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Hausse de l’inflation : plus 2,6 % en octobre

Hausse de l’inflation : plus 2,6 % en octobre 

l’Insee a confirmé mardi la hausse  des prix à la consommation en hausse de 2,6% sur un an au mois d’octobre dans l’Hexagone. Avec les problèmes d’approvisionnement, le spectre de l’inflation, capable de faire reculer le pouvoir d’achat et la croissance – tous deux nécessaires pour financer les plans de relance et l’Etat -, pourrait planer jusqu’à la fin 2022, a récemment concédé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

Sur un mois, l’inflation atteint 0,4%, après -0,2% en septembre (+2,2%), confirme encore l’Insee. La hausse a été une nouvelle fois tirée par les prix de l’énergie. « Cette hausse de l’inflation résulte d’une accélération des prix de l’énergie (+20,2% après +14,9% en septembre) et des services (+1,8% après +1,4%)« , détaille l’Institut national de la statistique dans un communiqué.

Cette hausse persistante des prix n’inquiète pas davantage pour l’instant la Bourse de Paris et les places européennes. Mardi matin, le CAC 40 évoluait en hausse de 0,22%, désormais bien au-delà de son pallier record des 7.000 points (7.144 points).

En Allemagne, le taux de l’inflation se rapproche des 5% sur un an, un niveau inédit depuis 30 ans. Du coup la presse populaire tire à boulets rouges sur la Banque centrale européenne (BCE), dont la politique des taux maintenus au plus bas.

En Espagne, elle a aussi atteint 5,4% en octobre, selon l’Institut national de la statistique (INE).

En Russie, où l’inflation a atteint 8,1% sur un an, est qualifiée de « désastre » car elle appauvrit la population, a noté lundi la présidente de la Banque centrale, Elvira Nabioullina.  »Une inflation élevée détruit vraiment la prospérité. Et quand on nous dit que (…) l’essentiel est de maintenir le taux d’intérêt bas pour que le crédit augmente partout, nous ne pouvons pas être d’accord avec cela », a-t-elle dit devant le législateur.

 

Sondage Présidentielle 2022 : le Parti animaliste ….. à 2%

Sondage Présidentielle 2022 : le Parti animaliste ….. à 2%

 

Décidément la démocratie dérape sérieusement en France ou le parti Animaliste obtiendrait 2 % des voix. Certes la cause animale mérite d’être défendue; pour autant; cette défense ne saurait qualifier les responsables d’associations de partis Animalistes pour gérer les intérêts du pays.

À ce compte chaque organisation, de boulistes, de collectionneurs de timbres ou de pêcheurs à la ligne  pourraient sur cette base lobbyste présenter un candidat. On pourrait ainsi obtenir un chiffre de plusieurs centaines de candidats à la candidature, plus fantaisistes les uns que les autres.

On objectera qu’il y a un filtre puisque les candidats doivent obtenir la signature de maires. Mais ce n’est pas forcément un obstacle infranchissable si l’on considère qu’il y a au moins 30 000 communes en France.

Officiellement aujourd’hui on compte 50 intentions de personnalités souhaitant se présenter. Une spécificité très française qui ne grandit pas la démocratie. D’une certaine manière ,il est plus facile de se présenter à la magistrature suprême en France que d’être élu dans une petite commune ou élus du personnel dans une entreprise.

Pour nombre de candidats, c’est évidemment l’occasion de satisfaire un ego surdimensionné voire de se faire un peu de pub.

De toute évidence il manque un filtre de candidats qui devraient pour le moins présenter un bilan de compétences sur des chambres d’intérêts généraux et  prouver un minimum de représentativité.

Google: amende européenne de 2,4 milliards d’euros ?

Google: amende européenne de 2,4 milliards d’euros ?

Une amende de 2,4 milliards d’euros infligée à Google par Bruxelles pour abus de position dominante sur le marché des comparateurs de prix. L’arrêt du tribunal de l’UE basé à Luxembourg est attendu à 11 heures (10H00 GMT). Il pourrait annuler, valider ou bien réduire le montant de l’amende infligée par la Commission européenne en juin 2017, qui avait constitué à l’époque un montant record, dépassé depuis. L’exécutif européen et Google pourront encore se pourvoir devant l’instance supérieure, la cour de justice de l’UE, si le jugement de première instance ne leur donne pas satisfaction.

