Archive pour le Tag '+190.762'

Mardi 12 avril net hausse avec +190.762 cas en 24h.

 

Mardi 12 avril net hausse avec +190.762 cas en 24h.

On enregistre mardi 12 avril 2022 143.625 morts au total, +159 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.598 (+3) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 115.027 (+156 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 1,01 le taux d’incidence à 1.407,00 et la tension hospitalière à 32,5 %. Le taux de positivité est à 28,1 %.

La France compte actuellement 24.693 (+488) personnes hospitalisées et 1.644 (+55) malades en réanimation.

Selon les données de Santé Publique France, Découvrez le bilan des différentes régions françaises et leur évolution :

  • Ile-de-France : 4.997 (+130) hospitalisées, 397 (+12) en réanimation et +22 décès en 24h
  • Grand Est : 2.255 (+33) hospitalisés, 151 (+5) en réanimation et +19 décès en 24h
  • Hauts de France : 2.330 (+36) hospitalisés, 152 (+11) en réanimation et +14 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 2.394 (+67) hospitalisés, 141 (+4) en réanimation et +16 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.312 (+9) hospitalisé, 167 (+3) en réanimation et +15 décès en 24h
  • Bretagne: 1.278 (+24) hospitalisés, 56 (-6) en réanimation et +9 décès en 24h
  • Normandie : 1.712 (+45) hospitalisés, 77 (+5) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.739 (+40) hospitalisés, 124 (+11) en réanimation et +10 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 900 (+12) hospitalisés, 46 (+2) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Occitanie: 2.090 (+40) hospitalisés, , 172 (+4) en réanimation et +16 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 940 (+48) hospitalisés, 58 (-1) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 1.109 (+8) hospitalisés, 63 (+3) en réanimation et +12 décès en 24h

Crise alimentaire : Suspendre le soutien aux biocarburants

Crise alimentaire :  Suspendre le soutien aux biocarburants

 

La perte de la production agricole ukrainienne peut être en partie compensée en cessant de soutenir les biocarburants, dont le bénéfice climatique est beaucoup plus faible qu’espéré et qui ne réduisent pas notre dépendance énergétique, estiment, dans une tribune au « Monde », les économistes Christophe Gouel et David Laborde.

 

Tribune.

 

La guerre en Ukraine, par le risque direct qu’elle fait peser sur la production agricole ukrainienne, et ses conséquences sur les marchés de l’énergie et des fertilisants ont conduit à une flambée historique des prix agricoles. Cette situation menace la sécurité alimentaire de nombreux pays pauvres et pousse l’Union européenne (UE) à chercher des solutions pour assurer sa propre souveraineté alimentaire et limiter l’impact de la guerre sur les marchés mondiaux.

Ces solutions tournent toutes autour d’une augmentation de la production, et nous font courir le risque de revenir sur les maigres avancées environnementales en cours dans le secteur. De plus, même si nous parvenions à accroître notre production, cela ne pourrait se faire qu’au mieux à l’automne pour les cultures de printemps, et en admettant que des problèmes d’approvisionnement en engrais ne viennent pas les compromettre. En réalité, l’Europe a les moyens d’agir dès maintenant sur les marchés agricoles : en suspendant ses politiques en faveur des biocarburants produits à partir de matières premières à usage alimentaire.

Les biocarburants sont des substituts aux carburants fossiles produits à partir de produits végétaux (les céréales et plantes riches en sucre – comme la betterave sucrière – pour l’éthanol, qui se substitue à l’essence, et les huiles végétales pour le biodiesel) ou de déchets. Parce que les émissions de CO2 résultant de la combustion des biocarburants sont en partie compensées par le CO2 absorbé par les plantes durant leur croissance, les biocarburants ont été soutenus en Europe depuis 2003 comme un outil de lutte contre le changement climatique.

Cependant, leur contribution à la crise des prix agricoles de 2007-2008 – et, dans une certaine mesure, à celle de 2011 – avait entraîné un revirement de la politique européenne dans ce domaine dès 2013. Malheureusement, les lobbys, la mémoire courte de certains décideurs politiques et quelques années d’abondance sur les marchés agricoles nous ont fait oublier la fragilité du système alimentaire mondial.

En 2020, selon l’OCDE, plus de trente millions de tonnes de produits agricoles étaient converties en biocarburants en Europe – plus encore si l’on compte les biocarburants qui y sont importés. Ce chiffre est important si on le compare à la production ukrainienne en grande culture, qui représente, toujours selon l’OCDE, 100 millions de tonnes en additionnant blé, maïs, autres céréales, betterave, tournesol, soja et colza.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol