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Carrefour soldé à 20 milliards met en cause la souveraineté nationale

Carrefour soldé à 20 milliards met en cause la souveraineté nationale

 

La question de la fusion de Carrefour avec un groupe canadien n’est pas simplement qu’une opération financière, elle met aussi en cause la souveraineté du pays en matière de stratégie alimentaire. Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a donc déclaré à Reuters que le gouvernement voulait préserver la sécurité alimentaire et la souveraineté du pays.

«Le rachat de Carrefour par une entreprise étrangère serait une difficulté majeure pour nous tous», a déclaré Le Maire dans une interview à la conférence Reuters Next.

«La sécurité alimentaire est au cœur des défis stratégiques de tous les pays développés», a-t-il déclaré.

Le ministre de l’Économie de la province canadienne du Québec, où Couche-Tard est basé, a parlé des avantages de la transaction telle qu’elle se présentait sur des bases incertaines.

Avec d’autres détaillants, Carrefour, avec environ un cinquième du marché de l’épicerie en France, a joué un rôle majeur pour assurer un approvisionnement alimentaire régulier lors de la pandémie de COVID-19.

Mais l’offre de 20 euros par action de l’opérateur de supérette Alimentation Couche-Tard pour Carrefour – le plus grand distributeur d’Europe continentale – soulève également d’autres considérations politiques, le groupe étant l’un des plus gros employeurs de France.

Les actions de Carrefour ont chuté de 2,5% jeudi alors que le gouvernement français a souligné son opposition à un accord, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, se disant également contre.

Les actions de Couche-Tard ont reculé de 2,7%, ajoutant à la baisse de 10% de mercredi.

Le pays a depuis resserré les règles des OPA pour protéger les entreprises françaises jugées stratégiques, notamment sous la présidence d’Emmanuel Macron, qui devra faire face à une élection présidentielle en 2022.

Pendant la pandémie, Macron a intensifié ses appels à la protection de la souveraineté française dans des domaines tels que la santé et l’industrie, bien que l’ancien banquier d’investissement ait tenté de trouver un équilibre avec une approche favorable aux entreprises.

Couche-Tard a fait une offre sans engagement mercredi pour le groupe d’épicerie français, en grande partie en espèces.

Coronavirus Etats-Unis : plus de 20 millions de cas

Coronavirus Etats-Unis : plus de 20 millions de cas

Environ 286 000 cas en moyenne chaque jour pour un total de 20 millions de cas de COVID-19. La nouvelle variante du virus accélère encore la pandémie

L’épidémie, qui s’est aggravée depuis Thanksgiving, fin novembre, y a fait 78.000 morts en décembre et le bilan total s’élève désormais à 345.000 décès.

A l’échelle nationale, 186.000 nouveaux cas sont en moyenne diagnostiqués quotidiennement. Un pic de 218.000 nouvelles infections par jour a été atteint à la mi-décembre, mais les autorités sanitaires s’attendent à nouvelle hausse après les congés de fin d’année.

Coronavirus : le couvre-feu avancé à 18 heures dans 20 départements

Coronavirus : le couvre-feu avancé à 18 heures dans 20 départements

Lors du Conseil de défense consacré à la crise sanitaire mardi matin, Emmanuel Macron a décidé qu’il n’y aurait pas de reconfinement général nouveau. Par contre il est clairement envisagé de porter le couvre-feu de 20 heures à 18 heures dans une vingtaine de départements de l’Est de la France.

 

Le gouvernement attend désormais de voir comment se déroule la soirée du 31 décembre. Au sommet de l’État, la principale inquiétude porte sur un relâchement des comportements à l’occasion du réveillon. Avec à la clé le risque de voir l’épidémie repartir bien plus fortement que prévu. Cela sans oublier l’impact de la météo avec la vague de froid qui déferle sur le pays et favorise la diffusion du virus. «Il est encore un peu tôt pour mesurer tout cela», glisse un conseiller aux premières loges de la crise.

