Archive pour le Tag '17'

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Sondage Sécurité: 17 % seulement font confiance au gouvernement

Sondage Sécurité: 17 % seulement font confiance au gouvernement

Selon le dernier baromètre Fiducial-Odoxa que dévoile Le Figaro, seuls 17 % de nos concitoyens déclarent lui faire encore confiance en matière de cambriolages et d’agressions. Soit une chute de 12 % par rapport à juillet dernier.

 

La multiplication des faits divers qui ont défrayé la chronique et choqué l’opinion n’est pas étrangère à cette évolution, l’une des emblématiques affaires en date étant la vidéo du tabassage, par une bande, du jeune Youriy, laissé pour mort dans le 15e arrondissement de Paris.

 

Plus les Français sont jeunes et modestes, moins l’image des policiers est positive. En effet, si 62 % des 18-24 ans, 65 % des 25-34 ans et 68 % des revenus inférieurs à 1 500 € en ont une bonne opinion, ils sont 87 % chez les 65 ans et plus et 80 % chez les revenus supérieurs à 3 500 €.

 

Les enquêtés estiment que les effectifs chargés d’assurer leur sécurité ne disposent pas des moyens nécessaires pour accomplir leurs missions (78 %) et qu’ils ne sont pas assez formés (72 %). L’enquête Fiducial-Odoxa laisse en outre apparaître que 52 % de nos concitoyens jugent qu’ils sont suffisamment «contrôlés et encadrés» par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, «police des polices»).

Le  baromètre révèle que 83 % d’entre eux jugent que «les condamnations ne sont pas suffisamment sévères» et ils sont 83 % à estimer qu’elles «ne sont pas bien appliquées». Résultat, pour 88 % des Français, la réponse pénale n’est pas efficace pour éviter la récidive.

RATP : grève le jeudi 17 décembre ?

  • RATP :  grève le jeudi 17 décembre ?
  • Les organisations s’inquiètent des effets de l’ouverture à la concurrence des réseaux de la RATP.
  •  Un projet de grève pour le 17 décembre à la RATP lancée par les organisations représentatives de la RATP – l’Unsa et la CGT -, avec les syndicats SAT, Solidaires et SUD de la régie. Ces cinq syndicats s’inquiètent des conditions de transfert des agents RATP chez des opérateurs privés, quand les réseaux de la régie seront ouverts à la concurrence. Le réseau autobus sera le premier concerné, à partir du 1er janvier 2025. Ils critiquent le contenu du Cadre social territorialisé (CST) préparé par le gouvernement pour cette ouverture à la concurrence.

 

France « Reprise » : avec une diminution du PIB de 17 % !

France « Reprise » : avec une diminution du PIB de 17 % !

 

C’est presque une victoire qui est annoncée par l’INSEE et le gouvernement. On s’attendait en effet à une baisse du prix de 20 %. En réalité, elle sera limitée à 17 %. Pas vraiment de quoi quand même s’enthousiasmer surtout si on prend en compte les vagues de licenciements annoncées qui vont nécessairement peser sur le pouvoir d’achat en général, et sur emploi donc sur la demande des ménages. Aujourd’hui dans l’aérien demain dans le tourisme après demain dans les PME.

Dans ses dernières prévisions, livrées fin mai, l’Insee tablait sur une chute un peu plus marquée du produit intérieur brut (PIB) de la France pour le trimestre en cours, de 20%, après une contraction de 5,3% sur les trois premiers mois de l’année.

“Ce serait la plus forte récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948”, souligne l’institut.

Les différents dispositifs mis en place par le gouvernement pour soutenir entreprises et ménages (chômage partiel, fonds de solidarité, etc.) ont permis de placer l’économie française “sous anesthésie” tout en maintenant “des conditions qui rendent un redémarrage possible”.

