. Elles ont représenté 25,7 milliards d’euros en 2013, un montant en baisse de 6,4%, dans la continuité des années précédentes, selon les chiffres publiés ce mardi 30 décembre par l’Acoss, la caisse nationale des Urssaf.  Ces exonérations avaient atteint le record de 30,7 milliards d’euros en 2008, avant de diminuer tous les ans. En 2013, elles ont représenté 8% du total des sommes dues aux Urssaf, hors cotisations chômage et au régime de garantie des salaires (AGS) recouvrées pour le compte de l’Unédic (organisme qui gère l’assurance chômage), contre 10,7% en 2008. La baisse de 2013 s’explique essentiellement par la fin des exonérations sur les heures supplémentaires, décidée en 2012 par la nouvelle majorité socialiste. Cette suppression a été en partie compensée par de nouvelles exonérations pour les particuliers employeurs et par la création des emplois d’avenir. L’année dernière, la « quasi-totalité » des exonérations portait sur les « cotisations patronales », indique l’Acoss.  Cette politique de réduction du coût du travail a commencé au début des années 1990, surtout ciblée sur les bas salaires. De nouvelles exonérations entreront en vigueur au 1er janvier dans le cadre du Pacte de responsabilité, pour les salaires inférieurs à 1,6 Smic. Malgré les exonérations, les Urssaf ont tout de même encaissé 328,6 milliards d’euros en 2013, un chiffre en hausse de 3,8% par rapport à 2012. En comparaison, la masse salariale n’a augmenté que de 1,2% sur la même période. « Dans un contexte économique dégradé », l’augmentation des encaissements des Urssaf est notamment due à une hausse des cotisations vieillesse et du forfait social, explique l’Acoss.

Chômage : 2013, l’année de l’inversion ratée, 2014, l’année de l’oubli

Chômage : 2013, l’année de l’inversion ratée, 2014, l’année de l’oubli

 

Grande différence en 2013, on ne parle plus guère de la montée du chômage en 2014 juste une fois par mois lors de la publication des chiffres par Pôle emploi ; ensuite on passe  autre chose ; En 2013, c’était l’inversion du chômage qui faisait le titres parce que le gouvernement, Hollande en tête, ne cessait d’affirmer cette ânerie. Mais en 2014 les grands médias semblent résignés ; ils ont juste relevé une petite amélioration en août où traditionnellement les chômeurs ne s’inscrivent pas. C’est tous les ans le même phénomène. Ce qui ne les empêche pas de titrer  » après  l’amélioration du mois d’août… »…etc. etc. En réalité la démission est collective. Démission du gouvernement affronté maintenant au risque de récession, démission auusi des experts patentés des médias  qui ont tout misé sur l’austérité avec le succès que l’on sait. Par parenthèse on ne voit et on n’entend guère le nouveau prix Nobel d’économie, sans doute trop discret et pas assez sexy pour les médias. C’est aussi la résignation dans le pays ; finalement peu ou pas de protestation, on s’habitue à ce drame économique à cette souffrance, à cette humiliation. D’autant que les grands médias ne cessent de nous bassiner avec 2017. En septembre, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A (c’est-à-dire ceux n’ayant aucune activité) à Pôle emploi a de nouveau progressé de 19.200, selon les données publiées ce vendredi à 18h par le ministère du Travail. Sur un mois la hausse est de 0,6% et de 4,3% sur un an. Au total, plus de 3,43 millions de personnes sont aujourd’hui en France sans aucune activité, ce qui constitue un nouveau record.  Si l’on ajoute les chômeurs en activité réduite, la France comptait fin septembre 5,12 millions de personnes inscrites à Pôle emploi en catégories A, B et C. Un chiffre en progression de 1% sur un mois, soit 50.200 demandeurs de plus, et de 5,7% sur un an. Le ministère du Travail a beau jeu de souligner que «la progression moyenne du chômage ralentit sur le trimestre à +11.400 par mois, contre un rythme de 16.300 par mois au deuxième trimestre et 14.000 au premier trimestre», il n’y a guère de raisons de se réjouir d’une quelconque amélioration.