Au final, c’est donc la «solution d’attente» évoquée par Olivier Véran qui l’a emporté. Le ministre de la Santé l’avait défendue auprès du maire de Nancy, Mathieu Klein. Face à l’embrasement de l’épidémie dans sa région, ce dernier avait demandé au ministre de la Santé de reconfiner localement dans sa région.

 

À la différence de la première vague où ils dénonçaient les décisions prises à Paris et imposées «sans concertation sur les territoires», ce sont cette fois les élus locaux qui mettent l’exécutif sous pression pour reconfiner, au moins localement.

Finance : 20% des Français régulièrement à découvert

Finance : 20% des Français régulièrement à découvert

 

Selon une enquête du comparateur de frais bancaires en ligne Panorabanques.com pour Le Parisien , un Français sur six est à découvert au moins une fois dans l’année et deux sur dix le sont tous les mois. L’étude précise également que le découvert autorisé s’élève à «235 euros en moyenne sur dix jours par mois, cinq fois par an».

 

 

L’année dernière, ils étaient six sur dix à se retrouver dans le rouge au moins une fois par an et 21% des sondés dépassaient leur découvert autorisé, toujours selon une étude de Panorabanques. Une situation qui touchait souvent plutôt les foyers modestes sans pour autant épargner les plus aisés puisque 47% des personnes qui gagnent plus de 3000 euros par an connaissaient un découvert au moins une fois par an. Le comparateur dresse le même constate cette année : «les jeunes de 18 à 34 ans et les personnes avec un revenu inférieur à 1500 euros par mois restent les plus touchés», explique sa directrice générale, Laure Prenat au Parisien. Ces derniers ont été particulièrement touchés par la crise économique provoquée par l’épidémie de coronavirus.

Absentéisme dans la fonction publique: 33 jours, 20 dans le priv

Absentéisme dans la fonction publique: 33 jours, 20 dans le privé

Un peu plus de 33 jours dans le public pour une vingtaine de jours dans le privé. Pourtant les conditions de travail sont loin d’être favorables au privé.

 

33 jours, c’est l’absentéisme moyen des agents du service public dans les mairies en France, selon un classement que dévoile le think-tank libéral iFRAP en se basant sur les derniers bilans sociaux disponibles, ceux de 2017. Le rapport note que la population vieillissante chez les fonctionnaires, l’augmentation des congés «longue maladie» ou le temps de réintégration au travail après une absence font gonfler l’absentéisme dans les mairies. La ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) est celle qui enregistre le plus gros taux d’absentéisme, avec 52 jours d’arrêt en moyenne.

Pour établir ce classement, l’iFRAP a récupéré les données de 53 communes représentant 142.000 agents et 8,9 millions de Français vivant dans ces villes. Un échantillon national représentatif, donc, même si ces données datent de 2017, car celles de 2019 n’ont pas encore été compilées.

L’absentéisme des salariés du secteur privé, lui,  est resté stable en 2019 par rapport à l’année précédente.

 

Avec « 18,7 jours d’absence par an et par salarié en moyenne », contre 18,6 jours en 2018, l’absentéisme des salariés du secteur privé est resté stable en 2019 par rapport à l’année précédente, selon le 12e baromètre du groupe de conseil Ayming publié ce mercredi.

Le taux d’absentéisme atteignait ainsi 5,1% l’an dernier, d’après une enquête réalisée en mars et avril auprès de 45 403 entreprises du privé employant 1,92 million de salariés et portant sur les arrêts maladie, accidents du travail et maladies professionnelles « dès le 1er jour d’arrêt », a précisé Ayming.

Sondage 2022 : 20% pourraient voter pour le général de Villiers

Sondage 2022 : 20% pourraient voter pour le général de Villiers

Selon une étude de l’institut IFOP pour le JDD 20% des Français seraient prêts à voter pour le général s’il briguait, finalement, la fonction suprême en 2022.

Quelque 41% des électeurs de François Fillon à la dernière présidentielle se disent ainsi «prêts» à voter pour lui, et 12% vont jusqu’à s’en dire «certains». Chez les électeurs de Marine Le Pen, 29% admettent être également tentés, contre 12% des électeurs d’Emmanuel Macron ou 15% de ceux de Jean-Luc Mélenchon.