Ainsi, avec l’allègement du confinement lancé le 11 mai, l’activité économique a été inférieure de 22% à son niveau normal le mois dernier, alors qu’elle avait été amputée de 29% en avril. Cette perte d’activité par rapport à une situation normale devrait être contenue à 12% en juin, estime l’Insee. Évidemment -17 % pour le Bib au lieu de -20 % constituent une situation préférable mais cela n’empêchera pas le pays de tutoyer une baisse de presque pour cent du pays pour l’ensemble de l’année 2020. L’INSEE souligne le caractère intéressant du rebond de la consommation des ménages qui avaient diminué de 31 % en avril et limité à -7 % en mai

Autre indicateur encourageant, le rebond de la consommation des ménages enregistré lors de la réouverture de nombreux commerces semble durable: alors qu’elle se situait à 31% en deçà de la normale en avril, elle est revenue en mai. Là aussi on peut se réjouir d’un plus grand dynamisme économique mais en prenant en compte les phénomènes de rattrapage du fait de la paralysie pendant la crise sanitaire. Pas sûr donc qu’on limite la baisse de la consommation à -5 % comme le prévoit l’INSEE en juin.

Prudente INSEE indique que  » constat ne permet pas de prédire le moment où l’économie sera revenue à son niveau d’avant crise”, observe l’institut.

Il faut se rappeler qu’il n’y a pas si longtemps on annonçait une nette reprise en 2021 compensant ainsi les baisses enregistrées en 2020. Des prévisions qui ont été revues puisque désormais la Banque de France pense que l’économie française ne sera en capacité de retrouver son niveau déclivité d’avant crise qu’à partir de 2022 . En clair l’économie française pourrait être encore dans le rouge en 2021 comparée de 2019. De quoi suffisamment détériorer les grands équilibres économiques et sociaux entre ( budget, Unedic, chômage partiel, retraite et autres plans de soutien).

Croissance zone euro: production industrielle -17 %

Croissance euro: production industrielle -17 %

 

Sur un an, la chute de l’activité du secteur industriel des 19 pays ayant adopté la monnaie unique atteint 28,0%, un recul sans précédent depuis le début de la série statistique en 1990.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 20,0% par rapport à mars et de 29,5% par rapport à avril 2019.

Les secteurs qui ont le plus souffert sont celui des produits de consommation durables, dont la production a chuté de 28,9% d’un mois sur l’autre et de 47,7% sur un an, et celui des biens d’équipement (-26,6% sur un mois, -40,9% sur un an).

Par rapport à avril 2019, la production industrielle s’est effondrée de 30,2% en Allemagne, de 34,9% en France et de 42,5% en Italie.

Total : une résolution favorable au climat recueille 17 %

Total : une résolution favorable au climat recueille 17 %

Ce n’est pas encore la grande révolution écologique chez Total mais les idées progressent entre parenthèses exemple l’association de Total à des constructeurs automobiles concernant les piles). « 16,8 % des actionnaires du géant pétrolier ont voté en faveur de la première résolution climat jamais déposée en France, marquant enfin un réveil des actionnaires sur leur responsabilité à pousser un grand groupe pétrolier vers une profonde transformation », fait valoir Lucie Pinson de l’ONG Reclaim Finance.

Fait notable pour l’ONG : estimant que Total a fait des progrès mais qu’il lui faudra de la souplesse pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris, BNP Paribas Asset Management s’est abstenue de voter. « Cela fait trois ans que BNP Paribas est supposé engager Total sur les questions climatiques. Pourtant, en s’abstenant, BNP Paribas affirme aujourd’hui que ces engagements ne sont pas suffisants », interprète Lucie Pinson.

Même satisfecit chez Meeschaert qui a porté cette résolution avec la Banque Postale et le Crédit Mutuel. « Le conseil d’administration de Total ne pourra pas faire fi de ce vote qui atteste d’une préoccupation forte d’un cinquième de l’actionnariat. Le score de 16,8 % dépasse ceux obtenus par des résolutions similaires présentées par les actionnaires de BP ou d’Equinor. Pour Total le signal est d’autant plus fort que l’entreprise a publié une nouvelle ambition climat début mai qui aurait pu convaincre », estime Aurélie Baudhuin, directeur de la recherche ISR chez Meeschaert AM.

Grève retraites RATP : trafic quasi normal lundi 17 février ?

Grève retraites RATP : trafic quasi normal lundi 17 février ?

La majorité des syndicats RATP – Unsa, SUD, FO -ont appelé à une journée morte lundi 17 février «journée morte», pour protester contre la réforme des retraites.

D’après la direction de la RATP,  seules les lignes 2, 5 et 12 seront légèrement perturbées avec quelques retards à prévoir et des intervalles irréguliers. L’ensemble des lignes des réseaux bus et tramways, ainsi que les lignes des RER A et B fonctionneront normalement.