Jeunes très diplômés : 30% de la promo 2013 sans emploi

Jeunes très diplômés : 30% de la promo 2013 sans emploi

 

Les jeunes les plus diplômés peinent, eux aussi, à s’insérer sur le marché du travail : au printemps dernier, un tiers de la promotion 2013 n’avait toujours pas décroché de premier emploi, selon l’enquête annuelle de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). Moins d’un an après leur sortie de l’enseignement supérieur, 37% des diplômés 2013 de niveau Bac +5 et plus étaient toujours sans emploi, 29% n’avaient pas encore signé le moindre contrat. Les 63% restant étaient en emploi, un niveau stable par rapport aux diplômés 2012.  Ce taux d’emploi, en fort recul par rapport aux promotions 2010 (72%) et 2011 (70%), est proche du plus bas niveau (60%) enregistré au début de la crise par les diplômés 2009. « Ce taux d’emploi n’est pas bon, certes, mais il reste très supérieur à celui des autres jeunes », nuance le directeur général de l’APEC, Jean-Marie Marx, pour qui « le diplôme reste un passeport pour l’emploi ». Cette morosité pourrait perdurer, selon Jean-Marie Marx : « Il y a fort à parier que la promo 2014 se retrouve dans les mêmes eaux en termes d’insertion. »

Emplois privés 2013 : 100 000 en moins

Emplois privés  2013 : 100 000 en moins  

Pas d’inversion ( promise par Hollande en 2012) mais la poursuite de la destruction de emplois productifs du privé en 2013 ; Un bilan évidemment catastrophique car ce sont essentiellement  les emplois du privé qui créent la richesse nationale qui peut en suite être redistribuée. Après une stabilisation de l’emploi en 2012, le secteur privé a détruit 100.000 postes en 2013 selon des données publiées jeudi par l’Acoss, qui coordonne le réseau des Urssaf. En moyenne en 2013, les entreprises du secteur privé ont employé 17,8 millions de salariés, soit 0,6% de moins que l’année précédente. « Les pertes d’emploi sont plus importantes sur les deux premiers trimestres, les effectifs salariés se stabilisant au quatrième trimestre », précise l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale. L’emploi est notamment en recul dans l’intérim, qui a perdu 34.000 postes (-5,6%) en moyenne annuelle. L’ampleur de cette baisse « ne reflète toutefois pas les évolutions enregistrées tout au long de l’année », nuance l’Acoss, qui note qu’au 4e trimestre 2013, l’intérim était en hausse de 3,1% sur un an (mais en baisse en juin 2014 !). Par secteur d’activité, l’emploi accentue sa dégradation dans l’industrie (-1,3% après -0,4% en 2012) et la construction (-1,9% après -0,9%). Il se stabilise en revanche dans le tertiaire hors intérim, secteur qui représente 70% des emplois du secteur privé. « Les secteurs les mieux orientés sont notamment l’action sociale et l’hébergement médicosocial (+21.000 postes), les activités informatiques (+6.000) et les activités récréatives (+3.000) », selon l’Acoss. Malgré les destructions de postes, la masse salariale du secteur privé a continué de progresser en 2013 (+1,2%), mais moins rapidement qu’en 2012 (+2,1%). Elle s’élève à 520 milliards d’euros. Sur la même période, le salaire moyen par tête a augmenté de 1,8%, plus rapidement que les prix à la consommation (+0,7%). Par conséquent, le pouvoir d’achat des salariés du privé a progressé de 1,0% en 2013.