Comme il est souvent le cas à droite, Pierre de Villiers séduit avant tout un électorat âgé – 35% des plus de 65 ans contre 16% des moins de 35 ans. Son originalité réside cependant dans sa capacité à parler aux Français quel que soit leur niveau de diplôme. Environ 6% des sondés se disent «certains» de voter pour lui, diplômés du supérieur, d’un baccalauréat ou sans diplôme.

L’étude souligne tout de même un obstacle à une éventuelle candidature : un déficit certain de notoriété. Malgré sa démission fracassante du poste de chef d’état-major des armées en 2017, suite à un différend avec Emmanuel Macron, 42% des Français assurent ne pas connaître le général Pierre de Villiers.

«Bien que le général de Villiers à l’heure actuelle n’ait pas évoqué son souhait de candidater à la magistrature suprême, une base électorale, certes étroite mais solide, semble émerger dans cette éventualité», note en conclusion Jérôme Fourquet, le directeur opinion et stratégie de l’IFOP.

La dette publique à 120% du PIB….. Pour l’instant ( Le Maire)

La dette publique 120% du PIB….. Pour l’instant ( Le Maire)

En 2019 nous étions autour de 100 % du PIB pour la dette. Avec la crise sanitaire et le soutien ,  le gouvernement a d’abord envisagé 110 %. En fait,  on va passer à 120 % mais pour l’instant car rien n’indique qu’on pourra mettre fin rapidement au dispositif de sauvegarde socio- économiques. Le produit intérieur brut se monte à environ 2500 milliards or il convient d’ajouter 30 à 50 milliards supplémentaires décidés récemment au plan de soutien. D’autres mesures pourraient être encore nécessaires en novembre et en décembre et surtout début 2021 pour éviter un une vague de faillites. En 2021, on pourrait frôler les 130 à 140 % de dette par rapport aux produit intérieur brut.

Pour l’instant cet endettement n’a pas beaucoup d’incidence budgétaire puisse qu’on empreinte pratiquement à taux zéro. Le problème se posera nécessairement quand les taux d’intérêt vont reprendre. Pendant le confinement,  les pertes de richesse nationale atteignent de l’ordre de 60 à 90 milliards. La problématique est de trouver l’équilibre très fragile entre ce qui est tolérable comme endettement et comme perte de richesse nationale. Les quinze milliards d’euros supplémentaires annoncés jeudi par l’exécutif pour le seul mois de novembre “vont augmenter le niveau de la dette française”, avertit le ministre de l’Economie et des Finances dans cet entretien publié en ligne vendredi.

“Nous avions prévu pour 2020 un niveau d’endettement de 117,5% du PIB. Ce chiffre va passer à 119,8%”, ajoute-t-il. Un chiffre très provisoire sans doute car le ministre de l’économie lui-même ne connaît pas l’évolution de la crise sanitaire et l’ampleur des conséquences économiques.

Vins: un recul des exportations de l’ordre de 20 %

Vins:  un recul des exportations de l’ordre de 20 %

Une double punition pour les vins français affectés d’une part par la fermeture et les restrictions concernant les bars et les restaurants du pays mais aussi par la diminution des ventes à l’étranger. En gros les exportations de vins vont avoir baissé de l’ordre de 20 % en volume et de 30 % en valeur.

La cause de cette baisse est à impliquer directement à la crise du Covid-19. En grande partie en raison de la fermeture des restaurants quasiment simultanément dans de nombreux pays du monde, où les vins français tiennent une bonne partie des cartes de vins. Mais la pandémie n’est pas l’unique responsable. La chute s’explique aussi par l’imposition de taxes de 20% aux États-Unis depuis octobre 2019 sur les vins tranquilles de moins de 14 degrés, ainsi que sur les incertitudes liées au Brexit, la Grande-Bretagne étant l’un des premiers clients de la France viticole.