Du côté de la SNCF, Force ouvrière cheminots est le seul syndicat national a avoir rejoints ceux de la RATP. Il y a donc peu de chance pour que la mobilisation prenne la même ampleur que le mouvement de grève – d’un mois et demi – du 5 décembre.

Indiscutablement la mobilisation s’est affaiblie sans doute en raison de la fatigue des grévistes usés par des mots d’ordre un peu irresponsable de certains syndicats gauchistes.

RATP : trafic quasi normal lundi 17 février ?

RATP : trafic quasi normal lundi 17 février ?

La majorité des syndicats RATP – Unsa, SUD, FO -ont appelé à une journée morte lundi 17 février «journée morte», pour protester contre la réforme des retraites.

D’après la direction de la RATP,  seules les lignes 2, 5 et 12 seront légèrement perturbées avec quelques retards à prévoir et des intervalles irréguliers. L’ensemble des lignes des réseaux bus et tramways, ainsi que les lignes des RER A et B fonctionneront normalement.

Du côté de la SNCF, Force ouvrière cheminots est le seul syndicat national a avoir rejoints ceux de la RATP. Il y a donc peu de chance pour que la mobilisation prenne la même ampleur que le mouvement de grève – d’un mois et demi – du 5 décembre.

Indiscutablement la mobilisation s’est affaiblie sans doute en raison de la fatigue des grévistes usés par des mots d’ordre un peu irresponsable de certains syndicats gauchistes.

RATP: grève totale le 17 février ?

RATP: grève totale le 17 février ?

 

L’UNSA-RATP  qui avait appelé le 18 janvier à une grève illimitée semble désormais décidée à  ménager ses forces. La grève illimitée a en effet été interrompue. Pour relancer le mouvement , l’UNSA  veut mobiliser sur une nouvelle journée à savoir ,la journée du 17 février.  l’Unsa-RATP appelle l’ensemble des salariés métro et RER à se mobiliser très massivement pour un lundi noir dans les transports.

Très actif pendant les six semaines de contestation sociale qui ont paralysé les transports de début décembre à mi-janvier, l’Unsa-RATP avait appelé le 18 janvier à suspendre la grève illimitée  semble désormais décidé à ménager mitée, permettant une reprise du trafic des métros, bus, RER et tramway et la capitale et de l’Ile-de-France.

La bataille s’est depuis poursuivie dans la rue – des dizaines de milliers de personnes ont encore manifesté ce jeudi en France à l’appel de l’intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) qui continue de réclamer le retrait pur et simple de la réforme qui prévoit de fusionner les 41 régimes de retraite existants en un seul “à points”.

La réforme, qui se décline en deux projets de loi (organique et ordinaire), passera ensuite, le 17 février, en séance plénière avant une adoption définitive que le gouvernement espère avant l’été.

Municipales Paris: Hidalgo à 22,5 % , Griveaux à 17% comme Dati

Municipales Paris: Hidalgo à 22,5 % , Griveaux  à 17% comme Dati

 

Pour l’instant Hidalgo profite  largement profit des rivalités entre Villani et Griveaux. Griveaux  ne parvient pas en effet à retrouver les 20 % qu’avait fait le parti de Macron aux européennes. Il doit contenter de 17 %, comme Rachida Dati. Le scrutin risque donc d’être très indécis et tout dépendra des éventuelles alliances après le premier tour. Il se pourrait bien qu’Hidalgo reçoive le secours des écologistes dans le score n’est pas négligeable environ 12,5 % mais pas suffisant pour revendiquer le leadership à Paris. Pas encore officiellement candidate, Anne Hidalgo et toujours nettement en tête.. Créditée de 22.5% des voix (+0.5) dans un nouveau sondage Ifop commandé par Cédric Villani et publié mardi par Le Point, la maire sortante de Paris devance les macronistes divisés.

Benjamin Griveaux, le candidat désigné par la République en marche est sondé à 17% (+1) mais il fait toujours face à la concurrence du député LREM Cédric Villani, entré en dissidence. Celui-ci est crédité de 14% des suffrages, soit deux points de plus qu’un précédent sondage Ifop réalisé début novembre.

