Archive pour le Tag '200 milliards'

Enchères IA: à son tour Von der Layen promet 200 milliards

Enchères IA: à son tour Von  der Layen promet 200 milliards

On assiste à une sorte « d’enchère » et même de surenchère des enveloppes financières qui seront consacrées à l’intelligence artificielle. Le président de la république français a pronostiqué un investissement de 100 milliards en France ( dans le cas d’une association avec d’autres pays et d’autres opérateurs). La présidente de la commission européenne actuellement absente sur bien des sujets ne pouvait pas demeurer en reste. Elle promet à son tour 200 milliards dont la plupart sont d’ailleurs ceux annoncés par Macron et d’autres.

La présidente de la Commission européenne a défendu le modèle européen dans l’IA, promis une simplification des règles administratives, et annoncé 50 milliards d’investissements nouveaux dans les « usines d’IA européennes », qui viennent soutenir l’alliance à 150 milliards d’euros annoncée hier entre 60 entreprises européennes.

 

Pour « stimuler l’IA » et « accélérer son développement en Europe », l’Union européenne veut développer en Europe des gigafactories, des gigantesques usines capable de répondre aux besoins en capacité de calcul des entreprises et des laboratoires de recherche pour entraîner leurs modèles d’IA et concevoir de nouvelles applications.

Pour ce faire, Ursula von der Leyen a annoncé le lancement du fonds InvestAI. Cette initiative comprend notamment un nouveau fonds européen de 20 milliards d’euros pour les giga-usines d’IA. « Notre objectif est de faire en sorte que chaque entreprise puisse avoir accès à la puissance dont elle a besoin, quelles que soient sa taille et sa puissance financière », a expliqué Ursula Von Der Leyen.

D’après la Commission européenne, le fonds InvestAI servira à financer quatre futures giga-usines, dont la localisation n’a pas été précisée. Ces nouvelles unités disposeront de 100.000 puces d’IA de dernière génération, soit environ quatre fois plus que les usines d’IA en cours de mise en place.

Car pour l’heure, sept projets, aucun en France, ont été validés en décembre par la Commission par l’EuroHPC, l’entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance, qui a géré l’appel à candidatures. Hébergées dans des pôles de recherche et de technologie de premier plan dans toute l’Europe, ces usines IA regroupent quinze États membres et sont situées en Espagne (au centre de supercalcul de Barcelone), Italie, Finlande, Luxembourg, Suède, Allemagne et Grèce. Leur livraison est prévue entre 2025 et 2026 et permettra d’au moins doubler la capacité de calcul des supercalculateurs européens, tout en les optimisant pour l’IA.

Au total, cette enveloppe de 50 milliards d’euros vient compléter les engagements privés d’investissements, à hauteur de 150 milliards d’euros, annoncés hier dans le cadre de la coalition baptisée « EU AI Champions Initiative ». Celle-ci regroupe plus de 120 grandes entreprises européennes, dont des leaders industriels (Airbus, AXA, Siemens, L’Oréal, Mercedes…) et des entreprises technologiques, dont Mistral AI, le géant des puces ASML et Spotify.

Avec l’investissement supplémentaire de la Commission européenne pour leur mettre à disposition de la puissance de calcul, le total atteint donc 200 milliards d’euros de promesses d’investissements.

 

EDF : un besoin de financement de 200 milliards d’ici une vingtaine d’années

EDF : un besoin de financement de 200 milliards d’ici une vingtaine d’années

 

EDF est malade de l’endettement, une maladie qui pourrait encore s’aggraver avec les  décisions de l’État de développer les énergies renouvelables (15 milliards en 5 ans, 25 milliards pour le solaire d’ici 2035), d’imposer le projet de construction de deux réacteurs nucléaires EPR au Royaume-Uni, à Hinkley Point, (investissement de 23 milliards d’euros partagé à deux tiers/un tiers entre EDF et le chinois CGN, déjà alliés pour la construction de deux réacteurs en Chine). Face à la crise financière dramatique d’EDF n’a donc pas d’autre solution que le prolongement des centrales actuelles.   Du côté d’EDF, on  s’apprête à lancer un grand carénage. Cette opération devrait représenter un coût de 50 milliards d’euros sur dix ans selon EDF. La Cour des Comptes tablerait plutôt sur un coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. De toute manière la situation financière d’EDF est dramatique.   L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme du coup ;  il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France comme dans le monde. Discrètement mais sûrement le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire (vers 2040). . En clair EDF ne pourra  affronter  seule  ces défis même avec une augmentation régulière du prix de l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs.

 

Sortie de l’euro : un coût de 200 milliards !

Sortie de l’euro : un coût de   200 milliards !