 

Gattaz : modération salariale pour les autres mais pas pour lui (+29% en 2013)

Gattaz : modération salariale pour les autres mais pas pour lui (+29% en 2013)

Ce mardi 6 mai Le Canard enchaîné rapporte que le patron des patrons, qui dirige l’entreprise de composants électroniques Radiall, a perçu pour ce faire une rémunération en hausse de 29% en 2013. Une information qui a provoqué l’ire du président de la République, François Hollande qui, sur BFMTV-RMC ce même jour, a appelé Pierre Gattaz à la responsabilité. « On ne peut pas demander la baisse du Smic et en même temps considérer qu’il n’y a pas de salaire maximum », a lancé le chef de l’Etat, faisant référence à la modération salariale prôné par le président du Medef ainsi qu’à ses positions sur le salaire minimum pour les jeunes. Ce même mardi, Pierre Gattaz a donc réagi sur son blog, hébergé sur la plateforme Tumblr. « A peine un journal satirique publie-t-il une information incomplète et biaisée, que voilà la classe politique qui s’en saisit, souvent à contresens », déplore-t-il dans un billet.  Il rappelle tout d’abord que Radiall se porte bien. Puis il évoque plus directement sa rémunération. « Mon salaire a été augmenté de plus de 3% au 1er janvier 2013 et a atteint donc 318.000 euros en 2013″. Il ajoute percevoir « un bonus indexé sur la croissance du résultat opérationnel courant » qui atteint, dans son cas, 102.000 euros en 2013, « contre 14.000 euros en 2012, 58.400 en 2011, et 0 euro sur les trois années 2008, 2009, 2010, soit une moyenne de 30.000 euros par an sur six ans », développe-t-il. Au total, il arrive ainsi à un chiffre de 420.000 euros pour 2013.  Il s’explique ensuite sur la politique de modération salariale qu’il a vanté le 29 avril. « J’avais précisé qu’elle devait se comprendre en fonction de la situation de l’entreprise », affirme-t-il. Or, son entreprise Radiall est « en forte croissance et rentable ». « Appliquer la modération salariale revient donc à limiter (relativement) l’augmentation des salaires, mais à privilégier des outils comme la participation, l’intéressement et les bonus », conclut-il. « Une augmentation salariale charge la ligne de flottaison de manière mécanique (…) » alors que « l’intéressement (comme les bonus des dirigeants) permet de distribuer les bonnes années (donc d’associer les salariés) et de faire des efforts les moins bonnes années », justifie–il.

Déficit public dérive en 2013

Déficit public dérive en  2013

Près de 2000 milliards de dette, 50 milliards d’intérêts à rembourser par an (50 milliards qu’il faut emprunter !) et pourtant le budget continue de dériver en 2013 (comme sans doute en 2014). Le déficit public de la France s’est élevé à 4,3% du produit intérieur brut en 2013, soit plus que l’objectif de 4,1% prévu par le gouvernement, selon les premiers résultats des comptes nationaux des administrations publiques publiés lundi par l’Insee. La dette publique a atteint de son côté 1.925,3 milliards d’euros fin 2013, soit l’équivalent de 93,5% du PIB, s’inscrivant légèrement au-dessus de la marque de 93,4% retenue dans la trajectoire des finances publiques pour l’an passé.  Par comparaison, le déficit, qui agrège les soldes des comptes de l’Etat, des collectivités locales et des administrations de sécurité sociale, représentait 4,9% de la richesse nationale fin 2012 et la dette publique 90,6% de celle-ci.

 

Ecoutes Sarkozy : Hollande au courant seulement depuis le 4 mars 2014 ou 2013 ?

 

Ecoutes Sarkozy : Hollande au courant seulement depuis le 4 mars 2104 ou 2013 ?