La rivalité entre les deux hommes permet à Rachida Dati, la candidate des Républicains, de tirer son épingle du jeu. Avec 17% (+1), l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy pourrait devancer Benjamin Griveaux dans plusieurs arrondissements. «On voit se dessiner une légère dynamique en faveur de Rachida Dati, qui passe en quelques semaines de 14 (sondage Ifop publié en septembre dernier, NDLR) à 17 points d’intention de vote, preuve que la droite existe toujours à Paris. Elle capte d’ailleurs une bonne part de l’électorat Fillon 2017, qui penchait jusqu’alors plutôt en faveur de Benjamin Griveaux», observe Frédéric Dabi, le directeur général adjoint de l’Ifop cité par Le Point.

L’enquête fait également état du début de campagne difficile du candidat écologiste, David Belliard. Avec 12.5%, il perd trois points par rapport à la précédente vague. Il est très éloigné du score réalisé par EELV aux européennes du printemps dernier (19.89% à Paris). Il est toutefois en mesure de se qualifier dans plusieurs arrondissements (il faut obtenir 10% des suffrages exprimés).

«Si ces niveaux se maintenaient, on peut tout à fait imaginer une inflation de triangulaires, quadrangulaires, voire de pentagulaires, parmi les dix-sept élections qui font l’élection du maire de Paris», souligne Frédéric Dabi. Dès lors, difficile d’imaginer le nom du prochain maire de Paris.

Sécurité routière : mortalité en hausse de 17,9%

Sécurité routière : mortalité en hausse de 17,9%

Une mortalité en hausse de 18 % en août 2019 par rapport au mois correspondant de l’année précédente. Et comme d’habitude aucune explication scientifique des variations incompréhensibles de la sécurité routière. Pour justifier la baisse de certain mois passés, on avait avancé l’efficacité de la limitation de vitesse à 80 km. Cette fois, l’argument semble tomber et on accuse les briseurs de radars. La vérité est plus pathétique car on ne dispose pas en France d’un institut d’études scientifiques capables d’identifier les facteurs explicatifs de la sécurité routière et ses variations. Du coup les explications sont très approximatives voire complètement fausses et ce ne sont pas les justifications de l’observatoire national interministériel de la sécurité routière qui peuvent convaincre car cet observatoire est vide de tout contenu, de toute compétence. Selon les chiffres de l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (ONISR), publiés lundi 9 septembre, 290 personnes ont perdu la vie sur les routes le mois dernier, soit 44 de plus qu’en août 2018. Selon l’ONISR, la mortalité a augmenté sur tous les réseaux routiers. Elle concerne surtout les automobilistes, avec 31 tués de plus, et les motocyclistes, avec 12 morts de plus que l’an dernier. Les jeunes adultes sont aussi touchés par cette hausse de la mortalité. L’observatoire souligne enfin que la mortalité des cyclistes est en baisse, alors que celle des piétons est restée stable sur un an.

L’ONISR note aussi que le nombre d’accidents corporels est en hausse de 3,8% sur un an (4 314 en août 2019, contre 4 156 en août 2018). Le nombre de blessés a également augmenté de 4,5% (5 652personnes, contre 5 407 en août 2018).

 

Mouvement du 17 novembre : les politiques ni souhaités, ni utiles

Mouvement du 17 novembre : les politiques ni souhaités, ni utiles

 

 

Hormis le rassemblement national qui saute sur tout ce qui bouge, aucun autre parti politique ne devrait s’associer au mouvement du 17 novembre visant à protester contre l’augmentation du carburant. De toute manière, les organisateurs de cette manifestation ne souhaitent pas cette immixtion des partis politiques. D’une certaine manière le soutien du Rassemblement national constitue même un handicap pour le succès des gilets jaunes car les autres partis politiques ont plutôt tendance à dénoncer l’instrumentalisation par l’extrême droite. La méfiance des organisations politiques se nourrit aussi de l’inquiétude de voir émerger  la mise en place d’un mouvement qui pourrait éventuellement leur faire concurrence. On a vu en effet dans certaines circonstances notamment en Italie que certains mouvements spontanés pouvaient ensuite se transformer en structures politiques. Pour l’instant l’hypothèse est peu vraisemblable mais tout dépendra, quant à la suite à donner, du niveau de mobilisation. Ce qui est certain tout cas c’est que la grogne importante, une grogne contre la fiscalité du carburant considérée comme la goutte qui a fait déborder le vase de la contestation globale d’une fiscalité qui étouffe. S’ils sont farouchement opposés à la hausse des taxes sur le carburant, Les Républicains semblent tout autant en désaccord avec la manifestation du 17 novembre. «Les Français respecteront davantage une opposition qui propose plutôt qu’une opposition qui montre les dents et bloque les routes», estime Annie Genevard, vice-présidente du parti, selon des propos rapportés par France Inter. «Violer la loi et empêcher la liberté d’aller et venir, ce n’est pas une réponse», souligne également le député LR Julien Aubert. «Le débat doit rester cantonné au débat démocratique, et je regrette que finalement la psychorigidité du gouvernement l’empêche d’écouter le message de la rue, car cela fait du miel de tous ceux qui sont démagogiques, et de ces partis qui soufflent sur les braises», a poursuivi celui qui est aussi secrétaire général adjoint des Républicains. Le Parti socialiste doit décider mardi soir lors de son Bureau national s’il appelle ou non ses militants à soutenir le mouvement. Il n’y a cependant pas beaucoup de suspens. Les cadres refusent de soutenir une opération «instrumentalisée par l’extrême droite». «On voit bien que le Rassemblement national essaie de surfer sur l’événement», regrette un d’entre eux, pourtant pas opposé au mouvement spontané. Le PS voit derrière la hausse des taxes du carburant un nouvel épisode du «matraquage fiscal» mené par le gouvernement «sur le dos de l’écologie».