Une amende qui va s’ajouter à d’autres. En effet au total, la Commission réclame au groupe de Mountain View (Californie) quelque 8,2 milliards d’euros, en additionnant  trois procédures toujours relatives au non-respect des règles de concurrence, ce qui en fait l’une des firmes les plus lourdement sanctionnées par Margrethe Vestager. Constatant la lenteur des enquêtes et des recours judiciaires qui les rend inefficaces, l’UE est en train d’élaborer une nouvelle législation pour enfin mettre au pas les géants du numérique. Bruxelles a présenté en décembre 2020 un projet de réglementation (DSA/DMA) qui prévoit des obligations et interdictions assorties de sanctions dissuasives. Le texte est actuellement examiné par le Parlement européen et les États membres.

Hollande à 2 % ! Pas de matières grasses, chez les électeurs !

Hollande à 2 % ! Pas de matières grasses, chez les électeurs ! 

Hollande qui distribue actuellement à l’occasion de son dernier ouvrage les bons points et surtout Les coups de pied au cul de la majorité comme de l’opposition . Hollande ne recueille pourtant pas vraiment l’adhésion d’un grand nombre de Français. Un sondage le  mesure en effet à 2 %, d’après un sondage non publié. . Il ne s’agit pas de matières grasses car là il doit dépasser nettement ce chiffre tellement il a tendance à s’empâter depuis qu’il a quitté l’Élysée. Non, il s’agit de sondages électoraux qui la mettent encore plus bas qu’Anne Hidalgo qui évolue entre 3 et 4 %.

Le pire évidemment ce que François Hollande continu de donner des conseils voir des leçons sur la manière de gérer la politique.

 

 

Climat: Vers une catastrophe avec +2,7°C ( ONU)

Climat: Vers une catastrophe avec +2,7°C  ( ONU)

l’Accord de Paris prévoyait rester sous le seuil fatidique des +2°C, si possible 1,5°C, d’ici à 2050 par rapport à l’ère pré-industrielle mais d’après l’ONU les engagements réels des Etats restent largement insuffisants. Résultat : le monde se dirige peu à peu vers un réchauffement « catastrophique » de +2,7 °C, avertit l’ONU dans un rapport publié le 17 septembre.

.Pour cause, en prenant en compte l’ensemble des contributions nationales des Etats (c’est-à-dire leur stratégie pour atteindre les ambitions de préservation du climat), les émissions de gaz à effet de serre devraient augmenter de 16% en 2030 par rapport à 2010. Il faudrait pourtant les réduire de 40% d’ici à 2030 pour rester sous les +1,5°C, et de 25% pour se maintenir sous les +2°C, fait valoir l’organisation internationale. Sinon c’est une véritable catastrophe climatique qui va se produire.

Climat :Vers une catastrophe avec +2,7°C ( ONU)

Climat :Vers une catastrophe avec +2,7°C  ( ONU)

l’Accord de Paris prévoyait rester sous le seuil fatidique des +2°C, si possible 1,5°C, d’ici à 2050 par rapport à l’ère pré-industrielle mais d’après l’ONU les engagements réels des Etats restent largement insuffisants. Résultat : le monde se dirige peu à peu vers un réchauffement « catastrophique » de +2,7 °C, avertit l’ONU dans un rapport publié le 17 septembre.

Pour cause, en prenant en compte l’ensemble des contributions nationales des Etats (c’est-à-dire leur stratégie pour atteindre les ambitions de préservation du climat), les émissions de gaz à effet de serre devraient augmenter de 16% en 2030 par rapport à 2010. Il faudrait pourtant les réduire de 40% d’ici à 2030 pour rester sous les +1,5°C, et de 25% pour se maintenir sous les +2°C, fait valoir l’organisation internationale. Sinon c’est une véritable catastrophe climatique qui va se produire.

Coïncidence sans doute, et les pays qui s’étaient engagés à réactualiser leur plan contre le réchauffement climatique sortent seulement maintenant leurs objectifs futurs mais de plus en plus éloignés.