Une série de mesures de soutien ont été décidées depuis le confinement pour la filière viticole, à commencer par des mesures de distillation de crise, financées sur fonds européens et français à hauteur de 155 millions d’euros. Le gouvernement avait en effet approuvé dès le mois d’avril la distillation du surplus de vin en alcool pour les vignerons français à la suite d’une baisse de la demande en raison de fermetures de restaurants et de bars et d’une baisse des exportations.

Deutsche Bank : fermeture de 20% des agences, le début d’une tendance de fond en Europe ?

Deutsche Bank : fermeture de 20% des agences, le début d’une tendance de fond en Europe ?

La banque allemande envisage de fermer jusqu’à 20 % de ses agences. Un mouvement déjà entamé un peu partout en Europe mais qui pourrait s’amplifier du fait de la crise et aussi d’un mouvement structurel plus profond de pénétration du numérique. De ce point de vue, la crise sanitaire a encore accéléré le phénomène.

Selon M. Gossow, responsable de la banque de détail du groupe Deutsche Bank les clients acceptent plus que dans le passé de recourir aux services bancaires en ligne et mobile. Ces services ont augmenté de 7% pendant la période de confinement liée à la pandémie, a précisé un porte-parole de la banque à l’AFP.

 

En Allemagne, l’ensemble des caisses d’épargne, coopératives et banques privées ont fermé plus de 10.000 agences en 15 ans, leur nombre passant à 27.000.

Législatives partielles : une participation ridicule de 20 %

Législatives partielles : une participation ridicule de 20 %

 

Encore un véritable fiasco électoral avec une participation moyen de seulement 20 % pour six élections législatives. Cette véritable catastrophe démocratique s’inscrit dans la tendance des élections municipales qui elles avaient aussi enregistré un taux d’abstention de 60 %. Cela confirme la prise de distance de nombre d’électeurs non seulement avec les partis politiques mais aussi avec un processus démocratique qui fait surtout émerger une certaine caste qui vit bien de la politique.

Six élections législatives partielles ont été organisées ce dimanche en Maine-et-Loire, dans le Haut-Rhin, les Yvelines, le Val-de-Marne, la Seine-Maritime et la Réunion. L’abstention a été massive partout :

79% dans la 1re circonscription du Haut-Rhin, 82% dans la 5e de Seine-Maritime et dans la 3e de Maine-et-Loire, et 84% dans la 1ère de la Réunion. En comparaison, le premier tour des municipales 2020, le 15 mars, avait été marqué par une abstention historique à 55,34 %. Le second tour le 28 juin avait enfoncé ce record, avec 58,33 %.

Dans cinq des six circonscriptions, ce premier tour est dû au fait qu’en vertu de la règle du non-cumul des mandats, les ex-titulaires du poste ont préféré occuper un fauteuil de maire, même d’une petite commune, plutôt que conserver leur siège au Palais Bourbon

Automobile : grosse chute de 20 %

Automobile : grosse chute de 20 %

 

Une terrible chute de 20 % qui surprend d’autant plus les constructeurs attendaient plutôt à une légère augmentation comme en juin et juillet. Cela semble révéler que l’augmentation précédente était due phénomène de rattrapage qui est aujourd’hui réalisé. Le marché retrouve sa tendance baissière même si la diminution devrait être moins sensible d’ ici la fin de l’année. Au total depuis le début de l’année, le baisse atteint de l’ordre de 32 % ! Le marché automobile constitue souvent un bon indicateur du comportement des ménages qui certes ont réduit leurs achats pour des questions conjoncturelles liées à la crise sanitaire mais aussi pour des tendances plus structurelles qui concernent le rapport aux équipements lourds et aux dépenses importantes.

 

Dividendes mondiaux: un recul d’environ 20 %

Dividendes mondiaux: un recul d’environ 20 %

 

 

Sur l’ensemble de l’année les dividendes mondiaux pourraient subir une baisse de 20 %. Déjà les dividendes versés à leurs actionnaires par les entreprises dans le monde ont baissé de plus de 20% au deuxième trimestre avec un repli particulièrement marqué en Europe, montre une enquête publiée lundi par Janus Henderson Investors. Une exception toutefois celle de l’Amérique du Nord et notamment des États-Unis où les dividendes sont restés au même niveau. En cause notamment les grands du numérique qui font maintenant la cote et qui n’ont pas été atteint par des conséquences néfastes du Coronavirus bien au contraire, ils ont même tiré parti de la situation.