La position de Jean-Luc Mélenchon a pu faire sursauter à gauche. Alors qu’il voulait «engager la sortie du diesel» lors de la campagne présidentielle, le leader de La France Insoumise se porte désormais en défenseur des opposants à la hausse des prix à la pompe. «Ceux qui utilisent du carburant le font parce qu’ils n’ont pas le choix», a-t-il soutenu lors de son meeting la semaine dernière à Lille. Un point de vue loin d’être partagé en interne. Sa collègue députée Clémentine Autain se montre par exemple nettement moins affirmative. «Je ne serai pas le 17 dans les blocages parce que je ne me vois pas défiler à l’appel de Minute et avec Marine Le Pen», a-t-elle écrit dans une note de blog. La députée Insoumise insiste en revanche pour promettre qu’elle «ferait tout son possible pour que les décisions prises se conjuguent avec la justice sociale et le recul massif des émissions dangereuses.»

 

Manif carburants 17 novembre : la colère monte

 Manif carburants 17 novembre : la colère monte

 

 

La colère contre la hausse des carburants monte. Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour franceinfo et le Figaro diffusé jeudi,  (78%) soutiennent le mouvement de blocage des routes prévu le 17 novembre contre la hausse des prix. Selon ce sondage, 76% des Français trouvent que l’augmentation des taxes sur le carburant et le fioul domestique est une mauvaise chose et 80% d’entre eux estiment que les hausses des taxes sur les produits pétroliers auront un impact élevé sur leur pouvoir d’achat. Le principe du “pollueur-payeur” ou de la “taxe éducative et dissuasive” avancé par le gouvernement, qui n’entend pas baisser les taxes sur les carburants pour limiter la hausse des prix, est par ailleurs vécu comme une culpabilisation injuste. Selon le sondage, 76% des sondés pensent “que c’est une mauvaise chose car il faut avant tout favoriser le pouvoir d’achat des Français

Air France : nouvelles grèves les 17, 18 23 et 24 avril

Air France : nouvelles grèves les 17, 18 23 et 24 avril

 

 

Les dix organisations syndicales, mobilisées en faveur d’une augmentation générale des salaires de 6 %, ont en effet décidé de déposer un préavis de grève pour les 17, 18, 23 et 24 avril. Elles coïncideront avec trois journées d’arrêt de travail à la SNCF. Au total, onze journées de grève ont été égrenées par les syndicats de la compagnie aérienne en un mois et demi. À raison de 20 millions d’euros de pertes par jour pour l’entreprise, la facture atteint déjà 220 millions d’euros. La décision a été prise à l’issue d’une réunion infructueuse mercredi avec la direction sur les salaires. «Quelle cohérence économique y a-t-il à préférer dilapider des centaines de millions d’euros en conflit social plutôt que de reconnaître qu’après six années de blocage, la demande des salariés est légitime ?», s’interroge l’intersyndicale en faisant écho aux propos de Philippe Evain, le président du Syndicat des pilotes (SNPL) d’Air France dans Libération.

