Covid France: Raz-de-marée en cours avec plus de 200 000 cas
Officiellement la France a enregistré plus de 200 000 contaminés en 24 heures ; un véritable raz-de-marée qui témoigne qu’on est en train de perdre le contrôle de la pandémie cela d’autant plus que ce chiffre de contaminés est très approximatif. Sur la tendance on pourrait atteindre 500 000 contaminés en peu de jours.
« 208.000 Français ont été testés positifs ces dernières 24 heures« , « des chiffres qui donnent le vertige« , a alerté le ministre de la Santé dès mercredi après-midi. 208.099 nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés ces dernières 24 heures en France, a confirmé Santé publique France dans la soirée. Auditionné devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Olivier Véran s’est alarmé de la dégradation sanitaire, insistant sur le fait que tout le pays est touché : « Il y en a partout, dans tous les territoires, tous les milieux« , a-t-il précisé.
Les indicateurs de l’épidémie ne cessent de se dégrader depuis plusieurs semaines, en partie à cause du variant Delta « qui n’a pas dit son dernier mot » et d’un autre variant, Omicron, plus contagieux. Sa diffusion rapide sur tout le territoire ne peut pas être qualifiée de vague mais de « raz-de-marée » selon Olivier Véran.
Selon les calculs du ministre de la Santé, « chaque seconde dans notre pays, plus de deux Français sont diagnostiqués positifs au Covid-19« . Cela représente, au total, « probablement plus d’un million de Français positifs actuellement au coronavirus » et « 10% de la population française cas contact« . Aucune classe d’âge n’est épargnée par cette cinquième vague, même si le variant Omicron « est plus répandu chez les moins de 60 ans« .
Pour l’heure, le variant Omicron n’a pas de forte incidence à l’hôpital, mais l’exécutif scrute la situation sanitaire chez nos voisins, comme en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni. « Il y aurait une baisse de 50 à 70% des hospitalisations avec le variant Omicron, les hospitalisations seraient plus courtes » et les besoins en oxygène moins importants, admet Olivier Véran. Il faut aussi prendre en compte la contagiosité du variant. Mathématiquement, « si vous avez un variant qui est trois fois moins dangereux, mais que vous avez six ou sept fois plus de cas, l’impact sanitaire se fait de toute façon ressentir« .