Les dividendes au niveau mondial ont diminué de 108,1 milliards de dollars à 382,2 milliards de dollars sur la période avril-juin, un recul de 22% qui est le plus prononcé depuis le lancement par la société de gestion de cet indice en 2009.

Cette baisse, qui s’explique principalement par l’impact de la crise du coronavirus, affecte toutes les régions à l’exception de l’Amérique du Nord, où les paiements n’ont quasiment pas changé par rapport au deuxième trimestre 2019, lit-on dans un communiqué de Janus Henderson Investors.

Les dividendes versés aux Etats-Unis ont baissé de 0,1% pour atteindre 123 milliards de dollars, seulement un dixième des sociétés ayant réduit ou annulé leurs dividendes.

Au Canada, où la pandémie a été moins intense, les dividendes ont augmenté de 4,1%, toujours selon le communiqué.

En Europe, les dividendes totaux ont chuté de 45%, diminuant de 66,9 milliards de dollars avec des baisses particulièrement marquées en France, en Espagne, en Italie et en Suède.

Les banques, auxquelles la Banque centrale européenne a recommandé de suspendre le versement d’un dividende, représentent plus de la moitié de la baisse mais les secteurs de la consommation discrétionnaire et l’industrie ont également été fortement touchés, selon les résultats de l’enquête.

Au niveau mondial, les dividendes ont fortement diminué dans les secteurs de la finance et de la consommation cyclique mais ont fait preuve de résistance dans les compartiments de la santé et des communications.

Pour l’ensemble de l’année, Janus Henderson prévoit désormais une baisse totale des dividendes de 17% à 1.180 milliards de dollars dans son scénario le plus optimiste.

Champagne: baisse de production volontaire de 20 %

Champagne: baisse de production volontaire de 20 %

 

En raison de la baisse de la demande consécutive au Coronavirus, les vignerons ont décidé de baisser volontairement leur production de 22 % par rapport à 2019 indique  le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC) dans un communiqué. Les discussions étaient bloquées depuis des semaines, les grandes maisons de champagne faisant pression pour une forte baisse de la production afin de soutenir les prix, tandis que certains producteurs souhaitaient une réduction moins importante pour profiter d’une récolte 2020 prometteuse.

En prévision des fêtes de fin d’année, période cruciale pour les ventes de champagne, et alors que le monde tente de s’ajuster aux retombées de l’épidémie de coronavirus, le secteur a adopté une mesure sans précédent pour réduire potentiellement le volume de la récolte, a déclaré le CIVC.

Une portion de 1.000 kg par hectare ne sera utilisée cette saison que si les exportations atteignent un certain niveau, a ajouté un porte-parole du CIVC.

“C’est un compromis dans la douleur”, a déclaré par téléphone Jean-Marie Barillère, co-président du CIVC et directeur de l’Union des Maisons de Champagne.

“Mais c’est pour nous la meilleure décision pour d’un côté aider la trésorerie des exploitations viticole et de l’autre protéger l’appellation champagne au niveau international.”

Le CIVC estime les invendus cette année à près de 100 millions de bouteilles, ce qui représente une perte de chiffre d’affaires de 1,7 milliard d’euros.

Relance bâtiment : 5 ou 20 milliards ?

Relance bâtiment : 5 ou 20 milliards ?