 

Fermeture de 17 réacteurs nucléaires : Rétropédalage de Hulot

Fermeture de 17 réacteurs nucléaires : Rétropédalage e de Hulot

 

 

 

Rétropédalage du ministre de l’écologie, Nicolas Hulot, qui affirme maintenant n’avoir pas dit qu’il fallait fermer 17 réacteurs nucléaires mais que ce n’était qu’une hypothèse pour respecter la loi de transition énergétique qui prévoit de ramener la part de l’énergie nucléaire de 75 % à 50 %. La vérité est sans doute ailleurs car Nicolas Hulot dont les activités ont été largement financées par EDF n’est pas défavorable, loin s’en faut, nucléaire. Pour preuve, il regrette le retard pris dans la construction de l’EPR et ne prend pas position sur Fessenheim. S’il rappelle la nécessité des énergies alternatives c’est à titre de gadgets pour mieux faire oublier qu’il ne sera pas possible de respecter la réduction de production électrique par le nucléaire. Le ministre de la Transition énergétique, Nicolas Hulot, affirme en effet dans un entretien de  dimanche dans Ouest-France sa « foi absolue » dans les énergies renouvelables et son désir de « remettre les choses à plat » pour ramener la part du nucléaire de 75% à 50% en France. Dans cette longue interview, l’ancien animateur de télévision en appelle à EDF pour accompagner la révolution énergétique en cours. « Il faut absolument qu’elle accélère son évolution, et qu’elle prenne en compte le fait que le modèle énergétique de demain sera beaucoup plus diversifié », dit-il, déplorant notamment le retard pris dans la construction de l’EPR de Flamanville (Seine-Maritime). « Il faut avoir une foi absolue dans les énergies renouvelables. » Pour développer ces dernières, le ministre évoque les « leviers fiscaux ». « Il faut par exemple introduire des avantages compétitifs à l’économie décarbonée. Il faut aussi simplifier les procédures d’appels d’offres et raccourcir les durées des contentieux. » Interrogé sur l’objectif, inscrit dans la loi, de faire passer la part de l’énergie nucléaire de 75% à 50% dans le bouquet énergétique français, Nicolas Hulot évoque « un véritable défi, qui peut sembler insurmontable ». « Il va falloir définir des scénarios réalistes et possibles, sinon ce sera brutal. Mais je ne veux rien cacher », dit-il. Il précise n’avoir « pas dit qu’il fallait fermer 17 réacteurs » sur la cinquantaine actuellement en service mais « rappelé que, pour appliquer la loi, certains scénarios prévoient qu’on en ferme 17, voire plus. Or jusque-là tout le monde a fermé les yeux là-dessus ». « J’ai bien récupéré une loi mais aussi un manque de stratégie. Il faut remettre les choses à plat, pour ramener réellement la part du nucléaire à 50% », ajoute-t-il, soucieux d’ »engager des trajectoires planifiées et notamment sur un plan social et économique ». « On ne peut fermer des centrales sans prendre en compte la réalité des emplois. Nous devons modéliser les scénarios et construire ces trajectoires de transition. » Modéliser ?  Une expression bien théorique  pour cacher des contradictions bien réelles.

Fermeture de 17 réacteurs nucléaires : les enjeux

Fermeture de 17 réacteurs nucléaires : les enjeux 

 

 

Après les déclarations un peu hâtives de Nicolas Hulot concernant peut-être la fermeture de 17 réacteurs Nicolas Goldberg, manager au sein du cabinet Colombus Consulting et spécialiste des questions de politiques énergétiques, analyse l’impact social, économique et écologique de cette décision dans une interview au Figaro. Notons par ailleurs que cette déclaration du ministre de l’écologie à aussitôt été contesté par le premier ministre sans doute plus réaliste vis à  vis des enjeux énergétiques

 

 

Quelles seraient les centrales concernées par les déclarations de Nicolas Hulot?

Nicolas Goldberg - Logiquement, ce sont les centrales les plus anciennes qui seront les premières concernées: Fessenheim, bien entendu, mais aussi Dampierre en Burly, Bugey … Car fermer 17 réacteurs nucléaires, cela veut dire qu’une grande partie des 23 réacteurs arrivant à l’âge de 40 ans ne sera pas prolongée. Deux options s’offrent donc à EDF: soit elle fait le choix de prolonger leur durée d’activité de 10, voire 20 ans, ce qui implique de déclencher des travaux de rénovation des cuves rapidement, soit elle fait le choix de la fermeture. Sachant que, bien évidemment, EDF a tout à gagner à porter à 50, voire 60 ans les centrales les plus anciennes: d’un point de vue économique d’abord, mais aussi d’un point de vue social. Pour rappel, la filière nucléaire en France emploie directement et indirectement plus de 450.000 personnes. Mettons que dix-sept des cinquante-huit réacteurs ferment d’ici la fin du quinquennat, soit l’équivalent d’environ un quart de la totalité de la puissance nucléaire installée en France, cela signifie en première approximation automatiquement 100.000 emplois menacés.