La Chine a présenté le 22 septembre un plan visant à atteindre la neutralité carbone, autrement dit à absorber autant de carbone qu’elle en émet, en 2060. Pour le pays responsable de 28% des émissions globales des gaz à effet de serre et qui pèse pour plus de 54% de la consommation mondiale de charbon, c’est un très grand bond en avant! Le 13 octobre, la Russie, deuxième productrice de pétrole de la planète, lui a emboîté le pas, suivie le 23 octobre par l’Arabie saoudite, troisième pays producteur.

En avril, les États-Unis, premiers au classement à cause du gaz de schiste et deuxièmes plus grands pollueurs du monde (14,5% des émissions de CO2), avaient pris eux aussi l’engagement de parvenir à la neutralité carbone.

Inflation : plus de 2 % sur un an

l’inflation : plus de 2 % sur un an

 L’indice des prix à la consommation a augmenté de 2,2% sur un an selon les derniers chiffres dévoilés par l’Insee ce vendredi matin, soit 0,1 point de plus que lors de la précédente estimation. Il s’agit d’un record depuis novembre 2018.

 

De son côté, la Banque de France fait comme beaucoup d’experts le pari d’une « hausse temporaire ». Cela pour refroidir les velléités revendicatives des salariés mais aussi des épargnants ( la Banque de France lutte contre le relèvement du taux des livrets d’épargne) « C’est un coup de vent plutôt qu’une rafale. L’inflation en France est prévue à 2,3% contre 3,4% en zone euro. Parmi les facteurs temporaires, il y a un effet de base important. L’inflation avait nettement baissé en 2020 au même moment. Le deuxième effet est la sortie de crise Covid et de la réouverture des économies », a rappelé l’économiste Olivier Garnier de la banque centrale lors d’un récent point presse.

Le problème c’est d’une part que cette différence d’inflation entre la France et la zone euro paraît pour le moins suspecte. Cela témoigne l’évidence du caractère obsolète de l’indice des prix à la consommation de l’INSEE. Un indice qui ne tient pas compte de la modification de la structure de consommation depuis la crise sanitaire. En France, une part de plus en plus importante des dépenses est consacrée aux charges contraintes. Le plus curieux dans cette différence d’inflation entre la France et la zone euro c’est que la France importe la majorité de ses produits de l’étranger du fait du déséquilibre chronique de la balance commerciale. Des hausses sur des produits étrangers qui se font sentir en zone euro mais pas en France, en tout cas pas totalement.

L’examen plus détaillé de l’indice des prix à la consommation montre sans surprise que la flambée des prix de l’énergie contribue grandement à la hausse générale de l’indicateur. « Sur un an, la hausse des prix de l’énergie accélère en septembre (+14,9% après +12,7%). La hausse des prix du gaz naturel et de ville se poursuit sur un an (+38,8% après +31,2%). Les prix des produits pétroliers gonflent (+19,6% après +16,9%) en lien avec ceux du gazole (+19,3% après +15,3%) », indiquent les statisticiens.

La réouverture de l’économie mondiale depuis le début de l’année a entraîné des frictions importantes entre l’offre et la demande partout sur la planète. « Les prix de l’énergie continuent d’augmenter et continuent de peser sur l’inflation. Cette hausse est visible partout en Europe. C’est une hausse qui va se poursuivre dans les prochains mois notamment en raison de l’hiver. L’impact de la hausse des prix sur les marchés de l’énergie va se poursuivre. On estime qu’il faudra attendre le troisième trimestre 2022 pour observer une contribution négative des prix de l’énergie sur l’inflation » ajoute Charlotte de Montpellier. Toute la question est de savoir si les prix énergétiques vont se maintenir à un niveau élevé à plus long terme. Sur ce point, le changement climatique et la raréfaction de certaines ressources pourraient pousser les prix à la hausse. A l’heure actuelle, la pandémie continue de brouiller les grilles de lecture de l’inflation chez beaucoup d’économistes. L’indice des prix à la consommation construit à partir d’un panier moyen ne s’est pas révélé toujours adapté à la mesure de variation des prix pendant les périodes de confinement.

