Archive pour le Tag '1985'

La livre au plus bas depuis 1985

La livre au plus bas depuis 1985

 

La perspective d’un brexit dur  semble avoir été choisie par la première ministre Theresa May et  fait encore plonger un peu plus la livre, au plus bas depuis 1985. En cause évidemment les incertitudes concernant les échanges entre l’union économique et la Grande Bretagne. Par ailleurs,  la balance commerciale est très déséquilibrée et le budget un fort déficit, ce qui nécessite un rééquilibrage par l’apport de capitaux extérieurs. Mais  les investisseurs hésitent à intervenir en Grande-Bretagne, ce qui explique la nouvelle baisse de la livre. On observera cependant que la baisse de la livre peut favoriser à terme un moindre déficit de la balance commerciale en raison de la compétitivité retrouvée. Pour essayer de défendre la monnaie et l’économie Theresa mais se dit pr^te  à s’engager dans la voie du dumping fiscal en cas de rupture totale avec l’union européenne. Le sterling a donc reculé lundi à son plus bas niveau depuis 32 ans, hormis l’épisode du « flash crash » d’octobre, dans la crainte de voir la Première ministre britannique Theresa May opter mardi pour un divorce sans compromission avec l’Union européenne.La devise britannique a reculé jusqu’à 1,1983 dollar en Asie, en repli de 1,5%, tombant à son plus bas niveau depuis le « flash crash » du 7 octobre quand elle avait perdu 10% de sa valeur en quelques minutes. Hormis cet accident, il s’agit de son niveau le plus bas depuis mai 1985.La livre est ensuite remontée pour se traiter autour de 1,20 dollar en milieu de journée en Europe, en baisse de plus de 1%.L’euro de son côté a pris jusqu’à 1,5% face à la livre, à un plus haut de deux mois de 88,53 pence, avant de refluer vers 87,75 (+0,7%). Le yen, profitant de son statut de valeur refuge, a quant a lui pris jusqu’à 2,3% à 136,48 pour un sterling, là aussi un pic de deux mois, et il conservait un gain de 1,4% à mi-séance en Europe. Le marché, disent des cambistes, réagit à des articles de presse selon lesquels Theresa May, qui s’exprimera mardi devant un parterre de diplomates à Londres, donnera la priorité à la maîtrise de l’immigration et à la création de relations commerciales bilatérales dans le cadre du Brexit. Une porte-parole de la Première ministre a qualifié ces informations de spéculations. »A chaque fois que la presse évoque un ‘hard Brexit’, on assiste à un mouvement de vente du sterling », constate Lee Hardman, analyste change chez MUFG à Londres. « Il est pratiquement impossible d’imaginer que l’Europe permettre au Royaume-Uni de rester un membre à part entière du marché unique s’il veut par ailleurs reprendre le contrôle de ses frontières et conclure ses propres accords. » Les informations sorties dans la presse n’apportent toutefois pas de nouveaux éléments, le gouvernement de Theresa May ayant toujours donné la priorité à la maîtrise de l’immigration, ce qui explique que la livre n’ait pas reculé davantage après l’ouverture du marché londonien, ajoute-t-il. Richard Cochinos, responsable de la stratégie de changes du G10 chez Citi à Londres, rappelle que le Royaume-Uni est fortement tributaire des capitaux étrangers en raison de ses déficits courant et budgétaire. Plus les investisseurs éprouvent de l’incertitude quant à la place future de la Grande-Bretagne en Europe, moins il y aura d’investissements vers ce pays, ce qui explique selon lui la baisse du sterling.

Entreprises : marges au plus bas depuis 1985, en cause les charges sociales

Entreprises : marges au plus bas depuis 1985, en cause les charges sociales

 

 

Un nouveau changement de cap , c’est le pronostic de l’économiste C. Saint Etienne mais avant 18 mois ; premier cap, le gouvernement dépense dès son arrivée, deuxième cap on passe à l’austérité, troisième à venir : l’allégement de la fiscalité. «D’ici dix-huit mois le gouvernement fera marche arrière sur la plupart des décisions fiscales prises depuis son arrivée!» Ce pari lancé à la cantonade par l’économiste Christian Saint-Étienne devant des clients fortunés de la banque privée Cholet Dupont est osé, politiquement. Mais censé, économiquement. L’étude de l’Insee sur l’état de l’économie française fin 2012 est sans appel: un pouvoir d’achat des ménages en repli de 0,8 %, un taux de marge des entreprises à 27,7 % – au plus bas depuis 1985… Ni les premiers ni les seconds n’ont plus les moyens de relancer l’économie. Pas plus que les collectivités locales, qui assurent les deux tiers de l’investissement public et vont voir leurs budgets sérieusement écornés par l’État au cours des deux prochaines années. L’évolution du PIB sur longue période achève de s’en convaincre: depuis septembre 2011, trimestre après trimestre, la croissance est nulle ou légèrement négative. Ce qui correspond très exactement au moment où le gouvernement Fillon a lancé son plan rigueur de plus de 11 milliards d’euros – essentiellement sous forme de hausse d’impôts – largement amplifié, ensuite, par celui de Jean-Marc Ayrault. L’erreur économique se mesure aussi à l’aune de la comparaison internationale. Selon les calculs établis par l’OCDE, la France est le deuxième pays développé (derrière la Belgique) ayant le «coin fiscal le plus élevé», autrement dit où les taxes pesant sur les salaires (impôts, charges…) sont les plus fortes. Certes, l’écart avec nos proches voisins, l’Allemagne en particulier, n’est pas aussi élevé qu’on ne le pense. Il n’empêche: entre 2011 et 2012 la fiscalité a augmenté de 0,30 point dans l’Hexagone, alors qu’elle a baissé ou juste légèrement progressé dans les dix pays de l’OCDE pratiquant la fiscalité la plus élevée. En moyenne, ces deux dernières années, le «coin fiscal» a progressé trois fois moins vite dans l’OCDE qu’en France. Dis autrement, non seulement notre pays affiche les impôts les plus élevés au monde, mais en plus il est celui qui les a le plus augmentés. Même l’argument selon lequel ces hausses d’impôts étaient nécessaires pour résorber les déficits ne tient plus. La Cour des comptes elle-même l’a reconnu dans son dernier rapport annuel: depuis la loi de finance initiale pour 2012, l’État a pris 85 mesures d’un montant supérieur à 100 millions d’euros, rendant toute estimation des futures recettes fiscales hautement aléatoire. Qu’ils soient justes ou non n’est plus la question. L’économie française est bien trop fragile aujourd’hui pour absorber une telle charge d’imposition. Le gouvernement promet une stabilité sur le quinquennat? C’est une baisse dont il a besoin pour éviter la mort par étouffement de toute activité.

 




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