 

Difficile à avaler cette couleuvre de l’Elysée qui affirme n’être au courant que depuis le 4 mars. Selon l’Élysée, le chef de l’État ignorait tout de l’instruction judiciaire à l’encontre de Nicolas Sarkozy jusqu’au 4 mars. Soit le jour où la police a perquisitionné le bureau de l’avocat général Gilbert Azibert dans les locaux de la Cour de cassation. L’institution est suffisamment importante pour que l’information soit remontée au cabinet de François Hollande. Ce n’est qu’à ce moment-là, affirme l’Élysée, que le président de la République a été mis au courant des motifs de cette perquisition et du contexte plus général dans lequel elle intervenait. On l’aurait alors informé de la teneur de l’enquête : les écoutes de Nicolas Sarkozy et les soupçons de trafic d’influence qui pèsent sur l’ancien président dans le cadre du dossier Bettencourt traité au niveau de la Cour de cassation. Si cela est vrai, cela voudrait donc dire que ni la ni la garde des Sceaux Christiane Taubira – officiellement informée le 26 février – ni le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, lui aussi au courant, n’avaient jugé bon d’en parler, avant le 4 mars, au président Hollande. Ce qui semble très improbable (à moins qu’il y ait vraiment de gros gros problèmes de communication au sein du gouvernement). Mais que François Hollande ait pris connaissance de la mise sur écoute de son adversaire ne change pas grand chose : si les juges l’ont décidée, que peut-il faire ?

Villepin : 100.000 euros pour une journée de travail en 2013

Villepin : 100.000 euros pour une journée de travail en 2013

Pourquoi la politique est-elle réservée essentiellement aux fonctionnaires ? Réponse avec le cas Villepin. Après les révélations d’un journal britannique, des questions se posent autour d’une journée de travail qu’aurait effectuée Dominique de Villepin au Quai d’Orsay à l’automne 2013 : un passage éclair pour déclencher des droits à la retraite. Si le dispositif évoqué par le site internet du Daily Telegraph semble légal, ni le retraité ni son ancien employeur ne confirment la valeur du bonus à 100.000 euros. Au ministère des Affaires étrangères, le dispositif très particulier de fin d’activité est précisé par un décret du 8 juin 2011. Il s’adresse à certains cadres supérieurs du ministère du Quai d’Orsay. Il n’y a pas de doutes sur ce point, Dominique de Villepin faisait partie des hauts-fonctionnaires notamment après une carrière de diplomate de 1980 à 1993.  Sur l’âge, il n’y a pas non plus de problème puisque les droits peuvent être réclamés entre 58 et 62 ans et l’ancien haut-fonctionnaire avait 59 ans au moment de la demande. Le Quai d’Orsay précise ce mercredi dans un communiqué publié sur son site que Laurent Fabius « n’a pas eu connaître » de la demande administrative de l’un de ses prédécesseurs. En revanche, une spécialiste des rouages de l’administration s’interroge sur d’autres points, notamment les 25 années de fonction nécessaires pour obtenir ce qu’elle appelle une « retraite chapeau. » Selon Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (IFRAP), la question de la durée d’activité peut se poser.  Le Quai d’Orsay faisait savoir mercredi que Dominique de Villepin avait bénéficié, en toute légalité « d’un dispositif de fin d’activité anticipé » et que « cela n’avait rien d’exceptionnel ». Toutefois, le ministère des Affaires étrangères ne confirme ni la somme versée, ni le contenu de la dernière journée de travail de Dominique de Villepin, resté lui silencieux.  

 

Japon: croissance seulement de 1,5% en 2013

Japon: croissance seulement de  1,5% en 2013

Pour 2013, la croissance a aussi été revue un peu moins vigoureuse, à 1,5% (contre 1,6%).  Même si c’est un tout petit peu mieux qu’en 2012 (1,4%) et si cela représente le meilleur résultat depuis 2010, cela constitue une déception pour l’équipe du Premier ministre de droite Shinzo Abe qui, dès son arrivée au pouvoir fin 2012, avait fait de la relance sa priorité.  Cette politique avait d’ailleurs été confortée par un début d’année en fanfare sur le plan macro-économique, ce qui avait attiré l’attention de responsables politiques de pays européens en pleine cure d’austérité.  Rapidement le gouvernement nippon avait mis le paquet pour relancer la machine, malade d’une déflation chronique depuis 15 ans. Il a engagé des dépenses budgétaires pour soutenir l’activité (l’équivalent de 70 milliards d’euros en 2013 puis 35 milliards supplémentaires début 2014) et poussé la Banque du Japon à assouplir sa politique monétaire, ce qui a fait plonger le yen, au bonheur des grandes entreprises exportatrices japonaises. Le Premier ministre a promis en outre des réformes structurelles pour doper le potentiel économique, la troisième « flèche » d’une stratégie popularisée sous le vocable d’ »Abenomics » via une stratégie de communication minutieuse.  Mais au quatrième trimestre 2013, la consommation des ménages et les investissements des entreprises n’ont progressé que modérément et les investissements publics ont moins contribué à la croissance, à mesure que s’épuisaient les fonds du premier plan de relance de M. Abe et avant les dépenses du deuxième.  L’activité de l’archipel a en outre été freinée par le lourd déficit de sa balance commerciale. « La faible croissance économique mondiale pèse sur les exportations, tandis que les importations grimpent du fait d’un surcroît de demande avant la hausse d’une taxe sur la consommation », a expliqué Marcel Thieliant, du centre de recherches Capital Economics.  Cette taxe, équivalente de la TVA française, va augmenter de 3 points au 1er avril, à 8%, ce qui incite des ménages à acheter des produits qu’ils auraient acquis sinon plus tard, afin de profiter jusqu’au bout du taux à 5%. Et comme les industriels japonais ont délocalisé une partie de leur production dernièrement, l’archipel doit importer davantage pour sa propre consommation.  Le Japon doit en outre importer massivement des hydrocarbures pour compenser l’arrêt de ses réacteurs nucléaires après l’accident de Fukushima, dont le troisième anniversaire sera célébré mardi avec celui du séisme et du tsunami dans le nord-est qui avaient ravagé le nord-est du pays (plus de 18.000 morts directs).  Le déséquilibre des comptes extérieurs nippons s’aggrave même en ce début d’année, avec un déficit courant record équivalent à 11 milliards d’euros en janvier, ont montré d’autres statistiques officielles lundi.  Pour les mois à venir, la principale inconnue réside dans la manière dont l’économie japonaise supportera la hausse de la pression fiscale, destinée à apaiser l’envolée de la colossale dette publique. Le surcroît de consommation attendu au premier trimestre risque d’être suivi d’un comportement plus prudent des ménages une fois la taxe augmentée début avril, d’autant que leur pouvoir d’achat subira le retour de l’inflation.  Le sort de la reprise pourrait dès lors résider dans la décision des entreprises d’accorder ou non les hausses de salaires réclamées par les syndicats, alors que près des trois-quarts des Japonais disaient ne pas ressentir les bienfaits des « Abenomics » d’après un récent sondage.

2 milliards de salaires impayés en 2013

2 milliards de salaires impayés en 2013

Les entreprises françaises sont restées fragiles en 2013. Les AGS, le régime de garantie des salaires, utilisé en cas de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire d’une entreprise, a fonctionné à plein régime l’année dernière. Le montant des avances a progressé de 5,4% par rapport à 2012 pour atteindre un record de plus de 2 milliards d’euros. Une première depuis la création de l’organisme en 1974. Le précédent record datait de 2009, en plein cœur de la crise, avec 80 millions d’euros versés. Le nombre de salariés bénéficiaires des AGS a également progressé de 3% par rapport à 2012. Il a atteint 286.000 personnes. Certains secteurs sont largement plus touchés que d’autres. Dans l’hébergement ou la restauration, le nombre d’intervention de l’AGS a progressé de 10,6%.  Néanmoins, petite lueur d’espoir, au quatrième trimestre, les statistiques remontent légèrement. Le nombre de dossiers ouverts par l’AGS en cas de liquidation ou de redressement judiciaire augmentait de 3,7% à fin décembre 2013, soit une progression moins importante que celle constatée à fin septembre (5,6%). Compte tenu des incertitudes sur la situation économique, le taux de cotisation (des entreprises) a cependant été maintenu à 0,30% par le Conseil d’administration de l’AGS.