 

On sait que chaque ministre s’efforce d’apporter sa pierre spécifique aux futurs plans de relance de l’économie. Ainsi la ministre délégué au bâtiment Emmanuelle Wargon parle d’une enveloppe de 4 à 5 milliards d’euros pour que le bâtiment puisse reprendre sa dynamique. Elle parle de bâtiment et de rénovation. La question est de savoir comment cela s’articule avec les annonces de Macron qui il y a encore quelques jours avait indiqué une dépense supplémentaire de 15 milliards d’euros pour la conversion écologique. Quand et comment vont apparaître ces 15 milliards d’euros supplémentaires sur deux ans annoncés par Macon ? Ou pourra-t-il se contenter dans un premier temps de 4 à 5 milliards. . « On sera autour de 4 à 5 milliards rien que pour le bâtiment et la rénovation », a indiqué Mme Wargon au micro d’Europe1/Les Echos/Cnews, soulignant que des discussions sur ces enveloppes étaient en cours « avec Bercy ».

« Quand on rénove massivement les bâtiments publics (…), quand on aide les particuliers à faire des travaux chez eux, on soutient un secteur économique et on avance vers une économie plus verte », a-t-elle aussi déclaré ajoutant encore plus de confusion aux enveloppes financières prévues. Il n’y a pas de contradiction entre l’écologie et l’économie », a souligné Mme Wargon, précisant que beaucoup d’investissements seraient consacrés aux bâtiments publics tels que « des universités, des écoles, des hôpitaux » mais aussi « du soutien aux ménages », dont les modalités restent à définir. « Quand on rénove massivement les bâtiments publics (…), quand on aide les particuliers à faire des travaux chez eux, on soutient un secteur économique et on avance vers une économie plus verte », a-t-elle ajouté.

Le président Emmanuel Macron a annoncé fin juin que 15 milliards d’euros supplémentaires sur deux ans seraient injectés pour la conversion écologique dans le plan de relance qu’il doit présenter le 14 juillet. Le plan de relance post-Covid doit être ciblé sur la transformation écologique et la préservation des emplois, a demandé jeudi le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans son rapport annuel.

Croissance Royaume-Uni: un écroulement de 20 % en avril

Croissance Royaume-Uni: un écroulement de 20 % en avril

 

Ecroulement total de l’économie britannique en avril sous le coup évidemment du Coronavirus dans l’ampleur a été longuement sous-estimée par les autorités au point d’ailleurs que le premier ministre lui-même en a été victime. La politique sanitaire a été beaucoup trop tardive pour limiter les dégâts et le pays est le plus touché au monde avec plus de 40 000 morts le 11 juin. Pendant ce premier mois entier de confinement, le PIB, qui avait reculé de 5,8 % en mars, a chuté de 20,4 %.

L’ensemble des grands secteurs ont fondu, que ce soit les services, l’industrie ou la construction. Les pubs, l’éducation, la santé et les ventes de voitures ont été parmi les plus affectés. Les exportations et les importations ont chuté. Au deuxième trimestre, l’effondrement pourrait atteindre 35 % estime désormais l’OBR, l’institut qui publie les estimations pour le gouvernement. Curieusement c’est au moment où l’économie s’effondre que le Royaume-Uni a choisi une politique radicale vis-à-vis des négociations en cours avec l’union économique. Officiellement tout laisse prévoir que le Royaume-Uni va rompre définitivement avec l’Europe à moins qu’il ne s’agisse d’une dernière tactique du rusé Boris Johnson obtenir une nouvelle prolongation. Tout dépendra en faite des résultats économiques mais si la croissance devait continuer de glisser ainsi de manière dangereuse il est possible qu’il revienne à des considérations plus ouvertes vis-à-vis de l’union européenne. Notons qu’il y a aussi le très complexe dossier des marchés financiers. Londres souhaite en effet conserver ses privilèges quant à l’accès aux marchés financiers européens et ne pas être traité comme les autres nations. Ce que refuse évidemment l’union économique qui ne veut pas d’un cheval de Troie à l’intérieur de sa zone.

Les économistes prévoient un rebond de l’activité à partir du second semestre, mais s’interrogent sur son ampleur. En attendant, la chute de l’activité s’accompagne d’une flambée du chômage. Et entre « la mauvaise gestion du Covid-19, le manque d’empressement à négocier le Brexit avec l’UE (lire page 6), le déficit budgétaire ou encore la lourde dette publique », les défis sont nombreux, pointent les économistes de Candriam, « très négatifs » sur l’économie britannique.

 

 

 

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