Le Front National explique sans rire que le retour à une monnaie nationale n’aurait aucune conséquence sur l’immense dette française. Une dette qui représente environ 2200 milliards soit 33 000 € par habitant. Dans le même temps, le front national admet que la valeur de cette monnaie nationale serait dévaluée d’environ 20 % par rapport à l’euro. Pourtant le Front National explique que la conversion de la dette française  en monnaie nationale ne poserait aucun problème. Sauf que les prêteurs seraient spoliés de 20 % ! Et qu’un État ne peut décider de manière unilatérale de léser  les prêteurs. Ce serait par ailleurs une sorte de défaut partiel qui entraînerait notamment une envolée des taux d’intérêt et donc se reporterait sur le coup des emprunts de la France qui ne peut vivre sans emprunter du fait de ses déficits actuels et surtout futurs avec le programme de Marine le Pen. Pour résumer, la sortie de l’euro entraînerait la ruine de la France : avec immédiatement une perte de pouvoir d’achat  des salariés et des épargnants enfin une ruine de l’État. » Avec un effet immédiat de l’ordre de 200 milliards pour la France. D’après l’institut Montaigne.  Selon l’Institut Montaigne, en cas de sortie de la zone euro, le PIB de la France reculerait de 2,3% au bout d’un an et même de 9% à long terme, soit d’ici 15 ans. Ce qui équivaut à une perte d’activité de 180 milliards d’euros à cet horizon. «Le nombre d’emplois détruits par cette mesure atteindrait plusieurs dizaines de milliers dès la première année, et pourrait largement dépasser un demi-million à long terme», explique aussi l’Institut Montaigne. Il s’agit du scénario médian du think tank, qui élabore deux autres hypothèses: un scénario «favorable» (perte de PIB de 0,6% au bout d’un an et de 4% à long terme) et un scénario «défavorable» (-3,2% au bout d’un an et -13% à long terme). Philippe Murer, conseiller économique de Marine Le Pen, estime que «cette étude est complètement vide». «Je ne comprends pas d’où sortent ces chiffres», poursuit-il. Il cite une étude – en date de 2013 – qu’il a réalisée avec l’économiste Jacques Sapir: «En cas de sortie de l’euro, nous avions prévu 3% de croissance pendant deux ans et 800 000 créations d’emplois». Le chiffrage de l’Institut Montaigne s’appuie sur l’enchaînement qui découlerait d’une sortie de l’euro. «En cas de sortie de l’euro, il y aura une dépréciation mécanique du franc de 15 à 20%», estime Charles Nicolas, directeur adjoint de l’Institut Montaigne, citant l’exemple de la livre britannique qui a perdu environ 10% de sa valeur depuis le vote du Brexit. «Marine Le Pen dit que le nouveau franc sera dévalué mais dans le même temps, elle dit aussi que 1 franc sera égal à 1 euro», poursuit-il, pointant les incohérences de la présidente du Front National. Un argument que réfute le Front National. «Le franc ne sera pas dévalué brutalement et cette dévaluation va permettre de stimuler nos exportations, notamment dans l’automobile», estime ainsi Philippe Murer. «La France a une balance commerciale négative: avoir une monnaie au juste prix permettra d’équilibrer notre balance commerciale», poursuit-il, misant sur la fin de la zone euro et le retour aux monnaies nationales. Autre effet de la dévaluation du franc: la défiance des investisseurs, estime l’Institut Montaigne, qui craint une fuite des capitaux. Cette défiance pourrait se traduire, dans la foulée, par une hausse mécanique des taux d’intérêt.

 

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Commerce extérieur : un bénéfice de 200 milliards pour l’Allemagne et un déficit de 60 milliards pour la France

Commerce extérieur : un bénéfice de 200 milliards pour l’Allemagne et un déficit de 60 milliards pour la France

Trop de fiscalité et  absence de politique industrielle,  les deux facteurs explicatifs du différentiel de résultat entre les deux pays. Une conséquence : un chômage galopant en France. Le résultat est sans appel: l’Allemagne a enregistré un excédent record de 198 milliards d’euros alors que la France a été, une nouvelle fois, dans le rouge à hauteur de 61 milliards d’euros, soit cependant 12 milliards de moins qu’en 2011. Les exportations allemandes représentent plus du double de celles de la France, à 1.094 milliards contre 435 milliards d’euros. Ce décrochage, loin d’être nouveau, est dû à un ensemble de facteurs structurels. Voici lesquels.  « Depuis une quinzaine d’années, l’Allemagne s’est spécialisée sur des produits à haute valeur ajoutée et a réorganisé son secteur productif en ce sens », alors que la France n’a pas fait ce choix et a « un problème de spécialisation sectorielle », explique Bruno Cavalier, chef économiste chez Oddo. L’Allemagne produit des biens d’équipements (automobiles, machines-outils…) réputés de qualité. Ces biens ont un succès certain auprès des pays émergents qui montent en gamme et choisissent de s’équiper en optant pour les fournisseurs germaniques.  Contrairement à la France, dont Arnaud Montebourg n’a cessé d’expliquer qu’elle était pénalisée par l’euro fort, l’Allemagne résiste bien à l’appréciation de la monnaie unique qui s’échange actuellement  à 1,35 euro pour un dollar.  La qualité de ses produits lui permet de supporter l’effet prix occasionné par le haut niveau de la devise. Autre explication: l’euro fort a aussi pour effet de diminuer les prix des importations. L’Allemagne a ainsi pu s’approvisionner à moindre coût en matières premières pour son industrie.  Dans une récente note intitulée France-Allemagne, convergence de vues?, Caroline Newhouse de BNP Paribas écrit que « les parts de marché de la France ont baissé de près de 40% depuis une décennie »‘. « En outre, l’industrie française a pâti vis-à-vis de l’Allemagne de l’évolution du coût du travail, et en particulier des cotisations sociales payées par les employeurs », poursuit-elle. Dans une étude de 2011, le Coe Rexecode, un think tank libéral, estimait que l’écart de coûts salariaux unitaires entre les deux pays s’élevait à 14%.  Le Medef évalue à environ 116 milliards d’euros le montant des prélèvements à supprimer pour que la France comble son écart de compétitivité avec l’Allemagne.  Sans reprendre les chiffres de l’organisation patronale, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, en évoquant une baisse de l’impôt sur les sociétés, déclarait mi-janvier sur France Inter « qu’il faut harmoniser avec l’Allemagne, il ne s’agit pas de baisser pour baisser ».

 




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