2 millions de Chinois payés pour intoxiquer le monde via Internet

2 millions de Chinois payés pour intoxiquer le monde via Internet

 

l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (Irsem) dévoile la stratégie que Pékin met en œuvre pour étendre ses réseaux et pousser ses pions. ( l’Opinion, extrait)

Tous les moyens sont bons pour la Chine pour renforcer son influence. Il y a bien sûr le plus évident : les diasporas, diplomates, universités, la culture (le cinéma notamment), les think tanks.

Mais Pékin a d’autres atouts, comme « l’armée des 50 cents ». Du nom d’individus anonymes payés pour propager des informations. D’après le travail de l’Irsem, deux millions de Chinois seraient payés à temps plein pour effectuer ce travail de propagande insidieuse. Le PCC ne s’arrête pas là, enrôlant à temps partiel, à la demande, près de 20 millions de concitoyens pour ses tactiques sur les réseaux sociaux. Créant ainsi de faux mouvements d’opinion. Des « fermes de contenus » ont même été mises en place en Malaisie.

2 millions de Chinois payés pour intoxiquer- via Internet- le monde

2 millions de Chinois payés pour intoxiquer via Internet le monde

 

l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (Irsem) dévoile la stratégie que Pékin met en œuvre pour étendre ses réseaux et pousser ses pions. ( l’Opinion, extrait)

Tous les moyens sont bons pour la Chine pour renforcer son influence. Il y a bien sûr le plus évident : les diasporas, diplomates, universités, la culture (le cinéma notamment), les think tanks.

Mais Pékin a d’autres atouts, comme « l’armée des 50 cents ». Du nom d’individus anonymes payés pour propager des informations. D’après le travail de l’Irsem, deux millions de Chinois seraient payés à temps plein pour effectuer ce travail de propagande insidieuse. Le PCC ne s’arrête pas là, enrôlant à temps partiel, à la demande, près de 20 millions de concitoyens pour ses tactiques sur les réseaux sociaux. Créant ainsi de faux mouvements d’opinion. Des « fermes de contenus » ont même été mises en place en Malaisie.

Vers une catastrophe climatique avec +2,7°C ( ONU)

Vers une catastrophe climatique avec +2,7°C  ( ONU)

l’Accord de Paris prévoyait rester sous le seuil fatidique des +2°C, si possible 1,5°C, d’ici à 2050 par rapport à l’ère pré-industrielle mais d’après l’ONU les engagements réels des Etats restent largement insuffisants. Résultat : le monde se dirige peu à peu vers un réchauffement « catastrophique » de +2,7 °C, avertit l’ONU dans un rapport publié le 17 septembre.

.Pour cause, en prenant en compte l’ensemble des contributions nationales des Etats (c’est-à-dire leur stratégie pour atteindre les ambitions de préservation du climat), les émissions de gaz à effet de serre devraient augmenter de 16% en 2030 par rapport à 2010. Il faudrait pourtant les réduire de 40% d’ici à 2030 pour rester sous les +1,5°C, et de 25% pour se maintenir sous les +2°C, fait valoir l’organisation internationale. Sinon c’est une véritable catastrophe climatique qui va se produire.

Hausse SMIC: 2 %….. ou rien du tout

Hausse SMIC: 2 %….. ou rien du tout

Au 1er octobre, il y aura peut-être une augmentation du SMIC ou rien du tout si l’indice des prix est inférieur à 2 %. Pour une hausse automatique du SMIC, ll faut  que l’indice des prix à la consommation dépasse d’au moins 2 % celui pris en compte lors du dernier établissement du salaire minimum, c’est-à-dire l’indice de novembre 2020 qui a servi lors de la dernière revalorisation annuelle du 1er janvier 2021 .Auquel cas le SMIC horaire brut mensuel augmentera d’autant, soit 31 euros de plus a minima, pour le porter à un peu moins de 1.586 euros bruts (sur la base de 35 heures) . Actuellement le SMIC est de  1231 € nets., Soit une augmentation de l’ordre de 25 € nets). Rien n’est sûr car l’augmentation des prix à la consommation est actuellement de 1,9 % ( mais sur un indice largement obsolète).