 

Croissance 2013 : 0,3% grâce au 4e trimestre

Croissance 2013 :  0,3% grâce  au 4e trimestre

L’économie française a enregistré une croissance de 0,3% au quatrième trimestre, dopée par la consommation des ménages et un rebond de l’investissement, après avoir stagné au troisième trimestre, selon les premiers résultats des comptes nationaux publiés vendredi par l’Insee. L’institut avait fait état précédemment une contraction de 0,1% du produit intérieur brut du 3e trimestre. Il a révisé également à 0,0%, contre -0,1% annoncé jusqu’ici, son évolution au 1er trimestre, ce qui fait que l’économie française affiche une croissance moyenne de 0,3% sur l’ensemble de 2013, soit plus que celle de 0,1% prévue par le gouvernement, après avoir stagné en 2012. Trente-deux économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,2% du PIB de la France au 4e trimestre, leurs estimations allant de -0,2% à +0,4%. La Banque de France anticipait pour sa part une croissance de 0,5% pour la période octobre-décembre sur la base de ses enquêtes de conjoncture mensuelles et l’Insee une progression du PIB de 0,4%. L’activité des trois derniers mois de l’année a profité d’une consommation des ménages solide (+0,5%) et d’un investissement en territoire positif (+0,6%) pour la première fois depuis fin 2011. Celui des entreprises a notamment progressé de 0,9%. En conséquence, la demande intérieure finale (hors stocks) à la croissance du quatrième trimestre a atteint 0,5 point. Celle de la variation des stocks a été négative de 0,3 point en contrecoup de son niveau élevé du 3e trimestre (+0,6 point) et celle du commerce extérieur positive de 0,2 point.

 

Succès de la politique monétaire américaine : la croissance américaine atteint 1,9% en 2013

Succès de la politique monétaire américaine : la croissance américaine atteint 1,9% en 2013

Pari réussir de la FED qui avait décidé de soutenir l’économie (par des rachats d’actifs) tant que la croissance ne serait pas repartie.par contrecoup, la politique de la BCE (moins accommodante) a fait remonter l’euro et a handicapé  la compétitivité de l’Europe.  Selon les chiffres publiés ce jeudi 30 janvier par le département américain du Commerce, la croissance américaine a atteint 1,9% en 2013. Cette bonne performance cache toutefois une légère décélération au quatrième trimestre. Sur les trois derniers mois de l’année 2013, la croissance américaine a atteint 3,2% en rythme annuel, soit moins que les 4,1% enregistrés de juillet à septembre. Néanmoins, les 3,2% du quatrième trimestre traduisent une performance solide dans la mesure où l’activité a été pénalisée début octobre par le « shutdown », la fermeture pendant plus de deux semaines de la plupart des administrations fédérales.  Paul Ashworth, économiste chez Capital Economics, estime ainsi que compte tenu de ce dernier facteur, les chiffres de la croissance sont « plutôt impressionnants ». « Le constat global est que, alors que la pression fiscale diminue, la croissance de l’économie américaine accélère », ajoute-t-il. La consommation des ménages, dont dépendent plus de deux tiers de l’activité économique globale aux Etats-Unis, a été le principal moteur de la croissance au quatrième trimestre, progressant de 3,3% en rythme annualisé. Soit sa meilleure performance depuis le quatrième trimestre 2010. « C’est l’élément le plus encourageant », estime Paul Ashworth. Ce dernier estime que la croissance du PIB va ralentir, à environ 2,5%, sur le premier semestre de 2014. « Mais cela devrait être suffisant pour permettre au taux de chômage de rester sur une trajectoire baissière ».

 

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