 

Mais selon de nombreuses études, la filière des énergies renouvelables est prête à prendre le relais. Elle possède notamment un très fort potentiel d’emplois susceptible de compenser les effets du démantèlement de la filière…

Fermer les 17 réacteurs les plus vieux équivaut également à se priver de 15 GW de puissance, soit l’équivalent de la totalité des puissances éoliennes et solaires actuellement installées en France. Sachant que l’éolien et le solaire sont intermittents, il faudrait donc parvenir à tripler, voire quadrupler, les productions éoliennes et solaires existantes d’ici la fin du quinquennat, ce qui paraît très ambitieux.

Concernant la création d’emplois à long terme, même chose: j’attends que les faits valident la théorie. Pour rappel, Nicolas Sarkozy a lancé, en 2011, un vaste plan pour soutenir le développement d’une filière française de l’énergie solaire. Sauf que les effets sur l’emploi français tardent toujours à se faire sentir: malgré tous les dispositifs de soutien, l’éolien et le solaire n’emploient chacun que 20.000 personnes en France, ce qui est toujours peu. Et pour cause! Sur le solaire par exemple, les opportunités offertes par le développement de la filière ont finalement profité à la filière solaire chinoise, sans parvenir à créer autant d’emplois locaux qu’escompté.  Pour l’éolien terrestre, c’est le même constat: il nous manque un champion national pour pouvoir affirmer que la création d’emplois profite bien à la France, et non aux leaders danois ou allemands. Sur l’éolien offshore, nous pourrons faire le bilan des emplois créés par les premiers appels d’offres une fois que les éoliennes seront mises en service, ce qui est pour le moment prévu en 2021. La question n’est donc pas de savoir si les énergies renouvelables sont capables de créer des emplois, elles en créeront certainement, mais en créeront-elles autant que le nucléaire et de manière aussi locale?   Si nous prenons la direction du remplacement du parc nucléaire par des énergies renouvelables, il y aura peut-être des créations d’emplois mais aussi beaucoup de destructions dans le nucléaire: il y aura donc des gagnants et des perdants et il sera du rôle de notre politique industrielle de s’assurer que le solde soit positif. Ainsi, il faudrait que le gouvernement soit en mesure de mettre au point une vraie planification décennale qui fasse la démonstration de la capacité de la filière française à affronter ces différents enjeux. Pour le moment, cette démonstration n’a toujours pas été faite et nous avons plus que jamais besoin d’un débat public sur le sujet pour construire l’avenir de notre production d’électricité, qu’elle soit nucléaire ou renouvelable sur le long terme.

 

Fermer des réacteurs nucléaires, est-ce compatible avec les engagements de diminution de CO2 de l’Accord de Paris?

C’est un autre vrai problème car le gouvernement semble décidé à défendre deux objectifs absolument contradictoires. D’un côté, il y a cette volonté d’accélérer la fermeture du nucléaire. De l’autre, le désir de s’orienter vers la fin des véhicules diesel et essence à horizon 2040, ce qui veut dire qu’il va falloir les remplacer principalement par des véhicules électriques. Ainsi, nous aurions un objectif visant à nous priver d’une partie de notre production d’électricité sans CO2 et de l’autre, une volonté d’accroître notre besoin en électricité pour prendre le relais des véhicules thermiques: ce sont deux positions a priori irréconciliables. Il faut rappeler que le nucléaire n’émet pas CO2 et est donc conforme aux objectifs fixés par la COP21. Si nous fermons les centrales pour les remplacer par autre chose, nous n’avançons pas dans la lutte contre le réchauffement climatique. En revanche, garder une production d’électricité sans CO2 et électrifier le parc de véhicules électriques, c’est un moyen d’être moins dépendant des hydrocarbures et de lutter efficacement contre le réchauffement climatique.

 

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