Croissance Zone euro : hausse de 2% au second trimestre

Croissance Zone euro : hausse de 2% au second trimestre

Le produit intérieur brut PIB de la zone euro a augmenté de 2% au cours du deuxième trimestre. A l’échelle de l’Union européenne, l’activité a accéléré de 1,9% sur la même période. Entre janvier et mars, la croissance avait reculé de 0,3% en zone euro et 0,1% dans l’UE à 27.

« Ce n’est pas une surprise. Il n’y pas eu de révision de croissance trimestrielle de la part d’Eurostat. C’est un bon signe. Le deuxième trimestre n’avait pas très bien commencé. Il y avait encore des confinements. Au premier trimestre, il y avait encore quelques pays avec des confinements très stricts en Allemagne et aux Pays Bas par exemple. L’activité économique a repris assez rapidement. La demande est revenue rapidement. C’est une bonne performance pour la zone euro. Il existe encore des restrictions mais l’activité économique est encore bouillonnante. Les indices PMI sont à un niveau élevé » a expliqué Charlotte de Montpellier, économiste chez ING interrogée par La Tribune.

Après deux trimestres consécutifs en repli, l’activité repasse ainsi en territoire positif. « La vaccination a permis ces chiffres de croissance. Les restrictions ont pu être levées. Le niveau européen de vaccination a dépassé celui du Royaume-Uni et celui de Etats-Unis alors que l’Europe avait du retard en début d’année. Le retour de la confiance devrait favoriser la demande » a ajouté l’économiste.

Création d’emplois : une hausse de 1,2 % au second trimestre

Création d’emplois : une hausse de 1,2 % au second trimestre

 

L’emploi retrouve presque son niveau de fin 2019. En effet, 239.500 créations nettes d’emploi enregistrées entre avril et juin, soit une hausse de 1,2 % par rapport au premier trimestre, l’emploi dans l’Hexagone retrouve quasiment son niveau d’avant-crise. Une véritable surprise tant tous les observateurs de l’économie prédisaient plusieurs années de labeur pour retrouver le niveau de fin 2019.

 

Cette hausse de l’emploi salarié privé intervient après une amélioration déjà nette de 0,5 %, soit la création de 91.400 emplois, au trimestre précédent. À cela s’ajoutent des niveaux de recrutements records, avec quelque 785.000 déclarations d’embauche en mai et 837.000 en juin, dont 400.000 en CDI – et une décrue continue du chômage depuis maintenant un an avec une accélération au deuxième trimestre 2021.Entre avril et juin, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (sans emploi et en recherche) a diminué de 1,3 %.

L’intérim qu’on considère souvent comme un indicateur avancé de la conjoncture, continue de se redresser. Il progresse ainsi de 2,4 % (+ 17.900) entre avril et juin après une augmentation de 0,7 % au premier trimestre (+ 4 900). Des hausses toutefois plus modérées que lors des trois trimestres précédents.

 

La situation reste cependant contrastée d’un secteur à un autre. Certains dépassent leur niveau d’avant-crise, à l’image de la construction et du tertiaire non marchand, quand d’autres demeurent au-dessous, comme l’industrie ou le tertiaire marchand. Ce rattrapage pourrait cependant être affecté par les conséquences de la quatrième vague sanitaire.

Zone euro : l’inflation autour de 2 %, conjoncturelle ou structurelle ?

Zone euro : l’inflation autour de 2 %, conjoncturelle ou structurelle ?

 

Le taux d’inflation atteint 1,9% en juin, après avoir touché en mai un plus haut depuis octobre 2018 à 2%. Une inflation qui nourrit des inquiétudes quant à une éventuelle remontée des taux d’intérêt. La plupart des économistes ce val optimiste et considère que cette inflation est de nature conjoncturelle. La question bête et méchant est de savoir si cette inflation provisoire va durer longtemps. En effet on a rarement vu une inflation reculer de manière significative avec le retour de la croissance. Une croissance surtout–d’une part par les États-Unis et par la Chine qui absorbe l’essentiel des ressources rares et des matières premières.Il faut ajouter à cela les dérèglements climatiques qui pèsent sur les prix de certains aliments sans parler des dysfonctionnements logistiques d’approvisionnement qui renchérissent  les coûts de transport

En juin, l’inflation a de nouveau été tirée par l’énergie (+12,5%, contre 13,1% en mai). Les tarifs des biens industriels hors énergie ont augmenté de 1,2% sur un an, après +0,7% en mai. Enfin, la composante de l’inflation pour le secteur alimentation, alcool et tabac a atteint 0,6%, après 0,5% en mai.

Les experts se valent cependant optimistes : »Autant en Europe qu’aux États-Unis, ce phénomène est lié à des effets conjoncturels, notamment la reprise des économies après le choc du coronavirus, une montée des prix de l’énergie, ou encore les pénuries sur les chaînes d’approvisionnement, bouleversées par la crise sanitaire. ». Toutefois « La légère baisse de l’inflation globale en juin n’est pas si pertinente. Ce qui est plus important, c’est la poussée imminente de l’inflation des biens et services », estime toutefois Bert Colijn, économiste pour ING, selon qui les chiffres de juin offrent seulement un court répit aux banquiers centraux.

« Pour l’instant, la plupart des éléments indiquent qu’il s’agit d’un phénomène temporaire, mais les risques de hausse des perspectives d’inflation n’ont pas été aussi importants depuis des années et devraient tenir la BCE en haleine », a-t-il commenté.

 

Faillite : 15 % à 20 % d’entreprises zombies

Faillite : 15 % à 20 % d’entreprises zombies

Stéphane Regnier, le directeur général de RCA Consulting, qui ne croit pas au scénario d’une reprise euphorique prévoit la faillite de 15 à 20 % des PME–TPE qui sont des entreprises zombies. Ce spécialiste de la trésorerie des TPE et PME analyse pour La Tribune l’équation particulièrement dangereuse de la sortie de crise.

 

Quelles sont les problématiques financières rencontrées par vos clients dirigeants de TPE et de PME ?

STÉPHANE REGNIER, directeur général de RCA Consulting - Le contexte que nous traversons aujourd’hui est très particulier et pourrait devenir explosif quand le gouvernement donnera un calendrier crédible de sortie de la crise sanitaire et des aides qui vont avec. Beaucoup d’entreprises ne savent tout simplement pas comment elles vont faire pour effectivement redémarrer leur activité ! Leur problématique c’est notamment de savoir comment sortir du PGE (prêt garanti par l’Etat) : est-ce qu’il faut le rembourser ou est-ce qu’il vaut mieux le garder et, si oui, avec quelles modalités ?

Le problème c’est que pour prendre une bonne décision, dans des situations qui peuvent être extrêmement différentes, il faut s’appuyer sur des simulations fiables. Or, les TPME et PME disposent de très peu d’outils de gestion prévisionnelle de la trésorerie. Elles sont donc très nombreuses à se retrouver dans le brouillard à bidouiller des tableaux Excel qui ne leur apportent pas de réponses !

Quels sont les principaux paramètres à prendre en compte avant de décider vis-à-vis du PGE ?

Le PGE concerne 670.000 entreprises, soit environ une entreprise sur six. Nombre d’entre elles sont aujourd’hui en demeure de prendre une position sur le PGE sans avoir les bonnes cartes en main. D’autant que, déjà avant la crise, les entreprises françaises souffraient d’une rentabilité moyenne inférieure à celles constatées dans la plupart des pays européens. Cela peut être lié à la fiscalité importante en France et à des besoins en fonds de roulement élevés à cause de structures lourdes. Mais cela signifie surtout que pour être en mesure de redémarrer leur activité tout en remboursant le PGE, ces entreprises vont devoir afficher une rentabilité plus élevée qu’avant la crise. En d’autres termes, il va leur falloir afficher un chiffre d’affaires équivalent à 120 % ou 130 % de celui enregistré 2019, et ça on se demande bien comment ça pourrait arriver !

Cela pourrait-être le cas avec un scénario optimiste de reprise vigoureuse dès le second semestre…

Je ne crois pas vraiment à un scénario de l’euphorie du jour au lendemain avec la fin de la crise sanitaire. Il va bien sûr y avoir un effet rebond mais, mécaniquement, il ne pourra pas durer très longtemps puisque depuis plusieurs mois les entreprises ont bloqué leurs investissements et leurs embauches tandis que, dans pratiquement tous les secteurs, les tarifs des matières premières ont explosé et que les capacités de transport maritime vont atteindre un plafond si tout le monde redémarre en même temps. Donc, techniquement, le redémarrage à plein régime de l’économie ne sera pas possible en trois mois, voire même en six mois à un an ! Ce n’est évidemment pas vrai pour tous les secteurs mais ce sont les secteurs les plus capitalistiques et industriels qui mettront le plus de temps à retrouver des conditions à peu près normales. Et avec 80 à 90 % du chiffre d’affaires de 2019 et une rentabilité encore plus dégradée qu’elle ne l’était déjà à l’époque, il me semble difficile d’imaginer de pouvoir rembourser un PGE qui représente parfois un quart du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise.

Dans ces conditions, faut-il s’attendre à ce que des reliquats de PGE restent dans le bilan des entreprises pendant encore cinq voire dix ans comme le disait Mikael Hugonnet, le président de l’Ordre des experts-comptables de Nouvelle-Aquitaine ?

Oui, parce que quand l’Etat constatera l’impossibilité de rembourser ces PGE il va les décaler, à mon avis, au moins de trois à cinq ans de plus parce que le calendrier actuel est totalement improbable. Deuxièmement, il y a énormément d’entreprises aujourd’hui qui sont ce qu’on appelle des entreprises zombies, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas les moyens de ressortir de cette crise normalement, elles sont sous perfusion des aides publiques et toujours dans l’attente de l’aide d’après. C’est une réalité ! René Ricol, l’ancien Haut-commissaire à l’investissement, estimait ainsi que pour beaucoup de TPE qui vont se retrouver à la barre du tribunal de commerce l’Etat allait devoir tout simplement subventionner la dette pour éviter la liquidation et les garder en activité !

C’est justement le sens des récentes déclarations de Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des finances, qui évoque des annulations « au cas par cas »

Oui ça va dans le bon sens mais tout dépend de quelle partie de la dette et de quelle entreprise on parle ! Bruno Le Maire connaît mieux les grandes entreprises du CAC 40 que les TPE/PME mais en termes d’emploi et de nombres d’entreprises il vaut mieux s’occuper des millions de TPE. Selon nos estimations, 15 % à 20 % des TPE/PME sont des entreprises zombies qui ne survivront pas à la crise parce qu’elles n’ont la capacité ni de redémarrer sans aides ni de changer leur modèle économique !

Concrètement, de quel type d’entreprises parlez-vous ?

On peut citer l’exemple des sous-traitants de l’aéronautique, nombreux notamment en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie. Ce sont des entreprises qui font vite quelques millions ou dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires mais, quand elles doivent absorber une baisse de -30 % à -40 % de leurs carnets de commandes liés à des donneurs d’ordre comme Airbus, la situation devient très compliquée. Soit elles licencient la moitié de leurs salariés et se vident de leurs compétences, souvent très pointues ; soit elles ne peuvent pas s’en sortir dans un contexte où les perspectives de l’aéronautique ne sont pas riantes même à long terme alors que le coût des matières premières augmente. Ce sont des boîtes dont le modèle est complètement déstabilisé et pour longtemps !

Aurait-il fallu conditionner l’octroi d’un PGE à une réflexion en profondeur sur le modèle économique de l’entreprise, comme le suggéraient certains professionnels, pour éviter que le PGE ne serve qu’à gagner du temps ?

Oui, pourquoi pas. Mais schématiquement, il y a deux cas de figures : des entreprises qui ont souscrit un PGE par précaution et n’y ont pas touché ; et d’autres qui ont déjà consommé quasiment l’intégralité de leur PGE parce qu’elles n’avaient pas le choix et n’ont rien changé. Pour celles-là, la situation est dramatique parce que l’équation est impossible à résoudre en l’état, notamment parce que la transformation numérique est passée par là et s’accélère.

Quelle est la part de ces deux catégories d’entreprises dans votre clientèle parmi celles qui ont effectivement souscrit un PGE ?

Ce n’est pas un chiffre exact, mais selon des observations concordantes, on estime qu’il y a environ 50 % des entreprises qui n’ont pas touché à leur PGE et qui sont donc en capacité de le rembourser instantanément s’il le faut. L’autre moitié l’a consommé soit en partie, soit en totalité. Par ailleurs, lors des crises économiques précédentes, on a observé que 17 à 18 % des entreprises disparaissent à l’issue de la crise entre les faillites, les cessions et les fermetures pures et simples. Avec la crise actuelle, qui est aussi violente qu’inédite, on risque d’avoir plus que 17 % de disparitions. J’ai peur qu’à partir du second semestre 2021, les dégâts se matérialisent durement. Les efforts massifs des pouvoirs publics iront peut-être jusqu’à l’élection présidentielle du printemps 2022 pour des raisons politiques mais pas au-delà.

 

Vous parliez de la faiblesse structurelle de la trésorerie des entreprises françaises. Comment expliquez-vous qu’en mars 2020, lors du 1er confinement, beaucoup d’entreprises n’avaient même pas six semaines de trésorerie dans leurs caisses ?

Cela rejoint la question de la faible rentabilité et celle de la gestion de nos TPE/PME. Ces chefs d’entreprises sont souvent des bons techniciens mais pas forcément des bons gestionnaires. Ensuite, je pense aussi que les experts-comptables ne s’intéressent pas suffisamment aux enjeux de trésorerie parce qu’ils se concentrent sur les obligations légales et la gestion actuelle et passée. Sur ces aspects de pilotage budgétaire, la France est en retard notamment par rapport au monde anglo-saxon. Ensuite, rappelons-nous que 2019 a été une très bonne année pour de très nombreux secteurs ! Personne n’anticipait une mauvaise année 2020 et ne prévoyait donc d’épargne de précaution. Aujourd’hui, on est dans l’exact inverse.

La position d’attentisme de beaucoup d’entreprises se mesure notamment dans le recul – annulation ou report – de leurs investissements. Quelle est l’ampleur de ce phénomène chez vos clients ?

La vitesse de circulation de la monnaie se situe à un niveau historiquement faible ce qui diminue son effet multiplicateur pour l’économie et signifie que les acteurs économiques dépensent globalement moins. Chez les TPE/PME, les dispositifs d’aides en 2020 – reports de charges, chômage partiel, PGE, etc. – ont permis de gagner du temps mais pas d’écarter le danger. Tout l’enjeu est désormais de se projeter dans l’avenir et de gérer au mieux la trésorerie qui est un élément plus important que la rentabilité ou le chiffre d’affaires. Beaucoup de TPE et PME ont arrêté d’embaucher et d’investir par précaution et faute de visibilité.

Outre un effacement de tout ou partie de la dette par l’Etat, quelles sont vos conseils aux chefs d’entreprise qui se trouvent dans les situations que vous décrivez ?

Il faut se faire aider par un spécialiste qui sera capable de simuler plusieurs hypothèses de redémarrage plus ou moins optimistes pour permettre de se projeter et de prendre des décisions fondées. Dans plusieurs scénarios la boîte peut disparaître mais, pour l’instant, le chef d’entreprise ne le sait pas et n’est donc même pas en capacité de prendre des décisions pour éviter ces scénarios en modifiant le modèle économique avec des objectifs de court et moyen terme. L’urgence aujourd’hui est donc d’éviter de rester dans le noir et se contentant de répéter « jusqu’ici tout va bien » ! Sinon, il y aura une casse économique énorme. Les derniers chiffres du mois de mars 2021 esquissent à mon avis un retournement de la tendance sur les disparitions d’entreprises avec en particulier 80 % d’entreprises qui sont directement liquidées au tribunal de commerce ! Ça sent le roussi…

 

RCA Consulting, créé en 2006 et basée à Arès, sur le Bassin d’Arcachon (Gironde), compte parmi ses clients plusieurs centaines de cabinets d’expertise-comptable et plusieurs milliers d’entreprises principalement des PME jusqu’à 200 à 250 salariés. Avec une dizaine de salariés, l’entreprise vise un peu plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires en 2021 principalement grâce à ses prestations de consultants et l’édition de logiciels de suivi et de gestion de la trésorerie, dont Turbopilot.

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